Henri Magny

officier français

Henri Magny, né le à Villepinte et mort au combat le à San Giorgio a Liri (Italie) est un officier français rallié à la France libre ayant combattu lors de la Seconde Guerre mondiale.

Henri Magny
Naissance
Villepinte (France)
Décès (à 34 ans)
San Giorgio a Liri (Drapeau de l'Italie Italie)
Mort au combat
Origine France
Allégeance Drapeau de la France France
Drapeau de la France France libre
Arme Troupes de marine
Grade Chef de bataillon
Années de service 19291944
Commandement Bataillon d'infanterie de marine et du Pacifique
Conflits Seconde Guerre mondiale
Faits d'armes Campagne de Syrie
Bataille de Bir Hakeim
Campagne d'Italie
Hommages Légion d'honneur
Compagnon de la Libération
Croix de guerre 1939-1945
Médaille de la Résistance
Médaille coloniale

Emblème
Liste des Compagnons de la Libération

Biographie

modifier

Henri Magny naît en 1910 d'un père polonais et d'une mère française disparus lors de la révolution russe[1]. Il est adopté en 1928 par Clothilde Magny, institutrice. Il est l’oncle de Philippe Labro[2].

En 1929, Henri Magny entre à Saint-Cyr et devient sous-lieutenant le 1er octobre 1931, puis lieutenant deux ans plus tard. Au début de la Seconde Guerre mondiale, il est fait prisonnier lors de la campagne de France, réussit à s'évader, passe en zone sud et est affecté au 21e Régiment d'infanterie coloniale à Aix-en-Provence[1]. Capitaine en juin 1941, il combat en Syrie du côté vichyste avant de rallier la France Libre le et de rejoindre le 1er Bataillon d'Infanterie de Marine quelques semaines plus tard, comme adjoint au chef de corps.

On le retrouve par la suite adjoint au chef de corps du Bataillon de Marche n°3 en juin 1942, commandant de la compagnie lourde du Bataillon de Marche n°12 en juillet 1942 puis adjoint au chef de corps un an plus tard, avant de prendre la tête du Bataillon d'infanterie de marine et du Pacifique (BIMP)[3]. Son bataillon se distingue en Italie lors de la bataille du Garigliano, lors de laquelle il meurt touché d'une rafale de mitrailleuse le . Edmond Magendie lui succède à la tête du BIMP.

D'abord inhumé au cimetière n°4 de la 1re Division, son corps est réinhumé après la guerre dans le village de Cottenchy, dans la Somme[1].

Henri Magny est fait Compagnon de la Libération à titre posthume en 1945.

Distinctions et décorations

modifier

Références

modifier
  1. a b et c Ordre de la Libération
  2. Philippe Labro, ma mère, cette inconnue, Gallimard,
  3. Service Historique de la Défense
  4. Base Léonore, Archives Nationales

Voir aussi

modifier

Liens externes

modifier