Hans von Aachen

peintre allemand (1552–1615)

Hans von Aachen (Cologne, 1552Prague, ) est un peintre maniériste allemand.

Hans von Aachen
Autoportrait (vers 1574)
Naissance
Décès
Sépulture
Nationalité
Activité
Peintre
Lieux de travail
Mouvement
Mécène
Conjoint
Regina di Lasso (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
signature de Hans von Aachen
Signature

Biographie

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Né dans une famille originaire de la ville d'Aix-la-Chapelle (Aachen), d'où son nom, il devient très tôt élève du peintre flamand E. Jerrigh[1].

À partir de 1574, il poursuit ses études en Italie, à Florence, où il peint divers portraits, à Rome puis à Venise[2] auprès du Tintoret pour assimiler son savoir-faire, à la source de son maniérisme.

Il retourne en Allemagne vers 1588, où il se taille une bonne réputation de portraitiste auprès des marchands de Cologne, de la maison ducale de Munich et de la famille du banquier Fugger à Augsbourg.

En 1592, il fait à Prague le portrait de l'empereur Rodolphe II et devient peintre de la cour impériale tout en menant une carrière diplomatique. En 1863, il est anobli. En 1596, il épouse la fille d'un grand musicien flamand, Roland de Lassus et à partir de 1601, il s'installe définitivement à Prague ou il meurt en 1615[3].

Il s'est spécialisé dans la peinture historique, c'est-à-dire les représentations religieuses, mythologiques et allégoriques[3],[4].

Ainsi le Triomphe de la vérité, est typique de sa peinture maniériste, à la fois par sa perfection technique et par sa composition. De plus, Aachen a plusieurs fois abordé les thèmes mythologiques et allégorique en représentant des nus féminins comme dans Bacchus, Cérès et Cupidon au Kunsthistorisches Museum de Vienne[4]. Les nus en poses élégantes, modelés comme avec désinvolture, dégagent un fort caractère érotique, caractéristique du goût de l'empereur Rodolphe[5].

Son style est une combinaison de maniérisme florentin, de chaudes couleurs vénitiennes et de naturalisme flamand.

   
Dessin préparatoire à la gravure d'Egidius Sadeler avec l'effigie de l'empereur Rodolphe II par Hans von Aachen, Bibliothèque nationale de Pologne[6] et l'empreinte par Sadeler de 1603, Metropolitan Museum of Art.

Œuvres

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Non datés ou dates à rechercher

Galerie

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Notes et références

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  1. Gustav Friedrich Waagen, Manuel de l'histoire de la peinture: écoles allemande, flamande et hollandaise, C. Muquardt, (lire en ligne)
  2. Michael Huber, Notices générales des graveurs divisés par nations, et des peintres rangés par écoles précédées de l'histoire de la gravure et de la peinture depuis l'origine de ces arts jusqu'à nos jours et suivies d'un catalogue raisonné d'une collection choisie d'estampes par M. Huber, chez J. G. I. Breitkopf, (lire en ligne)
  3. a et b Encyclopaedia Universalis, Dictionnaire de la Renaissance: Les Dictionnaires d'Universalis, Encyclopaedia Universalis, (ISBN 978-2-85229-144-7)
  4. a et b « Mythes et légendes dans l'art d'Hans von AACHEN », sur arts.mythologica.fr (consulté le )
  5. Philippe Erlanger et Eric Neweklowsky, Rodolphe II de Habsbourg, l'empereur insolite, 1552-1612, FeniXX, (ISBN 978-2-7050-0431-6)
  6. Marcin Latka, « Preparatory drawing for Aegidius Sadeler's print » (consulté le )
  7. Wolfgang Prohaska, Le Kunsthistorisches Museum de Vienne : Peinture, C.H. Beck/Scala Books, , 128 p. (ISBN 3-406-47459-4, lire en ligne), p. 10

Bibliographie

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Liens externes

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