Giou-de-Mamou
Giou-de-Mamou est une commune française située dans le département du Cantal, en région Auvergne-Rhône-Alpes.
Giou-de-Mamou | |||||
Manoir de Falhiès à Giou-de-Mamou. | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Auvergne-Rhône-Alpes | ||||
Département | Cantal | ||||
Arrondissement | Aurillac | ||||
Intercommunalité | Communauté d'agglomération du Bassin d'Aurillac | ||||
Maire Mandat |
Frédéric Godbarge 2020-2026 |
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Code postal | 15130 | ||||
Code commune | 15074 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Mamouviens | ||||
Population municipale |
744 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 52 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 44° 55′ 58″ nord, 2° 30′ 53″ est | ||||
Altitude | Min. 616 m Max. 966 m |
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Superficie | 14,23 km2 | ||||
Type | Commune rurale à habitat dispersé | ||||
Unité urbaine | Hors unité urbaine | ||||
Aire d'attraction | Aurillac (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Vic-sur-Cère | ||||
Législatives | Première circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Cantal
Géolocalisation sur la carte : Auvergne-Rhône-Alpes
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Géographie
modifierGiou-de-Mamou appartient à la partie de l'Auvergne-Rhône-Alpes anciennement connue sous le nom de Haute-Auvergne. Les habitants de Giou-de-Mamou sont appelés les Giou de Mamoutons et les Giou de Mamoutonnes[réf. souhaitée].
Giou-de-Mamou est située à 6 km au nord-est d'Aurillac. Le village est entouré par les communes de Yolet, Saint-Simon et d'Arpajon-sur-Cère.
Giou-de-Mamou est située à 746 mètres d'altitude, le ruisseau le Mamou est le principal cours d'eau qui traverse la commune. Il est divisé en branches : l'une traversant le village principal et l'autre traversant le lieu-dit de Mamou. Ce ruisseau prend sa source sur le plateau du Coyan.
Le parc naturel régional des volcans d'Auvergne se situe à environ 10 km de Giou-de-Mamou.
Les principaux hameaux de Giou-de-Mamou sont Carnéjac, Cavanhac, Espériès, l'Hôpital et Mamou.
Communes limitrophes
modifierLes communes limitrophes sont Arpajon-sur-Cère, Aurillac, Polminhac, Saint-Simon, Vézac et Yolet.
Climat
modifierEn 2010, le climat de la commune est de type climat de montagne, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[1]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne ou de marges de montagne et est dans la région climatique Ouest et nord-ouest du Massif Central, caractérisée par une pluviométrie annuelle de 900 à 1 500 mm, maximale en automne et en hiver[2].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 9,9 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,3 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 404 mm, avec 13,4 jours de précipitations en janvier et 8,3 jours en juillet[1]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, sur la commune d'Aurillac à 6 km à vol d'oiseau[3], est de 10,5 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 134,7 mm[4],[5]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[6].
Urbanisme
modifierTypologie
modifierAu , Giou-de-Mamou est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à 7 niveaux définie par l'Insee en 2022[7]. Elle est située hors unité urbaine[I 1]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Aurillac, dont elle est une commune de la couronne[Note 1],[I 1]. Cette aire, qui regroupe 85 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[8],[9].
Occupation des sols
modifierL'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (88,2 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (88,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (61 %), prairies (27,2 %), forêts (7,2 %), zones urbanisées (4,2 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (0,4 %)[10]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Habitat et logement
modifierEn 2018, le nombre total de logements dans la commune était de 376, alors qu'il était de 346 en 2013 et de 343 en 2008[I 2].
Parmi ces logements, 88,1 % étaient des résidences principales, 5 % des résidences secondaires et 6,9 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 96,7 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 3,3 % des appartements[I 3].
Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Giou-de-Mamou en 2018 en comparaison avec celle du Cantal et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (5 %) inférieure à celle du département (20,4 %) mais supérieure à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 84,8 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (88,9 % en 2013), contre 70,4 % pour le Cantal et 57,5 pour la France entière[I 4].
Typologie | Giou-de-Mamou[I 2] | Cantal[I 5] | France entière[I 6] |
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Résidences principales (en %) | 88,1 | 67,7 | 82,1 |
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) | 5 | 20,4 | 9,7 |
Logements vacants (en %) | 6,9 | 11,9 | 8,2 |
Toponymie
modifierAttestée sous la forme Jovis en 1378.
Le nom même de Giou-de-Mamou serait d'une origine antique et indiquerait que Jupiter (Jovis) y était adoré[réf. nécessaire].
Histoire
modifierLe rocher de Giou-de-Mamou a probablement été occupé dès l'époque celtique. Il reste ainsi quelques vestiges mégalithes sur le plateau de l'Hôpital - situé a quelques kilomètres du bourg. Le nom même de Giou-de-Mamou serait d'une antique origine et indiquerait que Jupiter (Jovis) y était adoré. L'église et le bourg actuels ont vraisemblablement été fondés sur un ancien sanctuaire roman.
Les vestiges du château fort de Giou sont encore visibles en amont de l'église[11].
La Maison de Giou est une ancienne et illustre Maison de la Haute Auvergne :
entre autres :
- Pierre de Giou général des galères[réf. nécessaire], décédé en 1577 lequel, au retour de la prise de Pignon, passa à Marseille,où était le roi Charles IX, y fit livrer un combat de galères pour amuser Sa Majesté, lui donna sur son bord une somptueuse collation, fit des présents à toute la Cour, et accompagna le Roi à Arles dont il reçut une belle chaine d'or. Lors du siède de Malte,il rendit de grands services à l'Ordre, en fut fait Maréchal et nommé 2 fois Ambassadeur. Il mourut en retournant à Malte où il espérait être nommé Grand-Maitre.
- Lévi de Giou -(dit Louis) - décédé en 1622 - gouverneur de Calvinet , écuyer de Catherine de Bourbon, duchesse d'Albret, la sœur du roi Henri IV. Il défit le Duc de Joyeuse dans les plaines de Montautran; sur quoi le Roi lui écrivit pour le remercier. Plusieurs lettres du Roi Henri IV, écrites à Lévi, lui furent adressées à Calvinet : l'une, datée du camp d'Etampes le ; une autre écrite à Saumur le , la troisième écrite à Chartres le , et la quatrième, écrite de Paris le . Toutes signées Henri ; lequel le convia à son sacre.
- Jacques II de Giou - Gouverneur de Calvinet, Seigneur de Caylus et de Sales, Chevalier, familier de Jacques d'Armagnac. Il eut la charge de la démolition des places fortes de Murat et de Carlat
Le , sur ordre de perquisition de l'intendant d'Ormesson à la suite d'une dénonciation, Jean de Boschatel, conseiller au bailliage d'Aurillac, accompagné d'Antoine de Senezergues, avocat du Roi et de Jean Vernhes, vicaire général, enfoncèrent la porte de la bibliothèque du château et soulevèrent les planchers ; ils trouvèrent une centaine d'ouvrages dissimulés dont les auteurs étaient calvinistes. Le château était alors vide de ses propriétaires, cette branche de famille étant éteinte.
Politique et administration
modifierPopulation et société
modifierDémographie
modifierÉvolution démographique
modifierL'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[13]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[14].
En 2021, la commune comptait 744 habitants[Note 2], en évolution de −3,38 % par rapport à 2015 (Cantal : −1,36 %, France hors Mayotte : 1,84 %).
Pyramide des âges
modifierEn 2020, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 26,7 %, soit un taux identique à la moyenne départementale (26,7 %). Le taux de personnes d'un âge supérieur à 60 ans (32 %) est inférieur au taux départemental (36,3 %).
En 2020, la commune comptait 377 hommes pour 375 femmes, soit un taux de 50,13 % d'hommes, supérieur au taux départemental (48,84 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit :
Sports
modifierLe club de football de l'US Giou-de-Mamou, qui comprend une équipe senior et une équipe de jeunes, est l'unique club sportif de la commune.
Culture locale et patrimoine
modifierLieux et monuments
modifier- Église Saint-Bonnet du XVe siècle[18], inscrite aux monuments historiques le 14 novembre 1980[19], entièrement rénovée. Vitrail de l'artiste contemporain Jean Labellie.
- Quelques vestiges du château.
- Menhir de Giou-de-Mamou[20],[21]
- Manoir de Falhiès (Privé)
Personnalités liées à la commune
modifier- Michel Four (1945-), artiste peintre, résidant à Giou-de-Mamou.
Voir aussi
modifierArticles connexes
modifierBibliographie
modifier- Nos ancêtres auvergnats, L'immigration auvergnate en Bretagne, Serge Duigou, Éditions Ressac, Quimper, 2004. [le mouvement migratoire qui partit de l'Aurillacois vers la Bretagne aux XVIIIe et XIXe siècles - et notamment de Giou-de-Mamou avec les Cantuel, Desbans, Mamou, etc.
Liens externes
modifier
- Site officiel
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative à plusieurs domaines :
- Site de la commune
- Giou-de-Mamou sur le site de l'Institut géographique national
Notes et références
modifierNotes et cartes
modifier- Notes
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
- Cartes
- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
Références
modifierSite de l'Insee
modifier- Insee, « Métadonnées de la commune ».
- « Chiffres clés - Logement en 2018 à Giou-de-Mamou » (consulté le ).
- « Chiffres-clés - Logement en 2018 à Giou-de-Mamou - Section LOG T2 » (consulté le ).
- « Chiffres-clés - Logement en 2018 à Giou-de-Mamou - Section LOG T7 » (consulté le ).
- « Chiffres clés - Logement en 2018 dans le Cantal » (consulté le ).
- « Chiffres clés - Logement en 2018 dans la France entière » (consulté le ).
- Insee, « Évolution et structure de la population en 2020 - Commune de Giou-de-Mamou (15074) », (consulté le ).
Autres sources
modifier- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Giou-de-Mamou et Aurillac », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France « Aurillac », sur la commune d'Aurillac - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Station Météo-France « Aurillac », sur la commune d'Aurillac - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
- « La grille communale de densité », sur le site de l’Insee, (consulté le ).
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction d'Aurillac », sur insee.fr (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- Giou-de-Mamou sur le site Cantal Passion
- « Annuaire des maires du Cantal », sur AMF15 (consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
- Insee, « Évolution et structure de la population en 2021 - Département du Cantal (15) », (consulté le ).
- Historique de l'Église St-Bonnet sur le site Cantal Passion
- « Fiche consacrée à l'Eglise Saint-Bonnet », sur Base Mérimée (consulté le ).
- « Film a n° 3-6 et film b n° 1 : sculpture représentant Vénus, dans le bois du château de Caillac à Vézac, disparue début 1984 ; film b n° 1-2 : menhir christianisé à Giou-de-Mamou ; film c n° 5-6 : croix du pont de Fontanges datée de 1843 ; film c n° 12 : four à pain à Brezons et film d n° 3-4 : plante. », sur FranceArchives (consulté le ).
- Frédéric Surmely, Guide des Megalites, secrets d'Auvergne, De Borée, p. 64-65