Georges Gobo

peintre et graveur français (1876-1958)

Georges Gobo ou Georges Gobô, pseudonyme de Georges Gobeau, né le à San Francisco et mort le (à 82 ans) à Rezé, est un peintre, illustrateur, lithographe et graveur français, membre de la Société des peintres-graveurs français.

Georges Gobo
Naissance
Décès
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RezéVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activités
Archives conservées par
Archives municipales de la ville d'Angers et d'Angers Loire Métropole (d) (59 J)Voir et modifier les données sur Wikidata

Biographie

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Georges Gobeau naît à San Francisco où son père, d'origine charentaise, était venu faire fortune après avoir participé à la guerre du Mexique. En 1882, son père meurt et sa famille retourne en France pour s'installer à Angoulême.

Georges Gobeau devient apprenti chez un imprimeur lithographe d'Angoulême. Il se passionne pour le dessin, la lithographie, l'aquarelle, et la peinture.

En 1900, il s'installe à Angers et devient membre de la Société des amis des Arts qui l'invite à exposer ses premières œuvres à son Salon de 1900[1]. Georges Gobeau prend le pseudonyme de « Georges Gobo » (ou « Gobô »).

En 1907, il réalise sa première eau-forte sur des plaques de zinc. En 1908, il expose pour la première fois à Paris, au Salon de la Société nationale des beaux-arts[2]. Depuis lors, Georges Gobo, participe aux salons régionaux et nationaux. Il s'installe à Paris en 1911. Il expose ses eaux-fortes et ses lithographies à la Galerie Georges Petit en 1916 et 1926, et ses dessins et peintures chez Bernheim Jeune en 1919 puis chez Durand-Ruel en 1925[3].

Par la suite, Gobo voyage à l'étranger en Belgique, Pays-Bas, Italie, Allemagne, Espagne et Maroc. Il y peint des toiles ou des esquisses de la vie quotidienne (Marché de Venise) et des paysages qu'il reproduit ensuite sur cuivre.

Cependant, c'est en France entre ses demeures de Douarnenez en Bretagne et celle d'Angers en Anjou qu'il trouve son inspiration artistique. Il réalise de nombreuses lithographies, eaux-fortes (notamment six eaux-fortes de la cité de Parthenay[4]), lavis, dessins et peintures. Il se rend également à Saint-Jean de Luz et en Auvergne, où il intervient régulièrement à la célèbre École de Murol.

Il croise le poète angevin Auguste Pinguet avec lequel il partage une même sensibilité et une passion commune pour les livres anciens. Ils sillonnent la campagne angevine ou bretonne à la recherche de motifs picturaux et de thèmes poétiques.

Georges Gobeau meurt le à Rezé, près de Nantes.

Les œuvres de son atelier ont été dispersées aux enchères le à Drouot.

Une rétrospective lui a été consacrée en février- au Grand-Théâtre d'Angers.

Livres illustrés

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Prix et distinctions

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Expositions

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Expositions collectives

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  • Salon d'Angers, Galerie Hôtel Chemellier, 1902, 1903, 1904, 1905, 1908.
  • Salon de la Nationale des Beaux-Arts, 1908, 1909, 1910, 1911.
  • La gravure originale en noir, Galerie Allard, Paris, novembre 1911[6].
  • Exposition universelle, Paris, mai-novembre 1937[7].

Expositions personnelles

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  • Georges Gobô, Galerie Georges Petit, Paris, 1916.
  • Georges Gobô, Galerie Marcel Bernheim, Paris, 1919.
  • Dessins et eaux-fortes de Georges Gobô, chez P. Henaut, Paris, 1922
  • Galerie Dujardin, Roubaix, 1924, 1926, 1928, 1939.
  • Georges Gobô, Galeries Durand-Ruel, Paris, 1925.
  • Galerie Lasneret, Angers, 1925, 1938.
  • Georges Gobô, Galeries Georges Petit, Paris, 1926.
  • Galerie Pierre Masson, 1928.
  • Georges Gobô, Galerie Aktuaryus, Strasbourg, 1930.
  • Georges Gobô, Maison d'Art Alsacienne, Mulhouse, 1931.
  • Georges Gobô, grand Prix de la Société Nationale des Beaux-Arts, Galerie Lasneret, Angers, 1936.
  • Galerie Mignon-Massart, Nantes, 1937, 1945, 1946, 1948.
  • Galerie Malaval, Lyon, 1947.
  • Rétrospective Georges Gobô, Musée d'Angers, 1959
  • 100 dessins de Georges Gobô, galerie Claude Guillemot, Paris, 1998.
  • Rétrospective Georges Gobô, Grand Théâtre, Angers, 2009.

Collections publiques

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La Maison de Victor Hugo à Pasajes Pasaia, estampe de Georges Gobo, 1921.

Peintures

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Estampes

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Notes et références

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  1. a b c d et e Sylvain Bertoldi, Georges Gobo, saisir l'insaisissable in Vivre à Angers, février 2009.
  2. Gérald Schurr, Les petits maîtres de la peinture, valeur de demain.
  3. Claude Robert, commissaire-priseur, 5 avenue d'Eylau, Paris. Notice biographique figurant au catalogue de la vente de l'atelier Georges Gobo à l'Hôtel Drouot, 1er juillet 1991.
  4. cc-parthenay.fr
  5. Dictionnaire Bénézit.
  6. F. M., « La gravure originale en noir - Quatrième exposition », L'Art et les Artistes, tome XIV, 1911-1912, p. 135.
  7. Paul-André Lemoisne, « Exposition internationale de 1937 - La gravure et l'estampe », Nouvelles de l'estampe, n°250, 2015, pp. 10-14
  8. « Le quai de l'Hôtel de Ville », notice no 07430001016, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Joconde, ministère français de la Culture
  9. « Les grands arbres », notice no 08150000140, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Joconde, ministère français de la Culture
  10. « Tisserand », notice no 5002E009017, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Joconde, ministère français de la Culture

Annexes

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Bibliographie

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  • Marcel Valotaire, Les eaux-fortes de Georges Gobô, The Studio, 1919.
  • Marcel Valotaire, « Peintres graveurs contemporains, Georges Gobô », Gazette des Beaux-Arts, .
  • P.J. Angoulvent, « The etching of Georges Gobo », The Print Connoisseur, New York, 1924.
  • G. Varenne, La Renaissance, 1926.
  • Henri Focillon, « Georges Gobô », dans L'Art et les artistes, vol. XXIII, Paris, , pp. 116-122.
  • Gérald Schurr, Les petits maîtres de la peinture, valeur de demain, les éditions de l'amateur, 1980, t. 3, p. 43.
  • Gérald Schurr, Le guidargus de la peinture, les éditions de l'amateur, 1993, p. 450.
  • J. Bailly-Herzberg, Dictionnaire de l'estampe en France 1830-1950, 1985.
  • Emmanuel Bénézit, Dictionnaire des peintres, sculpteurs, dessinateurs et graveurs, Gründ, 1999, t. 6, p. 230.
  • Sylvain Bertoldi, conservateur des archives de la ville d'Angers, Georges Gobô, saisir l'insaisissable, revue Vivre à Angers, n°330, .

Liens externes

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