Le Garlaban est un sommet de France qui surplombe la ville et la plaine d'Aubagne et qui culmine à 714 mètres d'altitude.

Garlaban
Vue aérienne du Garlaban.
Vue aérienne du Garlaban.
Géographie
Altitude 714 m[1]
Massif Massif du Garlaban
Coordonnées 43° 19′ 58″ nord, 5° 33′ 13″ est[1]
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Provence-Alpes-Côte d'Azur
Département Bouches-du-Rhône
Ascension
Voie la plus facile Sentier depuis le col de Garlaban
Géologie
Roches Calcaire
Géolocalisation sur la carte : France
(Voir situation sur carte : France)
Garlaban
Géolocalisation sur la carte : Bouches-du-Rhône
(Voir situation sur carte : Bouches-du-Rhône)
Garlaban

Géographie

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Il est visible dans une grande partie du sud-est du département des Bouches-du-Rhône. De Marseille à la vallée de l'Huveaune, de l'autoroute de Toulon à celle d'Aix-en-Provence, le rocher s'impose au regard. Il était autrefois le repère pour les marins naviguant dans la baie de Marseille.

Le Garlaban a donné son nom au massif du même nom bien que le point culminant du massif soit la butte des Pinsots avec 731 mètres.

Dans la culture

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Il fut le terrain de jeu des vacances de l'écrivain Marcel Pagnol, qui écrit en incipit de La Gloire de mon père :

« Je suis né dans la ville d’Aubagne, sous le Garlaban couronné de chèvres, au temps des derniers chevriers. Garlaban, c’est une énorme tour de roches bleues, plantée au bord du Plan de l’Aigle, cet immense plateau rocheux qui domine la verte vallée de l’Huveaune. La tour est un peu plus large que haute : mais comme elle sort du rocher à six cents mètres d’altitude, elle monte très haut dans le ciel de Provence, et parfois un nuage blanc du mois de juillet vient s’y reposer un moment. Ce n’est donc pas une montagne, mais ce n’est plus une colline : c’est Garlaban. »

— Marcel Pagnol, La Gloire de mon père, .

Notes et références

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  1. a et b « Carte IGN classique » sur Géoportail.

Lien externe

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