Gabriel d'Alençon

facteur d'orgue, organiste et compositeur français

Gabriel Marie Germain d’Alençon, né à Duclair (Seine-Maritime) le [1] et mort le à Jouarre (Seine-et-Marne), est un facteur d’orgue, organiste et compositeur français.

Gabriel d'Alençon
Biographie
Naissance
Décès
Nom de naissance
Gabriel Marie Germain d'Alençon
Nationalité
Domiciles
Formation
Activités
Autres informations
Conflit
Taille
1,68 mVoir et modifier les données sur Wikidata
Cheveux
Yeux
Bleu pâle (d)Voir et modifier les données sur Wikidata

Biographie

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Ancien élève du lycée Corneille[2] et de la Maîtrise Saint-Evode de Rouen, il apprit la facture d'orgues dans la maison Merklin-Gutschenritter et devient Maître-Organier en Autriche, où il restaura notamment l'orgue historique à la basilique abbatiale de Klosterneuburg.

Outre de nombreux écrits et compositions, Gabriel d'Alençon a laissé plusieurs restaurations d’orgues, dont la reconstruction en 1933 des grandes orgues historiques de Rozay-en-Brie. L’instrument, jugé « irréparable » en 1900, par le facteur belge Charles Anneessens qui proposa de remplacer l’orgue par un instrument neuf, a été reconstruit de 1930 à 1933 par Gabriel d’Alençon.

En 1939, il réalise l'orgue de l'église Saint-Vincent-de-Paul à Sotteville-lès-Rouen[3].

Il a également effectué des travaux sur les tempéraments, et en particulier une note à l’Académie des Sciences, présentée à la séance du 22 novembre 1948, « vers l’unification des gammes inscrites au Recueil des Constantes physiques »[4]. Il donne naissance à la gamme « à tempérament infinitésimal », qui permet moyennant l’unification des deux sortes de comma (comma de Pythagore et comma diatonique), la création du « Grand Système Parfait ». Il construit pour présenter son tempérament un orgue diacommatique.

Ses nombreuses publications dans « La Petite Maîtrise » de la Schola Cantorum, où il enseigna de 1935 à 1939, donnent lieu à un recueil intitulé L’orgue et l’organiste liturgiques paru en 1998 (éd. du Bérange, collections « les Introuvables de l’orgue »).

Il meurt d’une embolie le .

Références

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  1. Acte de naissance (vue 6/8) avec mention marginale du décès. Archives départementales de la Seine-Maritime, état-civil de Duclair, registre des naissances de 1891 reconstitué en 1947.
  2. « Lycée Corneille. Distribution des prix », Journal de Rouen,‎ , p. 4.
  3. « Sotteville-lès-Rouen : inauguration d'un orgue à l'église Saint-Vincent-de-Paul », Journal de Rouen,‎ , p. 4.
  4. Académie des sciences 1948, p. 1082 lien

Voir aussi

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Bibliographie

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  : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.

Liens externes

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