Gabriel Girodon
Gabriel Girodon (1884-1941) est un peintre et sculpteur français.
Naissance | |
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Décès | |
Nationalité | |
Activités |
artiste peintre, directeur de l'École de La Tour de Saint-Quentin |
Autres activités |
conservateur du Musée Antoine Lécuyer |
Formation |
École de La Tour de Saint-Quentin et École des beaux-arts de Paris |
Maître |
Besnard, Degrave, Cormon et de Sabatte |
Distinctions | |
Archives conservées par |
Archives départementales des Yvelines (166J, Ms 4800, 1, -)[1] |
Biographie
modifierJeunesse et formation
modifierGabriel Girodon naît à Saint-Quentin le . Il fait ses premières ébauches vers l’âge de six ou sept ans. En janvier 1892, il perd sa mère qui laisse trois enfants en bas âge. Son père, simple ouvrier peintre en bâtiment, n'a pas les moyens de subvenir à leurs besoins. En juin, Gabriel est confié, comme orphelin, aux hospices civils de Saint-Quentin. En 1897, il est présenté à Gabriel Hanotaux, ministre des Affaires étrangères. Lors d’une visite privée faite par celui-ci à l’orphelinat Cordier, le ministre lui promet une boîte de couleurs, qui lui est remise huit jours plus tard.
Girodon est un élève de l’école De La Tour, puis en 1902, alors âgé de 18 ans, il devient élève à l’école des beaux-arts de Paris où il suit les cours de MM. Besnard, Degrave, Cormon et de Sabatte, (il y reçoit tous les premiers prix : prix de torse, prix de tête, prix d’expression, prix Chenavard, prix d’esquisses, prix d’Académie). En 1903, Gabriel Girodon est reçu premier de l’école des beaux-arts.
Carrière artistique
modifierEn 1912, le premier grand prix de Rome de peinture lui est décerné, pour le tableau « Œdipe aveugle reconnaissant ses enfants ».
Il retourne à Rome en 1919, à la villa Médicis. Il y fait le portrait de Charles Jonnart, ambassadeur de France au Saint-Siège, puis a le grand honneur d’être appelé à faire pour le Vatican le portrait du pape Pie XI.
Il a aussi réalisé des vitraux, des lithographies et de la gravure sur bois, le chemin de croix de l'église Sainte-Macre de Fismes.
En 1927, il est nommé directeur de l’école Quentin de La Tour, et nommé conservateur adjoint du musée Antoine Lécuyer, à Saint-Quentin. Il y réalise le décor peint de l'ancienne salle du Conseil municipal de l'Hôtel de ville de Saint-Quentin, devenue salle des mariages à l'occasion des travaux de réaménagement de 1925.
En 1932, il est nommé chevalier de la Légion d'honneur.
Il réalise des vitraux pour l'église Notre-Dame-de-la-Paix, à Ribérac (Dordogne), construite sur les plans de l'architecte Jacques Laffillée en 1933-1934.
En 1934, il réalise le chemin de croix de la chapelle de l'institution Saint-Jean à Saint-Quentin. Après la démolition de cette chapelle, l'ensemble est remisé dans les combles de l'établissement.
Devenu conservateur du musée Antoine Lécuyer en 1940, il est envoyé à Mézangers, dans la Mayenne, au château du Rocher avec la collection de pastels de Quentin de La Tour pour en éviter le pillage, et il y assure leur sécurité. Il y meurt le .
Liste des peintures
modifier- Le Golgotha, 1932, huile sur toile, 210 x 140 cm, Le Perray-en-Yvelines, église Saint-Éloi
- Piétà, 1932, huile sur toile, 130 x 124 cm, Limetz-Villez, église Saint-Sulpice
Voir aussi
modifierBibliographie
modifier- Gabriel Girodon, cat. exp. Saint-Quentin, musée Antoine-Lécuyer, 1978.
Articles connexes
modifierLiens externes
modifier- Ressources relatives aux beaux-arts :
- (de en) Artists of the World Online
- (en) Bénézit
- (en) Union List of Artist Names
- « ark:/36937/s005b0588fb79b02 », sous le nom GIRODON Gabriel (consulté le )