Frédéric Ier de Nuremberg-Zollern
Frédéric (vers 1139 – vers 1200) est comte de Zollern après 1145 et jusqu'à sa mort (« Frédéric III ») et burgrave de Nuremberg de 1191 ou 1192 à sa mort (« Frédéric Ier »).
Naissance | |
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Décès | |
Nom dans la langue maternelle |
Friedrich I. von Nürnberg-Zollern |
Famille | |
Père | |
Conjoint |
Sophie de Raabs (d) |
Enfants |
Conrad Ier de Nuremberg Frédéric II de Nuremberg Elisabeth von Nürnberg (d) |
Biographie
modifierFrédéric III est le fils du comte Frédéric II de Zollern. En épousant Sophie de Raabs, héritière du burgraviat de Nuremberg, il acquiert plusieurs villes de Souabe, parmi lesquelles Hohenstaufen, Nördlingen, Göppingen, Burg Hohenzollern, Balengen, Gosheim, Böttingen, Trossingen et Constance. En 1192, il apparaît sous le nom Fredericus I prefectus et burggravius Nurembergi[1].
Selon ses dernières volontés, il est inhumé au monastère Saint-Aegidius de Nuremberg[1]. À son décès, la famille des Hohenzollern, petits châtelains de l'Allemagne du Sud-Ouest, devient une puissance en plein essor dans la monarchie de Germanie. Ses deux fils, Frédéric et Conrad, se partagent les biens familiaux en 1218 : l'aîné conserve le comté de Zollern et fonde la branche de Souabe, à l'origine de la lignée Hohenzollern-Sigmaringen, tandis que le second reçoit le burgraviat de Nuremberg et compte parmi les ancêtres de la maison impériale allemande[2].
Mariage et descendance
modifierFrédéric Ier épouse Sophie de Raabs, fille du margrave de Nuremberg Conrad II de Raabs. Ils ont plusieurs enfants :
- Frédéric II / IV, burgrave de Nuremberg puis comte de Zollern ;
- Conrad Ier, burgrave de Nuremberg[3].
Notes et références
modifierBibliographie
modifier- Henry Bogdan, Les Hohenzollern, la dynastie qui a fait l'Allemagne (1061-1918), Paris, Le Grand Livre du Mois, , 406 p. (ISBN 978-2-286-06515-7)