Ferdinand de La Batut
Anne Charles Ferdinand de La Borie de La Batut, connu sous le nom de Ferdinand de La Batut, né le à Bergerac, mort le à Paris, est un magistrat et homme politique français.
Ferdinand de La Batut | |
Fonctions | |
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Sénateur français | |
– (18 ans et 6 jours) |
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Circonscription | Dordogne |
Député français | |
– (26 ans, 4 mois et 8 jours) |
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Élection | 4 octobre 1885 |
Réélection | 22 septembre 1889 20 août 1893 8 mai 1898 27 avril 1902 6 mai 1906 24 avril 1910 |
Circonscription | Dordogne |
Législature | IVe, Ve, VIe, VIIe, VIIIe, IXe et Xe (Troisième République) |
Groupe politique | Union républicaine (1885-1889) Union démocratique (1902-1910) Gauche démocratique (1910-1912) |
Successeur | Adrien Beauchamps |
Maire de Monbazillac | |
Conseiller général de la Dordogne | |
– (52 ans) |
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Circonscription | Canton de Sigoulès |
Prédécesseur | Paul de Chadois |
Successeur | Noël Quennesson |
Biographie | |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Bergerac |
Date de décès | (à 78 ans) |
Lieu de décès | 16e arrondissement de Paris |
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Biographie
modifierFerdinand de La Batut est issu d'une famille noble originaire du Périgord[1]. Il est l'ainé de trois frères du vicomte Henri Armand Mathieu de Laborie de La Batut (né en 1821), receveur de l'Enregistrement dans le département de la Haute-Loire et de Sophie Eyma (1830-1879)[2]. Il épouse le , à Paris (1°), Zoé Hélène Alloën-Bessand (fille de Charles Alloën-Bessand (1829-1915), directeur des Magasins À la Belle Jardinière, président du Tribunal de commerce de Paris), qui lui donne trois enfants.
Docteur en droit, il est juge suppléant au tribunal de la Seine à Paris. Dans le même temps, il est maire de Montbazillac et conseiller général du canton de Sigoulès. Il est député de la Dordogne de 1885 à 1912 et siège au groupe de l'Union des Gauches. Il est secrétaire de la Chambre de 1892 à 1902. Il intervient sur les questions agricoles et sur la législation fiscale. Il est élu sénateur de la Dordogne du au , où il décide de ne pas se représenter[3]. En 1913, il est secrétaire du Sénat. Il soutient la politique scolaire et coloniale du gouvernement et vote pour les poursuites contre trois députés membres de la Ligue des patriotes et le général Boulanger[4].
Il meurt à son domicile parisien, le [4] à l’âge de 78 ans et est enterré au cimetière protestant du Pont Saint-Jean sur la commune de Bergerac[5].
Sources
modifier- « Ferdinand de La Batut », dans Adolphe Robert et Gaston Cougny, Dictionnaire des parlementaires français, Edgar Bourloton, 1889-1891 [détail de l’édition]
- « Ferdinand de La Batut », dans le Dictionnaire des parlementaires français (1889-1940), sous la direction de Jean Jolly, PUF, 1960 [détail de l’édition]
- Sylvie Guillaume et Bernard Lachaise (Université Bordeaux-Montaigne. Centre aquitain de recherches en histoire contemporaine), Dictionnaire des parlementaires d'Aquitaine sous la Troisième République, Talence, Presses Universitaires de Bordeaux, , br, couv. ill.; 624, 24 cm (ISBN 2-86781-231-3 et 9782867812316, OCLC 468077217, BNF 37035405, SUDOC 045199868, présentation en ligne, lire en ligne), p. 85
Notes et références
modifierNotes
modifierRéférences
modifier- Régis Valette, Catalogue de la noblesse française, Robert Laffont, 2007, p.109: LA BORIE de LA BATUT (de), de gueules à 3 fers à cheval d'argent 2 et 1 accompagnés en chef d'un croissant d'argent, Périgord; parlement de Bordeaux 1505
- Dictionnaire des parlementaires d'Aquitaine sous la IIIe République, p. 85.
- Ancien sénateur de la Dordogne : de La Batut Ferdinand, publié sur le site senat.fr (consulté le 25 avril 2018)
- Le cimetière protestant (dit du Pont Saint-Jean) de Bergerac (24), publié le 20 octobre 2010 sur le site des Amis et Passionnées du Père-Lachaise (consulté le 25 avril 2018)
- Bergerac (24) : Cimetière protestant (dit du Pont Saint-Jean), publié le par Philippe Landru, sur le site des Cimetières de France et d'ailleurs (consulté le 25 avril 2018)
Articles connexes
modifierLiens externes
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- Ressources relatives à la vie publique :