Famille Berlier de Vauplane (Provence)

famille de l'ancienne noblesse française
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La famille Berlier de Vauplane est une famille subsistante d'ancienne bourgeoisie française, originaire de Barcelonnette, en Provence. Famille de juristes connue depuis la fin du XVe siècle, elle a formé plusieurs branches dont seule subsiste la branche de Vauplane. Elle compte parmi ses membres des avocats, des hommes politiques dont des maires de Draguignan et de Tourtour, des officiers et des magistrats.

Famille Berlier de Vauplane
Image illustrative de l’article Famille Berlier de Vauplane (Provence)
Armes

Blasonnement D'azur à un bélier d'argent, au chef de gueules chargé de trois besants d'or[1]
Devise Pretium non vile laborum[2]
Branches Berlier
Vauplane
Tourtour
Période XVe siècle - aujourd'hui
Pays ou province d’origine Drapeau de la Provence Provence
Fiefs tenus Vauplane
Tourtour
Charges Juge-mage, consuls
Fonctions militaires Officiers supérieurs
Fonctions ecclésiastiques Chanoine
Récompenses civiles Officiers de la Légion d'honneur
Récompenses militaires Ordre royal et militaire de Saint-Louis, ordre national de la Légion d'honneur

Onomastique

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Le patronyme Berlier s'est aussi écrit jusqu'à la fin du XVIe siècle Berlieri ou Berliery[3]. Plusieurs individus de cette famille sont dénommés comme tels dans les registres paroissiaux de Tourtour ou dans les minutes notariales de Tourtour.

Bien que les armes des Berlier représente un bélier, il faut chercher ailleurs le sens du mot. L’animal « bélier » en provençal est désigné par le mot aret, étymologiquement éloigné de Berlier, plus proche de l’italien ariete (bélier) et du latin aries (bélier) que du français[4].

Le Trésor du Felibrige[5] rapproche ce nom de « berlo », éclat de bois, mais aussi de la berle (nom identique en provençal), qui, selon Dauzat et Rostaing[6], a donné de nombreux noms de lieux. Dans le Recueil des mots de la basse latinité de Maigne d’Arny[7], « Berla » peut indiquer en langage agricole, dans certaines provinces gauloises, « un grand troupeau de moutons » et « berliera », la bélière, à savoir un anneau de cuir auquel est suspendue la cloche, la clarine du bétail.

Le rattachement à la terre la berlière en Provence est aussi explication de l'origine du nom. Toutefois, le rattachement de cette famille avec les Villeneuve et la branche Villeneuve La Berlière est à écarter, malgré le lien avec les troubles pendant les guerres de religion[8],[9].

Le choix du bélier comme signe représentatif du patronyme peut s’expliquer tout autant par le nom d’un lieu (bergerie) ou d’une terre (berlière) ou d’une activité (berger) que par les symboles que représente l’animal. Ce qui explique pourquoi certaines villes ont comme armoiries un bélier (comme Quimper en Bretagne), et que d’autres familles que les Berlier retiennent le bélier comme signe distinctif. On peut ainsi citer les familles Blégiers (Comtat-Venaissin), La Boissonade (Rouergue), ou encore les Roblelin d’Ogny (Bourgogne)[10].

Histoire

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La famille Berlier est une famille provençale connue à partir de la fin du XVe siècle, originaire de Barcelonnette (Alpes-de-Haute-Provence). Balthazard Berlier (1489-1560), le premier ancêtre connu[11], était juge-mage[12]. Au siècle suivant un membre de cette famille s'établit à Tourtour, puis à Draguignan (Var) au XVIe siècle, où plusieurs de ses descendants furent consuls ou maires de ces deux localités[13]. Elle se caractérise par sa présence dans la judicature et plus généralement les métiers d'avocat, magistrat, notaire ou juriste de façon ininterrompue depuis le début du XVI° siècle.

Au XVIIe siècle César Berlier (1659-1734)[14], conseiller du roi, fait inscrire son blason à l'Armorial général de France de 1696[15].

Le nom de la seigneurie de Vauplane est venu à la suite du mariage de Marc-Antoine Berlier avec Marguerite d'Arnoux de Vauplane[16] et d'une convention passée en 1773 entre celui-ci et sa belle-mère Anne-Thérèse Circlot, veuve de Guillaume d'Arnoux[12]. Un décret du ratifie l'usage établi depuis la fin de l'Ancien Régime par la famille Berlier de joindre à son nom celui de Vauplane[8]. Les Berlier de Vauplane s'installent à Marseille au début du XIXe siècle, puis à Paris au milieu du XXe siècle.

Cette branche comprend de nombreux avocats dont Honoré Berlier (1522-1592), Blaise Berlier (1730-1793), avocat puis juge de paix à Draguignan, maire de Draguignan, guillotiné le 11 décembre 1793 pour conspiration fédéraliste, Polyeucte Berlier de Vauplane (1846-1920), magistrat puis avocat, bâtonnier du barreau de Tours, défenseur de nombreuses congrégations religieuses après la loi de 1880 d'expulsion des congrégations religieuses, défenseur du comte de Sabran de Pontevès devant la Haute Cour de Justice, président du comité royaliste de Tours, commandeur de l’ordre de Saint Grégoire, président de la conférence Olivaint, Henri Berlier de Vauplane (1853-1937), avocat au barreau de Marseille, professeur de droit à la Faculté de droit libre de Marseille, critique musical sous le pseudonyme Eklektik dans Le soleil du Midi, quotidien marseillais, président et fondateur de la Société de Musique de chambre de Marseille, spécialiste de Richard Wagner, chevalier de l'ordre du Libérateur (Venezuela), chevalier de l'ordre du Médjidié (Empire Ottoman), Hubert Berlier de Vauplane, docteur en droit, avocat, membre de l'Académie catholique de France[17].

Elle comprend aussi de nombreux gens d'église dont François Berlier de Vauplane (1883-1939), jésuite, aumônier militaire dans l'infanterie coloniale pendant la guerre de 1914-1918, puis de la 8e division coloniale pendant l'occupation de la Sarre, directeur du lycée privé Saint-Louis de Gonzague à Paris, recteur du Lycée privé Sainte-Geneviève à Versailles de 1937 à 1939, officier de la Légion d'honneur et croix de guerre 1914-1918.

Elle comprend également de nombreux officiers tant sous l'Ancien régime que récemment.

Un de leurs représentants actuels est membre de la Société des Cincinnati et du Jockey Club. Elle est membre de l'association des Vieux noms français subsistants (VNFS)[18].

Des Berlier de Vauplane est issue la branche Berlier-Tourtour qui prend au début du XVIIIe siècle le nom de la seigneurie qu'elle possédait à Tourtour[a],[19] et le rameau cadet de celle-ci ajoute le nom de la terre de La Rémolle à la fin du XVIIIe siècle[14]. Cette branche comprend parmi ses membres Étienne de Berlier-Tourtour (1743-1827), maire de Draguignan (an III et 1813), conseiller général du Var (1800-1807), président du conseil général du Var (1806), lieutenant-colonel, se retire de l'armée au début de la Révolution, chevalier de Saint-Louis. Également François-Augustin de Berlier-Tourtour de La Rémolle (1748-1832), capitaine dans le régiment d'Auxonne pendant la guerre d'indépendance des États-Unis, organisateur de l’Arsenal de Lyon, s'est retiré de la vie militaire comme colonel au début de la Révolution, rejoint Bonaparte comme commandant de l'artillerie à Antibes lors du siège de Toulon (1793), avant d'être écarté pour sympathies monarchistes, chevalier de Saint Louis, maire d'Eygières (1817-1830). Cette branche s'est éteinte avec Félicien de Berlier-Tourtour (1899).

Filiation

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  • Balthazard Berlier (1489-1560), dont :
    • Honoré Berlier (1522-1592), avocat à Draguignan, aide le comte de Suze, gouverneur de Provence, en levant une troupe de quatre cents hommes à ses frais, lors des troubles de 1578-1579 qui accompagnèrent en Provence la formation de la Ligue[20],[14]. Selon les auteurs du nobiliaire du département des Bouches-du-Rhône[20], à la suite de cet évènement, celui-ci aurait reçu des lettres d’anoblissement en 1569, confirmées en 1694, sans toutefois que des traces n'en soient gardées[12].
      • Honoré Berlier (1552-1609)
        • César Berlier (1590-1670), conseiller-auditeur des comptes[12] à Draguignan, seigneur de Tourtour, auteur des branches de Berlier-Tourtour et de la branche de Toulon ci-dessous
          • Joseph Berlier (1620-1699), avocat à Draguignan, receveur des vigueries et des tailles.
            • César Berlier (1653-1734), maire de Draguignan, avocat, conseiller du roi à la sénéchaussée de Draguignan[12],[21], maître de la compagnie du Saint-Sacrement.
              • François Berlier (1686 - 1718), lieutenant au régiment de Vieille-Marine.
              • Joseph Berlier (1672-1749), avocat à Draguignan.
                • Marc-Antoine Berlier (1709-1793), capitaine dans les milices de Provence, participe à la Guerre de Succession d'Autriche, maire de Draguignan (1756), chevalier de Saint-Louis [12].
                • Jean Berlier (1710 - 1793), capucin à Draguignan.
                • César Berlier (1711 - 1793), capucin à Draguignan.
                  • François Berlier de Vauplane (1771-1860), propriétaire à Draguignan
                    • Hippolyte Henri Berlier de Vauplane (1799 - 1895), propriétaire à Mascara, Algérie
                      • Louis-Edmond Berlier de Vauplane (1858 - )
                        • Marcel Berlier de Vauplane (1891 - 1949)
                    • Eugène Polieucte Berlier de Vauplane (1811 - 1831), élève officier à Saint-Cyr.
                    • Adolphe Berlier de Vauplane (1807-1875), avocat, rentier.
            • Blaise Berlier (1667 - 1739), avocat à Draguignan
        • Blaise Berlier (1631-1697), auteur de la branche de Tourtour, qui suit.
    • Jean Berlier ( - ), notaire royal à Tourtour en 1531
      • Gaspard Berlier ( - ), notaire royal à Tourtour[27], 1er consul de Tourtour (1586 - 1587 et 1602 - 1603).

Branche Berlier-Tourtour

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Contrairement à ce qu'affirmait Gustave Chaix d'Est-Ange, la branche Berlier-Tourtour est une branche cadette de la famille Berlier.

Autres branches

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La souche de la famille Berlier a formé par ailleurs une branche mentionnée à Toulon qui fut l'aînée de cette famille provençale. Et une branche à Dijon mais dont le rattachement reste à confirmer.[réf. nécessaire]

Branche Berlier (Toulon)

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À la fin du XVIe siècle la branche aînée de la famille Berlier s'installe à Toulon et donne de nombreux chirurgiens de la marine ainsi que des officiers du génie qui ont participé à l'épopée napoléonienne dont notamment François Toussaint Berlier (1767-1849) et Jean-Charles Berlier (1788-1837)[36].

  • César Berlier (1590 - 1670), co-seigneur de Tourtour.
    • Joseph Berlier (1620-1699) : auteur de la branche Vauplane qui précède.
    • Balthazar Berlier (1617 - 1701), premier consul de Draguignan.
      • Antoine Berlier (1675 - 1746)
        • Grégoire Berlier (1697 - 1742)
          • Augustin Berlier ( - )
            • François Toussaint Berlier (1767 - 1849), lieutenant-colonel du génie, a participé à la plupart des campagnes napoléoniennes avec l’armée d’Italie, l’armée du Rhin, la Grande armée, l’armée d’Espagne, officier de la légion d’honneur[37],[38].
              • Jean-Charles Berlier (1788 - 1837), chef d’escadron au corps royal d’état-major ; a participé à de nombreuses campagne napoléoniennes dans l’armée d’Italie, dans l’armée d’Espagne, dans la Grande armée[37], officier de la légion d'honneur[39].

Branche Berlier (Dijon)

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Une autre branche est mentionnée comme faisant partie de la famille Berlier originaire de Provence mais le point de jonction avec les autres est à confirmer. Xavier de Montclos pour sa part indique que les Berlier de Dijon sont une branche de cette famille mais il ne donne toutefois pas une indication sur un ancêtre commun[40],[41],[b].

Cette branche fut illustrée par Théophile Berlier (1761-1844), député de la Côte d'Or à la Convention nationale, vote la mort du roi, président de la Convention nationale, membre du Comité de salut public, député et président du Conseil des Cinq-Cents, président du Conseil des Prises, conseiller d'État, comte d'Empire, l'un des principaux rédacteurs du code civil, du code pénal, et du code d'instruction criminelle.

Également par Pierre-André-Hercule Berlier (1769-1821), général de brigade (infanterie) sous la Révolution et l’Empire, baron d’Empire, officier de la Légion d'honneur, chevalier de Saint-Louis.

Cette branche aujourd'hui éteinte avec Raymond Berlier (1958) serait aussi liée aux Berlier établis dans le Forez, comme en attesterait un litige successoral[42].

  • Claude Berlier (-)
    • Mathieu Berlier (- 1700)
      • Guillaume Berlier (1699 - 1765)
        • Antoine Berlier (1731 - 1777)
        • Théophile (1733 - 1794) : conseiller du roi, puis garde marteau Chatillon-sur-Seine, guillotiné à Dijon le 20 mai 1794.
        • Antoine (cadet) (1754 - 1826), avocat, puis notaire à Dijon.
      • Louis-Guillaume Berlier (1740 - )
        • Pierre-André-Hercule Berlier (1769-1821), général de brigade (infanterie) sous la Révolution et l’Empire, baron d’Empire, officier de la Légion d'honneur, chevalier de Saint-Louis.
          • Hercule Berlier (1818 - 1875), colonel de zouaves.


Armes et titres

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Armes de Théophile Berlier, comte d'Empire

Figure Blasonnement
Parti : au 1, de sable, au bélier d'argent ; au 2, d'argent, à un mât de pourpre ; franc-quartier de comte conseiller d'État.[44]

Armes de Pierre-André-Hercule Berlier, baron d’Empire

Figure Blasonnement
  Écartelé : aux I et IV, d'argent à trois lionceaux de sable ; au II, de gueules à une épée d'argent qui est des barons militaires ; au III, de gueules à une lance d'argent.

Châteaux et demeures

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Personnalités liées

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Alliances

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La famille Berlier s'est notamment alliée aux familles Clemens (1551), Boyer (1588), d'Audiffret (1659), Brunel de Vilepeys (1679), Brun de Boadès (en) (1684), Bœuf de Villepey (1686), de Raimondis (1688), Tressemanes de Brunet (1705), Muraire (1707), de Lenfant (1707), Renom de La Baume (1742), d'Arnoux (1759), de Leuze du Cheyla (1794), de Chieusse de Combaud (1796), de Paul de Châteaudouble (1828), de Gabrielli de Gubbio (1853), de Ribbe (1855), d'Estienne (1865), Vialète d'Aignan de Mortarieu (1872), Pighetti de Rivasso (1884), de Régis de Gâtimel (1888), Jaubert d'Aubry de Puymorin (1899), de Courrèges (1907), Pérouse de Montclos (1909), Bouvet de La Maisonneuve (1946), Rostand (1952), Richebé (1978), Abbo (1982), Odart de Rilly d'Oysonville (1984), Rioufol (1984), Robert de Lézardière (2012), Barbier de Préville (2014), Lemaistre (2017), Thierry d'Argenlieu (2018), Gaubert (2018), de Hercé (2023).

Postérité

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Notes et références

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  1. « Tourtour le village du Var dans le ciel », sur terresdeprovenceimmobilier.com (consulté le ).
  2. Hubert Berlier de Vauplane rapporte que Xavier de Montclos indique clairement que la branche de Dijon et celle de Tourtour/Draguignan sont liées mais qu'il ne donne pas ses sources. Hubert Berlier de Vauplane ajoute que selon ses propres recherches cet auteur se fonde sur les archives de la bibliothèque Paul Arbaud d'Aix où dans le dossier Berlier il est fait mention de liens entre ces deux branches via les livres de raison et les recherches effectuées par Régis de Gâtimel sur la famille Berlier. Il ajoute encore qu'il est possible aussi que Xavier de Montclos soit allé voir les archives de Draguignan dans le dossier Berlier établi par Frédéric Mireur sur les familles de Draguignan où ce lien est aussi mentionné. De même, du côté Berlier de Dijon, les archives familiales (versées aux archives de Dijon) mentionnent aussi le lien entre ces deux branches. Extraits du livre de Xavier de Montclos : "À la fin du XVIe siècle un Berlier s'installe à Lyon ; il est l'auteur des Berlier de Dijon (...)". Les deux éditions du livre de Montclos sont identiques sur ce point. Hubert Berlier de Vauplane rapporte également que les actes d'archives (archives départementales de Dijon, Saint-Étienne, Draguignan) donnent le rattachement comme suit : Balthazard Berlier (1534 - ?), fils de Balthazard (1489-1560) et frère de Gaspard (notaire à Tourtour mais pas de date de baptême : les registres paroissiaux ne sont pas tenus avant 1554 à Tourtour) quitte Tourtour pour Lyon où il se marie; d'où notamment Jaques (1588 - ?), puis Claude ( ? - ?) à Saint Étienne, d'où Mathieu (1674 - 1700 ?) à Saint Étienne, d'où Guillaume (1699-1765) à Dijon; d'où Antoine (1731-1777) et Théophile (1733-1794), conseiller du roi à Dijon puis garde marteau à Chatillon-sur-Seine guillotiné à Dijon le 20 mai 1794. Pas d'idées sur les métiers exercés pour les premiers degrés : Guillaume (1699-1765) est mentionné marchand dans son acte de mariage, Antoine (1731-1777) est mentionné selon les actes avocat puis quincailler (il reprend l'activité de son père). Hubert Berlier de Vauplane indique par ailleurs ne pas avoir le détail du dossier à la bibliothèque Paul Arbaud à Aix. Cette origine commune est donc dans l'attente d'une confirmation.

Références

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  1. Ch. d'Hozier, Armorial général de France : dressé en vertu de l'édit de 1696, t. XXX (Provence, II) (lire en ligne), p. 1252
  2. Séverin Icard, Armorial de la Provence, du comtat Venaissin, de la principauté d'Orange, des baronnies, du Gapençais, de l'Embrunois, du Briançonnais et du comté de Nice, Marseille, Institut historique de Provence, (lire en ligne), p. 431
  3. Hubert de Vauplane, Famille Berlier, une histoire provençale, Paris, Jourdan, , 402 p. (ISBN 9782874667213), p. 28
  4. Hubert de Vauplane, Famille Berlier, une histoire provençale, Paris, Jourdan, , 402 p. (ISBN 9782874667213), p. 24
  5. Frédéric Mistral & Victor Touby, Lou Tresor dóu Felibrige ou dictionnaire provençal-français embrassant les divers dialectes de la langue d'oc moderne, t.1 A - Coum, Genève, Delegrave, (lire en ligne), p. 270
  6. Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieux en France, Paris, Larousse,
  7. W.H Maigne d’Arnis, Lexicon Manuale ad Scriptores Mediae et Infimae Latinitatis - Recueil de mots de basse latiné, Paris, Garnier & Migne,
  8. a et b Gustave Chaix d'Est-Ange, Dictionnaire des familles françaises anciennes ou notables à la fin du XIXe siècle, t. 4, p. 2 Berlier de Vauplane.
  9. Augustin Fabre, Histoire de Provence, t. III, Marseille, Faissat aîné & Demonchy, , 434 p. (lire en ligne), p. 225
  10. Hubert de Vauplane, Famille Berlier, une histoire provençale, Paris, Jourdan, , 402 p. (ISBN 9782874667213), p. 26
  11. Guy de Combaud, « Commentaires sur Famille Berlier de Vauplane », Héraldique & Généalogie,‎ , p. 449
  12. a b c d e et f Xavier de Montclos, L'ancienne bourgeoisie en France. Émergence et permanence d'un groupe social du XVIe au XXe siècle, Paris, Éditions Christian, , 358 p. (ISBN 978-2-86496-135-2, lire en ligne), p. 167-177
  13. Les maires de Draguignan
  14. a b et c Gustave Chaix d'Est-Ange, Dictionnaire des familles françaises anciennes ou notables à la fin du XIXe siècle, Evreux, Maison Hérissey, 1903 - 1929, complément apporté au t.4 à la suite de la communication du baron du Roure
  15. Charles d'Hozier, Armorial général de France. Provence, 2e partie, vol. 30, p. 1252 (lire en ligne).
  16. la terre de Vauplane était tenue en fief par la famille d'Arnoux : cf. M.Z Isnard, État documentaire & féodal de la Haute-Provence, Digne, 1913, p. 437.
  17. Académie Catholique de France, Rapport Annuel 2024, "Liste des membres sociétaires du corps académique", p. 15.
  18. « Nouveaux membres », Bulletin de l'association des Vieux noms français subsistants, no 36,‎
  19. Nicole et André Cabau, Tourtour, chroniques d'un village du Haut-Var, Nice, Serre, , 333 p. (ISBN 978-2-86410-125-3, lire en ligne), p. 91, 97 et suiv.
  20. a et b H. Gourdon de Genouillac et marquis de Piolenc, Nobiliaire du département des Bouches-du-Rhône, Paris, E. Dentu, , p. 45
  21. Valérie Pietri, « Une charge très honorable : service du roi et reconnaissance sociale en Provence orientale aux XVIIe et XVIIIe siècles », Annales du Midi,‎ , p. 163 - 185 (lire en ligne)
  22. [1]
  23. [2]
  24. Frédéric Mireur, « Le Tribunal révolutionnaire du Var », Bulletin de la Société d'études scientifiques et archéologiques de la ville de Draguignan, 1910,‎
  25. E. Poupé, Le tribunal révolutionnaire du Var, Draguignan, Latil Frères, , pp. 21 et 165
  26. Lettre de provision, arch. nat. V/1/483, pièce 2,
  27. Lettre de provision de Gaspard Berlier, 1554, Archives départementales du Var, 1B401, folio 57
  28. a et b Frédéric Mireur, La Sénéchaussée de Draguignan, notice historique, 1535 – 1791., Draguignan, impr. Olivier-Joulian, , p. 75
  29. a et b Nicole et André Cabau, Tourtour, chronique d'un village du Haut-Var, éditions Serre, , 333 p. (ISBN 9782402122856)
  30. a et b Frédéric Mireur, Les rues de Draguignan et leurs maisons historiques, Le Livre d'Histoire, (ISBN 978-2-84373-661-2), p. 38-39
  31. « Les ultras dans le Var : une faction sous l'Empire, un parti sous la Restauration », Rives nord-méditerranéennes,‎ , p. 69-82 (lire en ligne)
  32. basé Léonore, Dossier individuel, https://www.leonore.archives-nationales.culture.gouv.fr/ui/notice/28824
  33. Ministère des Affaires Etrangères, Les combattants français de la guerre américaine, 1778-1783 : listes établies d'après les documents authentiques déposés aux Archives Nationales et aux Archives du Ministère de la guerre, Paris, Maison Quantin, , 372 p., p. 314
  34. Correspondances de Napoléon, t. 1, no 23, 26, 33 et 34
  35. Les maires d'Eygières : https://fr.geneawiki.com/index.php/13035_-_Eyguières#Les_maires
  36. Hubert de Vauplane, Famille Berlier, une histoire provençale, Paris, Jourdan, , 402 p. (ISBN 9782874667213), p. 29
  37. a et b Amis et Passionnés du Père Lachaise, « Cimetière du Père Lachaise ».
  38. base Léonore, « Notice détaillée ».
  39. Basé Léonore, « notice détaillée ».
  40. Xavier de Montclos, L'Ancienne bourgeoisie en France. Emergence et permanence d'un groupe social du XVIe au XXe siècle, Paris, Picard, , 150 p. (ISBN 9782708409392), p. 109
  41. Bibliothèque Paul Arbaud (Aix-en-Provence), dossier 525 A 1.
  42. Inventaire sommaire des archives départementales de la Côte d'Or (lire en ligne), cote E.85
  43. Leila Saada, « Les interventions de Napoléon Bonaparte au Conseil d'État sur les questions familiales », Napoleonica. La Revue, vol. 14,‎ (lire en ligne)
  44. Nicolas Roret, Nouveau manuel complet du blason ou code héraldique, archéologique et historique : avec un armorial de l'Empire, une généalogie de la dynastie impériale des Bonaparte jusqu'à nos jours, etc..., Encyclopédie Roret, , 340 p. (lire en ligne)
  45. M.Z Isnard, Etat documentaire & Féodal de la Haute Provence, Digne, Imp. Vial, , 496 p., p. 437
  46. Alain Decaux et Anne-Elisabeth Vincent, Franklin, 100 ans d'éducation pour l'avenir, Paris, Association du centenaire de Franklin, , 160 p., p. 28
  47. H. de Vauplane, « Connaissez-vous le bâtiment Vauplane à Franklin ? », Journal de la paroisse Notre-Dame de Grasse de Passy, no 570,‎ , p. 16 - 17

Voir aussi

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Bibliographie

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  • Tout Marseille et tout Aix, annuaire mondain, Société Anonyme de l'Indicateur Marseillais, éd. 1914, 1930, 1948, "Berlier de Vauplane" et "Vauplane"
  • Hubert Berlier de Vauplane, Deux jésuites dans la grande guerre, préface Antoine de Romanet, Jourdan éd., 2020, (ISBN 2874666114).
  • Hubert Berlier de Vauplane, Famille Berlier, une histoire provençale, préface Frédéric d'Agay, éd. Jourdan, 2022 (ISBN 2874667218).
  • Marie Berlier de Vauplane, Notes sur la famille Berlier de Vauplane, Tours, imp. Delisle, 1911.
  • Nicole et André Cabau, Tourtour, chronique d'un village du Haut-Var, Éditions Serre, 1989, 333 p., notice "Berlier", p. 97 et suiv. (ISBN 978-2-86410-125-3 et 2-86410-125-4).
  • Gustave Chaix d'Est-Ange, Dictionnaire des familles françaises anciennes ou notables à la fin du XIXe siècle, t. 4, Charles Hérissay impr., Evreux, 1905, p. 2 Berlier de Vauplane et t. 7 complément au t. 4, p. 423 Berlier de Vauplane.
  • Ernest Flammarion, Les dictionnaires départementaux, Bouches-du-Rhône, Paris, 1901, notice "Berlier de Vauplane", p. 124 et 125.
  • H. Gourdin de Genouillac et Marquis de Piolenc, Nobiliaire du département des Bouches du Rhône, Paris, Dentu, 1863, p. 45.
  • Charles d'Hozier, Armorial général de France. Provence, 2e partie, vol. 30, p. 1252, "Berlier".
  • Séverin Icard, Armorial de la Provence, du comtat Venaissin, de la principauté d'Orange, des baronnies, du Gapençais, de l'Embrunois, du Briançonnais et du comté de Nice : détermination des blasons par la nouvelle méthode des nombres signalétiques, les Provençaux titrés et anoblis au XIXe siècle, devises, dictons, cris de guerre, fiefs titrés et terres seigneuriales, Marseille, Institut historique de Provence, 1932, pp. 187, 270, 375, 431, "Berlier".
  • Henri Jougla de Morenas, Grand armorial de France, t. 2, p. 83, Société du Grand Armorial de France éd., 1938.
  • Paul Masson, La Provence au XVIIIe siècle, 3 vol (860 p), Librairie Hachette, 1936, p. 241.
  • Album photographique et biographique de personnalités de Marseille, préface Emile Ripert, La correspondance méridionale, Marseille, 1936, « Berlier de Vauplane ».
  • Frédéric Mireur, Les rues de Draguignan et leurs maisons historiques, vol. 7, pp. 37 - 42 et vol. 2, pp. 490 - 492, Le livre d’histoire, éd, 2005
  • Xavier de Montclos, L'Ancienne bourgeoisie en France, Picard, 2e éd., 2013, p. 20 à 22 et notice "Berlier de Vauplane", p. 109 à 115.
  • J.B Rietstap, Armorial général, t.I, deuxième éd. Gouda éd. 1884, p. 176.
  • Ernest de Rozière, État des familles de Provence dont on connait la généalogie imprimées ou manuscrites (...), Blois, Migault, 1900. Pet. in-4, notice "Berlier"

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