Esplas-de-Sérou

commune française du département de l'Ariège

Esplas-de-Sérou est une commune française, située dans le centre du département de l'Ariège en région Occitanie. Le Baup y prend sa source. Sur le plan historique et culturel, la commune fait partie du Couserans, pays aux racines gasconnes structuré par le cours du Salat.

Esplas-de-Sérou
Esplas-de-Sérou
Le col de Portel, au sud de la commune.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Occitanie
Département Ariège
Arrondissement Saint-Girons
Intercommunalité Communauté de communes Couserans-Pyrénées
Maire
Mandat
Nathalie Delort
2022-2026
Code postal 09420
Code commune 09118
Démographie
Population
municipale
175 hab. (2021 en évolution de  1,74 % par rapport à 2015)
Densité 5,1 hab./km2
Géographie
Coordonnées 42° 58′ 34″ nord, 1° 22′ 37″ est
Altitude Min. 426 m
Max. 1 502 m
Superficie 34,13 km2
Type Commune rurale à habitat très dispersé
Unité urbaine Hors unité urbaine
Aire d'attraction Hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton du Couserans Est
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte topographique de France
Esplas-de-Sérou
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte administrative de France
Esplas-de-Sérou
Géolocalisation sur la carte : Ariège
Voir sur la carte topographique de l'Ariège
Esplas-de-Sérou
Géolocalisation sur la carte : Occitanie (région administrative)
Voir sur la carte administrative d'Occitanie (région administrative)
Esplas-de-Sérou

Exposée à un climat de montagne, elle est drainée par l'Arize, l'Artillac, le Baup et par divers autres petits cours d'eau. Incluse dans le parc naturel régional des Pyrénées ariégeoises, la commune possède un patrimoine naturel remarquable : un espace protégé (la « grotte d'Espiougue ») et trois zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.

Esplas-de-Sérou est une commune rurale qui compte 175 habitants en 2021, après avoir connu un pic de population de 2 062 habitants en 1846. Ses habitants sont appelés les Esplasais ou Esplasaises.

Géographie

modifier

Localisation

modifier
Cartographies de la commune
 
  La commune dans le département
 
Carte OpenStreetMap
 
Carte topographique
 
Avec les communes environnantes
  • 1Carte dynamique
  • 2Carte Openstreetmap
  • 3Carte topographique
  • 4Carte avec les communes environnantes

La commune d'Esplas-de-Sérou se trouve dans le département de l'Ariège, en région Occitanie[I 1].

Elle se situe à 19 km à vol d'oiseau de Foix[1], préfecture du département, à 19 km de Saint-Girons[2], sous-préfecture, et à 6 km de La Bastide-de-Sérou[3], bureau centralisateur du canton du Couserans Est dont dépend la commune depuis 2015 pour les élections départementales[I 1]. La commune fait en outre partie du bassin de vie de Saint-Girons[I 1].

Les communes les plus proches[Note 1] sont[4] : Sentenac-de-Sérou (1,1 km), Larbont (2,8 km), Montagagne (2,8 km), Castelnau-Durban (4,0 km), Nescus (4,9 km), Durban-sur-Arize (5,6 km), La Bastide-de-Sérou (5,9 km), Montseron (6,4 km).

Sur le plan historique et culturel, Esplas-de-Sérou fait partie du Couserans, pays aux racines gasconnes structuré par le cours du Salat (affluent de la Garonne), que rien ne prédisposait à rejoindre les anciennes dépendances du comté de Foix[5]. Les communes limitrophes sont La Bastide-de-Sérou, Boussenac, Castelnau-Durban, Larbont, Montagagne, Rimont, Rivèrenert, Sentenac-de-Sérou et Biert.

À Sabart, un projet de zone blanche sans radiation électromagnétique est envisagé[7] non sans difficulté[8] en réhabilitant ce hameau abandonné de la vallée de l'Artillac pour des personnes électro-sensibles. Le projet est structuré par l'association «Zone blanche en vallée de l'Artillac-Ariège» siégeant sur la commune.

Géologie et relief

modifier

La commune est située dans les Pyrénées, une chaîne montagneuse jeune, érigée durant l'ère tertiaire (il y a 40 millions d'années environ), en même temps que les Alpes. Les terrains affleurants sur le territoire communal sont constitués de roches sédimentaires datant pour certaines du Paléozoïque, une ère géologique qui s'étend de −541 à −252,2 Ma (millions d'années), et pour d'autres du Protérozoïque, le dernier éon du Précambrien sur l’échelle des temps géologiques. La structure détaillée des couches affleurantes est décrite dans la feuille « n°1074 - Saint-Girons » de la carte géologique harmonisée au 1/50 000ème du département de l'Ariège[9],[10] et sa notice associée[11].

La superficie cadastrale de la commune publiée par l’Insee, qui sert de références dans toutes les statistiques, est de 34,13 km2[12],[Note 2]. La superficie géographique, issue de la BD Topo, composante du Référentiel à grande échelle produit par l'IGN, est quant à elle de 34,58 km2[10]. Son relief est particulièrement escarpé puisque la dénivelée maximale atteint 1 076 mètres. L'altitude du territoire varie entre 426 m et 1 502 m[15].

Hydrographie

modifier
 
Réseaux hydrographique et routier d'Esplas-de-Sérou.

La commune est dans le bassin versant de la Garonne, au sein du bassin hydrographique Adour-Garonne[16]. Elle est drainée par l'Arize, l'Artillac, le Baup, un bras du Ruisseau des Pommiers, Goute de Coume les Bens, Goute de la Beze, Goute de la Crabette, L'Alozy, le ruisseau de Baillardou, le ruisseau de Bajou, le ruisseau de Bésole, le ruisseau de Goute Rouge, le ruisseau de Grimaut, le ruisseau de la Houillère, constituant un réseau hydrographique de 53 km de longueur totale[17],[18].

L'Arize, d'une longueur totale de 83,78 km, prend sa source dans la commune de Sentenac-de-Sérou et s'écoule du sud vers le nord. Elle traverse la commune et se jette dans la Garonne à Carbonne, après avoir traversé 20 communes[19].

L'Artillac, d'une longueur totale de 14,13 km, prend sa source dans la commune d'Esplas-de-Sérou et s'écoule du sud vers le nord. Il traverse la commune et se jette dans l'Arize à La Bastide-de-Sérou, après avoir traversé 4 communes[20].

Le Baup, d'une longueur totale de 20,1 km, prend sa source dans la commune de Rimont et s'écoule d'est en ouest. Il traverse la commune et se jette dans le Salat à Saint-Lizier, après avoir traversé 6 communes[21].

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[22]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne et est dans la région climatique Pyrénées centrales, caractérisée par une pluviométrie annuelle de 1 000 à 1 200 mm[23].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,9 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,1 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 095 mm, avec 10,2 jours de précipitations en janvier et 7,4 jours en juillet[22]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de La Bastide-de-Sérou à 6 km à vol d'oiseau[24], est de 11,9 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 091,0 mm[25],[26]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[27].

Milieux naturels et biodiversité

modifier

Espaces protégés

modifier

La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée[28],[29].

La commune fait partie du parc naturel régional des Pyrénées ariégeoises, créé en 2009 et d'une superficie de 245 973 ha, qui s'étend sur 138 communes du département. Ce territoire unit les plus hauts sommets aux frontières de l’Andorre et de l’Espagne (la Pique d'Estats, le mont Valier, etc) et les plus hautes vallées des avants-monts, jusqu’aux plissements du Plantaurel[30].

Un autre espace protégé est présent sur la commune : la « grotte de l'Espiougue », objet d'un arrêté de protection de biotope, d'une superficie de 0,2 ha[31].

Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique

modifier

L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Deux ZNIEFF de type 1[Note 3] sont recensées sur la commune[32] : le « massif de l'Arize, versant nord » (12 354 ha), couvrant 23 communes du département[33], et le « massif de l'Arize, zone d'altitude » (15 897 ha), couvrant 26 communes du département[34] et une ZNIEFF de type 2[Note 4],[32] : le « massif de l'Arize » (42 110 ha), couvrant 40 communes du département[35].

Urbanisme

modifier

Typologie

modifier

Au , Esplas-de-Sérou est catégorisée commune rurale à habitat très dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à 7 niveaux définie par l'Insee en 2022[36]. Elle est située hors unité urbaine[I 1] et hors attraction des villes[37],[38].

Occupation des sols

modifier

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (83,7 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (83,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (74,4 %), prairies (14,1 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (9,3 %), zones agricoles hétérogènes (2,2 %)[39]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

 
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Hameaux et villages

modifier

Esplas-de-Sérou est constituée d'un village et de nombreux hameaux : Alozy, Baychenat, Biscarrère, Brachy, Balès, Camel, Cuilleré, le Cazalot, Eychenat, Eychenne, Esquein, Foulgarot, le Four, Génat, Goutte Rouge, Naflous, Las Moulasses, Layos, Mirouze, Mouréou, Pladellac, Pombole, Rougé, Sabart, Saboye, Sarbos, le Toch,

Habitat et logement

modifier

En 2018, le nombre total de logements dans la commune était de 143, alors qu'il était de 129 en 2013 et de 124 en 2008[I 2].

Parmi ces logements, 61,8 % étaient des résidences principales, 30 % des résidences secondaires et 8,2 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 97 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 2,2 % des appartements[I 2].

Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Esplas-de-Sérou en 2018 en comparaison avec celle de l'Ariège et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (30 %) supérieure à celle du département (24,6 %) et à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 81,9 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (80,3 % en 2013), contre 66,3 % pour l'Ariège et 57,5 % pour la France entière[I 3].

Le logement à Esplas-de-Sérou en 2018.
Typologie Esplas-de-Sérou[I 2] Ariège[I 4] France entière[I 5]
Résidences principales (en %) 61,8 65,7 82,1
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) 30 24,6 9,7
Logements vacants (en %) 8,2 9,7 8,2

Risques majeurs

modifier
 
Zonage de l'aléa retrait-gonflement des argiles sur la commune d'Esplas-de-Sérou.

Le territoire de la commune d'Esplas-de-Sérou est vulnérable à différents aléas naturels : inondations, climatiques (grand froid ou canicule), feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité modérée)[40],[41].

Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement, crue torrentielle d'un cours d'eau, ou ruissellement d'un versant[42].

Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont soit des chutes de blocs, soit des glissements de terrains, soit des effondrements liés à des cavités souterraines, soit des mouvements liés au retrait-gonflement des argiles. Près de 50 % de la superficie du département est concernée par l'aléa retrait-gonflement des argiles, dont la commune d'Esplas-de-Sérou[43]. L'inventaire national des cavités souterraines permet par ailleurs de localiser celles situées sur la commune[44].

Histoire

modifier

Une mine de manganèse d'une longueur de 100 m a été exploitée au nord de Biscarrère[45].

Politique et administration

modifier

Découpage territorial

modifier

La commune d'Esplas-de-Sérou est membre de la communauté de communes Couserans-Pyrénées[I 1], un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le dont le siège est à Saint-Lizier. Ce dernier est par ailleurs membre d'autres groupements intercommunaux[46].

Sur le plan administratif, elle est rattachée à l'arrondissement de Saint-Girons, au département de l'Ariège, en tant que circonscription administrative de l'État, et à la région Occitanie[I 1].

Sur le plan électoral, elle dépend du canton du Couserans Est pour l'élection des conseillers départementaux, depuis le redécoupage cantonal de 2014 entré en vigueur en 2015[I 1], et de la deuxième circonscription de l'Ariège pour les élections législatives, depuis le redécoupage électoral de 1986[47].

Liste des maires

modifier
Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
avant 1981[48]   Joseph Alozy DVG  
Les données manquantes sont à compléter.
mars 2001 2014 Jacques Guinois    
mars 2014 mai 2020 François Velter SE  
mai 2020[49] automne 2022 Célia Barrouillet   Agricultrice
pctobre 2023[50] En cours
(au 16 décembre 2022)
Nathalie Delort    

Démographie

modifier

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[51]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[52].

En 2021, la commune comptait 175 habitants[Note 5], en évolution de 1,74 % par rapport à 2015 (Ariège : 1,38 %, France hors Mayotte : 1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
1 3251 4651 5681 7131 8451 8952 0452 0621 954
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
1 5141 6701 7061 6831 6881 6341 5301 5601 590
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
1 2621 2111 070826755555535437308
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
1891338412091143163160175
2021 - - - - - - - -
175--------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[53] puis Insee à partir de 2006[54].)
Histogramme de l'évolution démographique

Économie

modifier

Revenus

modifier

En 2018, la commune compte 76 ménages fiscaux[Note 6], regroupant 147 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 15 230 [I 6] (19 820  dans le département[I 7]).

Taux de chômage
Division 2008 2013 2018
Commune[I 8] 19,5 % 16,1 % 7,5 %
Département[I 9] 8,9 % 11,1 % 11,2 %
France entière[I 10] 8,3 % 10 % 10 %

En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 128 personnes, parmi lesquelles on compte 75,9 % d'actifs (68,4 % ayant un emploi et 7,5 % de chômeurs) et 24,1 % d'inactifs[Note 7],[I 8]. En 2018, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui de la France et du département, alors qu'en 2008 la situation était inverse.

La commune est hors attraction des villes[Carte 2],[I 11]. Elle compte 57 emplois en 2018, contre 38 en 2013 et 51 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 88, soit un indicateur de concentration d'emploi de 64,4 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 66,2 %[I 12].

Sur ces 88 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 47 travaillent dans la commune, soit 53 % des habitants[I 13]. Pour se rendre au travail, 78,3 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 1,2 % les transports en commun, 4,8 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 15,7 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 14].

Activités hors agriculture

modifier

12 établissements[Note 8] sont implantés à Esplas-de-Sérou au [I 15]. Le secteur de la construction est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 41,7 % du nombre total d'établissements de la commune (5 sur les 12 entreprises implantées à Esplas-de-Sérou), contre 14,2 % au niveau départemental[I 16].

Agriculture

modifier

La commune fait partie de la petite région agricole dénommée « Région sous-pyrénéenne »[55]. En 2010, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 9] sur la commune est l'élevage d'ovins et de caprins[56].

1988 2000 2010
Exploitations 20 15 15
Superficie agricole utilisée (ha) 581 489 576

Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 20 lors du recensement agricole[Note 10] de 1988 à 15 en 2000 puis à 15 en 2010[56], soit une baisse de 25 % en 22 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 48 % de ses exploitations[58]. La surface agricole utilisée sur la commune a également diminué, passant de 581 ha en 1988 à 576 ha en 2010. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a augmenté, passant de 29 à 38 ha[56].

Un fromage fermier biologique de type pâte molle El Biscarron est produit à Biscarrère avec du lait cru de vache.

Lieux et monuments

modifier
  • Ancienne carrière de marbre rose de l'Espiougue, fermée en 1960. Elle se trouve en rive gauche (côté ouest) de l'Artillac, sur le flanc est de la Serre Nève[59]. Dans ses environs proches se trouve la grotte de l’Espiougue, une des huit grottes de l'Ariège à faire l'objet d'un arrêté préfectoral de protection de biotope (APPB)[Note 11].
  • Forêt de l'Artillac, forêt domaniale de Bellisens.
  • Église Sainte-Madeleine.
  • Monument aux morts
  • Col de Portel, en limite sud de la commune.

Personnalités liées à la commune

modifier

Pour approfondir

modifier

Bibliographie

modifier

Articles connexes

modifier

Liens externes

modifier

Sur les autres projets Wikimedia :

Notes et références

modifier

Notes et cartes

modifier
  • Notes
  1. Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes à vol d'oiseau.
  2. La superficie publiée par l’Insee est la superficie évaluée en 1975 par le service du cadastre de la Direction Générale des Impôts, corrigée des modifications communales intervenues depuis 1975. Elle comprend toutes les surfaces du domaine public et privé, cadastrées ou non cadastrées, à l'exception des lacs, étangs et glaciers de plus d'un kilomètre carré ainsi que des estuaires et ne correspond pas obligatoirement à la surface géographique[13],[14]
  3. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
  4. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
  5. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  6. Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
  7. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
  8. L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
  9. L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
  10. Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[57].
  11. Huit grottes d'Ariège sont l'objet d'un arrêté préfectoral de protection de biotope (APPB)[60] :
    • grotte d’Aliou (Cazavet), grotte de la Campagnole (Massat), grotte de la Petite Caougno (Niaux), grotte de Tourtouse (Tourtouse) et grotte d'Espiougue (Esplas-de-Sérou) : interdites d'accès du 1er mars au 30 septembre ;
    • grotte d'Aubert (Moulis) : interdite d'accès du 1er avril au 31 août et du 1er octobre au 31 mars (donc accès autorisé seulement pendant le mois de septembre) ;
    • grotte de l'Herm (L'Herm) : interdite du 1er avril au 30 août et du 1er octobre au 15 mars (donc accès autorisé seulement pendant la 2e quinzaine de mars et pendant le mois de septembre) ;
    • grotte de Malarnaud (Montseron) : interdite du 1er mars au 31 octobre[60].
  • Cartes
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
  2. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).

Références

modifier

Site de l'Insee

modifier
  1. a b c d e f et g Insee, « Métadonnées de la commune ».
  2. a b et c « Chiffres-clés - Logement en 2018 à Esplas-de-Sérou - Section LOG T2 » (consulté le ).
  3. « Chiffres-clés - Logement en 2018 à Esplas-de-Sérou - Section LOG T7 » (consulté le ).
  4. « Chiffres clés - Logement en 2018 dans l'Ariège - Section LOG T2 » (consulté le ).
  5. « Chiffres clés - Logement en 2018 dans la France entière - Section LOG T2 » (consulté le ).
  6. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 à Esplas-de-Sérou » (consulté le ).
  7. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 en Ariège » (consulté le ).
  8. a et b « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 à Esplas-de-Sérou » (consulté le ).
  9. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 en Ariège » (consulté le ).
  10. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans la France entière » (consulté le ).
  11. « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur site de l'Insee (consulté le ).
  12. « Emp T5 - Emploi et activité en 2018 à Esplas-de-Sérou » (consulté le ).
  13. « ACT T4 - Lieu de travail des actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi qui résident dans la commune en 2018 » (consulté le ).
  14. « ACT G2 - Part des moyens de transport utilisés pour se rendre au travail en 2018 » (consulté le ).
  15. « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 à Esplas-de-Sérou » (consulté le ).
  16. « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 en Ariège » (consulté le ).

Autres sources

modifier
  1. Stephan Georg, « Distance entre Esplas-de-Sérou et Foix », sur fr.distance.to (consulté le ).
  2. Stephan Georg, « Distance entre Esplas-de-Sérou et Saint-Girons », sur fr.distance.to (consulté le ).
  3. Stephan Georg, « Distance entre Esplas-de-Sérou et La Bastide-de-Sérou », sur fr.distance.to (consulté le ).
  4. « Communes les plus proches d'Esplas-de-Sérou », sur villorama.com (consulté le ).
  5. Frédéric Zégierman, Le guide des pays de France - Sud, Paris, Fayard, (ISBN 2-213-59961-0), p. 300-301.
  6. Carte IGN sous Géoportail
  7. Laurent Gauthey, « Vers une "zone blanche" dans la vallée de l'Artillac », La Dépêche du midi,‎ (lire en ligne)
  8. Charlotte van Ouwerkerk, « Des nuages noirs au-dessus du projet de «zone blanche» », La Dépêche du midi,‎ (lire en ligne)
  9. « Carte géologique d'Esplas-de-Sérou » sur Géoportail (consulté le 22 avril 2022).
  10. a et b « Caractéristiques géologiques et hydrogéologiques de la commune d'Esplas-de-Sérou », sur le Système d’information pour la gestion des eaux souterraines (SIGES) en Occitanie (consulté le ).
  11. « Notice associée à la feuille n°1074 - Saint-Girons de la carte géologique harmonisée au 1/50 000ème de la France métropolitaine », sur Infoterre, le site du BRGM (consulté le ).
  12. Insee, « Comparateur de territoire - Commune d'Esplas-de-Sérou », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  13. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Indicateurs en données ouvertes (superficie) », sur l'Observatoire des territoires (consulté le ).
  14. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Répertoire géographique des communes d'Île-de-France - définition de certains champs (dont la superficie) », sur data.iledefrance.fr (consulté le ).
  15. IGN, « Répertoire géographique des communes (RGC) 2014 », sur drive.google.com.
  16. « Le réseau hydrographique du bassin Adour-Garonne. » [PDF], sur draaf.occitanie.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  17. « Fiche communale d'Esplas-de-Sérou », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines en Occitanie (consulté le ).
  18. « Carte hydrographique d'Esplas-de-Sérou » sur Géoportail (consulté le 29 octobre 2021).
  19. Sandre, « l'Arize »
  20. Sandre, « l'Artillac »
  21. Sandre, « le Baup »
  22. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  23. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  24. « Orthodromie entre Esplas-de-Sérou et La Bastide-de-Sérou », sur fr.distance.to (consulté le ).
  25. « Station Météo-France « La Bastide-de-Sérou » (commune de La Bastide-de-Sérou) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  26. « Station Météo-France « La Bastide-de-Sérou » (commune de La Bastide-de-Sérou) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  27. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  28. « Les espaces protégés. », sur le site de l'INPN (consulté le ).
  29. « Liste des espaces protégés sur la commune », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  30. [PDF]« Le Parc naturel régional des Pyrénées Ariégeoises - Diagnostic - partie 1. », sur parc-pyrenees-ariegeoises.fr (consulté le ).
  31. « la « grotte d'Espiougue » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  32. a et b « Liste des ZNIEFF de la commune d'Esplas-de-Sérou », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  33. « ZNIEFF le « massif de l'Arize, versant nord » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  34. « ZNIEFF le « massif de l'Arize, zone d'altitude » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  35. « ZNIEFF le « massif de l'Arize » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  36. « La grille communale de densité », sur le site de l’Insee, (consulté le ).
  37. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
  38. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  39. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  40. « Dossier départemental des risques majeurs (DDRM) de l'Ariège » [PDF], sur le site de la préfecture, (consulté le ), chapitre Liste des risques par commune.
  41. « Les risques près de chez moi - commune d'Esplas-de-Sérou », sur Géorisques (consulté le ).
  42. « Dossier départemental des risques majeurs (DDRM) de l'Ariège » [PDF], sur le site de la préfecture, (consulté le ), chapitre Risque inondation.
  43. « Dossier départemental des risques majeurs (DDRM) de l'Ariège » [PDF], sur le site de la préfecture, (consulté le ), chapitre Mouvements de terrain.
  44. « Liste des cavités souterraines localisées sur la commune d'Esplas-de-Sérou », sur georisques.gouv.fr (consulté le ).
  45. « Inventaire spéléologique du Séronais » [PDF], sur lauragais-patrimoine.fr, 1981, édition 2010 remaniée et mise à jour (consulté le ).
  46. « communauté de communes Couserans-Pyrénées - fiche descriptive au  », sur la Base nationale sur l'intercommunalité (consulté le ).
  47. « Découpage électoral de l'Ariège (avant et après la réforme de 2010) », sur politiquemania.com (consulté le ).
  48. « Listes des élus ayant présenté les candidats à l'élection" du Président. de la République », Journal officiel de la République française,‎ , p. 1053.
  49. Répertoire national des maires au 2 décembre 2020, Ministère de l'intérieur.
  50. « Répertoire national des maires » [txt], Répertoire national des élus, sur data.gouv.fr, (consulté le ).
  51. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  52. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  53. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  54. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  55. « Les régions agricoles (RA), petites régions agricoles(PRA) - Année de référence : 2017 », sur agreste.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  56. a b et c « Fiche de recensement agricole - Exploitations ayant leur siège dans la commune d'Esplas-de-Sérou - Données générales », sur recensement-agricole.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  57. Présentation des premiers résultats du recensement agricole 2020, Ministère de l’agriculture et de l’alimentation, 10 décembre 2021
  58. « Fiche de recensement agricole - Exploitations ayant leur siège dans le département de l'Ariège » (consulté le ).
  59. « L'Espiougue, carte interactive » sur Géoportail. Couches « Cartes IGN classiques », « Limites administratives » et « Hydrographie » activées.
  60. a et b « Les accès réglementés spéléo », Comité Départemental de Spéléologie de l'Ariège, sur cds09.com.