Environnement à La Réunion
L'environnement constitue, à La Réunion, un enjeu essentiel. La Réunion est en effet une petite île française de l'océan Indien où l'espace est limité et les pressions sur les milieux naturels importantes. Certains de ces milieux font désormais partie du parc national de La Réunion et de la réserve naturelle marine de La Réunion.
La biodiversité à La Réunion
modifierContexte insulaire
modifierLa Réunion est une île de l'archipel des Mascareignes à 172 km à l'ouest-sud-ouest de l'île Maurice et à 679 km à l'est-sud-est de Madagascar. Il s'agit d'une île volcanique culminant à 3 071 m au piton des Neiges.
De par cette insularité, La Réunion a été et est toujours un lieu de forte biodiversité avec un fort taux d'espèces endémiques, tant animales (pétrel de Bourbon) que végétales (tamarin des Hauts).
En revanche, cette forte richesse est fragile, l'implantation de l'homme à partir du XVIIe siècle a entraîné la disparition de nombreuses espèces, par la chasse (mascarin de La Réunion) ou plus récemment par la destruction de leur habitat par l'urbanisation (pétrel de Barau). L'île ayant une densité de population de 341 habitants/km² en 2017[1] plus de 3 fois supérieure à la densité de l'ensemble de la France[2].
On peut en outre noter la menace que peuvent causer les espèces invasives dans un contexte insulaire. Ainsi des espèces natives végétales sont aujourd'hui menacées par des espèces introduites, comme le goyavier ou la vigne marronne aujourd'hui considérés invasifs dans la forêt de Bébour[3], et des espèces comme le bois de senteur blanc ont failli disparaître dans les années 1970.
Milieux, faune et flore
modifierTerritoires protégés
modifierImpacts sur les milieux naturels
modifierActivités humaines
modifierPressions sur les ressources
modifierÉnergies renouvelables
modifierPression sur les ressources non renouvelables
modifierPollutions
modifierLes émissions de gaz à effet de serre (GES)
modifierLa pollution de l'air
modifierL'association agréée de surveillance de la qualité de l'air compétente sur le territoire est Atmo Réunion, fondée le et basée à Sainte-Marie.
La pollution de l'eau
modifierÀ La Réunion, l’étude du contenu stomacal des tortues et oiseaux marins révèle l'importance de la pollution marine aux matières plastiques dans cette partie de l'océan Indien[4].
La gestion des déchets
modifierImpacts de l'urbanisation
modifierL'exposition aux risques
modifierLa Réunion est exposée à de multiples aléas naturels : inondations, tempêtes, cyclones, incendies, glissements de terrain, séismes, éruptions volcaniques...
Politique environnementale à La Réunion
modifierÉvaluation environnementale globale
modifierNotes et références
modifierNotes
modifierRéférences
modifier- « Comparateur de territoire − Comparez les territoires de votre choix - Résultats pour les communes, départements, régions, intercommunalités... | Insee », sur www.insee.fr (consulté le )
- « Comparateur de territoire − Comparez les territoires de votre choix - Résultats pour les communes, départements, régions, intercommunalités... | Insee », sur www.insee.fr (consulté le )
- « ONF - Les plantes exotiques envahissantes de La Réunion », sur www1.onf.fr (consulté le )
- Jérôme Talpin, « A La Réunion, les tortues et oiseaux marins révèlent « une soupe de plastiques » dans l’océan Indien », sur lemonde.fr, (consulté le ).