Discussion:Pan (animal)
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Alimentation
modifierBon c'est bien vous avez oublier de parler de l'alimentation .....
T.T
Lien externe mort
modifierBonjour,
Pendant plusieurs vérifications automatiques, un lien était indisponible. Merci de vérifier si il est bien indisponible et de le remplacer par une version archivée par Internet Archive si c'est le cas. Vous pouvez avoir plus d'informations sur la manière de faire ceci ici. Les erreurs rapportées sont :
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cerveau de l'homme
modifierArticle intéressant, mais je ne crois pas que le cerveau de la femme humaine corresponde en général aux deux-tiers de celui de l'homme (j'ai lu des chiffres de 10 à 15% peut être...)
Chiffre pour les populations de Pans
modifierLe nombre de Pan troglodytes est des 1.500.000 et celui de bonobo est de 100.000 individus celon les cours d'un professeur en primatologie, alors je me demandais d'ou venait les source de la page ?
- demande de référence effectuée pour les chiffres sur les populations sur la page --Hagen de Merak 31 mai 2007 à 11:24 (CEST)
recherche chimpanzé
modifierle 26/07/2006 salut tout le monde je recherche un chimpanzé a adopter sa seré simpa de me dire si vou en avé un a vendre vite avan le 19 aout c pour un annif !!! merci je reviendré la semaine prochaine
- Bonjour. Wikipedia est une encyclopédie, pas une animalerie. De toute façon, l'espèce n'est pas autorisée à la vente. Airelle 26 juillet 2006 à 15:01 (CEST)
Articles distincts ?
modifierBonjour. Est-ce qu'il ne faudrait pas créer des articles distincts pour le genre Pan et pour l'espèce Pan troglodytes ? Rāvən (d) 12 avril 2011 à 13:19 (CEST)
le nom de l'article est 'Pan'
modifierJe trouve étrange de nommer 'chimpanzé' un article qui traite du genre 'Pan'; 'chimpanzé' est le nom d'une espèce, et ce depuis longtemps. Depuis que le genre a été défini, nous avons besoin d'un terme propre: 'Pan' est parfait pour cela et est couramment utilisé dans les articles (y compris scientifiques) qui traitent de chimpanzés et/ou bonobos.
Bien entendu, beaucoup emploient (encore) 'chimpanzé' pour dénoter le genre, ceci à cause du terme (erronné d'ailleurs) 'chimpanzé nain' pour le bonobo. Mais ceci introduit et propage des erreurs, telles que le fait que le chimp seul, et pas le bonobo, est l'animal le plus proche de l'humain. Participer à la diffusion de telles erreurs (surtout idéologiquement chargées comme c'est parfois le cas ici) est mal, à mon sens indigne de wikipédia. Surtout vu la popularité de notre encyclopédie favorite. Qu'en pensez-vous?
On pourrait objecter que 'Pan' n'est pas un terme du langage courant, contrairement à 'Chimpanzé'. Mais justement:
- Le sens courant de 'chimpanzé' est l'espèce.
- On ne parle pas du genre dans la vie courante.
- Wikipédia est une encyclopédie, elle doit être correcte.
- Les articles sur de nombreuses espèces et autres taxons sont carrément nommés par leur nom latin.
Vu qu'il y a ambiguité, nous pourrions mettre en place une page de désambiguation pour 'chimpanzé' qui renvoie à l'espèce et au genre.
- 1. Pourquoi le chimpanzé commun et le bonobo n'ont-ils pas droit chacun à leur article distinct respectif ? --Amicalement, Salix ( converser) 16 novembre 2011 à 21:40 (CET)
Placement taxobox à droite
modifierDésolé. J'ai modifié la taxobox pour changer la carte de répartition géographique: la précédente ne montrait que le chimp, j'ai utilisé celle de l'article anglais qui montre chimp & bonobo. Mais depuis la taxobox n'est plus collée à droite, bien que je n'aie modifié que les params concernant la carte. De plus, la légende de la carte est buguée.
Si quelqu'un peut m'aider... merci. --Denispir (d) 5 octobre 2011 à 13:51 (CEST)
- Cordialement - Goudron92 (d) 9 octobre 2011 à 17:00 (CEST)
Rituels chimpanzés
modifierL’observation des chimpanzés en milieu naturel révèle des rituels sociaux insolites que le spécialiste du lien[1] et du sacré[2], Albert Assaraf, analyse dans une récente étude parue dans le site Hominides.com.
Rituels de paraître plus grand pour marquer la puissance
Frans de Waal, dans son livre majeur, La politique du chimpanzé (Paris, Odile Jacob, collection « Opus », 1995, pp. 88-89) :
« […] la fourrure de Yeroen [le mâle dominant] était en permanence légèrement hérissée, même lorsqu’il ne paradait pas. Cette habitude de faire paraître son corps plus grand et plus lourd qu’il ne l’est réellement est une caractéristique du mâle alpha, ainsi que nous l’avons constaté plus tard lorsque d’autres individus tinrent ce rôle. Le fait d’être en position de dominance donne au mâle un physique impressionnant[…]. »
Même constat chez Goodall : pour manifester son pouvoir, le mâle alpha se doit de « paraître plus grand […] qu’il ne l’est en fait[3] ».
Au reste, il arrive que les chimpanzés dominants, pour marquer leur suprématie, « s'approch[ent] l'un de l'autre en paradant et en se faisant les plus grands possibles jusqu'à se retrouver face à face, solidement campés sur leurs deux jambes[4] ». Comme si les deux chimpanzés rivaux, explique Albert Assaraf, s’efforçaient de formuler au moyen de leur taille respective : « Tu dis que tu es le plus grand ; eh bien, moi, je dis que je suis bien plus grand que toi ! »
Autre preuve de l’existence dans l’esprit du chimpanzé du mini-programme : « plus grand = plus puissant ». Le jour même où le mâle dominant perd le pouvoir sa taille se réduit considérablement : il cesse d’être le plus grand[5] ».
Comment ne pas rapprocher ces phénomènes, se demande Albert Assaraf, de ceux que nous observons chez les groupes humains prémodernes (fascination pour les montagnes) et surtout modernes (la course folle aux gratte-ciel pour marquer la puissance)?
Rituels de recours à la médiation d’une instance supérieure
Frans de Waal :
« Par une chaude journée, deux mères, Jimmie et Tepel, sont assises à l’ombre d’un chêne pendant que leurs deux enfants jouent dans le sable, à leurs pieds (mimiques de jeu, luttes, jets de sable). Entre les deux mères, Mama, la plus âgée des femelles, dort étendue. Soudain, les deux petits se mettent à crier, se frappent et se tirent les poils. Jimmie les réprimande en poussant un faible grognement menaçant tandis que Tepel, inquiète change de place. Les enfants continuent à se disputer et Tepel finit par réveiller Mama en lui donnant des coups répétés dans les côtes. Lorsque Mama se lève, Tepel lui désigne les deux petits qui se disputent. Mama, menaçante, fait un pas en avant et des mouvements de bras, elle aboie fortement, et aussitôt les enfants s'arrêtent. Mama se recouche alors et continue sa sieste. »
— Frans de Waal, La politique du chimpanzé, Paris, Odile Jacob, collection « Opus », 1995, p. 50.
Que déduire de cette observation ?
1) Les chimpanzés ont recours, comme l’homme, à des rituels de médiation d’instances supérieures.
2) Les chimpanzés sont sensibles, comme l’homme, à la règle pragmatique : plus un acte vient de « haut », plus il a de force, plus il augmente ses « conditions de félicité[6] ». Ce que confirme cette autre observation de Frans de Waal : les chimpanzés attachent peu d'importance aux cris d'alarme émis par les jeunes, tandis qu’« une alarme donnée par un mâle adulte ou une femelle de haut rang provoque une réaction instantanée[7] ».
3) Les chimpanzés se prédisposent, comme l'homme, à classer les objets qui s'offrent à leur conscience selon une échelle de forces verticale.
4) Les chimpanzés confèrent à certains objets, qu’ils classent au sommet de leur échelle hiérarchique (mâle alpha, femelle de haut rang…), un caractère sacré (voir Sacré et échelle de forces).
Rituels de respect
Outre la prédisposition à hiérarchiser les objets du monde selon une échelle de forces verticale, les chimpanzés obéissent encore, fait remarquer Albert Assaraf, à des rituels précis de respect à l’égard des mâles et des femelles de haut rang.
Roger Fouts : « Chez les chimpanzés, le respect pour l'autorité se manifeste par l'évitement du regard autant que par l'évitement du contact[8]. »
Types de rituels que l’on retrouve une fois de plus, à l’identique, chez l’homme. C'est ainsi que « lever les yeux sur Pharaon, est inimaginable pour un Égyptien » de l’ancienne Égypte. « Moïse se voile aussitôt la face dès lors qu’il comprend que Dieu lui parle du milieu du buisson ardent (Exode III, 6) ». Un objet sacré, « on ne peut l’approcher qu’en prenant certaines précautions[9]. »
Rituels de prière
Prier, explique Albert Assaraf, consiste à étaler de façon ostentatoire sa docilité, son infériorité, dans le but de susciter de la compassion. Dans l’acte de prier, A fait don de sa position pour qu’en retour B accorde (ou ne retire pas) son attachement.
Or ce troc relationnel, est monnaie courante parmi les chimpanzés.
Yeroen est un mâle alpha dont le règne touche à sa fin. Son trône est sérieusement menacé par son puissant rival, Luit. Le seul espoir de Yeroen reste le soutien des femelles. Pour ce faire, raconte de Waal :
« Yeroen courait en glapissant vers les femelles, se jetait sur le sol à quelques mètres d'elles et leur tendait les deux mains. Ce n'était pas un geste de prière mais un geste de supplication, les adjurant de le soutenir. »
— Frans de Waal, La politique du chimpanzé, Paris, Odile Jacob, collection « Opus », 1995, p. 111.
Même jeu d’ostentatoire abaissement de soi dans le but d’obtenir une récompense chez Melissa, une femelle chimpanzé dont Jane Goodall a observé le comportement.
« Melissa, écrit Goodall, quand elle demandait quelque chose à un mâle, avançait sa main à plusieurs reprises, le caressait gentiment et, si cette méthode ne réussissait point, elle pouvait se mettre à pleurnicher, voire hurler comme un enfant en colère. De même que les autres femelles, elle pouvait prolonger longtemps ses supplications, si bien qu'elle finissait souvent par recevoir un bout de banane ou de carton, ou ce dont elle avait envie. »
— Jane Van Lawick-Goodall, Les chimpanzés et moi, Paris, Stock, 1971, p. 177.
Rituels de salut de soumission
Autres rituels que le chimpanzé partage avec l’homme : le salut de soumission (ou proskynèse).
Frans de Waal :
« S'il semble exister un lien entre la taille physique et le rang social, cette impression est renforcée par l'existence d'un comportement spécifique qui est l'indicateur le plus fiable de l'ordre social, et ce à la fois en milieu naturel et à Arnhem : il s'agit du salut de soumission. Un « salut », à proprement parler, n'est qu'une série de grognements courts et haletants habituellement désignés sous les termes de pant-grunting ou de « ho-ho rapides ». Pendant qu'il émet de tels sons, le subordonné prend une attitude qui lui fait lever les yeux vers l'individu qu'il salue. Dans la plupart des cas, il fait une série de profondes révérences qui sont répétées à un rythme très rapide et qui, de ce fait, deviennent une série de courbettes que l'on nomme bobbing. Parfois ceux qui viennent saluer apportent des objets (une feuille, un bâton), tendent la main à leur supérieur ou lui baisent les pieds, la poitrine ou le cou. Le chimpanzé dominant réagit à ce « salut » en se grandissant au maximum et en hérissant le poil. Cela donne un contraste marqué entre les deux individus, même s'ils sont de taille égale. L'un rampe pratiquement dans la poussière, l'autre reçoit le « salut » royalement. »
— Frans de Waal, La politique du chimpanzé, Paris, Odile Jacob, collection « Opus », 1995, p. 89.
Non seulement le chimpanzé subordonné, au moment du salut de soumission, affaisse au maximum son corps dans le but d’accroître le contraste entre sa propre « hauteur » et la « hauteur » du mâle alpha, mais il lui arrive encore, observe Goodall, de « coller sa bouche contre la cuisse de l'Alpha[10]. »
Rituels de don et de potlatch
Frans de Waal :
« Parfois ceux qui viennent saluer apportent des objets (une feuille, un bâton), tendent la main à leur supérieur ou lui baisent les pieds, la poitrine ou le cou. Le chimpanzé dominant réagit à ce « salut » en se grandissant au maximum et en hérissant le poil. »
— Frans de Waal, La politique du chimpanzé, Paris, Odile Jacob, collection « Opus », 1995, p. 89.
Ainsi donc se dessaisir d’un objet pour l’offrir à une instance supérieure pour marquer sa soumission, comme dans le cas du sacrifice, n’est pas le propre de l’homme.
Il n’est pas jusqu’aux rituels de potlatch, poursuit Albert Assaraf, c’est-à-dire des rituels de don, cette fois pour marquer sa puissance, qu’on ne retrouve chez le chimpanzé.
Frans de Waal :
« Or, après avoir obtenu le pouvoir, il [Yeroen] devint solidaire des plus faibles : auparavant, il défendait les plus faibles dans seulement 35% des cas alors que ce chiffre atteignait 69 % après son ascension sociale ; le contraste entre les deux chiffres reflète le changement spectaculaire de son attitude. Un an plus tard, ce chiffre avait encore augmenté, atteignant 87 %. »
— Frans de Waal, La politique du chimpanzé, Paris, Odile Jacob, collection « Opus », 1995, pp. 133-134.
Idem : « Leur pouvoir de contrôle repose sur le don. Ils [les mâles alpha] offrent protection à celui qui est menacé et, en retour, ils reçoivent soutien et respect[11]. »
Rituels de rétribution
Tout rituel de rétribution repose, explique Albert Assaraf, sur le mini-programme : « obéissance = récompense (ou conjonction), désobéissance = punition (ou disjonction) ».
Or ce mini-programme est aussi très prisé par les chimpanzés.
Exemple, le cas de Figan au lendemain de sa conquête du pouvoir.
Figan, témoigne Goodall, « sautait de branche en branche, secouait la végétation, cassait d'épaisses branches et, pour faire bonne mesure, il rouait de coups un subalterne malchanceux. La confusion assourdissante était totale. A la fin d'une telle manifestation, le nouvel Alpha s'asseyait par terre, le pelage hérissé, et, avec l'allure superbe d'un grand chef de tribu, attendait de recevoir les marques de respect de ses subordonnés[12]. »
Que fait Figan en rouant de « coups un subalterne malchanceux », sinon annoncer la couleur ? Sinon avertir à l’avance que toute désobéissance sera à l’avenir accompagnée de sévisses corporelles, d’amertumes et de malédictions… ?
Mike, un autre Alpha, accueille une femelle qui se présente humblement à lui par un « mouvement caressant » que Goodall interprète comme suit : « J'accepte ton respect ; je ne t'attaquerai pas pour l'instant[13]. ».
Que fait ici Mike, sinon opérer un renforcement positif de l’obéissance ? Sinon conditionner l’esprit de sa subordonnée de façon à ce que soumission soit corrélé avec caresse (stimuli appétitif), et désobéissance avec douleur (stimuli aversif) ?
« En clair, écrit Albert Assaraf, bénédiction si on obéi aux commandements de l’Alpha, malédiction si on lui désobéi. »
Rituels du « nous » contre le « eux »
Là encore que de similitudes entre nos deux espèces. Rien ne manque au tableau : instrumentalisation de la haine du « dehors » en vue de souder le groupe ; recours machiavélique de l’Alpha à la guerre contre les « eux » aux fins de préserver un pouvoir chancelant ; batailles sanglantes ; cannibalisme. Jane Goodall :
« Souvent quand je me réveillais dans la nuit, d'affreuses images envahissaient mon esprit – […] le vieux Rudolf, d'habitude si gentil, se mettant debout pour jeter une pierre de deux kilos sur le corps allongé de Godi ; Jomeo arrachant un morceau de chair de la cuisse de Dé ; Figan chargeant et frappant sans relâche le corps tremblant de Goliath […] ; et, peut-être pire que tout le reste, Passion savourant la chair du petit de Gilka, la bouche maculée de sang comme un monstrueux vampire. »
— Jane Goodall, « Guerre », in La vie chimpanzé, Paris, Stock, pp. 166.
Autre preuve patente de l’« humanité » des chimpanzés. Une femelle se retrouve par mégarde avec son enfant en territoire ennemi. Elle est aussitôt prise en chasse par une horde de mâles. Cernée de toute part, elle répond aux menaces par des grognements de soumission, et tente de caresser l’un des mâles en signe de fraternité. C’est alors que, phénomène inouï, le mâle, raconte de Waal, « s'écarta instantanément, ramassa une poignée de feuilles et frotta vigoureusement sa fourrure là où elle l'avait touché. Ensuite, la femelle fut encerclée et attaquée ; son enfant fut saisi et tué[14] ».
Ce geste qui consiste à se frotter vigoureusement avec une poignée de feuilles à l’endroit même où eut lieu le contact indésirable, était-ce, se demande Albert Assaraf, un moyen d’effacer une souillure ? Un acte pour dénier toute « chimpanzéité » à la femelle, rendant ainsi possible son meurtre avec la culpabilité en moins ?
Rituels de pardon
Il n’est pas jusqu’aux rituels de pardon que nous ne partagions avec les chimpanzés.
« Le fait, écrit de Waal, que les singes, les grands singes et les hommes ont tous des comportements de réconciliation, signifie que le pardon a probablement plus de trente million d'années, et qu'il est antérieur à la séparation intervenue dans l'évolution de ces primates[15]. » « Au lieu de considérer, poursuit de Waal, la réconciliation comme un triomphe de la raison sur l'instinct, nous devons commencer à étudier les racines et l'universalité des mécanismes psychologiques en cause[16]. »
Albert Assaraf de conclure :
« Fascination pour le haut, recours à la médiation d’instances « supérieures », sacralisation de l’Alpha (évitement du regard et du contact), interdit de l’inceste, recours à la prière pour obtenir l’objet convoité, [génuflexion, agenouillement ou] proskynèse, don, partage, potlatch, théorie de la rétribution, instrumentalisation du ressentiment contre le hors groupe aux fins de cimenter le « nous »… Tout y est, plus qu’en gestation. »
— Albert Assaraf, Hominides.com, «Chimpanzé religiosus».
Comme si un Chimpanzé religiosus préfigurait Homo religiosus.
Notes
- voir Albert Assaraf, « Quand dire, c’est lier », Nouveaux Actes Sémiotiques, Université de Limoges, PULIM, n° 28, 1993 ; Albert Assaraf, « Du lien aux origines des “structures anthropologiques de l’imaginaire” », Sociétés, De Boeck Université, n° 63, 1999 / 1 ; Albert Assaraf, « Le ligasigne », Equivalences, Haute école de Bruxelles, ISTI, n° 36/1-2, 2009 ; Albert Assaraf, « Tous les performatifs en deux forces : introduction au “système JP” », Protée, Université du Québec, UQAC, vol. 39, n° 1, hors dossier, 2011.
- voir Albert Assaraf, « Le sacré, une force quantifiable ? », Médium, Paris, Editions Babylone, n°7, 2006.
- Jane Goodall, La vie chimpanzé, Paris, Stock, 1992, p. 73.
- Frans de Waal, La politique du chimpanzé, op. cit., p. 123.
- Frans de Waal, La politique du chimpanzé, op. cit., p. 93.
- Voir John Langshaw Austin, Quand dire, c’est faire, Paris, Seuil, 1970.
- Frans de Waal, La politique du chimpanzé, op. cit., p. 75.
- Roger Fouts, L’école des chimpanzés, Paris, Jean-Claude Lattès, 1998, p. 172.
- Mircea Eliade, Traité d'histoire des religions, Paris, Payot, 1964, § 6, pp. 26-29.
- Jane Goodall, La vie chimpanzé, op. cit., p. 89.
- Frans de Waal, La politique du chimpanzé, op. cit., p. 216.
- Jane Goodall, La vie chimpanzé, op. cit., p. 88.
- Jane Goodall, La vie chimpanzé, op. cit., p. 168.
- Frans de Waal, De la réconciliation chez les primates, Paris, Flammarion, 1992, p. 100.
- Frans de Waal, De la réconciliation chez les primates, Paris, Flammarion, 1992, p. 336.
- Frans de Waal, De la réconciliation chez les primates, Paris, Flammarion, 1992, p. 337.
— Le message qui précède, non signé, a été déposé par Tzophe (discuter)
- Bonjour, la neutralité de point de vue - l'un des 5 principes fondateurs de Wikipédia - « ne signifie pas qu'il faille présenter nécessairement tous les points de vue existants sur un sujet. Ne doivent l'être que ceux qui sont pertinents, en leur accordant une place proportionnelle à leur importance dans les études sur le sujet. ». L'approche ci-dessus n'est - du moins actuellement - qu'une thèse très marginale portant sur une aspect très ponctuel du comportement des chimpanzés. Dans l'hypothèse où elle serait jugée pertinente et sourcée correctement, elle ne pourrait occuper qu'une ligne ou deux dans un article qui est consacré principalement à la biologie de ces animaux. Voir Wikipédia:Neutralité de point de vue, Wikipédia:Travaux inédits et Wikipédia:Vérifiabilité. --Amicalement, Salix ( converser) 2 février 2012 à 18:33 (CET)
== Rituels chimpanzés (suite)
A Totodu74
modifierVous êtes absolument injuste.
1) L'auteur de l'étude n'est pas un théologien mais un étho-sociologue spécialiste du lien et du sacré qui a plusieurs fois publié dans des revues prestigieuses (voir la liste dans notes).
2) Le chimpanzé ne se contente pas d'hérisser le poil pour marquer son statut social, il se fait aussi le plus grand. Comme l'ont constaté De Waal et Goodall, les meilleurs spécialistes des chimpanzés en milieu naturel. En quoi faire un tel constat vous hérisse-t-il à ce point? En quoi rapprocher ce constat de la folie des hauteurs de l'homme à travers les âges (et encore aujourd'hui) est-il non-scientfique?
3) Que faites-vous des autres rituels observés par les meilleurs spécialistes des chimpanzés en milieu naturel ?
4) Pourquoi fermez-vous la porte à toute nouveauté ? Pourquoi les Français ont-ils toujours un train de retard face aux évidences. Et qu'il faut attendre que les idées passent par les US pour qu'elles soient reconnues en France ?
5) Pourquoi jeter le bébé avec l'eau du bain, alors que les ritels en question favorise un pont entre le chimpanzé et l'homme? Un pont voulu par tous les naturalistes.
- 1) Un « étho-sociologue spécialiste du lien et du sacré » : on fait où ce genre de cursus ? À quel niveau est-il reconnu ? Qui a repris/critiqué ses théories ?
- 2) Je ne remets pas en question le constat, simplement son interprétation (à mon humble niveau). Je remets de plus en question (et c'est plus légitime) la pertinence de cette source : une série de considérations personnelles, dont le bien-fondé n'est pas prouvé.
- 3) Je les considère comme ce qu'il sont, et je n'oublie pas les impasses de l'anthropomorphisme, le canon de Morgan, etc.
- 4) Je ne sais pas, probablement des cultures différentes. Peut-être que globalement les gens sont plus méfiants à l'égard de l'utilisation du religieux dans les sciences que ne le sont les américains ? (ça me rappelle Kitzmiller v. Dover Area School)
- 5) Je ne sais pas ce qu'est censé être ce pont, ni même à quoi il sert. Mais je crois avoir saisi qu'il sert ici à se livrer à un anthropomorphisme débridé, à le justifier.
- Totodu74 (devesar…) 2 février 2012 à 21:49 (CET)
- 1) Il suffit pour cela de s'inscrire en Sorbonne Paris V.
- 2) Que vous faut-il de plus pour bénéficier du titre de "spécialiste du lien" ? Cet auteur a écrit des articles majeurs sur le sujet dans des revues universitaires presitgieuses.
- A) « Qand dire, c'est lier», Nouveaux Actes Sémiotiques, Université de Limoges, 1993;
- B) « Du lien aux origines des “structures anthropologiques de l’imaginaire” », Sociétés, De Boeck Université, n° 63, 1999 / 1;
- C) « Le ligasigne : la dimension oubiée de Peirce », Equivalences, Haute école de Bruxelles, ISTI, n° 36/1-2, 2009 ;
- D) « Tous les performatifs en deux forces : introduction au “système JP” », Protée, Université du Québec, UQAC, vol. 39, n° 1, hors dossier, 2011.
- Voir notes.
- 3) Le principe de Morgan énonce qu'une activité comportementale ne doit en aucun cas être interprétée comme la conséquence d'une faculté mentale élaborée, si la même activité comportementale peut être conçue comme le fruit d'une activité mentale moins élevée. Or c'est exactement ce que fait Albert Assaraf. Il prouve que les comportements humains les plus élaborés se retrouvent à l'identique chez une espèce moins élaborée, en l'occurrence notre cousin évolutif le plus proche : le chimpanzé.
- 4) Un rituel n'a rien de religieux. Konrad Lorenz parle souvent de rites à propos des animaux. Je ne vois pas en quoi les rituels chimpanzés vous rappellent Kitzmiller v. Dover Area School. Vu qu'ils renforcent au contraire les théories évolutionnistes. De même que les théories de George John Romanes selon qui la différence entre l'homme et l'animal est une différence de degrès et non de nature. A plus forte raison entre l'homme et le chimpanzé dont les ADN coincident à 99% (voir revue Nature).
- 5)Toutes les grandes découvertes furent faites par des hommes "ponts". Nous vivons à l'ère de la pluridisciplinarité. Car tout phénomène est le produit de facteurs multiples. Quoi de plus passionnant que de découvrir les similitudes entre l'homme et un animal à 99% notre semblable? Quoi de plus excitant que d'éprouver la validité du canon de Morgan même s'agissant des comportements humains les plus élevés ?
- 6) Juste une remarque. Un chimpanzé, n'est pas un animal ordinaire. Avec ses 99% de gènes communs, il est infiniment plus proche de l'homme que de tout autre animal. Au point que faire de l'anthropomorphisme à son sujet serait presque permis. N'est-ce pas ce que fait Frans de Waal dans son dernier livre Le singe en nous ? Dont je vous conseille vivement la lecture.
- A lire pour ne pas s'égarer : Wikipédia:Développement de théories controversées et Wikipédia:Ne pas désorganiser Wikipédia pour une argumentation personnelle --Amicalement, Salix ( converser) 3 février 2012 à 00:10 (CET)
- 1) et 2) Des « revues universitaires prestigieuses », allons donc !
- 3) Lire Karin-d'Arcy (2005), The role of Morgan's Canon in comparative psychology, ou les raisonnements de de Waal sont justement considérés.
- 4) De quoi parle-t-on alors ? Juste de... « hiérarchie », non ? Tous les comportements cités ne sont pas propres aux seuls chimpanzés. Même des oiseaux ont des attitudes de soumission, les offrandes aux dominants ne sont pas non plus connues que chez le chimpanzé. Si l'on veut dire qu'il existe des rituels chez le chimpanzé, je ne crois pas que le billet sur hominides.com soit particulièrement novateur.
- 5) En gros, la comparaison est faite à dessein, afin d'arriver à prouver qu'un « pont » particulier existe (pour une raison qu'on ne saisit pas bien).
- 6) Il y a vraiment plus facile à étudier que la génétique pour comprendre des comportements.
- Totodu74 (devesar…) 3 février 2012 à 00:24 (CET)
A Totodu74
modifierJe vous cite : "De quoi parle-t-on alors ? Juste de... « hiérarchie », non ? Tous les comportements cités ne sont pas propres aux seuls chimpanzés. Même des oiseaux ont des attitudes de soumission, les offrandes aux dominants ne sont pas non plus connues que chez le chimpanzé."
A la bonheur!!!!
C'est juste ce que veut prouver l'étude de l'auteur: que la frontière entre l'homme et l'animal est mince, même s'agissant des comportements les plus élevés. Que l'animal explique l'homme. Que les sciences humaines devraient, avant d'émettre des théories sur l'homme, jeter un coup d'oeil sur ce qui se passe du côté des animaux dont nous sommes issus. Et tout particulièrement du côté de notre cousin évolutif le plus proche: le chimpanzé.
Dans l'introduction de l'article "Chimpanzé", il est marqué ceci : "Les deux espèces présentent des traits physiques, affectifs, mentaux, de même que des comportements relationnels et sociaux, voire moraux et spirituels, particulièrement remarquables..."
Lesquels? C'est flou. Vague. On nage dans l'à peu près.
Alors qu'au contraire l'étude d'Hominides.com en retrace un tableau précis et remarquable. Là est sa nouveauté. Là est son plus: son caractère pluridisciplinaire
VonTasha veut des sources fiables. Je n'ai aucune autre source fiable que la qualité du contenu de l'article paru dans Hominides.com (la même source que l'on retrouve à la note 7 de l'article "Chimpanzé" sans que cela n'offusque personne). Je n'ai aucune autre source que la qualité des multiples travaux de l'auteur sur la dimension relationnelle parus dans les revues universitaires sus-mentionnées.
Si Einstein avait subi les mêmes barrages, la théorie de la relativité serait encore dans les tiroirs.
Puis-je au moins créer un article à part appelé "Les rituels chimpanzés". De sorte que celui-ci ne vienne pas "polluer" l'extrême précision scientifique d'un énoncé comme "Les deux espèces présentent des traits physiques, affectifs, mentaux, de même que des comportements relationnels et sociaux, voire moraux et spirituels, particulièrement remarquables..."
PS: Je souscris totalement à l'article de Karin-d'Arcy (2005), The role of Morgan's Canon in comparative psychology, que j'ai lu avec grand plaisir. Et qui prouve, au passage, l'importance des observations de Frans de Waal que l'article de Hominides.com ne fait que rapporter et analyser selon les critères du rasoir d'Okham repris par Morgan.
Stop…
modifierTout ceci n'est qu'arguties oiseuses. Soit Tzophe nous présente des sources fiables, indépendantes et notoires (ie les revues scientifiques prestigieuses mentionnées ci-dessus) confirmant ce qu'il avance, soit on efface tout ça et on passe à autre chose. Cdlt, VonTasha [discuter] 3 février 2012 à 01:06 (CET)
Renommage de la page d’homonymie Chimpanzé (homonymie) en Chimpanzé
modifierMerci de donner votre avis dans le sondage sur Discussion:Chimpanzé (homonymie)#Sondage pour le renommage en Chimpanzé. TED 3 juillet 2014 à 05:16 (CEST)
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