Diors
DiorsÉcouter est une commune française située dans le département de l'Indre, en région Centre-Val de Loire.
Diors | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Centre-Val de Loire | ||||
Département | Indre | ||||
Arrondissement | Châteauroux | ||||
Intercommunalité | Châteauroux Métropole | ||||
Maire Mandat |
Christian Baron 2020-2026 |
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Code postal | 36130 | ||||
Code commune | 36064 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Diorsais | ||||
Population municipale |
759 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 30 hab./km2 | ||||
Population agglomération |
85 674 hab. (2010) | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 46° 49′ 38″ nord, 1° 48′ 56″ est | ||||
Altitude | Min. 149 m Max. 167 m |
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Superficie | 25,44 km2 | ||||
Type | Commune rurale à habitat dispersé | ||||
Unité urbaine | Hors unité urbaine | ||||
Aire d'attraction | Châteauroux (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton d'Ardentes | ||||
Législatives | Deuxième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Indre
Géolocalisation sur la carte : Centre-Val de Loire
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Géographie
modifierLocalisation
modifierLa commune est située dans l'est[1] du département, dans la région naturelle de la Champagne berrichonne.
Les communes limitrophes[1] sont : Sainte-Fauste (4 km), Mâron (4 km), Montierchaume (6 km), Étrechet (6 km), Neuvy-Pailloux (7 km) et Déols (9 km).
Les communes chefs-lieux[1] et préfectorales sont : Ardentes (10 km), Châteauroux (10 km), Issoudun (18 km), La Châtre (30 km) et Le Blanc (62 km).
Hameaux et lieux-dits
modifierLes hameaux et lieux-dits de la commune sont : Chignay, Fourches, Domaine des Rogeais, les Loges des Rogeais, la Martinerie et la Caillaudière[2].
Géologie et hydrographie
modifierLa commune est classée en zone de sismicité 2, correspondant à une sismicité faible[3].
Climat
modifierEn 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[4]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans une zone de transition entre les régions climatiques « Centre et contreforts nord du Massif Central » et « Ouest et nord-ouest du Massif Central »[5].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,4 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,4 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 771 mm, avec 11,6 jours de précipitations en janvier et 7,1 jours en juillet[4]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Châteauroux Déols », sur la commune de Déols à 8 km à vol d'oiseau[6], est de 12,1 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 728,6 mm[7],[8]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[9].
Voies de communication et transports
modifierLe territoire communal est desservi par les routes départementales : 49, 80, 105 et 925[10].
La ligne des Aubrais - Orléans à Montauban-Ville-Bourbon passe par le territoire communal. Les gares ferroviaires les plus proches sont les gares de Neuvy-Pailloux[10] (10 km) et Châteauroux[10] (11 km).
Diors est desservie par la ligne 5 du réseau de bus Horizon[11].
L'aéroport le plus proche est l'aéroport de Châteauroux-Centre[10], à 12 km.
Urbanisme
modifierTypologie
modifierAu , Diors est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[12]. Elle est située hors unité urbaine[13]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Châteauroux, dont elle est une commune de la couronne[Note 1],[13]. Cette aire, qui regroupe 71 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[14],[15].
Occupation des sols
modifierL'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (77,5 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (77,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (76,3 %), forêts (17,5 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (3,2 %), zones agricoles hétérogènes (1,2 %), zones urbanisées (1,1 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (0,7 %)[16]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Logement
modifierLe tableau ci-dessous présente le détail du secteur des logements[17] de la commune :
Date du relevé | 2013 | 2015 |
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Nombre total de logements | 305 | 310 |
Résidences principales | 95,5 % | 95,8 % |
Résidences secondaires | 1,4 % | 1,3 % |
Logements vacants | 3,1 % | 2,9 % |
Part des ménages propriétaires de leur résidence principale | 74,7 % | 74,7 % |
Risques majeurs
modifierLe territoire de la commune de Diors est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité faible). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses[18]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[19].
Risques naturels
modifierPour anticiper une remontée des risques de feux de forêt et de végétation vers le nord de la France en lien avec le dérèglement climatique, les services de l’État en région Centre-Val de Loire (DREAL, DRAAF, DDT) avec les SDIS ont réalisé en 2021 un atlas régional du risque de feux de forêt, permettant d’améliorer la connaissance sur les massifs les plus exposés. La commune, étant pour partie dans le massif de Maron, est classée au niveau de risque 4, sur une échelle qui en comporte quatre (1 étant le niveau maximal)[20].
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des tassements différentiels[21].
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 85,1 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (84,7 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 328 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 317 sont en aléa moyen ou fort, soit 97 %, à comparer aux 86 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[22],[23].
Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1989, 1995, 1997, 2011, 2018 et 2019 et par des mouvements de terrain en 1999[18].
Risques technologiques
modifierLe risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par des infrastructures routières ou ferroviaires importantes ou la présence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est en effet susceptible d’avoir des effets graves au bâti ou aux personnes jusqu’à 350 m, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[24].
Toponymie
modifierSes habitants sont appelés les Diorsais[25].
Histoire
modifierLa communauté de Diors est touchée mais peu sévèrement par la crise démographique du début du XVIIIe siècle, puisqu’elle passe de 45 feux en 1709 à 43 en 1726[26].
Politique et administration
modifierLa commune dépend de l'arrondissement de Châteauroux, du canton d'Ardentes, de la deuxième circonscription de l'Indre et de Châteauroux Métropole[13].
Population et société
modifierDémographie
modifierL'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[32]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[33].
En 2021, la commune comptait 759 habitants[Note 3], en évolution de −2,44 % par rapport à 2015 (Indre : −3,11 %, France hors Mayotte : 1,84 %).
Enseignement
modifierLa commune dépend de la circonscription académique d'Issoudun.
Manifestations culturelles et festivités
modifierÉquipement culturel
modifierSanté
modifierSports
modifierMédias
modifierLa commune est couverte par les médias suivants : La Nouvelle République du Centre-Ouest, Le Berry républicain, L'Écho - La Marseillaise, La Bouinotte, Le Petit Berrichon, France 3 Centre-Val de Loire, Berry Issoudun Première, Vibration, Forum, France Bleu Berry et RCF en Berry.
Cultes
modifierÉconomie
modifierLa commune se situe dans l’aire urbaine de Châteauroux, dans la zone d’emploi de Châteauroux et dans le bassin de vie de Châteauroux[13].
La commune se trouve dans l'aire géographique et dans la zone de production du lait, de fabrication et d'affinage du fromage Valençay[38].
La culture de la lentille verte du Berry[39] est présente dans la commune.
Autrefois, elle eut une importance non négligeable, par l'extraction du minerai de fer qui était utilisé au XVIIIe siècle, par les forges de Clavières[40], toutes proches mais cette activité disparut avec la fermeture des forges en 1874.
Culture locale et patrimoine
modifier- Château de Diors (XVIe siècle) : il fut construit sur l'emplacement d'un château fort et a été presque totalement détruit par un bombardement en ; dans la partie des communs qui a pu être sauvée était installé le Musée des trois guerres. Ce dernier a fermé définitivement ses portes en 1990 ; une grande partie des collections se trouve à Verdun.
- Église
- Monument aux morts
- Fonderie
Personnalités liées à la commune
modifier- Georges Pomiès (1902-1933), danseur, chanteur et acteur de cinéma français.
Voir aussi
modifierArticles connexes
modifierLien externe
modifierNotes et références
modifierNotes
modifier- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Indiquée en fonctions en 1988.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
Cartes
modifier- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
Références
modifier- « Indre »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sur le site de Lion 1906, consulté le 3 septembre 2018.
- « Diors » sur Géoportail., consulté le 17 septembre 2018.
- « Didacticiel de la règlementation parasismique : Indre », sur le site de la Prévention du risque sismique, consulté le 3 septembre 2018.
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Diors et Déols », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France « Châteauroux Déols », sur la commune de Déols - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Station Météo-France « Châteauroux Déols », sur la commune de Déols - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
- « Diors »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sur le site de ViaMichelin, consulté le 3 septembre 2018.
- « Plans », sur le site de Horizon, consulté le 19 février 2018.
- « La grille communale de densité », sur insee,fr, (consulté le ).
- Insee, « Métadonnées de la commune de Diors ».
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Châteauroux », sur insee.fr (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- « Comparateur de territoire : Commune de Diors (36064) », sur le site de l'Insee, consulté le 28 octobre 2018.
- « Les risques près de chez moi - commune de Diors », sur Géorisques (consulté le ).
- BRGM, « Évaluez simplement et rapidement les risques de votre bien », sur Géorisques (consulté le ).
- « Atlas du risque de feux de forêt en Centre – Val de Loire », sur centre-val-de-loire.developpement-durable.gouv.fr (consulté le ).
- « Dossier départemental des risques majeurs dans l'Indre », sur /www.indre.gouv.fr (consulté le ), partie 1 - chapitre Mouvements de terrain.
- « Retrait-gonflement des argiles », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le ).
- « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le ).
- « Dossier départemental des risques majeurs dans l'Indre », sur /www.indre.gouv.fr (consulté le ), chapitre Risque transport de matières dangereuses.
- « Nom des habitants des communes françaises, Diors », sur le site habitants.fr de la SARL Patagos (consulté le ).
- Olivier Zeller, « Changement agraire et récession démographique : la première enquête Orry (1730). L'exemple de l'élection d'Issoudun », Annales de démographie historique 2/2007 (n° 114), p. 168.
- Brigitte Coulon et Gérard Coulon, Les femmes à la conquête de leurs droits : autour d'une polémique dans la presse locale en 1913 (no 7), (ISSN 0985-1569), p. 8.
- « Résultats des élections municipales 2001 », sur le site du Ministère de l'Intérieur, consulté le 16 avril 2018.
- « Résultats des élections municipales 2008 », sur le site du Ministère de l'Intérieur, consulté le 16 avril 2018.
- « Résultats des élections municipales et communautaires 2014 », sur le site du Ministère de l'Intérieur, consulté le 16 avril 2018.
- Site du Monde.fr : Diors, consulté le 21 septembre 2016.
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
- « Liste des établissements scolaires de l'Indre - Année scolaire 2018/2019 » [PDF], sur le site de l'Académie d'Orléans-Tours (consulté le ).
- « Regroupements pédagogiques intercommunaux (R.P.I.) » [PDF], sur le site de l'Académie d'Orléans-Tours (consulté le ).
- Site de l'Institut national de l'origine et de la qualité : Valençay, consulté le 15 août 2014.
- Site de l'Institut national de l'origine et de la qualité : Lentilles vertes du Berry, consulté le 11 novembre 2014.
- Château de Bouges, Patrimoine, , p. 7.