Didier van Cauwelaert

écrivain français

Didier van Cauwelaert [vɑ̃ kovlaʁt] est un écrivain français, né le à Nice, dans une famille d'origine belge.

Didier van Cauwelaert
Didier van Cauwelaert au Salon du livre de Paris en 2013.
Biographie
Naissance
Voir et modifier les données sur Wikidata (64 ans)
NiceVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Formation
Activités
Période d'activité
Depuis Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Genres artistiques
Site web
Distinction
Prix Goncourt 1994 pour Un aller simple
Prix du Théâtre de l'Académie Française 1997 pour l'ensemble de son œuvre dramatique
Prix du jeune théâtre Béatrix Dussane-André Roussin 1983 pour L'Astronome
Œuvres principales

Biographie

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Didier van Cauwelaert a un père avocat, René, qui aurait aimé être écrivain. Inventeur, conteur-né, riche aussi d'une histoire familiale mouvementée ralliant la Flandre à la Côte d'Azur[1], ancien responsable local des organisations vichystes Jeunesse de France et d'Outre-mer et Légion française des combattants[2] , ce père menace de se tirer une balle dans la tête quand il se croit condamné à ne plus marcher, après un grave accident de voiture qui l'a laissé très handicapé.

Didier van Cauwelaert a alors sept ans et demi ; il décide, pour ce père, de devenir le plus jeune écrivain publié du monde[3]. Très tôt, il envoie ses ouvrages à des maisons d'édition et essuie de nombreux refus[3]. En 1982 (il a 22 ans) son premier roman Vingt ans et des poussières est publié aux Éditions du Seuil. Ses trois romans suivants sont publiés chez ce même éditeur. En 1991 son roman Un objet en souffrance marque son changement d'éditeur ; il rejoint les Éditions Albin Michel.

Malgré l'obtention de divers prix tout au long de sa carrière, on retient principalement le Prix Goncourt en 1994 pour Un aller simple.

Auteur prolifique, il a écrit plus de trente romans ainsi que plusieurs essais, pièces de théâtre et spectacles musicaux. Il se qualifie de « romancier de la reconstruction[3] ». Ses ouvrages, pour la plupart, abordent la construction de gens en difficulté, en souffrance. Il prétend être le produit de ses livres et non leur inspirateur et cite pour maîtres d'écriture des figures telles que Marcel Aymé et Romain Gary.

En mars 2009, il est candidat à l'Académie française au fauteuil de Maurice Rheims. Les « Immortels » lui préfèrent François Weyergans. Il est de nouveau candidat à l'élection du 14 novembre 2013, déclarée blanche (aucun candidat élu faute de majorité).

Didier van Cauwelaert a également travaillé pour le cinéma en tant que scénariste pour deux films. En 2018 il est le réalisateur du film J’ai perdu Albert, tiré de son roman éponyme.

Il rencontre Françoise Dorner qui devient sa compagne, tandis qu'elle jouait Les sales mômes d'Alphonse Boudard, créée le 23 septembre 1983[4].

Positions de l'auteur

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Auteur de pièces de théâtre, à l'âge de 17 ans il a mis en scène à Nice Huis clos de Jean-Paul Sartre, obtenant en dernière minute de l'auteur lui-même le droit de monter la pièce. Après coup Sartre, ayant eu l'écho d'amis spectateurs qu'on avait ri durant la représentation, lui écrit pour le féliciter d'avoir ainsi rejoint son inspiration originale. « Je croyais avoir écrit une pièce drôle, on m'a persuadé du contraire[5] ».

Didier van Cauwelaert a régulièrement pris position pour la communication avec les personnes mortes et en faveur d'une vie après la mort[6]. Il a ainsi préfacé des témoignages de contact avec l'au-delà tels que : La vie de l'autre côté de Michèle Decker (2004), et coécrit Karine après la vie avec Maryvonne et Yvon Dray (2002). Il a repris ce thème dans son roman La Maison des lumières, ouvrage dans lequel il pose ce principe : « Le but de toute vie est de faire circuler l'information : par l'amour l'intelligence le conflit ».

En 2011, il soutient officiellement le chef Raoni dans son combat contre le barrage de Belo Monte.

Par l'intermédiaire de la médium Geneviève Delpech, veuve de Michel Delpech, il raconte avoir été en contact avec Albert Einstein et Nikola Tesla, entre décembre 2015 et juillet 2016[7],[8]. En 2016, il publie Au-delà de l’impossible à ce sujet[9].

Œuvres

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Jeunesse

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Nouvelles

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  • Cloner le Christ ?, 2006
  • JM Weston, Le Cherche Midi, 2011
  • Dictionnaire de l’impossible, Plon, 2013
  • Les Abeilles et la Vie, Michel Lafon, 2013, photos de Jean-Claude Teyssier — Prix du Livre Environnement 2014
  • Le Nouveau Dictionnaire de l'impossible : expliquer l'incroyable, Plon, 2015
  • Au-delà de l'impossible, Plon, 2016
  • Les Émotions cachées des plantes, Plon, 2018
  • La Bienveillance est une arme absolue, Éditions de L'Observatoire, 2019
  • L'Insolence des miracles, Plon, 2023

Récits

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  • Madame et ses flics, Albin Michel, 1985, en collaboration avec Richard Caron
  • Karine après la vie, témoignage de Maryvonne et Yvon Dray présenté par Didier van Cauwelaert, Albin Michel, 2002

Bandes dessinées

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Théâtre

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Auteur
  • L’Astronome, Actes Sud / Papiers, 1983, Prix du Théâtre de l'Académie Française
  • Le Nègre, Actes Sud / Papiers, 1986
  • Noces de sable, 1995
  • Le Rattachement, 2010
  • Rapport intime, 2013
  • Vous êtes mon sujet, créée pour la télévision et jouée au Théâtre de La Garenne-Colombes, France 2, 2015
Adaptateur

Comédies musicales

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  • Adaptation en français de la comédie musicale Tintin, le Temple du Soleil.
  • Création mondiale de l'opéra Dreyfus (musique : Michel Legrand ; livret : Didier van Cauwelaert ; mise en scène/lumière : Daniel Benoin) - En 2014, coproduction des T.N.N. et Opéra de Nice

Filmographie

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Comme scénariste

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Cinéma

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Télévision

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Comme réalisateur

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Adaptations

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Récompenses et distinctions

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  • 1982 : prix Del Duca pour Vingt ans et des poussières
  • 1983 : prix du Théâtre de l'Académie Française pour L'Astronome
  • 1984 : prix Roger-Nimier pour Poisson d'amour
  • 1986 : prix Gutenberg du Livre pour Les Vacances du fantôme
  • 1994 : prix Goncourt pour Un aller simple
  • 1997 : Grand Prix des Lecteurs du Livre de Poche pour La Vie interdite
  • 1997 : Grand Prix du Théâtre (Académie française)
  • 1999 : prix Fémina Hebdo pour La Demi-pensionnaire
  • 2002 : prix Science de la vulgarisation scientifique pour L'Apparition
  • 2007 : prix Marcel-Pagnol et prix Nice-Baie-des-Anges pour Le Père adopté
  • 2013 : prix Messardière du Roman d'Eté pour La Femme de nos vies
  • 2014 : prix An Avel pour Le Principe de Pauline
  • 2014 : prix Océanes pour La Femme de nos vies
  • 2014 : prix annuel du Roman du Club des Irrésistibles des Bibliothèques de Montréal pour La Femme de nos vies
  • 2014 : prix du Livre Environnement 2014 (Fondation Veolia) pour Les Abeilles et la Vie

Notes et références

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  1. Delphine Peras, « Un père à roman ouvert », sur lexpress.fr, .
  2. https://www.persee.fr/doc/anami_0003-4398_2004_num_116_245_2854, p. 109.
  3. a b et c François Busnel, « Didier van Cauwelaert: "Je suis un romancier de la reconstruction" », sur lexpress.fr, (consulté le ).
  4. "Françoise Dorner, Madame et son romancier", L'écho des chaînes, 1986, p. 130, https://www.ebay.fr/itm/313269094038.
  5. Raconté par lui-même dans une émission de la RTBF en 2007 et écrit dans son roman autobiographique Le Père adopté, p. 240-243.
  6. « Je crois que la meilleure façon de nouer le contact avec nos disparus est d'attendre qu'un désir, une demande, un signe de reconnaissance se manifeste de leur côté... Laissez les morts enterrer leurs morts, disent les Écritures. Certes. Mais il faut aussi, parfois, leur laisser la liberté de réveiller les vivants ». Introduction de Karine après la vie, Le Livre de Poche, Albin Michel, Paris, 2002.
  7. Beatrice Mabilon-Bonfils, « Didier Van Cauwelaert : une « enquête scientifique »… dictée par l’au-delà ? », sur The Conversation (consulté le ).
  8. « Geneviève Delpech : "Médium malgré moi" », sur parismatch.com (consulté le ).
  9. « Didier Van Cauwelaert s’aventure au-delà de la mort », sur LaLibre.be, (consulté le ).
  10. Laurent Mélikian, « Sans complexe », BoDoï, no 8,‎ , p. 35.

Voir aussi

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Liens externes

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