Cros (Gard)
Cros est une commune française située dans l'ouest du département du Gard, en région Occitanie. Caractéristique d'un habitat dispersé, elle est composée d'une douzaine de hameaux, dont L'église de Cros, qui lui donne son nom et abrite l'église Saint-Vincent.
Cros | |||||
La Mazade, un hameau de Cros sur le Vidourle | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Occitanie | ||||
Département | Gard | ||||
Arrondissement | Le Vigan | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes du Piémont Cévenol | ||||
Maire Mandat |
Christian Clavel 2020-2026 |
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Code postal | 30170 | ||||
Code commune | 30099 | ||||
Démographie | |||||
Population municipale |
246 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 15 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 43° 59′ 40″ nord, 3° 49′ 33″ est | ||||
Altitude | Min. 178 m Max. 964 m |
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Superficie | 16,94 km2 | ||||
Type | Commune rurale à habitat très dispersé | ||||
Unité urbaine | Hors unité urbaine | ||||
Aire d'attraction | Hors attraction des villes | ||||
Élections | |||||
Départementales | Canton de Quissac | ||||
Législatives | Cinquième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Gard
Géolocalisation sur la carte : Occitanie (région administrative)
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Liens | |||||
Site web | cros-cevennes.fr | ||||
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Exposée à un climat méditerranéen, elle est drainée par le Vidourle, le ruisseau de Valestalière et par divers autres petits cours d'eau. Incluse dans les Cévennes, la commune possède un patrimoine naturel remarquable : un site Natura 2000 (les « gorges de Rieutord, Fage et Cagnasse ») et deux zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.
Cros est une commune rurale qui compte 246 habitants en 2021, après avoir connu un pic de population de 1 095 habitants en 1821. Ses habitants sont appelés les Crousennes, Crousens.
Le patrimoine architectural de la commune comprend un immeuble protégé au titre des monuments historiques : l'église Saint-Vincent, inscrite en 1961.
Géographie
modifierLocalisation
modifierCommunes limitrophes
modifierLes communes limitrophes sont La Cadière-et-Cambo, Colognac, Monoblet, Saint-Hippolyte-du-Fort et Saint-Roman-de-Codières.
Hydrographie et relief
modifierClimat
modifierEn 2010, le climat de la commune est de type climat méditerranéen franc, selon une étude s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[1]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat méditerranéen et est dans la région climatique Provence, Languedoc-Roussillon, caractérisée par une pluviométrie faible en été, un très bon ensoleillement (2 600 h/an), un été chaud (21,5 °C), un air très sec en été, sec en toutes saisons, des vents forts (fréquence de 40 à 50 % de vents > 5 m/s) et peu de brouillards[2].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 13 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 16,6 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 430 mm, avec 8,1 jours de précipitations en janvier et 3,8 jours en juillet[1]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Colognac à 4 km à vol d'oiseau[3], est de 12,3 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 502,4 mm[4],[5]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[6].
Voies de communication et transports
modifierMilieux naturels et biodiversité
modifierEspaces protégés
modifierLa protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée[7],[8]. Dans ce cadre, la commune fait partie de l'aire d'adhésion du Parc national des Cévennes[Note 1]. Ce parc national, créé en 1967, est un territoire de moyenne montagne formé de cinq entités géographiques : le massif de l'Aigoual, le causse Méjean avec les gorges du Tarn et de la Jonte, le mont Lozère, les vallées cévenoles ainsi que le piémont cévenol[9].
La commune fait partie de la zone de transition des Cévennes, un territoire d'une superficie de 116 032 ha reconnu réserve de biosphère par l'UNESCO en 1985 pour la mosaïque de milieux naturels qui la composent et qui abritent une biodiversité exceptionnelle, avec 2 400 espèces animales, 2 300 espèces de plantes à fleurs et de fougères, auxquelles s’ajoutent d’innombrables mousses, lichens, champignons[10],[11].
Réseau Natura 2000
modifierLe réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des directives habitats et oiseaux, constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)[Note 2]. Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la directive oiseaux : les « gorges de Rieutord, Fage et Cagnasse »[13], d'une superficie de 12 308 ha, comportent des milieux escarpés, des falaises, et sont un biotope de prédilection pour l'avifaune rupestre parmi laquelle on relève des espèces à très forte valeur patrimoniale : l'Aigle de Bonelli, le Grand Duc d'Europe, le Circaète Jean-le-Blanc[14].
Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique
modifierL’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Une ZNIEFF de type 1[Note 3] est recensée sur la commune[15] : le « ruisseau du vidourle à Finiel » (25 ha), couvrant 2 communes du département[16] et une ZNIEFF de type 2[Note 4],[15] : la « montagne de la Fage et gorges du Rieutord » (5 561 ha), couvrant 7 communes dont 5 dans le Gard et 2 dans l'Hérault[17].
-
Carte de la ZNIEFF de type 1 sur la commune.
-
Carte de la ZNIEFF de type 2 sur la commune.
Urbanisme
modifierTypologie
modifierAu , Cros est catégorisée commune rurale à habitat très dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[I 1]. Elle est située hors unité urbaine[I 2] et hors attraction des villes[I 3],[I 4].
Occupation des sols
modifierL'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (92,1 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (92,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (89,7 %), zones agricoles hétérogènes (7,9 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (2,4 %)[18]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Risques majeurs
modifierLe territoire de la commune de Cros est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts et séisme (sismicité faible). Il est également exposé à un risque particulier : le risque de radon[19]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[20].
Risques naturels
modifierCertaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau et par une crue torrentielle ou à montée rapide de cours d'eau, notamment le Vidourle. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1994, 1995, 2002 et 2014[21],[19].
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 31 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (67,5 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 226 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 105 sont en aléa moyen ou fort, soit 46 %, à comparer aux 90 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[22],[Carte 2].
Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[23].
Risque particulier
modifierDans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Certaines communes du département sont concernées par le risque radon à un niveau plus ou moins élevé. Selon la classification de 2018, la commune de Cros est classée en zone 3, à savoir zone à potentiel radon significatif[24].
Toponymie
modifierDe l'occitan Cros, du roman cros, croz, crotz, du bas latin crosum, crotum, du latin scrobs (creux, cavité)[25].
Préhistoire & Histoire
modifierMégalithes
modifierSur la montagne du Cayrel, présence d'un groupe de 3 menhirs. Le plus grand est appelé Peiras das fadas, pierre des fées en occitan.
Moyen Âge
modifierÉpoque moderne
modifierRévolution française et Empire
modifierÉpoque contemporaine
modifierPolitique et administration
modifierListe des maires
modifiersource : Archives communales de Cros
RÉVOLUTION & PREMIER EMPIRE (1790-1814) | |||
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1790 | Pierre MONTFAJON | ||
1791 | Antoine CLAUZEL | ||
1793 | an II | François MONTFAJON | |
1795 | III - IV | Antoine CLAUZEL | |
1799 | VII - VIII | Jean DESHONS, maire provisoire | |
1800 | VIII - IX | Jean PUECH | |
RESTAURATIONS (1815-1848) | |||
1815 | 25 ans | Jean PUECH continué | |
1826 | 8 ans | François Théodore LACROIX | |
1832 | 14 ans | Jean Élie MONTFAJON | |
1846 | Pierre FESQUET fils | ||
IIe RÉPUBLIQUE (1848-1852) | |||
SECOND EMPIRE (1852-1871) | |||
1848 | 10 ans | Pierre FESQUET | |
1856 | 11 ans | Antoine-Henry DAUDÉ | |
1865 | Félix DELPUECH | ||
IIIe RÉPUBLIQUE (1871-1940) | |||
1871 | Félix DELPUECH continué | ||
1873 | César TEISSIER | ||
1877 | A. DESEUZES faisant fonction de maire | ||
1878 | César TEISSIER | ||
1881 | 7 ans | Jean Élie Adrien MONTFAJON | |
1888 | 1 an | César TEISSIER | |
1889 | 9 ans | Jean Élie Adrien MONTFAJON | |
1898 | 2 ans | Louis DELPUECH | |
1900 | 1 an | Adrien VESSON | |
1901 | 3 ans | Henri GUIRAUD | |
1904 | 4 ans | Alphonse FESQUET | |
1908 | 5 ans | Henri GUIRAUD | |
1913 | 6 ans | Alphonse FESQUET | |
1918 | 7 ans | Arman Cabane FESQUET | |
1925 | 10 ans | Louis SOULIER | |
1935 | Émile BARAFORT | ||
ÉTAT FRANÇAIS (1940-1944) | |||
1940 | 7 ans | Émile BARAFORT | |
1942 | 2 ans | Albert PERRIER 17/09/42 | |
1944 | 19/10, délégation spéciale : Président, A. Perrier ; Vice Président, Marcel Falguerolle | ||
IVe RÉPUBLIQUE (1944-1958) | |||
1945 | 14 ans | Francis AIGOIN | |
Ve RÉPUBLIQUE (depuis 1958) | |||
1959 | 12 ans | Josué FAÏSSE | |
1971 | 24 ans | Serge MAJOUREL (PS) | |
1995 | 6 ans | Arlette MANTHES | |
2001 | 6 ans | Maurice DESHONS | |
2008 | 6 ans | André ALÈGRE | |
2014 | 2 ans | André ALÈGRE | |
2016 | élection partielle | Christian CLAVEL |
Population et société
modifierDémographie
modifierL'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[26]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[27].
En 2021, la commune comptait 246 habitants[Note 5], en évolution de −4,28 % par rapport à 2015 (Gard : 2,49 %, France hors Mayotte : 1,84 %).
Enseignement
modifierCros a eu 2 écoles primaires au XIXe siècle : celle de La Combe ou de La Mazadette (2 classes jusqu'en 1982) et celle de La Rouvière (1 classe de 1866 à 1960), qui sont aujourd'hui fermées. Le bâtiment de l'école de La Mazadette construit en 1881 est devenu la mairie[30].
Manifestations culturelles et festivités
modifierCultes
modifierÉconomie
modifierRevenus
modifierEn 2018 (données Insee publiées en ), la commune compte 119 ménages fiscaux[Note 6], regroupant 255 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 18 990 €[I 5] (20 020 € dans le département[I 6]).
Emploi
modifier2008 | 2013 | 2018 | |
---|---|---|---|
Commune[I 7] | 15,1 % | 12,5 % | 11,8 % |
Département[I 8] | 10,6 % | 12 % | 12 % |
France entière[I 9] | 8,3 % | 10 % | 10 % |
En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 142 personnes, parmi lesquelles on compte 70,1 % d'actifs (58,3 % ayant un emploi et 11,8 % de chômeurs) et 29,9 % d'inactifs[Note 7],[I 7]. En 2018, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui du département, mais supérieur à celui de la France, alors qu'en 2008 il était supérieur à celui du département.
La commune est hors attraction des villes[Carte 3],[I 10]. Elle compte 37 emplois en 2018, contre 36 en 2013 et 27 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 88, soit un indicateur de concentration d'emploi de 41,9 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 47,5 %[I 11].
Sur ces 88 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 27 travaillent dans la commune, soit 30 % des habitants[I 12]. Pour se rendre au travail, 83,1 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 5,6 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 11,2 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 13].
Activités hors agriculture
modifier25 établissements[Note 8] sont implantés à Cros au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 9],[I 14]. Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 24 % du nombre total d'établissements de la commune (6 sur les 25 entreprises implantées à Cros), contre 30 % au niveau départemental[I 15].
Agriculture
modifier1988 | 2000 | 2010 | 2020 | |
---|---|---|---|---|
Exploitations | 15 | 8 | 4 | 2 |
SAU[Note 10] (ha) | 332 | 172 | 11 | 16 |
La commune est dans les Cévennes, une petite région agricole occupant l'ouest du département du Gard[31]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 11] sur la commune est la culture de légumes ou champignons[Carte 4]. Deux exploitations agricoles ayant leur siège dans la commune sont dénombrées lors du recensement agricole de 2020[Note 12] (15 en 1988). La superficie agricole utilisée est de 16 ha[33],[Carte 5],[Carte 6].
Culture locale et patrimoine
modifierÉdifices civils
modifier- Moulin des Baumes de Faventines : Moulin passementier et moulin à foulon en 1823, transformé en 1858 en filature de laine[34].
- Filature Perrier : Filature de Soie construite en 1847, fermée en 1927, réaménagée en maison d'habitation[35].
- Filature de soie Daudé : Construite en 1856, convertie en bâtiment rural en 1925 puis en maison d'habitation[36].
- École-mairie : Construite en 1881.
Édifices religieux
modifier- Église Saint-Vincent (XIIe siècle). L'édifice a été inscrit au titre des monuments historiques en 1961[37].
- Temple protestant, utilisé par l'Église Protestante Unie de France, construit aux frais de la commune en 1844.
Patrimoine culturel
modifierPatrimoine environnemental
modifierPersonnalités liées à la commune
modifier- Marguerite Muterrer[pourquoi ?]
- Ricard de Saint-Hilaire, (1779-1849) poète français mort à Cros.
- Jean Vesson, né au Pouget à Cros en 1676, prédicant protestant à partir de 1709, créateur de la secte des Enfants de Dieu, dite par dérision des Multipliants et exécuté à Montpellier le 22 avril 1723[38].
Héraldique
modifierBlason | D’argent chapé de gueules à trois roses, deux en chef et une en pointe, de l’une en l’autre[39]. |
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Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
Voir aussi
modifierArticles connexes
modifierLiens externes
modifier- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative à plusieurs domaines :
- Site officiel
- « Cros sur le site de l'Institut géographique national »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sur wikiwix.com (consulté le )
- « Insee - Chiffres clés : Cros », sur insee.fr (consulté le )
Notes et références
modifierNotes et cartes
modifier- Notes
- La réglementation dans la zone périphérique du parc, dite zone d'adhésion, est plus souple, afin bénéficier d'investissements d'ordres économique, social et culturel afin de freiner l'exode rural et de développer l'équipement touristique de la région.
- Dans les sites Natura 2000, les États membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[12].
- Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
- Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
- Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
- Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
- L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
- Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
- Les données relatives à la surface agricole utilisée (SAU) sont localisées à la commune où se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc être interprétés avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activité sur plusieurs communes, ou plusieurs départements voire plusieurs régions.
- L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
- Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[32].
- Cartes
- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
- « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le ).
- Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).
- « Recensement agricole 2020 - Carte de la spécialisation de la production agricole par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
- « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée (SAU) moyenne par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
- « Recensement agricole 2020 - Carte de la surface agricole utilisée (SAU) par commune et de la SAU moyenne », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
Références
modifierSite de l'Insee
modifier- « La grille communale de densité », sur insee,fr, (consulté le ).
- Insee, « Métadonnées de la commune de Cros ».
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 à Cros » (consulté le ).
- « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 dans le Gard » (consulté le ).
- « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 à Cros » (consulté le ).
- « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans le Gard » (consulté le ).
- « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans la France entière » (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur site de l'Insee (consulté le ).
- « Emp T5 - Emploi et activité en 2018 à Cros » (consulté le ).
- « ACT T4 - Lieu de travail des actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi qui résident dans la commune en 2018 » (consulté le ).
- « ACT G2 - Part des moyens de transport utilisés pour se rendre au travail en 2018 » (consulté le ).
- « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 à Cros » (consulté le ).
- « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 dans le Gard » (consulté le ).
Autres sources
modifier- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Cros et Colognac », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France « Colognac » (commune de Colognac) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Station Météo-France « Colognac » (commune de Colognac) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
- « Les espaces protégés. », sur le site de l'INPN (consulté le ).
- « Liste des espaces protégés sur la commune », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- « Parc national des Cévennes - les cinq massifs », sur le site du parc national des Cévennes (consulté le ).
- « Réserve de biosphère des Cévennes », sur mab-france.org (consulté le ).
- « Cévennes - zone centrale - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- Réseau européen Natura 2000, Ministère de la transition écologique et solidaire
- « Liste des zones Natura 2000 de la commune de Cros », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- « site Natura 2000 FR9112012 - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- « Liste des ZNIEFF de la commune de Cros », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- « ZNIEFF le « ruisseau du vidourle à Finiel » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- « ZNIEFF la « montagne de la Fage et gorges du Rieutord » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- « Les risques près de chez moi - commune de Cros », sur Géorisques (consulté le ).
- BRGM, « Évaluez simplement et rapidement les risques de votre bien », sur Géorisques (consulté le ).
- « Dossier départemental des risques majeurs dans le Gard », sur gard.gouv.fr (consulté le ), partie 1 - chapitre Risque inondation.
- « Retrait-gonflement des argiles », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le ).
- « Liste des cavités souterraines localisées sur la commune de Cros », sur georisques.gouv.fr (consulté le ).
- « Cartographie du risque radon en France. », sur le site de l’IRSN, (consulté le ).
- (oc fr) Frédéric Mistral et Jules Ronjat, Lou Trésor dou Félibrige ou Dictionnaire provençal-français : embrassant les divers dialectes de la langue d'oc moderne..., Raphèle-lès-Arles, M. Petit, , 1179 p., 2 vol. ; 25 cm (ISBN 84-499-0563-X, BNF 37258238), p. 677, t.1
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
- Archives communales de Cros - série 4 M et 1 R
- « Les régions agricoles (RA), petites régions agricoles(PRA) - Année de référence : 2017 », sur agreste.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
- Présentation des premiers résultats du recensement agricole 2020, Ministère de l’agriculture et de l’alimentation, 10 décembre 2021
- « Fiche de recensement agricole - Exploitations ayant leur siège dans la commune de Cros - Données générales », sur recensement-agricole.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
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