Claude Pichois

universitaire français

Claude Pichois, né le à Paris 17e et mort le à Neuilly-sur-Seine, est un universitaire français, spécialiste de la littérature française du XIXe siècle notamment de Philarète Chasles et de Charles Baudelaire.

C. Baudelaire, Œuvres posthumes, annoté par Jacques Crépet et C. Pichois.

Biographie

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Né le dans le 17e arrondissement de Paris[1],[2], Claude Pichois est le petit-fils d'Henri Bardou, cofondateur de la Grande épicerie Bardou à Paris. Son père, Léon Pichois, est négociant à Paris.

Après le lycée Carnot, il fait des études à HEC sur les instances de son père. Une fois son diplôme obtenu, il s'inscrit à la Faculté des lettres de Paris. Attaché au CNRS de 1953 à 1956, il est maître de conférences à Aix-en-Provence (1956-1961), puis il est élu professeur à l'université de Bâle (Suisse) et ensuite à l'université Vanderbilt, située à Nashville (États-Unis) ; il termine sa carrière à la Sorbonne Nouvelle.

Grand expert comparatiste, il réalise notamment dans la Bibliothèque de la Pléiade l'édition des œuvres complètes de Charles Baudelaire, de Colette et de Gérard de Nerval. Il consacre une biographie aux deux premiers.

Spécialiste incontesté de Baudelaire, il maîtrise aussi la littérature française du XIXe siècle. Avec Pierre Brunel (important comparatiste) et André-Michel Rousseau, il publie en 1967 La Littérature comparée, mis à jour et réédité en 1983 sous le titre Qu'est-ce que la littérature comparée ?

En 1958, en collaboration avec Jean Dautry, il publie "Le conventionnel Chasles et ses idées démocratiques" et commence une étude sur son fils, le littérateur Philarète Chasles[3] qui sera le sujet de l'une de ses deux thèses universitaires.

Il publie deux thèses : L'Image de Jean-Paul Richter dans les lettres françaises, (édition José Corti, 1963), et Philarète Chasles et la vie littéraire au temps du romantisme (éditions José Corti, 1965).

L’Académie française lui décerne le prix de la critique en 1978 pour l’ensemble de son œuvre.

Il reste fidèle à l'université Vanderbilt où il dirige le « Centre W.T. Bandy pour les études baudelairiennes » de 1982 à 1998[4].

Claude Pichois meurt le à Neuilly-sur-Seine[1].

Depuis 2007, le Trinity College de Dublin attribue tous les trois ans le prix Claude Pichois (Claude and Vincenette Pichois Research Award) à un étudiant dont le domaine de recherche couvre la littérature française des XIXe et XXe siècles[5].

Publications

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- Prix Ève Delacroix de l’Académie française en 1997.
  • Claude Pichois : Retour à Baudelaire, Slatkine Erudition, Genève, 2005 (ISBN 2-05-101984-3).

Livres de Claude Pichois

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Notes et références

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  1. a et b Insee, « Fichier des personnes décédées », sur data.gouv.fr, (consulté le ).
  2. « Claude Pichois », sur Who's Who (consulté le ).
  3. L'Echo républicain de la Beauce et du Perche, 1er juin 1973.
  4. A propos du Centre, Centre W.T. Bandy pour les Etudes Baudelairiennes.
  5. (fr   en) Alexandre Gefen, « Prix Claude Pichois », sur Fabula, (consulté le ).

Liens externes

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