Cipières
Cipières est une commune française située dans le département des Alpes-Maritimes, en région Provence-Alpes-Côte d'Azur.
Cipières | |||||
Vue du village depuis le chemin de la Sine. | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Provence-Alpes-Côte d’Azur | ||||
Département | Alpes-Maritimes | ||||
Arrondissement | Grasse | ||||
Intercommunalité | Communauté d'agglomération de Sophia Antipolis | ||||
Maire Mandat |
Gilbert Taulane 2020-2026 |
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Code postal | 06620 | ||||
Code commune | 06041 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Cipiérois | ||||
Population municipale |
400 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 10 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 43° 47′ 03″ nord, 6° 57′ 21″ est | ||||
Altitude | Min. 459 m Max. 1 381 m |
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Superficie | 38,15 km2 | ||||
Type | Commune rurale à habitat dispersé | ||||
Unité urbaine | Hors unité urbaine | ||||
Aire d'attraction | Hors attraction des villes | ||||
Élections | |||||
Départementales | Canton de Valbonne | ||||
Législatives | Deuxième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Alpes-Maritimes
Géolocalisation sur la carte : Provence-Alpes-Côte d'Azur
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modifier |
Ses habitants sont appelés les Cipiérois.
Géographie
modifierLocalisation
modifierVillage situé à 8 km de Gréolières[1] et 12 de Courmes.
Géologie et relief
modifierCommune membre du parc naturel régional des Préalpes d'Azur.
Conservatoire d'espaces naturels (CEN) : Plateau karstique de Calern[2].
Hydrographie
modifierCours d'eau traversant la commune[3] :
- Le Loup (fleuve).
Climat
modifierEn 2010, le climat de la commune est de type climat méditerranéen altéré, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[4]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat méditerranéen et est dans la région climatique Var, Alpes-Maritimes, caractérisée par une pluviométrie abondante en automne et en hiver (250 à 300 mm en automne), un très bon ensoleillement en été (fraction d’insolation > 75 %), un hiver doux (8 °C) et peu de brouillards[5].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 12 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,7 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 102 mm, avec 5,8 jours de précipitations en janvier et 4,1 jours en juillet[4]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Caussols », sur la commune de Caussols à 6 km à vol d'oiseau[6], est de 9,7 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 271,5 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 32,4 °C, atteinte le ; la température minimale est de −11,7 °C, atteinte le [Note 1],[7],[8].
Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[9]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[10].
Urbanisme
modifierTypologie
modifierAu , Cipières est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à 7 niveaux définie par l'Insee en 2022[12]. Elle est située hors unité urbaine[13] et hors attraction des villes[14],[15].
Occupation des sols
modifierL'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (95,4 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (95,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (44,9 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (27,8 %), forêts (22,7 %), prairies (4,6 %)[16].
L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Voies de communications et transports
modifierVoies routières
modifier- RD 2 vers Coursegoules.
- RD 3. vers Courmes et Gourdon.
Transports en commun
modifierTransports à la demande : Envibus, Réseau des transports publics de la Communauté d'agglomération Sophia Antipolis (CASA) et Lignes d'Azur[17].
Sismicité
modifierCommune située dans une zone de sismicité moyenne[18].
Histoire
modifierUne église de Cipières est mentionnée depuis 1158 et une famille du même nom apparaît en 1152[19].
Au XVe siècle, Guillaume d'Agout était seigneur de Caussols[20] et de Cipières[21].
Politique et administration
modifierDécoupage territorial
modifierIntercommunalité
modifierCommune membre de la Communauté d'agglomération de Sophia Antipolis.
Élections municipales et communautaires
modifierListe des maires
modifierBudget et fiscalité 2019
modifierEn 2019, le budget de la commune était constitué ainsi[23] :
- total des produits de fonctionnement : 568 000 €, soit 1 441 € par habitant ;
- total des charges de fonctionnement : 596 000 €, soit 1 514 € par habitant ;
- total des ressources d'investissement : 178 000 €, soit 451 € par habitant ;
- total des emplois d'investissement : 354 000 €, soit 898 € par habitant ;
- endettement : 200 000 €, soit 509 € par habitant.
Avec les taux de fiscalité suivants :
- taxe d'habitation : 8,59 % ;
- taxe foncière sur les propriétés bâties : 5,30 % ;
- taxe foncière sur les propriétés non bâties : 47,06 % ;
- taxe additionnelle à la taxe foncière sur les propriétés non bâties : 0,00 % ;
- cotisation foncière des entreprises : 0,00 %.
Chiffres clés Revenus et pauvreté des ménages en 2017 : médiane en 2017 du revenu disponible, par unité de consommation : 21 450 €[24].
Équipements et services publics
modifierEnseignement
modifierÉtablissements d'enseignements[25] :
- L'école intercommunale Cipières-Gréolières[26] : École maternelle et primaire[27].
- Collèges à Saint-Vallier-de-Thiey, Grasse,
- Lycées à Grasse.
Santé
modifierProfessionnels et établissements de santé[28] :
- Médecins à Saint-Vallier-de-Thiey, Le Rouret,
- Pharmacies à Saint-Vallier-de-Thiey, Le Rouret,
- Hôpitaux à Le Rouret, Grasse.
Population et société
modifierDémographie
modifierÉvolution démographique
modifierL'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[29]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[30].
En 2021, la commune comptait 400 habitants[Note 2], en évolution de 3,36 % par rapport à 2015 (Alpes-Maritimes : 1,99 %, France hors Mayotte : 1,84 %).
Vie locale
modifierChaque année, une course de caisses à savon est organisée : en 2014, c'était la 5e savonnette[33].
Comité des fêtes
modifierLe village est animé par un Comité des fêtes actif qui organise de nombreuses manifestations dont la fête patronale de la Saint-Claude qui reunit le village chaque année.
Le planning des manifestations est disponible sur le site du Comité des fêtes de Cipières: http://www.cipieres.org.
Trail de Cipières
modifierEn 2011, le comité des fêtes a repris l'organisation du fameux « Trail de Cipières », avec l'assistance de son fondateur.
Les années paires, il s'agit d'un trail d'une soixantaine de kilomètres pouvant être fait en relais à 3 coureurs. Et les années impaires, un trail d'une vingtaine de kilomètres.
Toutes les informations relatives à cet événement sportif se trouvent sur le site http://traildecipieres.free.fr.
Cultes
modifier- Culte catholique, Paroisse Saint-Antoine-de-Padoue[34], Diocèse de Nice.
Économie
modifierEntreprises et commerces
modifierAgriculture
modifier- Agriculture-et-agropastoralisme[35]...
Tourisme
modifier- Gîte d'étape et gîtes ruraux municipaux[36].
- Meublé touristique[37].
- Restauration.
Commerces
modifier- Commerces de proximité.
Culture locale et patrimoine
modifierLieux et monuments
modifier- Le château de Cipières[38] datant du XVIIe siècle[39].
- L'église Saint-Mayeul[40], qui a fait l'objet d'une inscription sur l'inventaire supplémentaire des monuments historiques en 1989[41].
- La chapelle Saint-Claude[42], qui a fait l'objet d'une inscription sur l'inventaire supplémentaire des monuments historiques en 1979[43].
- Cabanes en pierres sèches[44] (bories)[45],[46].
- Lavoir de la Fontaine[47].
- Puits[48] avec la date sur la poutre[49].
- Monument aux morts[50] : Conflits commémorés Guerre franco-allemande 1914-1918[51].
Personnalités liées à la commune
modifier- Jean-Baptiste Guizol, né le à Cipières (Alpes-Maritimes), homme politique, décédé le 14 octobre 1828 à Sainte-Radegonde près de Tours.
Héraldique
modifierBlason | ||
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Détails | Variante : D'azur au buste de saint Mayeul portant une mitre d'or et vêtu d'une chape de sable, tenant dans sa main dextre une crosse du même en pal, la senestre appuyée sur la poitrine[53]. Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
Notes et références
modifierNotes
modifier- Les records sont établis sur la période du au .
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
Cartes
modifier- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
Références
modifier- Itinéraire Cipières-Gréolières
- Conservatoire d'espaces naturels Provence-Alpes-Côte d'Azur
- « Cours d’eau de la commune », sur le site du service d'administration nationale des données et référentiels sur l'eau (Sandre) (consulté le ).
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Cipières et Caussols », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France « Caussols », sur la commune de Caussols - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Station Météo-France « Caussols », sur la commune de Caussols - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Les nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. », sur drias-climat.fr (consulté le ).
- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.com, (consulté le ).
- Carte comunale
- « La grille communale de densité », sur le site de l’Insee, (consulté le ).
- Insee, « Métadonnées de la commune ».
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- Transports à la demande
- Didacticiel de la réglementation parasismique
- Cipières, sur www.departement06.fr/patrimoine-par-commune/
- Histoire de Caussols
- Archives Départementales AM 3 E79/110 11 et 12 septembre 1445
- Site de la préfecture des Alpes-Maritimes, consulté le 20 juin 2008
- Les comptes de la commune
- Chiffres clés Évolution et structure de la population. Dossier complet
- Établissements d'enseignements
- L'école intercommunale Cipières-Gréolières
- École maternelle et primaire
- Professionnels et établissements de santé
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
- Chloé Rosati-Marzetti, « La “savonnette” de Cipières (Alpes-Maritimes) », Hypothèses, « Carnets de recherche », 20 février 2015.
- Paroisse Saint-Antoine-de-Padoue
- Agriculture-et-agropastoralisme
- Hébergements municipaux
- Meublé touristique
- Château fort ; château
- Château, sur patrimages.culture.gouv.fr/
- Notice no PA00080705, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
- Église paroissiale Saint-Mayeul
- Notice no PA00080704, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
- Chapelle Saint-Claude
- Restaurantion d'une cabane en pierres sèches, par Eric Kalmar
- Bories
- Ensemble pastoral (ensemble agro pastoral) et cabane (borie)
- Lavoir de la Fontaine
- Puits
- la date 1814 sur la poutre
- Monument aux morts
- Cipières - Morts aux guerres
- Dominique Cureau, « Communauté d'agglomération Sophia Antipolis (canton de Coursegoules) : Cipières », sur vexil.prov.free.fr (consulté le ).
- Louis de Bresc, Armorial des communes de Provence : ou Dictionnaire géographique et héraldique des villes et villages des Bouches-du-Rhône, du Var, des Basses-Alpes, de Vaucluse, et des Alpes-Maritimes, Éditions Bachelin-Deflorenne (1re éd. 1866). Rééditions : Éditions Chantemerle (1971), Éditions Laffitte Reprints (1972), Éditions Marcel Petit (1994), Éditions Lacour (2002), Éditions Pyrémonde (2008), Éditions Kessinger Publishing (2010), Éditions des Régionalismes (2014), Éditions Pranava Books (2020).
Voir aussi
modifierBibliographie
modifier- Collectif, Le patrimoine des communes des Alpes-Maritimes en deux volumes, vol. I : Cantons d'Antibes à Levens, Paris, Flohic Éditions, coll. « Le Patrimoine des Communes de France », , 504 p. (ISBN 2-84234-071-X)Canton de Coursegoules, Cipières, pp. 318 à 324
- Henri Geist, Cipières : architecture d'un empierrement. Prospection, inventaire, Archéam, no 4, 1997 Lire en ligne
- Henri Geist, De l' « Oreille de Gaïa » à Cipières, Archéam, no 4, 1997 Lire en ligne
- Cipières, sur www.par-monts-et-par-vaux.eu/
- Cipières : bossages erratiques, murs et linteaux, mythe des têtes humaines, Tumulus présumé, sur www.archeo-alpi-maritimi.com/
- Chiffres clés publiés par l'institut national de la statistique et des études économiques (INSEE). Dossier complet
- Inventaire national du patrimoine naturel de la commune
- Cavités souterraines
Articles connexes
modifierLiens externes
modifier
- Site officiel
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative à plusieurs domaines :
- Le patrimoine architectural et mobilier des communes sur le site officiel du ministère français de la Culture (Bases Mérimée, Palissy, Palissy, Mémoire, ArchiDoc), Médiathèque de l'architecture et du patrimoine (archives photographiques) diffusion RMN, et service régional de l'inventaire général de la direction de la Culture et du Patrimoine de la Région PACA]
- Site de la Direction Régionale de l’Environnement, de l'Aménagement et du Logement (DREAL) et Inventaire et protections réglementaires de l'environnement des communes