Cimetière de Bourg-la-Reine

cimetière français

Le cimetière de Bourg-la-Reine (officiellement cimetière paysager de Bourg-la-Reine) est le cimetière communal de la ville de Bourg-la-Reine dans les Hauts-de-Seine.

Cimetière de Bourg-la-Reine
Tombe de Gabriel Galois, maire de Bourg-la-Reine, et cénotaphe d'Évariste Galois, mathématicien.
Adresse
Patrimonialité
Recensé à l'inventaire généralVoir et modifier les données sur Wikidata
Coordonnées
Identifiants
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Carte

Histoire et description

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Vue du cimetière depuis la rue de la Bièvre, par le peintre finlandais Väinö Blomstedt en 1894[1]. On y constate que cette partie de la commune de Bourg-la-Reine, qui sera totalement urbanisée au XXe siècle, est encore à cette époque en pleine campagne.
 
Sépulture d'Édith Arnold-Boulogne (division 8).


Ce cimetière est fondé en 1820[2] et agrandi en 1880. Fleuri dans ses parties communes et arboré, la municipalité, depuis quelques décennies, le désigne en tant que cimetière paysager[Note 1]. Il accueille notamment plusieurs célébrités, notamment des mondes littéraire, de la culture et des sciences (voir ci-dessous la section « Personnalités inhumées »). Certaines sépultures sont classées à l'inventaire comme celles de la famille Dupont Couet[3], du maréchal Forey[4], de la famille Angot[5], de la famille Bon[6], de la famille Demmler[7], ou de la famille Hennebique[8]. Le passé horticole et de faïenceries de la ville explique la présence de plusieurs tombes de faïenciers et d'horticulteurs ou rosiéristes. Le cimetière accueille également Édith Arnold-Boulogne (1911-1995), la mère de l'acteur Alain Delon, dans un caveau familial de la division 8.

Y sont aussi regroupées depuis le 2 novembre 2003 dans un ossuaire[9], situé à une extrémité de l'allée des Cytises et au nord-ouest du cimetière (division 14), des dépouilles mortuaires du XIIIe au XIXe siècle, qui étaient contenues dans des tombes de l'ancien cimetière de la commune, sis Grande Rue.

Une sépulture collective anonyme de la division 2, sur laquelle est apposée une laconique plaque bilingue en allemand et en français, conserve les restes de quatre soldats allemands, tués durant la guerre de 1870-1871. Des combats eurent lieu dans la commune durant ce conflit.


Un temps oubliée, on y a redécouvert en 2002, au sud du cimetière, près du monument au mort, une crypte, aujourd'hui nommée après sa rénovation et son aménagement « Crypte du Souvenir », où reposent 28 militaires et civils de la Première Guerre mondiale, quatre de la Seconde Guerre mondiale et un soldat de la guerre d'Algérie (1954-1962)[10].

Personnalités inhumées

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Notes et références

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  1. Ainsi, par exemple, sur le panneau placé près de l'accès principal du cimetière, rue de la Bièvre.

Références

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  1. Ce tableau est conservé par le musée d'Art de Turku, en Finlande.
  2. Notice no IA00117387, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
  3. Notice no IA00117390, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  4. Notice no IA00117391, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  5. Notice no IA00117392, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  6. Notice no IA00117393, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  7. Notice no IA00117394, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  8. Notice no IA00117395, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  9. Cet ossuaire figure sur le plan officiel placé à l'entrée du cimetière (qui possède d'autres ossuaires) sous l'appellation d'« archéocrypte ».
  10. L'histoire incroyable de la Crypte du Souvenir de Bourg-la-Reine (92) sur abrideabattue.blogspot.com.
  11. Xavier Lenormand, Histoire des rues de Bourg-la-Reine, p. 35.

Liens externes

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