Christophe François Camus de Richemont
Christophe François Camus de Richemont, né le à Montmarault (province du Bourbonnais), mort le à la bataille de Leipzig), est un général de brigade du Premier Empire.
Christophe François Camus de Richemont | |
Naissance | Montmarault (province du Bourbonnais) |
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Décès | (à 39 ans) bataille de Leipzig Mort au combat |
Origine | France |
Allégeance | République française Empire français |
Arme | Artillerie |
Grade | Général de brigade |
Conflits | Guerres révolutionnaires Guerres napoléoniennes |
Distinctions | Officier de la Légion d'honneur Baron de l'Empire |
Famille | Frère de Louis-Auguste Camus de Richemont |
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Biographie
modifierChristophe François est le fils de Claude Jean François Camus de Richemont ( - Montmarault ✝ - Montmarault), sieur de Richemont (en la paroisse de Bizeneuille Allier) et de Petit-Bord, avocat en parlement, conseiller du roi et procureur en la maîtrise des Eaux et forêts de Montmaraud, correspondant de l'Assemblée provinciale (1780-1781), membre de l'Assemblée provinciale du Bourbonnais pour le tiers état (1788), président du Tribunal de district (1792), membre du conseil municipal de Montmarault (1800), et de Claudine Éléonore de la Poix de Fréminville (1749 ✝ 1835).
Il est l'un des frères de Louis-Auguste Camus de Richemont. Comme son aîné, il suit la carrière des armes, fait l'école militaire d'Effiat, et opte pour l'artillerie.
Baron de Richemont et de l'Empire le [1], il est promu colonel le de la même année. Les services qu'il rend lui font mériter la croix d'officier de la Légion d'honneur le .
Général de brigade et chef d'état-major du 2e corps d'observation du Rhin depuis le , il passe le 1er avril suivant, avec la même fonction à l'état-major du VIe corps de la Grande Armée, sous les ordres du maréchal Marmont.
C'est dans cette situation que le général de Richemont participe à la campagne de Saxe (1813). Il est tué le , par un boulet de canon lors de la meurtrière bataille des Nations.
Il n'a que trente-neuf ans, et ne laisse pas de postérité.
Figure | Blasonnement |
Armes du baron de Richemont et de l'Empire décret du , lettres patentes du (Paris).
Écartelé au premier d'azur au chevron d'or, accompagné de trois coquilles d'argent, surmonté d'un comble d'or à trois bandes de gueules ; au deuxième des barons tirés de l'armée ; au troisième d'or à la fasce de gueules, accompagnée de trois hures de sanglier de sable, allumées et lampassées de gueules, défendues d'argent ; au quatrième échiqueté d'argent et d'azur.[2],[3],[4],[5] |
Annexes
modifierBibliographie
modifier- Félix Wouters, Histoire chronologique de la République et de l'Empire : 1789-1815, suivie des Annales napoléoniennes, (lire en ligne) ;
- Georges Rougeron, Les administrations provinciales en Bourbonnais (1780-1790), vol. gr. in-8 br., Moulins, , 122 p. ;
- Jean Débordes, Les Nouveaux Mystères de l'Allier, Romagnat, Éditions de Borée, , 397 p. (ISBN 2-84494-427-2, lire en ligne) ;
Notes et références
modifier- Le nom patronymique Camus ne figure point dans les lettres patentes
- Armorial de J.B. RIETSTAP - et ses Compléments
- Jacques Hyacinthe Georges Richard, comte de Soultrait, Armorial du Bourbonnais, P.A. Desrosiers et fils, , 334 p. (lire en ligne)
- La noblesse d'Empire sur http://thierry.pouliquen.free.fr
- PLEADE (C.H.A.N. : Centre historique des Archives nationales (France)).
Voir aussi
modifierArticles connexes
modifierLiens externes
modifier- Fiche de Christophe François Camus de Richemont sur roglo.eu ;
- Service Historique de l’Armée de Terre – Fort de Vincennes – Dossier S.H.A.T. Côte : 8 Yd 1 457.
- www.napoleon-series.org ;