Choye
Choye est une commune française située dans le département de la Haute-Saône, la région culturelle et historique de Franche-Comté et la région administrative Bourgogne-Franche-Comté.
Choye | |||||
Le château. | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Bourgogne-Franche-Comté | ||||
Département | Haute-Saône | ||||
Arrondissement | Vesoul | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes des Monts de Gy | ||||
Maire Mandat |
Guillaume Bouttemy 2020-2026 |
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Code postal | 70700 | ||||
Code commune | 70152 | ||||
Démographie | |||||
Population municipale |
475 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 33 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 47° 23′ 31″ nord, 5° 45′ 38″ est | ||||
Altitude | Min. 197 m Max. 280 m |
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Superficie | 14,4 km2 | ||||
Type | Commune rurale à habitat dispersé | ||||
Unité urbaine | Hors unité urbaine | ||||
Aire d'attraction | Besançon (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Marnay | ||||
Législatives | Première circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Haute-Saône
Géolocalisation sur la carte : Bourgogne-Franche-Comté
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Géographie
modifierCommunes limitrophes
modifierHydrographie
modifierLa commune est baignée par la Colombine, affluent en rive gauche de la Morthe, qui naît à Charcenne. Sa source alimente en eau potable pour les communes de Choye, Velloreille-lès-Choye, Villefrancon, Velesmes-Échevanne, Saint-Loup-Nantouard, Sauvigney-lès-Gray et Saint-Broing[1].
Climat
modifierEn 2010, le climat de la commune est de type climat des marges montargnardes, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[2]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat semi-continental et est dans la région climatique Lorraine, plateau de Langres, Morvan, caractérisée par un hiver rude (1,5 °C), des vents modérés et des brouillards fréquents en automne et hiver[3].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,3 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 17,6 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 997 mm, avec 13,1 jours de précipitations en janvier et 9,4 jours en juillet[2]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Cugney », sur la commune de Cugney à 4 km à vol d'oiseau[4], est de 11,2 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 958,2 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 40 °C, atteinte le ; la température minimale est de −17 °C, atteinte le [Note 1],[5],[6].
Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[7]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[8].
Urbanisme
modifierTypologie
modifierAu , Choye est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[9]. Elle est située hors unité urbaine[10]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Besançon, dont elle est une commune de la couronne[Note 2],[10]. Cette aire, qui regroupe 310 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[11],[12].
Occupation des sols
modifierL'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (84,7 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (85,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (65,5 %), prairies (13,6 %), forêts (10,8 %), zones agricoles hétérogènes (5,6 %), zones urbanisées (3,2 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (1,3 %)[13]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Histoire
modifierLe village possédait un château qui avait été acquis par Thierry Ier, archevêque de Besançon (874-895), en même temps que les habitations voisines. Il disparut au XVIIe siècle.
En 1043, l’empereur Henri III rendit à l’archevêque Hugues Ier les chateaux de Choye, Gray et Vesoul qu’avait usurpé le comte de Bourgogne. En 1090, Renaud II, comte de Bourgogne, céda aux chapitres Saint Étienne et Saint Jean de Besançon tout ce qui lui appartenait (in villa quae dicitur Chois). Choye était du domaine des comtes de Bourgogne et ils paraissaient lui avoir apporté un intérêt particulier. La terre échut en partage à la branche cadette et, en 1191, lorsque Étienne de Bourgogne eut le dessous dans la lutte qu’il avait entreprise contre Othon de Méranie, comte Palatin, celui-ci s’empara de Choye, Scey sur Saône et Ferrières ; il obligea Étienne à lui en reconnaître la propriété en 1193. À la mort d’Othon, Étienne récupéra Scey et Ferrières, mais Choye ne lui fut pas rendu. Suivant une chronique citée par Duchêne (Histoire de Vergy), Othon II rendit Choye en 1211 : “la ville de Choix qu’il devoit acquitter de Dame Marguerite d’Oysi, jadis comtesse Bourgogne, qui tenoit la ville de Douaire”. En 1213 Etienne renonça définitivement à Choye et la céda au comte Palatin (villam quae dicitur Chois et plegios suos quantum ad hoc quod ad Chois attinet). Il obtint en échange tout ce que le comte possédait à Montigny : in Monteigneium juxta Vesulium (Montigny-lès-Vesoul).
Au XIIIe siècle une famille porta le nom de Choye. En 1222, Richard devint homme lige d’Othon III de Bourgogne, duc de Méranie, comte de Bourgogne, sauf la fidélité à son frère Étienne de Choye ; il jura de la recevoir dans le château qu’il tenait de lui, lui et les siens, chaque fois qu’il voudrait : le lendemain Étienne de Choye fit la même déclaration d’allégeance. Humbert de Choye est cité par Goullut comme contemporain du Palatin Othon III, duc de Méranie, mort en 1248.
Choye eut beaucoup à souffrir de la guerre des barons comtois contre Eudes IV, duc de Bourgogne. Elle fut prise et incendiée par eux en 1336. “Or, ces seigneurs campèrent Choye et autant qu’elle peut être secourue, en quarante huit heures ils la forcèrent” (Goullut). En 1364, les Routiers ou les Anglais ravagèrent de nouveau Choye. “Et de faict, haians pour capitaine un Guichard Monnot et l’armée fort puissante, ils se présentèrent à Choye qu’ils gaignèrent”. (Goullut).
La baronnie de Choye comprenait : Choye, Bonboillon, Venère, Hugier, Chancevigney, Bay, Sornay, Montagney, Cult, Virey, Motey, la Tour de Motey, Chancey et la vigne de Magney. À la mort de Jean de Vienne, seigneur de Choye, elle fut morcelée entre ses héritiers et ayants droit (1451). Jean de Longwy, mari de Jeanne de Vienne, eut Choye et Bonboillon. “Elle a passé à la maison de Varambon, à celle de Vienne, de Precipiano, de Seroz Granvelle et de Saint Mauris Crilla, aux seigneurs de la Baulme et au Président d’Ollivet en faveur de qui elle fut confirmée dans le titre de baronnie au mois de juin 1767. Le baron de Choye n’avait guère dans ce village que la seigneurie directe qui comprenait les droits de justice, d’épaves, d’aides, de tailles et de suzeraineté sur les fiefs qui en dépendaient. Une maison dite de Choye ou de Roussel possédait en fief la tour de ce lieu avec des prés et des fonds dans ce territoire ; les actes publics donnaient à chacun des individus de cette maison le titre de miles et j’en trouve un grand nombre possesseur de ce fief depuis commencement du XIVe siècle jusqu’en 1501. Ce n’est que vers cette époque qu’eut lieu la réunion de leur fief à la baronnie.” (Almanach de 1785). La commanderie de Sales et les abbayes d’Acey et de Corneux y avaient d’importantes possessions.
1789 : bailliage et décanat de Gray 1790 : District de Gray, canton de Gy
Le 2 mars 1829, un terrible incendie détruisit 70 maisons.
Politique et administration
modifierRattachements administratifs et électoraux
modifierLa commune fait partie de l'arrondissement de Vesoul du département de la Haute-Saône, en région Bourgogne-Franche-Comté. Pour l'élection des députés, elle dépend de la première circonscription de la Haute-Saône.
Elle faisait partie depuis 1801 du canton de Gy[14]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, la commune est désormais intégrée au canton de Marnay.
Intercommunalité
modifierLa commune est membre de la communauté de communes des monts de Gy, créée le .
Liste des maires
modifierDémographie
modifierL'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[23]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[24].
En 2021, la commune comptait 475 habitants[Note 3], en évolution de 7,71 % par rapport à 2015 (Haute-Saône : −1,43 %, France hors Mayotte : 1,84 %).
Économie
modifierCulture locale et patrimoine
modifierLieux et monuments
modifier- Plusieurs bâtiments recensés dans la base Mérimée :
- Le plan d'eau aménagé.
-
L'église.
-
Le grand lavoir.
Héraldique
modifierBlason | D'azur à la fleur à douze pétales d'argent ; au chef d'or chargé de trois étoiles de six rais de gueules. |
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Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
Voir aussi
modifierArticles connexes
modifierLiens externes
modifierNotes et références
modifierNotes
modifier- Les records sont établis sur la période du au .
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
Cartes
modifier- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
Références
modifier- « Aux petits soins pour la rivière », L'Est républicain, édition de la Haute-Saône, (lire en ligne).
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Choye et Cugney », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France « Cugney », sur la commune de Cugney - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Station Météo-France « Cugney », sur la commune de Cugney - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Les nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. », sur drias-climat.fr (consulté le ).
- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.com, (consulté le ).
- « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- Insee, « Métadonnées de la commune de Choye ».
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Besançon », sur le site de l'Insee (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- « Les maires de Choye », sur francegenweb.org (consulté le ).
- « Démission de Rémy Charbonnet », Vie municipale, sur choye.fr, (consulté le ) « Rémy a été Maire de Choye entre 1983 et 1995 et Premier adjoint depuis mars 2008 ».
- Préfecture de la Haute-Saône, Liste des communes de la Haute-Saône, consultée le 18 juillet 2013
- François Ruffin, « Citoyens, pas consommateurs ! », L'Est républicain, (lire en ligne, consulté le ) « À 49 ans et six jours, Guy Chevanne est un passionné de la chose publique. Au point d’en faire son métier, celui d’un fonctionnaire territorial passé par les hôtels de ville de Chalon-sur-Saône, Montbéliard, Auxerre ou Saint-Dizier, le conseil régional d’Alsace ou la communauté urbaine de Strasbourg où il est désormais, depuis 2006, responsable des relations avec les communes membres (...) Fonctionnaire en semaine, maire et aussi président de la communauté de communes des Monts de Gy, comme son prédécesseur Jean-Luc Dumont, Guy Chevanne s’est fait à ce double rôle, ses concitoyens aussi ».
- « Décès de Jean Chevanne », Décès, sur choye.fr, (consulté le ).
- Eléonore Tournier, « Fédérer » lors du prochain mandat : Le président Guy Chevanne ne se représente pas. Son mandat restera marqué par de jolis succès mais aussi de profondes crispations », L'Est républicain, édition de la Haute-Saône, (lire en ligne).
- « Liste des maires de la Haute-Saône » [PDF], Liste des maires de la Haute-Saône et des présidents de communautés de communes, Préfecture de la Haute-Saône, (consulté le ).
- « Deuxième mandat pour Guillaume Bouttemy », L'Est Républicain, (lire en ligne, consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
- « Château », notice no IA00016177, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
- « Église paroissiale Saint-Désiré », notice no IA00016176, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
- « Lavoir », notice no IA00016181, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture