Chefferies traditionnelles au Cameroun

forme de gouvernement de tribu au Cameroun

Les Royaumes traditionnels au Cameroun sont un échelon de l'organisation administrative au Cameroun. Elles sont régies par un décret de 1977[2]. La loi constitutionnelle du assure la représentation des royaumes (chefferies) traditionnelles en prévoyant leur présence dans les conseils régionaux.

Chefferie traditionnelle au Cameroun
Localisation
Localisation
Ensemble architectural de la chefferie de Bafut (Région du Nord-Ouest[1])

Les Royaumes (chefferie) peuvent être du premier, deuxième ou troisième degré selon leur importance territoriale ou historique.

Origine des chefferies

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Les chefferies traditionnelles du Cameroun sont à l'origine des micro-états, ou des états vassaux d'états pré-coloniaux. Elles pouvaient prendre trois formes :

  • Nord (peuples peuls) : grands lamidats féodaux « tout-puissants »;
  • Ouest (Grassland) : les chefferies tirent leur pouvoir d'une longue tradition rituelle;
  • Est, Centre et Sud : chefferies patriarcales, pouvoir d'arbitrage entre individus.

Statut administratif des chefs traditionnels

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À l'époque coloniale, les puissances européennes qui se sont succédé au Cameroun s'appuieront sur celles-ci pour asseoir leur pouvoir, le chef traditionnel devenant alors l'indispensable auxiliaire entre la population et le pouvoir colonial.

À l'indépendance, Ahidjo s'appuiera sur ces chefferies pour conserver la maîtrise du territoire national, en s'assurant la loyauté des chefs traditionnels par un système clientéliste. Ceux-ci étaient membres de droit du bureau local du parti présidentiel.

En 1977, toutefois, un nouveau statut est adopté qui transfère certains pouvoirs administratifs aux maires.

Aujourd'hui, les chefs ont un statut d'auxiliaire administratif. Ils servent de lien entre l'administration et les populations du village et ont encore autorité pour rendre la justice traditionnelle (notamment pour les affaires foncières et civiles, dont les successions), même si la suppression de cette compétence est réclamée par diverses associations de défense des droits de l'homme[3].

Nomination

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Les chefs traditionnels sont nommés sur avis des « notables » de la chefferie. L'autorité administrative entérine ensuite leur nomination, laquelle est publiée au journal officiel. Toutefois, il arrive que l'administration refuse le choix des notables et imposent un autre chef. Ce cas reste toutefois très rare.

À la tête de la Chefferie, la succession va du père à son descendant direct (fils du défunt chef). Ce successeur est choisi par son père avant sa mort.

Catégorie de chefferies

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Les chefferies sont catégorisées en degré selon leur taille et leur hiérarchie historique :

  • premier degré : Chefferie qui couvre au moins deux chefferies du deuxième degré et dont le territoire ne peut aller au-delà des limites départementales ;
  • deuxième degré : Chefferie qui couvre au moins deux chefferies du troisième degré et dont le territoire ne peut aller au-delà des limites d'arrondissements ;
  • troisième degré : village, en milieu rural ou quartier, en milieu urbain.

Ces degrés représentent la hiérarchie des chefferies entre elles et constituent la nomenclature nationale des chefferies traditionnelles au Cameroun[4].

Nombres de chefferies de 1er et 2d degré

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Le ministère de l’administration territoriale et de la décentralisation du Cameroun (MINAT) dénombre en octobre 2012[5] 80 chefferies de premier degré et 862 chefferies de deuxième degré.

Région chef-lieu Nombre de chefferie de 1er degré Nombre de chefferie de 2nd degré
Adamaoua Ngaoundéré 6 17
Centre Yaoundé 7 166
Est Bertoua 7 59
Extrême-Nord Maroua 19 159
Littoral Douala 11 50
Nord Garoua 5 33
Nord-Ouest Bamenda 5 123
Ouest Bafoussam 11 108
Sud Ebolowa 3 105
Sud-Ouest Buéa 6 42
TOTAL 80 862

Pouvoirs des chefferies

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Influence traditionnelle

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Les rois traditionnels conservent une forte influence morale et spirituelle sur leurs administrés. Néanmoins, du fait de l'absence de nombreux rois de leurs villages (ceux-ci étant par ailleurs fonctionnaires, hommes d'affaires, etc.[6]), les royaumes (chefferies ) perdent peu à peu de leur influence, souvent au profit des élus locaux, comme les maires ou les députés.

Pouvoir juridique

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En 1963, la cour suprême du Cameroun a jugé que partout où il a été légiféré, la loi l'emporte sur la coutume[7]. Elle ne s'applique que dans les vides législatifs. De même, la coutume ne peut aller contre la constitution.

En matière foncière, la coutume a longtemps été utilisée faute de droit écrit, mais la loi a prévu la transformation de la propriété coutumière en titre foncier sous peine de déchéance[8].

Les litiges coutumiers peuvent être tranchés par des tribunaux coutumiers, mais ceux-ci sont appelés à disparaître au profit des tribunaux de premier degré.

Critique de l'institution cheffale

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Les critiques de l'institution soulignent en général la perception qu'elle aurait un caractère anachronique et son caractère anti-démocratique.

Par ailleurs, il a été régulièrement soulevé le caractère anti-constitutionnel de l'institution, puisque celle-ci prévoit que les individus naissent libres et égaux en droit, principe incompatible avec le principe d'hérédité de la plupart des chefferies.

Les principaux royaumes par région

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Le ministère de l'administration territoriale et de la décentralisation du Cameroun (MINAT) dénombre en , 6 chefferies de premier degré et 17 chefferies de deuxième degré pour la région de l'Adamaoua. Dans cette région, les chefferies sont principalement appelées des lamidats.

Département Arrondissement Dénomination de la chefferie Nom du chef Degré Nombre d’habitants Période
Djérem Tibati Lamidat de Tibati Mohamadou Hadi Barkindo 1 22.210
Faro-et-Déo Tignère Lamidat de Tignère Aboubakar Garba 1 10.732 2016 -
Faro-et-Déo Mayo-Baléo Lamidat de Kontcha Yerima Bakari Dewa 1 1.520
Mayo-Banyo Banyo Lamidat de Banyo Mohaman Gabdo Yaya 1 34.980
Mbéré Meiganga Chefferie de Meiganga Moussa Sabo 1 55.728
Vina Ngaoundéré Lamidat de N'gaoundéré Mohamadou Hayatou Issa 1 107.35

Le ministère de l'administration territoriale et de la décentralisation du Cameroun (MINAT) dénombre en , 7 chefferies de premier degré et 166 chefferies de deuxième degré pour la région du Centre.

Département Arrondissement Dénomination de la chefferie Nom du chef Degré Nombre d’habitants
Haute-Sanaga Lembe-Yezoum Yezoum Soumbou Angoula Pierre[9]. 1 2.710
Mfoundi Yaoundé III Chefferie d’Efoulan M.T Assiga 1 739.200
Lekié Obala Endinding Tsala Ndzomo 1 19.955
Lekié Okola Mvog-Ndama I Jean-Marie Mama 1 10.645
Nyong-et-Kéllé Éséka Ndog-Ndjoue I Gabriel Matip 1 7.350
Nyong-et-Kéllé Bot-Makak Ndog-Béa Nord Louis Mbem 1 24.512
Mbam-et-Kim Ngoro Chefferie de Sanaga Mveimani Sombo Amba 1 11.983

Le ministère de l’administration territoriale et de la décentralisation du Cameroun (MINAT) dénombre en , 7 chefferies de premier degré et 59 chefferies de deuxième degré pour la région de l'Est.

Département Arrondissement Dénomination de la chefferie Nom du chef Degré Nombre d’habitants
Haut-Nyong Angossas Maka-Mboang Jean-Claude Balla 1er 1 14.131
Haut-Nyong Atok Maka-Bebend Vacant 1 14.141
Haut-Nyong Nguelemendouka Omvang-Sekonda René Ze Nguele 1 8.925
Haut-Nyong Nguelemendouka Ebessep Grégoire Langoul 1 10.341
Haut-Nyong Lomié Ndzimou ? 1 8.400
Kadey Batouri Kako-Mbonjo Vacant 1 11.546
Kadey Kette Baya Mbele Banga 1 ?

Le ministère de l’administration territoriale et de la décentralisation du Cameroun (MINAT) dénombre en , 19 chefferies de premier degré et 159 chefferies de deuxième degré pour la région de l'Extrême-Nord.

Département Arrondissement Dénomination de la chefferie Nom du chef Degré Nombre d’habitants
Diamaré Maroua Lamidat de Maroua Bakari Yerima Bouba 1 130.585
Diamaré Bogo Lamidat de Bogo BELLO MOHAMADOU 1 47.019
Mayo-Tsanaga Mokolo Lamidat de Mokolo Yacouba Mohamadou Mourtalla 1 12.841
Mayo-Tsanaga Mokolo Lamidat de Matakam-sud Djeguele Zogue 1 106.385
Mayo-Danay Yagoua Chefferie de Yagoua Litassou Makaïni 1 60.766
Mayo-Danay Kar-Hay Chefferie de Doukoula Luc Ayang 1 37.985
Mayo-Danay Kalfou Chefferie de Kalfou Yerima Hamadou Tomboutou 1 13.900
Mayo-Sava Maga Chefferie de Guirvindig Ampou Agourda 1 27.875
Mayo-Sava Mora Sultanat de Wandala El Hadj Yerima Brahim Boukar 1 48.175
Mayo-Kani Kaélé Chefferie de Kaélé El Hadj Abubakar Wabi 1 16.710
Mayo-Kani Kaélé Chefferie de Midjiving Moussa Lame 1 11.881
Mayo-Kani Kaélé Lamidat de Doumrou Aminou Ahmadou 1 6.750
Mayo-Kani Pohri Chefferie de Bizili Dakreo Dourga 1 8.150
Mayo-Kani Guidiguis Lamidat de Guidiguis Sadou 1 12.275
Mayo-Kani Mindif Lamidat de MIndif Oumarou 1 73.230
Mayo-Kani Moutourwa Chefferie de Moutourwa Bassoro Diwaoui 1 17.150
Logone-et-Chari Logone-Birni Sultanat de Logone-Birni Mahamat Bahar Marouf 1 24.835
Logone-et-Chari Kousséri Sultanat de Kousséri Mahamat ABBA II 1 14.675
Logone-et-Chari Goulfey Sultanat de Goulfey Ali Mahamat 1 19.250

Le ministère de l’administration territoriale et de la décentralisation du Cameroun (MINAT) dénombre en , 11 chefferies de premier degré et 50 chefferies de deuxième degré pour la région du Littoral.

Département Arrondissement Dénomination de la chefferie Nom du chef Degré Nombre d’habitants Période
Moungo Melong Chefferie de Mbo Mbappe Pandong 1 36.253
Moungo Njombe-Penja Chefferie Bonkenng-Penja Dieudonné Dissake 1 51.256
Moungo Mbanga Chefferie Balong Magellan Moukete Ngoh 1 152.163
Moungo Dibombari Chefferie Pongo Théodore Toto Bekombo 1 9.178
Sanaga-Maritime Édéa Chefferie Édéa-Bakoko William Ndong-Tsombe 1 11.296
Wouri Douala 1er Chefferie Bell Jean-Yves Eboumbou Douala Manga Bell 1 18.265
Wouri Douala 1er Chefferie Akwa Louis Din Dika Akwa 1 56.138
Wouri Douala 1er Chefferie Deïdo Fréderic James Ekwalla -Essaka 1 22.156 2013 -
Wouri Douala 3e Chefferie Bakoko S. Jamil Madiba Songue 1 ? 2023 -
Wouri Douala 3e Chefferie Bassa Gaston Mbody Epee 1 35.248
Wouri Douala 4e Chefferie Bele-Bele Paul Milord Mbappe Bwanga 1 20.956

Le ministère de l’administration territoriale et de la décentralisation du Cameroun (MINAT) dénombre en , 5 chefferies de premier degré et 33 chefferies de deuxième degré pour la région du Nord.

Département Arrondissement Dénomination de la chefferie Nom du chef Degré Nombre d’habitants
Bénoué Garoua Lamidat de Garoua Ibrahim El Rachidine 1 106.575
Bénoué Bibemi Lamidat de Bibemi Daouda Aladji 1 26.618
Mayo-Rey Rey-Bouba Lamidat de Rey-Bouba Aboubakary Abdoulaye 1 75.150
Mayo-Louti Figuil Chefferie de Lam MONGLO SINGAI Charles 1 18.150
Mayo-Louti Mayo-Oulo Chefferie de Mayo-Oulo Ahmadou babale 1 17.135

Le ministère de l’administration territoriale et de la décentralisation du Cameroun (MINAT) dénombre en , 5 chefferies de premier degré et 123 chefferies de deuxième degré pour la région du Nord-Ouest. Dans cette région, les chefferies sont principalement appelées des fondoms et le chef traditionnel est appelé fon.

Département Arrondissement Dénomination de la chefferie Nom du chef Degré Nombre d’habitants
Mezam Bamenda Chefferie Mankon Angwafor III 1 31.255
Mezam Bali Chefferie Bali-Nyongha Ganyonga III Bikaï 1 28.276
Mezam Bafut Chefferie Bafut John Neba Abuabi II 1 31.253
Bui Kumbo Chefferie Nso P. Wirba Mbinglo 1 158.553
Boyo Fundong Chefferie Kom Vincent Yuh II 1 73.703

La région est le berceau du Royaume bamoun et des Bamilékés. Le ministère de l’administration territoriale et de la décentralisation du Cameroun (MINAT) dénombre en , 11 chefferies de premier degré et 123 chefferies de deuxième degré pour la région de l’Ouest. La plupart de ces chefferies sont Bamilékés.

Département Arrondissement Dénomination de la chefferie Nom du chef Degré Nombre d’habitants
Bamboutos Babadjou Chefferie de Babadjou Jean-Marie Penandjo 1 13 971
Bamboutos Batcham Chefferie de Bangang Joseph Momo 1 83 817
Bamboutos Batcham Chefferie de Batcham Adrien Djeutsa Sonkoué 1 29.155
Menoua Dschang Chefferie de Foto Guy Bertrand Momo Soffack Ier 1 63 161
Menoua Nkong-Ni Chefferie de Bafou Victor Kana 1 53 367
Haut-Nkam Banka Chefferie de Banka Paul Arnaud Monkam Toukam 1 12 264
Haut-Nkam Bana Chefferie de Bana Sikam Happi V 1 5.053
Mifi Bamougoum Chefferie de Bamougoum Jacques Fotso Kankeu 1 25.281
Ndé Bangangté Chefferie de Bangangté Njih Mohnlu Seidou Pokam 1 29.135
Noun Foumban Sultanat Bamoun Mohamed Nabil Nforifoum Mbombo Njoya 1 210.000
Koung-Khi Poumogne Chefferie de Bandjoun Honoré Djomo Kamga 1 48.758

Le ministère de l'administration territoriale et de la décentralisation du Cameroun (MINAT) dénombre en , 3 chefferies de premier degré et 105 chefferies de deuxième degré pour la région du Sud.

Département Arrondissement Dénomination de la chefferie Nom du chef Degré Nombre d’habitants
Dja-et-Lobo Bengbis Chefferie Bulu de Bengbis Étienne Enondji Mvomo 1 7.995
Dja-et-Lobo Sangmélima Chefferie Ndou-Libi Thérèse Eloumba Medjo 1 8.075
Océan Lolodorf Chefferie Ngoumba-Fang André Mienam Vilmorin 1 10.982

Le ministère de l'administration territoriale et de la décentralisation du Cameroun (MINAT) dénombre en , 6 chefferies de premier degré et 142 chefferies de deuxième degré pour la région du Sud-Ouest.

Département Arrondissement Dénomination de la chefferie Nom du chef Degré Nombre d’habitants
Fako Limbé Chefferie Bakweri Vacant 1 31.785
Fako Buéa Chefferie Bakweri Samuel Endeley 1 20.758
Meme Kumba Chefferie Bafaw Victor Mukete 1 42.133
Manyu Mamfé Chefferie Bayangi Godson Orock Oben 1 10.577
Lebialem Fontem Chefferie Fontem Lucas Fontem Njifua 1 16.076
Lebialem Wabane Chefferie Bamumbu Lekunze Nebongwe II 1 17.198

Annexes

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Articles connexes

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Sur les autres projets Wikimedia :

Bibliographie

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  • Hilaire Kouomegne Noubissi , Décentralisation et centralisation au Cameroun. L'exemple de la répartition des compétences entre l'État et les collectivités locales, Université Panthéon-Sorbonne/Université de Yaoundé II, 2012, 443 p. (thèse de droit public)
  • Robert K. Kpwang, La chefferie « traditionnelle » dans les sociétés de la grande zone forestière du Sud-Cameroun : (1850-2010), L'Harmattan, 2011, 490 p. (ISBN 9782296459397)
  • Joseph Owona, Les systèmes politiques précoloniaux au Cameroun, L'Harmattan, 2015, 107 p. (ISBN 978-2-343-07294-4)

Liens externes

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Notes et références

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  1. « La chefferie de Bafut », proposée à l'inscription sur la liste du Patrimoine mondial [1]
  2. Décret 77/245 du 15 juillet 1977 - JOC 01/08/1977
  3. FIDH : « la torture au Cameroun : une réalité « banale », une impunité systématique ».
  4. « Nomenclature nationale des chefferies traditionnelles du Cameroun - Affocom », (consulté le )
  5. « Annuaire des chefferies traditionnelles de 1er et 2d degrés (MINAT, octobre 2012) », sur minatd.cm (consulté le ).
  6. Chefferies traditionnelles : Les étudiants du Sud dénoncent leur élite
  7. CS/COR arrêté du 23 avril 1963
  8. Décret 76/165 du et Ordonnance 74/01 du
  9. « Obsèques : honneur au chef supérieur des Yézoum », sur www.cameroon-tribune.cm (consulté le )