Casimir Leconte

homme d'affaires français

Casimir Leconte, né à Paris le et mort à Saint-Leu-la-Forêt le , est un homme d'affaires français.

Casimir Leconte
Portrait de Casimir Leconte, par Charles Meryon, d'après Gustave Boulanger (1856).
Biographie
Naissance
Décès
Sépulture
Cimetière du Père-Lachaise, Grave of Leconte (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Nom dans la langue maternelle
Casimir François Joseph LeconteVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activité
Parentèle
Autres informations
Distinctions
Vue de la sépulture.

Biographie

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Casimir François Joseph Leconte est le fils du banquier Léon Joseph Leconte (1759-1824), administrateur de la manufacture royale des glaces de Saint-Gobain, et de Marie-Madeleine-Adélaïde Froissent. Sa sœur épouse Alexandre Gérard. Marié à Eugénie Estier, fille du notaire parisien Charles Estier et de Victoire-Eugénie Dabit, et belle-sœur de Charles Sallandrouze de Lamornaix, sa fille, Adèle Leconte, épousera Antonin Lefèvre-Pontalis.

 
Portrait de Casimir Lecomte devant le Stromboli, par Guillaume Bodinier (1828).

Il entre aux « Messageries royales » en 1828, dont il devient administrateur général. Il est également l'un des principaux dirigeants des « Messageries générales de France Laffitte et Caillard » et à la tête de la maison de banque « Delamarre, Martin-Didier & Cie ».

Il se fait construire un hôtel particulier sur les plans de l'architecte Félix Callet, place Saint-Georges, à Paris, en 1836.

S'assurant les capitaux financiers nécessaires, en s'appuyant sur huit banques (Waru, Pillet-Will, Bartholony, etc) apportant 30 millions de frances et des particuliers (Adrien Delahante, comte Daru, etc), auquel il apporte lui-même 5 millions de francs, il obtient la concession de la ligne de Paris à Orléans en 1838[1], pour une durée de soixante-dix ans[2], et devient directeur général de la Compagnie du chemin de fer de Paris à Orléans nouvellement créée.

Il est également administrateur de la compagnie d'assurances « L'Urbaine ».

Distinctions

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Publications

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  • Opinion d'un habitant de la vallée de Montmorency sur le projet de cimetière à établir à Méry et le chemin de fer destiné à le desservir (1867)
  • Promenade dans l'isthme de Suez (1865)
  • L'Oeuvre de Fogelberg (1856)
  • Étude économique de la Grèce, de sa position actuelle, de son avenir, suivie de documents sur le commerce de l'Orient, sur l'Égypte (1847)
  • Documents sur la Suède (1843)
  • Chemin de fer d'Orléans à Vierzon, lettre à MM. les membres des conseils généraux et municipaux des départemens intéressés au chemin de fer d'Orléans à Vierzon (1841)
  • Le Hâvre-Paris-Marseille, perfectionnement des voies de communication (1840)
  • Association industrielle de la propriété : première application de ce système au chemin de fer d'Orléans à Vierzon (1840)
  • Des colonies françaises aux Indes orientales (1831)
  • Les Noirs libres et les noirs esclaves aux Antilles, aux États-Unis et à Libéria
  • De la Fabrication des locomotives en France

Notes et références

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  1. Pierre Larousse, Grand Dictionnaire universel du XIXe siècle, 1866-1877
  2. E. Tavard , Le Chemin de fer de Paris à Orléans. Itinéraire descriptif, historique et pittoresque, 1843

Voir aussi

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Bibliographie

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  : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.

  • Madame Émile Egger, « Notice nécrologique sur M. Casimir Leconte », Journal des débats,‎ .  .
  • René Crozet, « Contribution à l'histoire de la voie ferrée de Paris à Toulouse et du réseau ferré entre Loire moyenne et Cher », Revue d'Histoire Moderne, t. 14, no 38,‎ , p. 241-260 (lire en ligne).  .
  • Denis Hannotin (dir.) (préf. David et Eric de Rothschild), Le Paris-Orléans : Une épopée du chemin de fer - Almanach 1838-1938, SPM, , 392 p. (ISBN 978-2-917232-95-8, lire en ligne).  .

Articles connexes

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Liens externes

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