Wikipédia

Camille Laverdière

géographe, professeur et poète québécois

Camille Laverdière, né le à Waterville et mort le à Chambly[1],[2], est un géographe, professeur et poète québécois[3].

Camille Laverdière
une illustration sous licence libre serait bienvenue
Biographie
Naissance
Décès
Nationalité
Activités

modifier - modifier le code - modifier WikidataDocumentation du modèle

Biographie

modifier

Camille Laverdière est professeur retraité du département de géographie de l'Université de Montréal[4]. Il était également directeur de la Revue géographie de Montréal devenue ensuite Géographie physique, puis Quarternaire[3],[5].

Passionné de géographie, de géologie, de géodésie, de cartographie, de topographie et de toponymie, Laverdière fait paraitre plusieurs recueils de poésie dont Québec nord/américain, (Éditions du Nouveau-Québec, 1971), Glaciel (Fides, 1974), De pierre des champs (Fides, 1976), Jamésie (Éditions du Noroît, 1981), Ce cri laurentique (Éditions du Noroît, 1983) ainsi que Ce froid longuement descendu (Écrits des Forges, 1995)[5],[6],[7],[8].

Il publie également deux récits, soit iAlbert Peter Low : le découvreur du Nouveau-Québec (XYZ, 2003) ainsi que Le sieur de Roberval, Jean-François de LaRocque (Éditions JCL, 2005)[9],[10].

En collaboration avec Pierre Couture, il publie Jacques Rousseau. La science des livres et des voyages. (XYZ, 2000)[11],[12].

Il est l'un des fondateurs de l'Association professionnelle des géographes du Québec, de l'Association québécoise pour l'étude du Quarternaire ainsi que de l'Association québécoise de spécialistes en sciences du sol[3],[5].

Laverdière était également secrétaire de l'Association des professeurs de français du Québec ainsi que membre de l'Association canadienne-française pour l'avancement des sciences[5].

Sa collection de diapositives est cédée à la Direction des bibliothèques de l'Université de Montréal[5].

En 2013, Camille Laverdière est récipiendaire de la Médaille d'honneur de l'Assemblée nationale[5].

Œuvres

modifier

Poésie

modifier
  • Québec nord/américain, Montréal, Éditions du Nouveau-Québec, 1971, 80 p.
  • Glaciel, Montréal, Fides, 1974, 99 p. (ISBN 0775505064)
  • De pierre des champs, Montréal, Fides, 1976, 102 p.
  • Autres fleurs de gel, avec des aquarelles de Nicole Carette, Montréal, Fides, 1978, 105 p. (ISBN 0775507121)
  • Jamésie, accompagnée de six bois gravés et d'une gaufrure de René Derouin, Montréal, Éditions du Noroît, 1981, 1 emboîtage.
  • Ce cri laurentique, avec cinq eaux-fortes de Richard Lacroix, Montréal, Éditions du Noroît, 1983, 100 p. (ISBN 2890180778)
  • Ce froid longuement descendu, Trois-Rivières, Écrits des Forges, 1995, 124 p. (ISBN 2-89046-361-3)

Récits

modifier

Prix et honneurs

modifier

Notes et références

modifier
  1. ↑ Pierre J. H. Richard, « Hommage au professeur Camille Laverdière (1927-2020) », sur www.aprum.umontreal.ca, (consulté le )
  2. ↑ « Laverdière, Camille (1927-2020) », sur Groupe LeSieur et frère (consulté le )
  3. ↑ a b et c Pierre Richard, « Spécial Québec, en hommage à Camille Laverdière », Géographie physique et Quaternaire, vol. 50, no 3,‎ , p. 255–255 (ISSN 0705-7199 et 1492-143X, DOI 10.7202/033097ar, lire en ligne, consulté le )
  4. ↑ Louis Cornellier, « Le Québec jusqu'au bout », Le Devoir •,‎ , p. F5.
  5. ↑ a b c d e f et g Carole Pronovost, « Camille Laverdière reçoit la Médaille de l'Assemblée nationale », Le Journal de Chambly (QC) •,‎ , p. 28.
  6. ↑ « Paget´s disease of bone in a patient on peritoneal dialysis », International Journal of Case Reports,‎ , p. 196 (ISSN 2572-8776, DOI 10.28933/ijcr-2021-01-2205, lire en ligne, consulté le )
  7. ↑ Louis-Edmond Hamelin, « À propos d’un ouvrage nordique », Cahiers de géographie du Québec, vol. 40, no 111,‎ , p. 441–445 (ISSN 0007-9766 et 1708-8968, DOI 10.7202/022589ar, lire en ligne, consulté le )
  8. ↑ Louis-Edmond Hamelin, « Vent soutenu chez un poète engagé / LAVERDIÈRE, Camille (1974): Glaciel ; Montréal, Fides, coll. « Voies québécoises », 100 p., 15 x 20 cm., $3. », Liberté, vol. 16, no 3,‎ , p. 92–93 (ISSN 0024-2020 et 1923-0915, lire en ligne, consulté le )
  9. ↑ Louis Cornellier, « Éloge du scientifique militant et aventurier », Le Devoir •,‎ , p. D4.
  10. ↑ Jean Paré, « La terre promise des Québécois », L'Actualité • Vol: 35 No: 2 •,‎ , p. 53.
  11. ↑ Yves Bergeron, « COUTURE, PIERRE et CAMILLE LAVERDIÈRE. Jacques Rousseau. La science des livres et des voyages. Montréal, XYZ, « les Grandes Figures », 2000, 175 p. (ISBN 2-89261-294-2) », Rabaska : revue d'ethnologie de l'Amérique française, vol. 4,‎ , p. 157–158 (ISSN 1703-7433 et 1916-7350, DOI 10.7202/201780ar, lire en ligne, consulté le )
  12. ↑ « Biographies », Lurelu : la seule revue québécoise exclusivement consacrée à la littérature pour la jeunesse, vol. 24, no 2,‎ , p. 58–59 (ISSN 0705-6567 et 1923-2330, lire en ligne, consulté le )

Voir aussi

modifier

Articles connexes

modifier

Liens externes

modifier

Ce document provient de « https://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Camille_Laverdière&oldid=221325322 ».