Bussang
Bussang Écouter (Büssingen en allemand), est une commune française de montagne située dans le département des Vosges, en région Grand Est. C'est la plus haute commune de la vallée de la Haute Moselle, là où la rivière prend sa source (715 m). Elle fait partie du massif des Vosges.
Bussang | |
Les sommets de Bussang | |
Blason |
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Administration | |
---|---|
Pays | France |
Région | Grand Est |
Département | Vosges |
Arrondissement | Épinal |
Intercommunalité | Communauté de communes des Ballons des Hautes-Vosges |
Maire Mandat |
Bachir Aïd 2020-2026 |
Code postal | 88540 |
Code commune | 88081 |
Démographie | |
Gentilé | Bussenet(te)s[1] |
Population municipale |
1 320 hab. (2021 ) |
Densité | 48 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 47° 53′ 11″ nord, 6° 51′ 15″ est |
Altitude | 600 m Min. 568 m Max. 1 228 m |
Superficie | 27,63 km2 |
Type | Commune rurale à habitat dispersé |
Unité urbaine | Le Thillot (banlieue) |
Aire d'attraction | Hors attraction des villes |
Élections | |
Départementales | Canton du Thillot |
Législatives | Troisième circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | bussang.fr |
modifier |
Ses habitants sont appelés les Bussenets Écouter.
Géographie
modifierLocalisation
modifierSituée à l'extrémité sud-est de l'ancienne région Lorraine, aux confins de l'Alsace, la commune de Bussang voit naître la rivière de la Moselle et s'étire en longueur dans la vallée de la jeune rivière[2]. C'est l'une des 201 communes du parc naturel régional des Ballons des Vosges, réparties sur quatre départements : les Vosges, le Haut-Rhin, le Territoire de Belfort et la Haute-Saône[3]. Elle est particulièrement montagneuse et possède de nombreux sommets et torrents. Quelques hameaux se trouvent sur le territoire, Taye (625 m) et la Hutte (655 m) en amont de la vallée à l'est mais aussi la station-village de Larcenaire (827 m) ou encore le Plain de la Bouloie (800 m).
Remiremont est à 34 km et Thann à 26 km par le col de Bussang. Une petite route mène directement à Ventron par le col du Page.
Communes limitrophes
modifierLe Ménil | Ventron | Fellering Haut-Rhin |
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Fresse-sur-Moselle | N | Urbès Haut-Rhin | ||
O Bussang E | ||||
S | ||||
Saint-Maurice-sur-Moselle | Saint-Maurice-sur-Moselle | Urbès Haut-Rhin |
Géologie et Relief
modifierLe centre du village est situé à une altitude de 600 m. La commune occupe ainsi le territoire le plus haut de la vallée de la Haute Moselle et est entourée par plus de quatorze sommets dépassant les 1 000 m d'altitude. Les quatre sommets les plus hauts, situés à l'est, marquent la limite avec l'Alsace. Ces quatre sommets sont la tête des Neufs-Bois (1 228 m), la tête de Fellering (1 223 m), le Drumont (1 200 m) et la tête des Russiers (1 187 m).
Bien qu'étant le troisième plus haut sommet de la commune, le Drumont est le plus connu grâce à son alpage et son panorama grandiose sur les Hautes-Vosges au carrefour de deux grandes vallées glaciaires, la Haute Moselle et la Thur. La tête des Neufs-Bois est le sommet le plus élevé et le plus massif. Il domine la haute vallée du Séchenat et ses pentes du versant nord-est, qui comptent parmi les plus abruptes du massif des Vosges, présentent un intérêt fort pour la pratique du ski hors piste. Il est accompagné de la Large Tête (1 179 m) et du Haut de Taye (1 161 m) à l'ouest ainsi que de la tête des Allemands (1 014 m) au nord. Plus de six torrents dévalent les pentes de cette vallée. En descendant l'arête du Haut de Taye on trouve la Broche et la statue de Sainte-Barbe qui offre une vue sur le village et sur la Vallée de la Moselle.
Dans le même secteur mais de l'autre côté de la jeune Moselle, au nord, on trouve le massif du Drumont et la haute vallée de la Hutte. Ce secteur est lui aussi élevé et situé aux étages montagnard et subalpin. La zone comprend à elle seule six sommets supérieurs à 1 000 m, le Drumont[4], la tête de Fellering et des Russiers et le Hasenkopf (1 182 m) ainsi qu'au nord, le Haut de Brampas (1 062 m) et la tête de Meusfoux (1 085 m). Cette dernière domine la vallée de la Hutte et son hameau, situé en contrebas à 655 m d'altitude. Le Haut de Brampas est par ailleurs le sommet le plus au nord de la commune. Dans ce même secteur on trouve le Haut du Charat (988 m) et deux cols de part et d'autre du Meusfoux, le col du Collet à l'ouest et le col du Page à l'est, les deux débouchent sur la commune de Ventron.
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La tête et la chaume du Drumont.
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Table d'orientation à la tête du Drumont.
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Le col de Bussang et la tête des Russiers.
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Pont et vallée de Séchenat.
Plus à l'ouest et au delà du col du Collet, on trouve le Haut de la Croix de l'Ermite culminant à 1 065 m. Le sommet tire son nom de l'ermite Pierre-Joseph Formet, dit le Frère Joseph, qui vivait du côté de Ventron. En continuant vers l'ouest se trouve le Haut de Rochelotte (1 003 m) ainsi que le col éponyme suivi de la tête des Corbeaux à 1 094 m. La station de ski de Larcenaire se trouve au pied de ces deux sommets sur un replat à 830 m d'altitude. Plus au sud on trouve la tête des Révolles et ses deux antennes à 965 m d'altitude, il s'agit du sommet le plus proche du centre du village. À la limite ouest de la commune, l'altitude se réduit et on trouve les deux derniers sommets du Haut des Sauvages (910 m) et du Berhamont (898 m). De l'autre côté de la Moselle se dresse la dernière partie du massif montagneux de Bussang qui comprend le Haut de la Rocholle (941 m) puis la tête de la Bouloie (1 166 m).
On pratique le ski alpin à Larcenaire (altitude 830-1 100 m)[5] et le ski de fond à Rochelotte[6]. La station de ski de La Bouloie est quant à elle fermée depuis 2010.
Hydrographie et les eaux souterraines
modifierLa commune est située dans le bassin versant du Rhin au sein du bassin Rhin-Meuse[7]. Elle est drainée par la Moselle, le ruisseau la Hutte, le ruisseau de Lamerey, le ruisseau le Noiregoutte et le ruisseau le Sechenat[8],[Carte 1]. Le territoire bussenet et parsemé de petites vallées secondaires façonnées par de très nombreux torrents, qu'on appelle « gouttes » dans le dialecte montagnard local, dont les quatre principaux déjà cités : les torrents du Séchenat, de la Hutte, de Lamerey et de la Noiregoutte. Parmi leurs affluents, on trouve les torrents de la Goutte Devant, du Page, de Saint-Louis, du Drumont et de nombreux autres non nommés[9].
La Moselle, d’une longueur totale de 560 kilomètres, dont 315 kilomètres en France, prend sa source[10] sur le territorie communal au col de Bussang et se jette dans le Rhin à Coblence en Allemagne[11].
Les ruisseaux du Menil et le Sechenat.
Hydrogéologie et climatologie : Système d’information pour la gestion des eaux souterraines du bassin Rhin-Meuse :
- Territoire communal : Occupation du sol (CORINE LAND COVER); Cours d'eau (BD Carthage),
- Géologie : Carte géologique; Coupes géologiques et techniques,
- Hydrogéologie : Masses d'eau souterraine; BD LISA; Cartes piézométriques.
Climat
modifierEn 2010, le climat de la commune est de type climat de montagne, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[12]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat semi-continental et est dans la région climatique Vosges, caractérisée par une pluviométrie très élevée (1 500 à 2 000 mm/an) en toutes saisons et un hiver rude (moins de 1 °C)[13].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 8,6 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 16,7 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 859 mm, avec 14,3 jours de précipitations en janvier et 11,3 jours en juillet[12]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Sewen - Lac Alfeld_sapc », sur la commune de Sewen à 9 km à vol d'oiseau[14], est de 10,0 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 2 282,3 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 37,2 °C, atteinte le ; la température minimale est de −21 °C, atteinte le [Note 1],[15],[16].
Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[17]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[18].
Urbanisme
modifierTypologie
modifierAu , Bussang est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[19]. Elle appartient à l'unité urbaine du Thillot[Note 2], une agglomération intra-départementale regroupant huit communes, dont elle est une commune de la banlieue[Note 3],[20],[I 1]. La commune est en outre hors attraction des villes[21],[22].
Occupation des sols
modifierL'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (78,5 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (80,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (72 %), prairies (12,1 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (6,5 %), zones agricoles hétérogènes (5,8 %), zones urbanisées (3,6 %)[23]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].
La commune bénéficie du plan local d'urbanisme dont la dernière procédure a été approuvée le 13 mars 2015[24].
Voies de communications et transports
modifier- D 89 > N 66 vers Husseren-Wesserling > Thann A 36 > Mulhouse.
- D 89 > Saint-Maurice-sur-Moselle > le Thillot.
Transports en commun
modifierSNCF
modifierTransports aériens
modifierRisques naturels et technologiques
modifierSismicité
modifierCommune située dans une zone de sismicité modérée[27].
Toponymie
modifierD'un nom d'homme germanique Bosso ou Busso suivi du suffixe -ingen, francisé en -ang[28] : « Domaine de Bosso ».
Buzant (XIe, XIIe siècles), Bussang (1434), Bussanc (1435), Bussain (1493), Bussan (1560), Bussans (1561), Buyssant (1563), Busans (1863), Bossan (XVIe siècle), Bussanum (1768).
En allemand : Büssing(en).
Au XIXe siècle, Bussang était également connu au niveau postal sous l'alias de Biltzenbach[29].
Histoire
modifierLa haute vallée de la Moselle était empruntée par la voie romaine reliant Metz à Bâle. Bussang et Saint-Maurice-sur-Moselle étaient regroupées sous le nom de Visentine jusqu'en 1420, nom que garda la paroisse jusqu'à sa partition en 1767.
Résidence des comtes de Ferrette, puis des Habsbourg, le château d'Engelbourg[30] contrôlait la route commerciale du col du Bussang.
En février 1856, des sœurs du couvent Saint-Esprit de Rouceux, venues pour répondre à une épidémie de choléra, fondèrent un hospice pour accueillir les vieillards et orphelins[31].
Le développement de la cité s'appuya successivement sur l'exploitation de mines assez modestes de plomb, de cuivre et d'argent, des eaux minérales puis sur l'industrie textile. Benjamin Pottecher, industriel spécialisé dans la fabrication de couverts et maire de la localité, fut l'un des premiers en France à appliquer la journée de huit heures[32].
Les projets de percement des Vosges du Sud
modifierLe non aboutissement des projets de désenclavement du sud des Vosges a été, à l'origine, la conséquence des précautions politiques et stratégiques imposées par la frontière de 1871. Avec la fin de la Première Guerre mondiale, les projets de percée des Vosges ont été certes nombreux et riches par leur argumentaire en faveur de tel ou tel tracé, mais aucune décision n'a encore été prise pour un percement du sud des Vosges qui viserait à relancer les activités des deux côtés du massif vosgien[33],[34]. Dans cette période politique difficile en Europe, un contre-projet totalement inattendu fit son apparition en 1913 ; il consistait à passer sous le ballon d'Alsace, à quelque distance de Bussang, pour relier Saint-Maurice-sur-Moselle ou le Thillot à Giromagny dans le territoire de Belfort[35],[36],[37],[38]. Le chantier d'un tunnel de Bussang[39] qui devait assurer la liaison entre Saint-Maurice-sur-Moselle et Wesserling et contribuer au désenclavement de la haute vallée de la Moselle fut entamé mais jamais achevé[40],[41].
Et alors que, plus au nord, le tunnel de Sainte-Marie-aux-Mines — le tunnel Maurice-Lemaire —, aujourd'hui transformé en tunnel routier et mis aux normes européennes, fait communiquer la haute vallée de la Meurthe avec l'Alsace ; ce qui ouvre de réelles perspectives de développement interrégionaux et transfrontaliers, en reliant Saint-Dié-des-Vosges à Sélestat[42], la percée des Vosges du sud reste attendue depuis… 1909[40].
Dans une plaquette publiée en effet en 1909, le comité Pinot Pottecher s'était pourtant employé à faire valoir les avantages du projet du tunnel de Bussang et les inconvénients des deux autres projets sud-vosgiens, laissant de côté les projets plus au nord de Sainte-Marie-aux-Mines et de Saales qu'il estimait ne pas être de sa compétence. Il résumait ainsi ses conclusions : « Nous croyons avoir suffisamment démontré le grand intérêt qu'il y aurait à accorder la préférence au projet de percée Bussang-Kruth[43]. »
La Seconde Guerre mondiale
modifierAprès l'arrivée des Allemands en juin 1940[44], de nombreux Bussenets rejoignent les maquis des environs. Ils participeront notamment à l'évasion de prisonniers en Alsace[45]. Pendant cette période d'occupation, certaines familles devront accueillir des soldats allemands.
La commune de Bussang est libérée en novembre 1944[44]. Les bombardements l'ayant épargnée, ses habitants érigent en 1948 une statue représentant la patronne de la cité, sainte Barbe, en reconnaissance de sa protection.
Foyer de résistance lors de la Seconde Guerre mondiale[46], la commune a été décorée, le , de la Croix de guerre 1939-1945[47].
Politique et administration
modifierDécoupage territorial
modifierIntercommunalité
modifierCommune membre de la Communauté de communes des Ballons des Hautes-Vosges.
Liste des maires
modifierBudget et fiscalité 2022
modifierEn 2022, le budget de la commune était constitué ainsi[50] :
- total des produits de fonctionnement : 2 115 000 €, soit 1 542 € par habitant ;
- total des charges de fonctionnement : 1 605 000 €, soit 1 170 € par habitant ;
- total des ressources d'investissement : 467 000 €, soit 340 € par habitant ;
- total des emplois d'investissement : 371 000 €, soit 270 € par habitant ;
- endettement : 807 000 €, soit 588 € par habitant.
Avec les taux de fiscalité suivants :
- taxe d'habitation : 22,82 % ;
- taxe foncière sur les propriétés bâties : 40,22 % ;
- taxe foncière sur les propriétés non bâties : 25,12 % ;
- taxe additionnelle à la taxe foncière sur les propriétés non bâties : 38,75 % ;
- cotisation foncière des entreprises : 22,71 %.
Chiffres clés Revenus et pauvreté des ménages en 2021 : médiane en 2021 du revenu disponible, par unité de consommation : 200 100 €[51].
Jumelages
modifier- Bussang est jumelée avec La Turballe (France) en Loire-Atlantique.
Population et société
modifierDémographie
modifierÉvolution démographique
modifierL'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[52]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[53].
En 2021, la commune comptait 1 320 habitants[Note 4], en évolution de −7,82 % par rapport à 2015 (Vosges : −3,05 %, France hors Mayotte : 1,84 %).
Pyramide des âges
modifierLa population de la commune est relativement âgée. En 2019, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 18,7 %, soit un taux inférieur à la moyenne départementale (31,1 %). Le taux de personnes d'un âge supérieur à 60 ans (45,4 %) est supérieur au taux départemental (31,1 %).
En 2019, la commune comptait 631 hommes pour 718 femmes, soit un taux de 53,22 % de femmes, supérieur au taux départemental (51,32 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit :
Enseignement
modifierÉtablissements d'enseignements[57] :
- école maternelle et primaire ;
- collèges au Thillot, à Cornimont, Saint-Amarin et la Bresse ;
- lycées à Remiremont, Masevaux-Niederbruck, Thann et Gérardmer.
Santé
modifierProfessionnels et établissements de santé[58] :
- médecins à Bussang, Saint-Maurice-sur-Moselle, Fresse-sur-Moselle et au Thillot ;
- pharmacies à Bussang, Saint-Maurice-sur-Moselle, au Thillot et à Ramonchamp ;
- hôpitaux à Bussang, au Thillot, à Cornimont et Oderen.
Cultes
modifier- Culte catholique, Paroisse Bienheureux-Frédéric-Ozanam, le Thillot[59], Diocèse de Saint-Dié.
Économie
modifierEntreprises et commerces
modifierAgriculture
modifier- Élevage d'ovins et de caprins.
- Culture de légumes, de melons, de racines et de tubercules[60].
Tourisme
modifierLa commune de Bussang est classée, en novembre 2018, comme station de tourisme[61].
- Restaurants.
- Hôtels.
- Gîtes de France.
- Refuges de montagne.
Commerces
modifierLes eaux minérales :
- Découvertes à flanc de montagne, les eaux minérales de Bussang ont transformé la ville en station thermale[62].
- Quatre sources furent mises au jour, la grande et la petite Salmade, les Demoiselles et la source Marie.
- Au XVIIe siècle, les ducs de Lorraine furent attirés par cette richesse naturelle. Il s'agit d'une eau ferrugineuse et reconstituante[63], préconisée pour lutter contre l'anémie. L'un des slogans de l'époque disait « Bussang = Sang Bu ». À partir du milieu du XIXe siècle, l'activité se développa et un établissement thermal moderne vit le jour. Saccagé durant les deux guerres mondiales, l'établissement perdit l'agrément de la Sécurité sociale en 1958 en raison du débit trop faible et d'une contamination bactérienne de trois des sources précédemment citées. L'agrément d'utilité publique fut retiré. C'est pourquoi en 1971, l'usine d'embouteillage ferma ses portes pour laisser place à une limonaderie qui, à son tour, périclita à la fin des années 1980.
- Bussang ne désespère cependant pas de retrouver, dans un avenir proche, son glorieux passé de cité thermale. En effet, des investisseurs privés ont acheté une partie du site en 1997, l'ont assaini et sont en passe de devenir propriétaires de l'autre partie du site en liquidation judiciaire. Ils possèdent aujourd'hui une nouvelle source, celle du mont Charat, à l'étude chez Straumann, hydrologue à Strasbourg. Cette nouvelle source possède les mêmes caractéristiques que les sources Salmade et Demoiselle aujourd'hui inexploitables en raison de leur contamination bactérienne. La seule « rescapée » est la source Marie, propriété communale et dès lors ouverte au public.
- La commune a acheté l'ancien site d'embouteillage, par le biais d'une préemption. Cette préemption fait l'objet d'une procédure devant le tribunal administratif de Nancy et le TGI d'Épinal. La commune n'en est donc pas totalement propriétaire. Quoi qu'il en soit les anciens points d'émergence du site d'embouteillage restent victimes de la pollution bactérienne et seul le forage de la source du mont Charat, propriété d'investisseurs privés, permettra la relance d'un embouteillage. Un projet est à l'étude.
- Choisi par la municipalité, le groupe Vikings a créé un établissement de jeux, équipé de 50 machines à sous et de jeux traditionnels, ainsi que d'un restaurant et d'une salle de spectacles. Bussang n'ayant jamais perdu son statut de ville thermale, l'autorisation du ministère de l'Intérieur a été acquise le . Le casino est ouvert depuis le .
- Commerces et services de proximité[64].
Culture locale et patrimoine
modifierLieux et monuments
modifier-
L'église Sainte-Barbe.
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Nef de l'église.
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Orgue de Jean-Nicolas Jeanpierre.
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Casino.
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Borne marquant l'ancienne frontière entre la France et l'Allemagne pendant l'occupation allemande de l'Alsace-Lorraine (1871-1918)..
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L'Ancien poste des douaniers et le tunnel, entre 1880 et 1945.
Le théâtre du Peuple
modifierLe théâtre du Peuple fut créé par Maurice Pottecher en 1895. Entièrement en bois, le théâtre a la particularité de pouvoir s'ouvrir sur l'arrière-scène, offrant un décor naturel inhabituel et montagnard. Plusieurs pièces de Maurice Pottecher, montées au théâtre du Peuple, ont été publiées[65]. Les pièces présentées durant la saison d'été mêlent professionnels et amateurs depuis l'origine.
Il fait l’objet d’un classement au titre des monuments historiques depuis le [66].
Ce théâtre a servi de modèle à de nombreuses expériences de théâtre populaire en France, tel celui de Courçay (1906, 1908) en Indre-et-Loire[67].
Aucune pièce n'a été jouée au théâtre du peuple pendant la Seconde guerre mondiale.
Source de la Moselle
modifierUne fontaine située à 731 mètres d'altitude, près du col de Bussang, est présentée comme la source officielle mais la Moselle[68] se forme de la réunion de plusieurs ruisseaux dont certains sourdent à plus de 1 000 mètres, sur les pentes du Grand Drumont.
La longueur totale de la rivière est de 560 km, dont 313 km en France, 39 km formant frontière entre le Luxembourg et l'Allemagne, et 208 km exclusivement en Allemagne.
L'intérêt des gouvernements quant à l'importance économique et écologique de la Moselle s'était d'ailleurs traduit par le décret no 62-1006 du portant publication du "Protocole entre la France, l’Allemagne et le Luxembourg concernant la constitution d’une commission internationale pour la protection de la Moselle contre la pollution"[69].
Divers
modifier- L'église Sainte-Barbe du XVIIIe siècle[70], son mobilier d'origine monastique, son orgue de 1838[71],[72] ;
- Le casino, inauguré le , recouvert de bois à l'image du théâtre ;
- Monuments commémoratifs[73],[74] ;
- Nombreuses croix : La croix de Fresse, la croix Grosjean, la croix des Pestiférés[75] ;
- Statue Sainte Barbe[76].
- Cascade de l'Ours[77] ;
- Bussang, commune sportive, possède :
- 8 pistes de ski alpin (1 noire, 1 rouge, 3 bleues, 3 vertes)[78], 42 canons à neige et un tremplin à ski d'initiation au lieu-dit Larcenaire avec 4 téléskis,
- 3 pistes de ski alpin au lieu-dit la Bouloie avec 3 téléskis (fermés depuis 2010),
- 1 piste de ski de fond communale proche de Larcenaire contenant 5 circuits,
- 1 tremplin à ski de 50 m. à la Bouloie, qui est en démantèlement,
- la première piste de luge du Massif vosgien de 1,5 km, à la Bouloie (sur une ancienne route fermée à la circulation, damée et sécurisée),
- la première via ferrata[79] du Massif vosgien, créée en juillet 2007 par la commune. Cette via ferrata, gratuite, est d'un niveau facile, idéale pour l'initiation ; elle est d'ailleurs appelée « Rando-ferrata de la source de la Moselle »
- possède une voie multi-activités appelée « Voie verte des Hautes-Vosges » aménagée sur les 53 km des anciennes voies ferrées des vallées Moselle-Moselotte,
- les scierie hydrauliques à cadre et les marcaires[80].
Personnalités liées à la commune
modifier- Michel de Montaigne dîna à Bussang et visita les mines d'argent en 1580, si l'on en croit son journal de voyage[81].
- Michel Antoine (1796-1870), manufacturier[82].
- Maurice Pottecher (1867-1960), né à Bussang, fondateur du théâtre du Peuple, et son directeur de 1895 à 1935.
- André Monnier-Zwingelstein (1898-1985), homme de lettres[83].
- Pierre Richard-Willm (1895-1983), acteur de cinéma et de théâtre, directeur du théâtre du Peuple de 1936 à 1969. Il a été inhumé dans la commune.
- Frédéric Pottecher (1905-2001), né à Bussang, acteur et chroniqueur judiciaire.
- René Briot (1913-1991), résistant français, compagnon de la Libération, mort à Bussang.
- Daniel Perrin (né à Bussang en 1946), mathématicien.
- Maryvonne Briot (née à Bussang en 1959), députée de la Haute-Saône.
- Yves Deloye (né à Bussang en 1963), ancien directeur de l’institut d’études politiques de Bordeaux.
- Dylan Pelot (1969-2013), né à Bussang, illustrateur et écrivain.
Héraldique, logotype et devise
modifierBlasonnement :
Écartelé au 1° de sinople à un chalet d'argent ouvert de sable et couvert de gueules, au 2° d'azur à une truite d'argent contournée mise en fasce, au 3° d'or à un sapin arraché de sinople et au 4° d'or à deux montagnes de sinople d'où s'écoule une rivière d'argent[84].
Commentaires : Créé vers 1907 par Benjamin Pottecher, alors premier magistrat de la commune, il représente l’environnement naturel : la ferme montagnarde, la truite des ruisseaux, le sapin des forêts et la Moselle naissante.
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Voir aussi
modifierBibliographie
modifierBibliographie générale
modifier- Bussang à travers son histoire, Bussang, Office de tourisme de Bussang (lire en ligne [PDF]).
- Bulletin d’informations municipales 2007 : par Lucien Grisvard : Bussang combat de juin 1940 (p. 4), et par Raphaël Parmentier : Refuges et Chalets forestiers de Bussang et ses environs (p. 8).
- Raphaël Parmentier, Bussang-Urbés, Le souterrain du col de Bussang, les Éd. de Franche-Comté, , 127 p. (ISBN 978-2-915402-75-9 et 2-915402-75-2).
- Cavités souterraines, ouvrages civils : * LORAW0013126 Tunnel de la Tête des Neufs Bois ; * LORAW0013127 Tunnel du Col de Bussang.
- Inventaire des tunnels ferroviaires de France : Tunnel de Bussang (88) - Fellering (68).
- Inventaire des tunnels ferroviaires de France : Tunnel de Bussang (88).
- René Dinkel, L'Encyclopédie du patrimoine (Monuments historiques, Patrimoine bâti et naturel - Protection, restauration, réglementation. Doctrines - Techniques : Pratiques), Paris, éditions Les Encyclopédies du patrimoine, , 1512 p. (ISBN 2-911200-00-4).Notices Monument historique p. 929 à 931 et Site protégé p. 1173.
- INSEE, « Chiffres clés publiés par l'institut national de la statistique et des études économiques (INSEE). Dossier complet », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques (consulté le ).
- INPN, « Inventaire du patrimoine naturel de la commune », sur inpn.mnhn.fr (consulté le ).
Bibliographie sur le thermalisme de Bussang
modifier- Raphaël Parmentier, Bussang au temps du thermalisme, Vesoul, les Éd. de Franche-Comté, , 125 p. (ISBN 978-2-915402-15-5 et 2-915402-15-9).
- Le thermalisme, un patrimoine à vau-l'eau. L'exemple de Bussang.
- Photographies de Bussang et ses environs pendant la 1re Guerre Mondiale Site personnel.
- Cartes postales anciennes des Vosges, Les villages photographiés, le Massif vosgien : Bussang….
Articles connexes
modifier- Liste des communes du département des Vosges
- Pays de Remiremont et ses vallées
- Gare de Bussang (fermée), aujourd'hui transformée en office de tourisme.
Liens externes
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- Site officiel
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative à plusieurs domaines :
- INPN, « Inventaire du patrimoine naturel de la commune », sur inpn.mnhn.fr (consulté le ).
- Le patrimoine architectural et mobilier de la commune de Bussang sur le site officiel du ministère français de la Culture (base architecture et patrimoine), photographies de Daniel Boudinet, Jean-Yves Henry, archives de la médiathèque de l'architecture et du patrimoine.
Notes et références
modifierNotes et cartes
modifier- Notes
- Les records sont établis sur la période du au .
- Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
- Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite de banlieue lorsqu'elle n'est pas ville-centre, à savoir que sa population est inférieure à 50 % de la population de l’agglomération ou de la commune la plus peuplée. L'unité urbaine du Thillot comprend trois villes-centres (Ramonchamp, Rupt-sur-Moselle et Le Thillot) et cinq communes de banlieue.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
- Cartes
- « Réseau hydrographique de Bussang » sur Géoportail (consulté le 29 juillet 2022)..
- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
Références
modifierSite de l'Insee
modifier- Insee, « Métadonnées de la commune de Bussang »..
- Insee, « Évolution et structure de la population en 2019 - Commune de Bussang (88081) », (consulté le ).
Autres sites
modifier- Comment s'appellent les habitants de Bussang ?
- Liste des masses d'eau superficielles et des masses d'eau souterraine sur la commune.
- « Le Parc en chiffres », sur parc-ballons-vosges.fr.
- Le Drument - Table d'orientation
- Station de Larcenaire
- Centre communal de ski de fond de Rochelotte
- Ressources en eau souterraine dans les Vosges et vulnérabilité au changement climatique
- « Fiche communale de Bussang », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines Rhin-Meuse (consulté le ).
- Bassin Rhin-Meuse
- Source de la Moselle
- Sandre, « la Moselle ».
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le ).
- « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Bussang et Sewen », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France « Sewen - Lac Alfeld_sapc », sur la commune de Sewen - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Station Météo-France « Sewen - Lac Alfeld_sapc », sur la commune de Sewen - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Les nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. », sur drias-climat.fr (consulté le ).
- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.com, (consulté le ).
- « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- « Unité urbaine 2020 du Le Thillot », sur le site de l'Insee (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- PLU
- Itinéraires
- Correspondance par cars au départ de la gare de Remiremont vers, le Thillot, Fresse-sur-Moselle, Saint-Maurice-sur-Moselle et Bussang
- BUSSANG : Fiche synthétique
- Ernest Nègre, Toponymie générale de la France, t. 2 : Formations non-romanes.
- Administration générale des postes, Dictionnaire des postes aux lettres, contenant, dans un ordre alphabétique général, les noms des villes, communes et principaux lieux habités de la France, Paris, Imprimerie Royale, .
- Le château de l’Engelbourg
- Village de Bussang. Lieu pré-repéré par le réseau Film France
- La Lorraine au cœur
- La percée des Vosges: une nécessité économique.
- Liaison internationale: un contre-projet français.
- Georges Chabot, « Les percées des Vosges », Annales de Géographie, no 161, 29e année, , p. 376-378 (lire en ligne)29e année&rft.aulast=Chabot&rft.aufirst=Georges&rft.date=1920-09-15&rft.pages=376-378&rft_id=http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/geo_0003-4010_1920_num_29_161_9079&rfr_id=info:sid/fr.wikipedia.org:Bussang">.
- La percée des Vosges par le Comité Commercial Franco-Allemand, 1910.
- Joseph Valentin - AHV 1959 511. La percée des Vosges, par J. Valentin.
- Construction et rénovation du tunnel Maurice Lemaire(1841-2008). Exposition virtuelle réalisée à l’occasion de la réouverture du tunnel Maurice Lemaire (28/09/2008).
- Cavités souterraines (tunnel de la Tête des Neufs Bois, tunnel du Col de Bussang).
- L’ancien tunnel routier du col de Bussang.
- Le tunnel ferroviaire inachevé d’Urbès.
- histoires ferroviaires – nœuds ferroviaires stratégiques - liaisons trans-vosgiennes.
- Un grand projet manqué : le tunnel ferroviaire de Bussang, par Pierre Heili, 10 pages, p. 8.
- Raphaël Parmentier, Bussang, Histoire d'un col, Les éditions de Franche-comté, 96 p. (ISBN 2-915402-50-7), p. 26 - 30.
- Office de Tourisme de Bussang, Bussang à travers l'histoire, 15 p., p. 6.
- Bussang : La résistance de Bussang en juin 1940 ; Bussang, combats de juin 1940, par Lucien Grisvard, p. 4-7.
- Communes décorées de la Croix de guerre 1939 - 1945.
- Résultats officiels du premier tour des élections municipales à Bussang sur le site officiel du ministère de l'Intérieur.
- Bussang – Bachir Aïd sera le nouveau maire
- Les comptes de la commune
- Chiffres clés Évolution et structure de la population. Dossier complet
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
- Insee, « Évolution et structure de la population en 2021 - Département des Vosges (88) », (consulté le ).
- Établissements d'enseignements.
- Professionnels et établissements de santé.
- Paroisse Bienheureux-Frédéric-Ozanam, Le Thillot
- Agriculteurs
- Décret du portant classement de la commune de Bussang (Vosges) comme station de tourisme. JORF n°0258 du texte n° 14 NOR: ECOI1821313D.
- Raphaël Parmentier, Bussang au temps du thermalisme, Vesoul, Franche-Comté éditions, , 125 p. (ISBN 978-2-915402-15-5 et 2-915402-15-9).
- Source Marie - eau ferrugineuse
- Commerces
- Pour exemple : Le Secret de la montagne, comédie en trois actes par Maurice Pottecher, musique de Maurice Bagot. Théâtre du Peuple, Bussang (Vosges). Paris Librairie théâtrale.
- « Theatre du Peuple », notice no PA00107098, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- Le Théâtre du Peuple de Bussang, une sorte de Bayreuth de bois. En musique classique, « à Bayreuth » est généralement une ellipse faisant référence au Festival de Bayreuth) qu’on imita plus tard dans les Alpes, au Jorat ou à Évian.
- Source de la Moselle, Bussang, VisitVosges, Lorraine Nature (Vidéo).
- Décret no 62-1006 du portant publication du "Protocole entre la France, l’Allemagne et le Luxembourg concernant la constitution d’une commission internationale pour la protection de la Moselle contre la pollution, du ".
- L'église Sainte-Barbe
- Source : Association d’Étude pour la Coordination des Activités Musicales (ASSECARM), Orgues Lorraine Vosges, Metz, Éditions Serpenoise, , 677 p. (ISBN 2-87692-093-X), p. 151 à 155.
- Site sur les orgues du Département des Vosges : page sur l'orgue de l’église de Bussang.
- Monument aux morts.
- Monuments commémoratifs :
- monument aux morts sis place de la gare ;
- monument aux morts 1870-1871 et T.O.E. ;
- plaque commémorative 1914-1918 dans la nef de l'église Sainte-Barbe ;
- monument commémoratif du 3e R.T.A., de la 3e D.I.A., des corps francs Pommies et du 1er régiment du Morvan, sis près de la cour de la gare de marchandises ;
- monument commémoratif de la route forestière du Drumond, plaque commémorative 1939-1945 de l'hôpital salle de réunion de l'hôpital communal ;
- monument commémoratif du col du Page ;
- cimetière communal : plaque commémorative 1939-1945, T.O.E., plaque commémorative 1914-1918, carré militaire au centre du cimetière.
- Bussang : croix et calvaires, page 4.
- Statue Sainte Barbe
- « Cascade de l’Ours », sur tourisme-lorraine.fr (consulté le ).
- Station de ski Larcenaire et (mul) Site sur la station de ski de Bussang.
- Rando-ferrata "la Source de la Moselle" - Récits de passionnés (Impressions, conseils, topo et photos).
- Les scieries hydrauliques à cadre et les marcaires présentées sur la base de données Mémoire.
- Michel de Montaigne, Journal de voyage [lire sur Wikisource].
- « Biographie de Michel Antoine, Dictionnaire des Vosgiens célèbres », sur site personnel de Bernard Visse (consulté le ).
- « Biographie de André Monnier-Zwingelstein, Dictionnaire des Vosgiens célèbres », sur site personnel de Bernard Visse (consulté le ).
- Blason Bussang, sur www.genealogie-bisval.net/