Benjamin Hobhouse
Benjamin Hobhouse, né en 1757 à Bristol et mort le à Berkeley Square (Londres), est un homme politique britannique.
Membre du 4e Parlement du Royaume-Uni 4e Parlement du Royaume-Uni (d) | |
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Membre du 4e Parlement du Royaume-Uni 4e Parlement du Royaume-Uni (d) | |
Membre du 5e Parlement du Royaume-Uni 5e Parlement du Royaume-Uni (d) | |
Membre du 3e Parlement du Royaume-Uni 3e Parlement du Royaume-Uni (d) | |
Membre du 1er Parlement du Royaume-Uni 1er Parlement du Royaume-Uni (en) | |
Membre du 2e Parlement du Royaume-Uni 2e Parlement du Royaume-Uni (d) | |
Membre du 18e Parlement de Grande-Bretagne (d) 18e Parlement de Grande-Bretagne (d) |
Baronnet |
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Naissance | |
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Décès | |
Nationalité | |
Formation |
Brasenose College Bristol Grammar School (en) |
Activités | |
Père |
John Hobhouse (d) |
Mère |
Mary Medley (d) |
Conjoints | |
Enfants |
Propriétaire de |
Westbury College Gatehouse (en) |
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Membre de | |
Distinctions |
Sir |
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Biographie
modifierFils de John Hobhouse, un marchand d'esclaves de Bristol et neveu d'Isaac Hobhouse[1], il étudie à la Bristol Grammar School (en) puis au Brasenose College dont il est diplômé en 1778. Reçu avocat en 1781 à Middle Temple[2], il voyage en France en 1783[3] puis après un échec aux élections générales de 1796 au parlement de Bristol, il est élu député de Bletchingley dans le Surrey en février 1797. Il lutte alors contre William Pitt et conseille la paix avec la France. Après la paix d'Amiens en 1802, il travaille dans la fonction publique et est élu député de Grampound dans les Cornouailles en 1803. Il est nommé cette année là, secrétaire du bureau du contrôle durant le ministère Henry Addington. Lors du retour de Pitt en 1804, il démissionne et devient en 1805 président des comités de ravitaillement. Il est également premier commissaire chargé d'enquêter sur les dettes des nababs du Carnatique[2].
Élu député de Hindon dans le Wiltshire en 1806, il représente Hindon jusqu'à son retrait de la vie politique en 1818[2].
Hobhouse est nommé baronnet le 22 décembre 1812. Il est président de la Bath and West of England Society (en) (1805–1817), président du comité du Literary Fund et membre de la Royal Society et de la Society of Antiquaries of London. Il a été élu membre honoraire étranger de l'Académie américaine des arts et des sciences en 1818[4]. Il est décédé à Berkeley Square le 14 août 1831[5].
Publications
modifier- 1792 : A Treatise on Heresy as cognisable by the Spiritual Courts, and an Examination of the Statute of William III for Suppressing Blasphemy and Profaneness
- 1792 : A Reply to F. Randolph's Letter to Dr. Priestley; or an Examination of F. Randolph's Scriptural Revision of Socinian Arguments, Trowbridge (autre édition, Bath, 1793 in Scriptural Revision of Socinian Arguments, vindicated against the Reply of Benjamin Hobhouse)
- 1792 : trois lettres adressées à « the several Patriotic Societies in London and its neighbourhood » et à l'éditeur du Morning Chronicle
- 1795 : An Inquiry into what constitutes the Crime of compassing and imagining the King's Death
- 1796 : Remarks on several parts of France, Italy, ... in the years 1783, 1784, and 1785, Bath
- 1797 : Tracts
Notes et références
modifier- Birgit Seibold, Emily Hobhouse and the Reports on the Concentration Camps during the Boer War, 1899-1902: Two Different Perspectives, Columbia University Press, (ISBN 978-3838203201, lire en ligne)
- Sidney Lee (ed.), Hobhouse, Benjamin in Dictionary of National Biography, vol. 27, Londres: Smith, Elder & Co, 1891
- Dezobry et Bachelet, Dictionnaire de biographie, T. 1, Ch. Delagrave, 1878, p. 1327
- « Book of Members, 1780–2010: Chapter H », American Academy of Arts and Sciences (consulté le )
- « Hobhouse, Benjamin », sur Dictionary of National Biography, 1885-1900
Liens externes
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- Ressources relatives aux beaux-arts :
- Ressource relative à la vie publique :
- Notice dans un dictionnaire ou une encyclopédie généraliste :