Arthur Mensch
Arthur Mensch, né le , est un ingénieur et entrepreneur français. Il est cofondateur de l'entreprise Mistral AI[1].
Naissance | |
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Nationalité | |
Formation |
Télécom Paris (jusqu'en ) Université Paris-Saclay (doctorat) (jusqu'en ) École polytechnique |
Activités |
A travaillé pour | |
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Directeurs de thèse |
Gaël Varoquaux, Bertrand Thirion (d) |
Biographie
modifierCarrière professionnelle
modifierAprès des études d'ingénieur à l'École polytechnique, Télécom Paris, puis à l'École Normale Supérieure, il obtient un doctorat à Inria et l'université Paris Saclay[2], encadré par Bertrand Thirion, Gaël Varoquaux et Julien Mairal. Il travaille trois ans chez DeepMind, laboratoire d'intelligence artificielle de Google[3].
Il fonde ensuite l'entreprise Mistral AI avec deux associés, Guillaume Lample et Timothée Lacroix, qui ont été chercheurs à Meta[3],[4]. Mistral Ai est spécialisée dans l'intelligence artificielle générative et veut concurrencer les réalisations américaines, notamment avec « Le Chat », un robot conversationnel comparable à ChatGPT[5],[6].
En septembre 2023, Arthur Mensch intègre le comité de l'intelligence artificielle générative créé par la Première ministre Élisabeth Borne[7],[8].
En 2024, il figure dans le top trois des dirigeants français de start-up de moins de dix ans les plus riches avec ses associés Timothée Lacroix et Guillaume Lample. Détenant la majorité de Mistral AI, ils ont une fortune estimée à trois milliards d’euros selon un classement de Challenges[9]. La même année, Challenges le classe à la 45e place des Français les plus riches, et il est le seul Français à entrer dans la liste des 100 personnalités du magazine Time dans la catégorie « Innovateurs » les plus prometteurs au monde[5].
Prises de position
modifierAuditionné par la commission des Affaires économiques du Sénat français en mai 2024, il se positionne en faveur d'un allégement du droit du travail par la réduction de la durée de préavis en cas de démission, d'une augmentation du crédit d'impôt recherche, et d'un accroissement du financement de la recherche publique en IA[10].
En 2024, certains investisseurs estimant que son entreprise Mistral AI peut avoir été surévaluée dans un marché de l'IA ayant des similitudes avec la bulle internet des années 2000, Arthur Mensh répond que les valorisations des entreprises en intelligence artificielle s'expliquent simplement parce que l'IA est une révolution certainement comparable à internet[11].
Vie privée
modifierEn 2024, Arthur Mensch devient père[12].
Références
modifier- « Arthur Mensch et Mistral, l’espoir européen de l’IA », sur Le Figaro, (consulté le ).
- Mensch, Arthur, « Apprentissage de représentations en imagerie fonctionnelle » [livre], sur theses.fr, Université Paris-Saclay (ComUE), (consulté le ).
- Thomas Lestavel, « IA générative : l'Europe a les talents, pas les moyens », sur Alternatives Economiques, (consulté le )
- Charles-Edouard Ama Koffi, « Utilisation, investisseurs, Arthur Mensch… Cinq questions sur Mistral AI, la licorne française qui défie ChatGPT », sur Challenges, (consulté le )
- Jérémy Vial, « Qui est Arthur Mensch, un des innovateurs les plus prometteurs du « Time » », sur www.20minutes.fr, (consulté le )
- Alexandre Piquard, « Arthur Mensch, de Mistral AI : « En intelligence artificielle, nous pouvons rivaliser avec Google ou OpenAI » », Le Monde, (lire en ligne, consulté le )
- Élisabeth Borne, « Comité de l'intelligence artificielle générative », sur gouvernement.fr, (consulté le )
- Célia Seramour, « Le gouvernement crée un comité d'experts sur l'IA », sur lemondeinformatique.fr, (consulté le )
- Charles-Edouard Ama Koffi, « 500 Fortunes de France : qui sont les 10 dirigeants de start-up les plus riches ? », sur Challenges, (consulté le )
- François Vignal, « Intelligence artificielle : « On est Français et on va le rester », assure Arthur Mensch, cofondateur de Mistral AI », sur Public Sénat, (consulté le )
- Tim Bradshaw, Ivan Levingston, Georges Hammond, et Leila Abboud, « ‘We compete with everybody’: French AI start-up Mistral takes on Silicon Valley », sur Financial Times (consulté le )
- Ivan Letessier, « Comment vingt stars de la French Tech veulent surfer sur «l'effet Macron» à Davos » , sur lefigaro.fr, (consulté le ).
Voir aussi
modifierArticles connexes
modifierLiens externes
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