Arielle Dombasle

actrice franco-américaine

Arielle Dombasle est une actrice, chanteuse, réalisatrice, scénariste et meneuse de revue franco-américaine née le à Hartford (Connecticut).

Arielle Dombasle
Description de cette image, également commentée ci-après
Arielle Dombasle au Festival de Cannes 2013.
Nom de naissance Arielle Laure Maxime Sonnery[1]
Surnom Arielle Dombasle
Naissance (71 ans)
Hartford, Connecticut (États-Unis)
Nationalité Drapeau de la France Française
Drapeau des États-Unis Américaine
Profession Actrice
Chanteuse
Réalisatrice
Scénariste
Meneuse de revue
Films notables Pauline à la plage
Un Indien dans la ville
L’Ennui
Astérix et Obélix contre César
Amazone
Séries notables Les Frangines
Site internet www.arielle-dombasle.com

Elle se fait connaître du public français grâce aux films d'Éric Rohmer (Perceval le Gallois, Pauline à la plage), des séries télévisées comme Miami Vice ou Lace, ou encore des films grand public comme Un Indien dans la ville (1994) ou Astérix et Obélix contre César (1999). Elle a travaillé sous la direction de cinéastes aussi divers qu'Alain Robbe-Grillet (La Belle Captive), Werner Schroeter (Deux), Philippe de Broca (Amazone), Roman Polanski (Tess), Jean-Pierre Mocky (Crédit pour tous) ou Raoul Ruiz (Les Âmes fortes).

À partir de l'an 2000, Arielle Dombasle entame une carrière de chanteuse avec l'album Liberta, suivi en 2002 d’Extase (tous deux disques d'or) puis, en 2004, d’Amor Amor (disque de platine) suivi de l'album C'est si bon en 2006 et Glamour à mort en 2009 tous deux disques d'or.

Mariée à Bernard-Henri Lévy depuis 1993, elle joue sous la direction de celui-ci dans la pièce Le Jugement dernier en 1992, puis dans le film Le Jour et la Nuit en 1997.

Elle a également réalisé plusieurs films dont Alien Crystal Palace (2018), suivi de Les Secrets de la princesse de Cadignan (2023).

Biographie

Enfance, famille et formation

 
Extrait de l'acte de naissance
d'Arielle Sonnery.

Arielle Laure Maxime Sonnery[1], dite Arielle Dombasle, est née le — ce qui reste contesté par une unique source[2] — à Hartford dans le Connecticut[3],[4],[a],[b],[c],[7].

Franco-américaine[8], elle est la troisième enfant (après un fils Gilbert né en 1951 et une fille morte à sa naissance) de Jean-Louis-Melchior Sonnery, dit Sonnery de Fromental[9][source insuffisante], fils d'un industriel lyonnais[d], archéologue et collectionneur d'art précolombien, et de Francion Garreau-Dombasle[10].

Son grand-père maternel, Maurice Garreau-Dombasle[11], est consul de France à Calcutta (Empire des Indes) dans les années 1920. Il y épouse en secondes noces en 1926 Germaine-Alice Masset dite Man'ha Garreau-Dombasle (1898-1999)[12], écrivain et poète, qui s'initie à la culture indienne durant les cinq ans passés au consulat de Calcutta. Elle traduit en français Les Amours de Radha et de Krishna de Rabindranath Tagore. Elle a également adapté au théâtre le roman Fahrenheit 451 de l'écrivain de science-fiction Ray Bradbury, auquel elle était très liée. Bradbury lui a dédié son roman The Halloween Tree (1972).

Elle était l'amie de nombreux artistes, dont Paul Claudel, Octavio Paz, Benjamin Péret, Rufino Tamayo, Marie Laurencin ou Tamara de Lempicka.

Par la suite attaché commercial à l’ambassade française à Washington, Maurice est le premier diplomate français aux États-Unis à rejoindre le général de Gaulle exilé à Londres en 1940. Conseiller du général, il fonde la représentation de la France libre aux États-Unis la même année[13] et il est ensuite le représentant spécial du général de Gaulle en Amérique latine, délégué du gouvernement provisoire d’Alger puis envoyé extraordinaire et ministre plénipotentiaire au Mexique du au .

Arielle Dombasle passe son enfance au Mexique, à New York, à Lyon et dans le sud de la France[14]. Enfant, elle fait deux voyages de Mexico à Paris en 1955 et 1957[15] et réside au château de Chaintré près de Mâcon, propriété de ses grands-parents paternels depuis 1906[16]. Après avoir perdu leur mère, âgée de 34 ans[10],[e], en 1964, elle et son frère aîné Gilbert sont élevés par leur grand-mère maternelle dans le Midi de la France durant un an[17]. Arielle entre à l’École supérieure de danse de Cannes Rosella Hightower. Les deux enfants rejoignent ensuite leur père et sa nouvelle épouse, Laurence de Chazournes, au Mexique[10]. Arielle pratique la danse classique et le théâtre dans une petite troupe qu'elle a montée à Mexico. En 1976, elle se rend à Paris pour suivre des cours de danse et de chant au Conservatoire international de musique de Paris[6],[18] ainsi que des cours d'art dramatique et de comédie, d'abord au cours Simon, puis chez Andréas Voutsinas. Elle fréquente Le Palace et y rencontre ceux qui resteront ses amis tels le chausseur Christian Louboutin, le décorateur Vincent Darré, le mannequin Farida Khelfa, ou le duo de photographes Pierre et Gilles[6],[f].

Carrière

Théâtre, cinéma et télévision

Arielle Dombasle apparaît, en 1979, dans un premier rôle au théâtre dans La Petite Catherine de Heilbronn de Heinrich von Kleist, mis en scène par Éric Rohmer au théâtre des Amandiers de Nanterre, où sa prestation est saluée, notamment par François Truffaut, qui écrit à propos d'elle : « La voix, les mouvements, les gestes, les regards, j'ai tout admiré dans votre création dans le spectacle de Kleist. […] Je voulais vous dire que vous êtes bien, très bien, quelqu'un de rare et de beau »[19].

Égérie d'Éric Rohmer, elle se fait connaître au cinéma en France avec Perceval le Gallois en 1979, et Le Beau Mariage en 1981. C'est également en 1981 qu'elle s'essaye au style érotique dans Les Fruits de la passion, film franco-japonais de Shūji Terayama avec Klaus Kinski et Isabelle Illiers. Mais c'est surtout le succès de Pauline à la plage, en 1982, qui lui donne sa notoriété auprès du public français. Toujours fidèle à Rohmer, elle joue dans L'Arbre, le Maire et la Médiathèque en 1993, et Les Rendez-vous de Paris en 1995. Elle mène parallèlement une carrière aux États-Unis ou en Angleterre. Elle se fait notamment remarquer dans Sins aux côtés de Joan Collins où elle est qualifiée d'« éblouissante » par Judy Flander[trad 1][20] et joue également dans des séries télévisées américaines comme Miami Vice ou Lace. C'est notamment par ce biais qu'elle se fait connaître en France.

Elle joue sous la direction des cinéastes les plus différents, notamment avec Roman Polanski dans Tess (1979) ; Shuji Terayama dans Les Fruits de la passion[g] (1981) ; Alain Robbe-Grillet dans La Belle Captive (1982), Un bruit qui rend fou (1995) et Gradiva (2005) ; Raoul Ruiz dans Fado mineur et majeur (1993), Trois vies et une seule mort (1995), Le Temps retrouvé (1998) et Les Âmes fortes (2001) ; Patrick Mimouni dans Villa Mauresque (1993) et Quand je serai star (2005) ; Cédric Kahn dans L'Ennui (1998) ; Alejandro Pelayo dans Miroslava (2001) ; John Malkovich dans Hideous Man (2002) ; Anne Fontaine dans Nouvelle Chance (2006) ; Michel Houellebecq dans La Possibilité d'une île (2008) ; Jean-Pierre Mocky dans Crédit pour tous (2011) et À votre bon cœur, mesdames (2012).

Elle est également apparue dans la comédie populaire Un Indien dans la ville (1994) aux côtés de Patrick Timsit et de Thierry Lhermitte. Elle est ensuite à l'affiche de films français grand public tels Les Deux Papas et la Maman (1996) où elle joue le rôle-titre accompagnée de Smaïn et Antoine de Caunes, Astérix et Obélix contre César (1999) de Claude Zidi, dans lequel elle tient le rôle de Mme Agecanonix, Le Libertin (2000) avec Vincent Perez, Michel Serrault et Fanny Ardant.

Son époux, Bernard-Henri Lévy, lui offre en 1996 le rôle féminin principal de son premier film, Le Jour et la Nuit, aux côtés d'Alain Delon, Lauren Bacall et Karl Zéro. Qualifié par Claude Chabrol de « film le plus con de l'année »[21], c'est un échec artistique et commercial retentissant[22].

Elle fait ses débuts de réalisatrice en 1982, avec Chassé-croisé. Suivront Les Pyramides bleues (1988), Opium (2013), une comédie musicale inspirée des amours de Jean Cocteau et de Raymond Radiguet, Alien Crystal Palace (2018), ainsi que les documentaires La Traversée du désir (2000), Barbie par Arielle (2010) et le court-métrage érotique Le Bijou indiscret dans la série X-Femmes (2008).

Au théâtre, elle joue pour la compagnie Renault-Barraud, en 1984, dans Retour à Florence de Henry James, puis en 1988, dans L'Absolu naturel de Goffredo Parise, mis en scène, l'un et l'autre, par Simone Benmussa. En 2003, elle joue le rôle de la Belle dans la comédie musicale de Jérôme Savary, La Belle et la Toute Petite Bête, à l'Opéra-Comique, puis, en 2010, le rôle de l'Ange bleu dans Don Quichotte contre l'Ange bleu, toujours de Jérôme Savary au théâtre de Paris. Jérôme Savary dira d'Arielle Dombasle : « Cette fille fait tout ! Elle chante, elle danse ; elle n'hésite pas à se mettre en danger... C'est une vraie comédienne[23] ! » Du 17 décembre 2013 au 12 janvier 2014, elle joue le rôle Lana Turner dans El Tigre de Alfredo Arias, un opéra de Bruno Coulais, au théâtre du Rond-Point, à Paris[24]. À partir du 13 janvier et jusqu'au 22 janvier 2017, Arielle Dombasle jouait dans Folle Amanda aux côtés de Michèle Bernier et Patrick Braoudé sur la scène du théâtre de Paris. Une captation de la pièce a été faite et diffusée en direct sur TF1 le samedi 21 janvier 2017[25].

À la télévision, Arielle Dombasle incarne notamment, en 2004, Sissi dans Sissi, impératrice rebelle de Jean-Daniel Verhaeghe, et Milady dans le téléfilm éponyme de Josée Dayan en 2006. Elle joue dans le téléfilm Les Frangines de Laurence Katrian, avec Michèle Bernier et Guillaume Gallienne. Ce fut l'une des plus fortes audiences de l'année 2005 sur TF1.

En septembre 2013, elle est l'une des vedettes de la série quotidienne Y'a pas d'âge sur France 2 aux côtés de Claude Brasseur, Carmen Maura et Marthe Villalonga.

Arielle Dombasle participe au film Valentin Valentin de Pascal Thomas, où elle joue le rôle de la mère du personnage principal, sorti en salles le 7 janvier 2015[26].

Après avoir collaboré avec Nicolas Ker sur l'album La Rivière Atlantique, Arielle Dombasle réalise un 4e long métrage, Alien Crystal Palace, dans lequel elle-même et Nicolas Ker ont les rôles principaux, et qui sort le 23 janvier 2019[27]. Elle y met également en scène des amis et acteurs dont Michel Fau, Asia Argento, Ali Mahdavi, Christian Louboutin, Thaddaeus Ropac ou Jean-Pierre Léaud.

En 2023, elle obtient un rôle dans Alibi.com 2 de Philippe Lacheau. Elle apparaît également dans le documentaire Et dieu créa Barbie, aux côtés d’autres personnalités comme Lio et Frédérique Bel[28]. Elle réalise son cinquième film Les Secrets de la princesse de Cadignan, qui est une adaptation des nouvelles Les Secrets de la princesse de Cadignan et Le Cabinet des Antiques d'Honoré de Balzac[29].

Musique

Le chant a accompagné la carrière d'Arielle Dombasle dès son premier film, Perceval le Gallois (1978), dans lequel elle interprète des airs médiévaux[6].

En 1985, elle sort son premier 45 tours, la Cantate 78 de Jean-Sébastien Bach, en duo avec Octavian Loys.

Je te salue mari sort en 1986 (dans le cadre de la campagne publicitaire des robes de mariée Pronuptia dessinées par Jean-Paul Gaultier)[30].

Fin 1989, elle fait la rencontre de la chanteuse Emmanuelle. Celle-ci produit alors le single Amour Symphonique en 1990, chez Stiger Records (filiale d'AB Disques). Le clip de la chanson est réalisé par Éric Rohmer.

Se définissant elle-même comme « soprano dramatique »[6], selon des critères non propres au lyrique, elle s'y consacre plus intensément à partir des années 2000. Ses cinq premiers albums mêlant pop et lyrique (Extase en 2000, Liberta en 2002, Amor, Amor en 2004, C’est si bon en 2006 et Glamour à Mort en 2009) ont été couronnés de quatre disques d'or dont deux doubles disques d'or et un double disque de platine[h],[31].

Son album Glamour à mort, écrit et réalisé par Philippe Katerine, avec des arrangements de Gonzales et des mixes de Renaud Letang, a été salué par la presse à sa sortie[32].

En 2013, elle enregistre un album avec le groupe Era à Londres, inspiré à la fois par la musique sacrée, la musique de film et l'univers techno de la musique trance[33]. Deux ans plus tard, en 2015, elle sort un nouvel album French Kiss avec le groupe Hillbilly Moon Explosion[34].

De juin à , l'organisation Opéra en plein air choisit pour ses tournées en France la représentation de La traviata de Verdi sur une mise en scène d'Arielle Dombasle[35],[36] avec une chorégraphie signée Rémy Yadan et des costumes de Vincent Darré[37].

Pendant près de trois ans, Arielle Dombasle a collaboré avec Nicolas Ker pour donner naissance à un album intitulé La Rivière Atlantique paru le 14 octobre 2016 chez Pan European Recording[38].

Le , Laurent Ruquier annonce dans le quotidien Le Parisien qu'Arielle Dombasle, Mareva Galanter, Inna Modja et Helena Noguerra reformeront le groupe yé-yé Les Parisiennes dans le cadre de la sortie d'un album, le , et d'une tournée française qui a débuté le aux Folies Bergère[39] et prendra fin le à l'Olympia[40].

En 2020, Arielle Dombasle annonce la sortie de son nouvel album avec Nicolas Ker intitulé Empire[41]. Après avoir annoncé une sortie le 24 avril 2020[42], la date est finalement repoussée au 19 juin 2020 à la suite de la crise sanitaire du coronavirus en France. Le premier single extrait de ce nouvel album s'intitule Just Come Back Alive[43].

Le , elle publie l’opus Iconics, comprenant les singles Fever (2022), Barbiconic (2022), Boys in the Backroom (2024), Diamonds Are Forever (2024) et Olympics (2024).

Le 14 juillet 2024, lors des festivités autour de l'arrivée de la flamme olympique à Paris, Arielle Dombasle a été invitée à chanter Olympics sur le parvis de l'Hôtel de Ville de Paris. Sa performance lui a valu de nombreuses moqueries sur les réseaux sociaux[44].

Radio

Depuis le 22 janvier 2016[45], Arielle Dombasle fait partie des sociétaires de l'émission Les Grosses Têtes sur RTL, présentée par Laurent Ruquier[46].

Autres activités

Du 11 au 18 février 2007, le Crazy Horse accueille Arielle Dombasle pour une série de 17 représentations exceptionnelles où une succession de 6 tableaux sont créés par Vincent Darré et Ali Mahdavi[47].

Avec la collaboration de Mauboussin, Arielle Dombasle co-signe en février 2016 le parfum Le Secret d'Arielle[48],[49], décliné en mai 2017 au format eau de parfum. La campagne promotionnelle est réalisée par l'artiste Leonardo Marcos[50].

À l'automne 2017, elle participe à la huitième saison de l'émission Danse avec les stars sur TF1, aux côtés du danseur Maxime Dereymez[51],[52], et termine huitième de la compétition[53].

Engagement

Arielle Dombasle participe à des campagnes de sensibilisation, comme pour l'association PETA en septembre 2016. Pour cette association de défense des animaux, la comédienne, qui se dit végétarienne depuis ses vingt ans, apparaît nue avec le slogan suivant : « Il n'y a pas de fruit défendu, devenez végétarien »[54].

En 2020, Arielle Dombasle s'engage dans l'écologie en lançant, avec le soutien de la fondation Nicolas-Hulot, le défi #JeSauveUneSirène sur les réseaux sociaux pour sensibiliser les gens à ramasser le plastique sur les plages afin que la destruction des écosystèmes marins par le plastique prenne fin[55].

En , elle est signataire de la tribune controversée N'effacez pas Gérard Depardieu visant notamment à défendre la présomption d'innocence de Gérard Depardieu, alors accusé de viol, agression sexuelle et harcèlement sexuel[56].

Vie privée

Mariée en premières noces le au dentiste Paul Albou (ce dernier étant âgé de 32 ans de plus qu'elle)[57] dont elle divorce en 1985, Arielle Dombasle épouse en secondes noces, le , Bernard-Henri Lévy, à Saint-Paul-de-Vence sur la Côte d’Azur[1].

Le , Paris Match constate qu'elle crée une société de production de films, AD Céleste qui vient s'ajouter à ses autres activités, notamment artistiques (dans le cadre de la société « Dombasle Arielle » créée en 1994[58]). La presse relaie que les statuts de l'entreprise stipulent le 27 avril 1958 comme date et Norwich comme lieu de naissance[59],[60]. Le même jour sont publiés sur son site officiel ces date et lieu de naissance qu'elle aime avancer, sujet que longtemps elle ne souhaita alors pas aborder publiquement[i]. Mais en 2011, Arielle Dombasle refuse de figurer dans le Who’s Who in France du fait d’un « désaccord avec le nombre d’années que veut lui attribuer la rédaction »[65].

Théâtre

Filmographie

Cinéma

Longs métrages

Courts métrages

Télévision

Réalisatrice-scénariste

Discographie

Albums

Distinctions

 
Arielle Dombasle en 2000 lors de la 25e cérémonie des César.

Décorations

Le , Arielle Dombasle est nommée au grade de chevalier dans l'ordre national de la Légion d'honneur au titre de « comédienne ; 28 ans d'activités artistiques »[66] puis faite chevalier de l'ordre le par le ministre de la culture, Renaud Donnedieu de Vabres, qui « rend hommage à tous ces visages qu'elle a bien voulu offrir à la grâce, à la beauté et au talent »[67].

Récompenses et nominations

En 1999, Arielle Dombasle est nommée à la 24e cérémonie des César dans la catégorie meilleure actrice dans un second rôle pour L'Ennui de Cédric Kahn[68].

En 2001, elle reçoit au Festival du film de Cabourg le prix de l'actrice la plus romantique pour Les Âmes fortes de Raoul Ruiz[69].

Le 5 décembre 2009, elle préside le jury pour l'élection de Miss France qui comprend notamment son ami de longue date Jean-Paul Gaultier, Farida Khelfa, Mareva Galanter, Xavier Deluc, Jimmy Jean-Louis et Jean-Luc Reichmann.

Le 17 décembre 2016, à Montpellier, Arielle Dombasle préside le jury de l'élection Miss France aux côtés de d'Ingrid Chauvin, Michèle Bernier, Malika Ménard, Amir, Christophe Barratier et Tony Yoka[70]

Autres nominations

Arielle Dombasle a fait l'objet d'un gag récurrent lors de chacune des sept cérémonies des Gérard du cinéma, parodie des Césars qui eut lieu entre 2006 et 2012, où elle est quasiment systématiquement la seule nommée, dans une catégorie fictive brodant autour de la dénomination « plus mauvaise actrice bénéficiant des réseaux de son mari ». Elle n'a cependant jamais pris part à aucune des cérémonies.

Notes et références

Notes

  1. La date de naissance d'Arielle Dombasle a été longtemps sujette à caution et source, de ce fait, de très nombreuses polémiques, notamment sur Wikipédia[5]. Lors d'une interview, Arielle Dombasle précise : « Moi-même j'ai trente-six mille dates de naissance… J'ai l'âge qu'on me donne et c'est parfait comme ça[6]. »
  2. Elle déclare à Marc-Olivier Fogiel dans l'émission Le Divan du mardi avoir perdu sa mère à l'âge de 11 ans, ce décès se produit en 1964.
  3. Concernant les informations contradictoires et l'« opacité » avec laquelle elle entoure la question de son âge, elle répond dans la même émission en 2017 : « On ne peut pas, il y a quand même des passeports, des actes de naissance. »
    cf. minutage 42:57 à 43:05 [vidéo] → [écouter en ligne]
  4. René-Yvan-Marie Sonnery (1887-1966) ayant épousé Anne-Marie-Maxime Berthon du Fromental (1891-1966), leur fils adopta les deux patronymes. Arielle reçut comme second prénom celui de sa grand-mère.
  5. Ou 32 ans selon l'entretien avec Catherine Schwab, Paris Match no 2896, 24 novembre 2004, p. 84.
  6. La photographie de 2002, intitulée Extase mettant en scène Arielle Dombasle par Pierre et Gilles, ainsi que sa genèse apparaît dans Chloé Devis, Derrière l'objectif de Pierre et Gilles : Photos et propos, éditions Hoebeke, , 155 p. (ISBN 2842304683), p. 104 et 105.
  7. Film érotique produit par Anatole Dauman et inspiré du roman de Pauline Réage, Histoire d'O.
  8. Les arrangements d'Amor, Amor et de C'est si bon sont dus à Jean-Pascal Beintus, sous la direction de Marc di Domenico et Matthieu Tarot.
  9. Ces date et lieu de naissance sont contredits depuis par d'autres sources. Cette page web est dorénevent inaccessible. Ensuite, elle a été redirigée[61],[62]. Ces date et lieu de naissance apparaissaient déjà sur une autre page de son site officiel, elle a été supprimée. Depuis, elle est inaccessible[63],[64].

Citations originales

  1. (en) « the dazling French actress Arielle Dombasle »

Références

  1. a b et c Marie-Dominique Lelièvre, « La vie à deux Bernard-Henri Lévy et Arielle Dombasle. Une romance. », sur Libération, (consulté le )
    À noter que l'article indique comme année de naissance 1958, contredite depuis par d'autres sources.
  2. Luc Le Vaillant, « Portrait. Arielle Dombasle, super Eros », sur Libération, (consulté le )
    Le journaliste Luc Le Vaillant prétend dans un portrait publié dans Libération en avoir vu la copie du passeport que l'actrice lui aurait fait parvenir. Elle serait née en 1958, ce que la journaliste Marie-Dominique Lelièvre avait déjà indiqué dans le même journal en 1996 (supra)
  3. .
  4. André Siscot, « Arielle Dombasle », sur Les Gens du cinéma (consulté le ).
  5. Frédéric Joignot, « Wikipédia, bazar libertaire », Le Monde,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  6. a b c d et e Aurélie Raya, « Sacrée Arielle », Paris Match, no 3349,‎ , p. 7 (ISSN 0397-1635).
  7. Rachel Kahn et Marc-Olivier Fogiel, Le divan de Marc-Olivier Fogiel, LAC Presse / Et la suite Productions / France 3 / France Télévisions / France TV Shows, , vidéo (présentation en ligne).
  8. « Arielle Dombasle, une voix au service de la musique », sur ina.fr (consulté le ).
  9. « Généalogie », sur geni.com.
  10. a b et c Caroline Rochmann, « Arielle Dombasle lève le voile », Paris Match, 9 mai 2009.
  11. « Acte de naissance no 350 (vue 280/374)], registre des naissances pour les années 1881-1882 », sur archives municipales de la ville d'Alès.
  12. Who’s Who in France, 1re édition, 1953-1954.
  13. « Maurice Garreau Dombasle », sur francaislibres.net (consulté le ).
  14. Hélène Mathieu (Interview d'Arielle Dombasle), « Arielle Dombasle : « Mon seul accomplissement, c’est l’amour » », sur Psychologies magazine, (consulté le ) : « Vous parlez souvent de votre enfance mexicaine. Pourquoi avez-vous vécu là-bas ? – Arielle Dombasle : parce que mon grand-père maternel a été nommé ambassadeur par le général de Gaulle pour représenter la France libre en Amérique latine. Mon père, qui était d’une famille de soyeux de Lyon, a ouvert des usines de soie en Amérique et au Mexique quand il a rencontré ma mère. Il a adoré ce pays et s’y est installé. […] On vivait six mois à New York, et puis six mois à Lyon, et puis six mois dans le Midi. ».
  15. Liste des passagers des vols Air France des 5 mai 1955 et 7 mai 1957 sur familysearch.org.
  16. Un conte de femme : Arielle Dombasle, documentaire de Thierry Humbert (Makam), 2013.
  17. Caroline Rochmann, « Arielle Dombasle lève le voile », sur parismatch.com, (consulté le ).
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  70. [vidéo] Élection miss France 2017 sur tf1.fr.

Voir aussi

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Bibliographie

  • Erwan Chuberre, Et Dieu créa... Arielle Dombasle, Alphée-Jean-Paul Bertrand, 2010.
  • Gérard Guégan (texte), Maya Sachweh (photos), Meurtre à l'Olympic, roman-photo, Playboy France, no 114, mai 1983, p. 61-67.
  • Victor Hache, Arielle Dombasle, Éditions du Collectionneur, 2002.
  • Patrick Mimouni, Arielle, Flammarion, 2006.

Liens externes