Annezin
Annezin est une commune française située dans le département du Pas-de-Calais en région Hauts-de-France. Ses habitants sont appelés les Annezinois.
Annezin | |||||
La mairie. | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Hauts-de-France | ||||
Département | Pas-de-Calais | ||||
Arrondissement | Béthune | ||||
Intercommunalité | CA de Béthune-Bruay, Artois-Lys Romane | ||||
Maire Mandat |
Grégory Debas 2020-2026 |
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Code postal | 62232 | ||||
Code commune | 62035 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Annezinois | ||||
Population municipale |
5 813 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 953 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 50° 32′ 03″ nord, 2° 37′ 08″ est | ||||
Altitude | Min. 18 m Max. 53 m |
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Superficie | 6,1 km2 | ||||
Type | Centre urbain intermédiaire | ||||
Unité urbaine | Béthune (banlieue) |
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Aire d'attraction | Béthune (commune du pôle principal) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Béthune | ||||
Législatives | 9e circonscription du Pas-de-Calais | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Pas-de-Calais
Géolocalisation sur la carte : Hauts-de-France
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Liens | |||||
Site web | mairie-annezin.fr | ||||
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La commune fait partie de la communauté d'agglomération de Béthune-Bruay, Artois-Lys Romane qui regroupe 100 communes et compte 275 327 habitants en 2021.
Géographie
modifierLocalisation
modifierLa commune d'Annezin, située dans le Pas-de-Calais, est limitrophe de la commune de Béthune (chef-lieu d'arrondissement et aire d'attraction).
Le territoire de la commune est limitrophe de ceux de huit communes :
Géologie et relief
modifierLa superficie de la commune est de 6,1 km2 ; son altitude varie de 18 à 53 mètres[1].
Hydrographie
modifierLe territoire de la commune est situé dans le bassin Artois-Picardie[2].
La commune est traversée par trois cours d'eau :
- la Lawe, cours d'eau naturel de 40,97 km, qui prend sa source dans la commune de Magnicourt-en-Comte et se jette dans la Lys au niveau de la commune de La Gorgue[3] ;
- le canal d'Aire à la Bassée, canal navigable de 39 km, qui prend sa source dans la commune de Bauvin et se jette dans La Lys au niveau de la commune d'Aire-sur-la-Lys[4] ;
- le Fossé Turbeauté, d'une longueur de 3,04 km, prend sa source dans la commune de Fouquereuil et se jette dans la Lawe au niveau de la commune de Béthune[5].
Climat
modifierEn 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[6]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Côtes de la Manche orientale, caractérisée par un faible ensoleillement (1 550 h/an) ; forte humidité de l’air (plus de 20 h/jour avec humidité relative > 80 % en hiver), vents forts fréquents[7].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,5 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 13,9 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 724 mm, avec 12,1 jours de précipitations en janvier et 8,6 jours en juillet[6]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Lillers à 10 km à vol d'oiseau[8], est de 11,1 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 731,5 mm[9],[10]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[11].
Milieux naturels et biodiversité
modifierZone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique
modifierL’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.
Le territoire communal comprend une ZNIEFF de type 1[Note 2] : le bois du Féru. Cette ZNIEFF présente un caractère assez peu boisé permettant l’expression d’une flore et de végétations de milieux ouverts[12].
Urbanisme
modifierTypologie
modifierAu , Annezin est catégorisée centre urbain intermédiaire, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[13]. Elle appartient à l'unité urbaine de Béthune[Note 3], une agglomération inter-départementale regroupant 94 communes, dont elle est une commune de la banlieue[Note 4],[14],[15]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Béthune, dont elle est une commune du pôle principal[Note 5],[15]. Cette aire, qui regroupe 23 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[16],[17].
Occupation des sols
modifierL'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires artificialisés (49,2 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (41,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones urbanisées (40,3 %), terres arables (30,4 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (8,9 %), zones agricoles hétérogènes (8,1 %), prairies (7,4 %), forêts (4,8 %)[18]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Toponymie
modifierD'un nom de personne germanique Hanezin[19].
Anesin (1104), Annezin (1793).
Histoire
modifierLe moulin d'Annezin, sur la Lawe, est cité dès l'an 1095. Un château[Quoi ?] existait dès le XIIe siècle, il fut reconstruit en 1555 par Charles II de Houchin (alors seigneur du lieu), puis fut très endommagé au début du XVIIIe siècle lors de la conquête française de la région. Le château est restauré dans les années 1770 mais reste inoccupé au moment de la Révolution. Les cartes de Cassini du XVIIIe indiquent le « château de Longatte », les Houchin étant seigneurs de Longatte (ou Longastre).
La découverte du charbon entre 1850 et 1851, après des sondages entrepris par la Compagnie des mines de Béthune, puis l'ouverture de la première fosse en 1857 et son exploitation par la Compagnie des mines de Vendin a marqué la commune. La population augmente considérablement dès la deuxième moitié du XIXe siècle. L'urbanisme a évolué en conséquence avec la construction de corons, de la mairie, d'écoles, et la reconstruction de l'église Saint-Martin en 1872. En 1873, la compagnie ouvre une nouvelle fosse à Annezin. Elle ne commença à produire qu’en 1877 à cause de nouvelles difficultés liées au terrain rencontré[20]. La commune a l'avantage d'avoir un accès direct au canal d'Aire à La Bassée et autrefois les chemins de fer miniers traversaient le territoire du nord au sud depuis Fouquereuil jusqu'à l'ancien port fluvial.
Vers 1904 le château qui se situait au niveau de l'actuel club hippique de Béthune (près de la rue du Général-Leclerc) et qui abritait les bureaux de la compagnie des mines avant 1900, est démoli. L'exploitation de la fosse communale cesse en 1900 mais l'activité minière des villes voisines contribue à l'essor démographique jusqu'aux années 1950.
Lors de la Seconde Guerre mondiale la ville est occupée par les Allemands jusqu'à sa libération le par un détachement anglais de la Royal Artillery.
Politique et administration
modifierDécoupage territorial
modifierLa commune se trouve dans l'arrondissement de Béthune du département du Pas-de-Calais.
Commune et intercommunalités
modifierLa commune était membre de la Communauté d'agglomération de l'Artois, créée fin 2001.
Dans le cadre des dispositions de la loi portant nouvelle organisation territoriale de la République (Loi NOTRe) du , qui prévoit que les établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre doivent avoir un minimum de 15 000 habitants[21], cette intercommunalité fusionne avec ses voisines pour former, le , la communauté d'agglomération de Béthune-Bruay, Artois-Lys Romane, dont est désormais membre la commune.
Circonscriptions administratives
modifierLa commune faisait partie de 1793 à 1973 du canton de Béthune, année où celui-ci est scindé et la commune rattachée au canton de Béthune-Nord[1]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, la comme est désormais intégrée dans un nouveau canton de Béthune.
Circonscriptions électorales
modifierPour l'élection des députés, la commune fait partie depuis 1986 de la neuvième circonscription du Pas-de-Calais.
Élections municipales et communautaires
modifierÉlections municipales partielles intégrales 2018
modifierÀ la suite de la démission de 12 conseillers municipaux en , sur fond de désaccords entre le maire élu depuis 2008, Daniel Delomez – qui avait menacé de démissionner après l'élection présentielle de 2017, remportée au 1er tour par Marine Le Pen dans la commune[22],[23] – et une partie du conseil municipal[24],[25], une élection municipale partielle intégrale a lieu le dimanche pour élire les 29 membres du conseil municipal ainsi que les 2 membres de la communauté d'agglomération de Béthune-Bruay, Artois-Lys Romane.
Ces élections voient la victoire de la liste DVG menée par le maire sortant[26] (1114 voix, 58,45 %, 23 conseillers municipaux et 2 conseillers communautaires élus, contre 792 voix, 41,55 %, 6 conseillers municipaux élus pour la liste DVD de Marie-France Deleflie[27], ancienne maire de la commune)[28].
Élections municipales 2020
modifier- Maire sortant : Daniel Delomez (DVG)
- 29 sièges à pourvoir au conseil municipal (population légale 2017 : 5 898 habitants)
- 2 sièges à pourvoir au conseil communautaire (CA de Béthune-Bruay, Artois-Lys Romane)
Tête de liste | Liste | Premier tour | Second tour | Sièges | |||||
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Voix | % | Voix | % | CM | CC | ||||
Grégory Debas[Note 6],[30] | SE | 812 | 44,56 | 935 | 50,38 | 22 | 2 | ||
David Delville | DVG | 654 | 35,89 | 660 | 35,56 | 5 | 0 | ||
Marie-France Deleflie | SE | 356 | 19,53 | 261 | 14,06 | 2 | 0 | ||
Votes valides | 1 822 | 97,38 | 1 856 | 98,52 | |||||
Votes blancs | 15 | 0,80 | 14 | 0,74 | |||||
Votes nuls | 34 | 1,82 | 14 | 0,74 | |||||
Total | 1 871 | 100 | 1 884 | 100 | 29 | 2 | |||
Abstention | 2 508 | 57,27 | 2 493 | 56,96 | |||||
Inscrits / participation | 4 379 | 42,73 | 4 377 | 43,04 |
Liste des maires
modifierÉquipements et services publics
modifierJustice, sécurité, secours et défense
modifierLa commune dépend du tribunal judiciaire de Béthune, du conseil de prud'hommes de Béthune, de la cour d'appel de Douai, du tribunal de commerce d'Arras, du tribunal administratif de Lille, de la cour administrative d'appel de Douai et du tribunal pour enfants de Béthune[37].
Population et société
modifierDémographie
modifierSes habitants sont appelés les Annezinois[38].
Évolution démographique
modifierL'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[39]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[40].
En 2021, la commune comptait 5 813 habitants[Note 7], en évolution de −1,26 % par rapport à 2015 (Pas-de-Calais : −0,76 %, France hors Mayotte : 1,84 %).
Pyramide des âges
modifierEn 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 35,9 %, soit en dessous de la moyenne départementale (36,7 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 25,4 % la même année, alors qu'il est de 24,9 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 2 851 hommes pour 3 020 femmes, soit un taux de 51,44 % de femmes, légèrement inférieur au taux départemental (51,5 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Économie
modifierRevenus de la population et fiscalité
modifierEn 2019, dans la commune, il y a 2444 ménages fiscaux qui comprennent 5824 personnes pour un revenu médian disponible par unité de consommation[Note 8] de 20 300 euros, soit inférieur au revenu médian de la France métropolitaine qui est de 21 930 euros. La part des ménages fiscaux imposés est de 51 % (57,6 % en France métropolitaine)[44],[45].
Entreprises et commerces
modifierLa mine et l'agriculture ont longtemps été les principales activités économiques de la commune (voir plus haut). Une briqueterie y fut aussi active.
Aujourd'hui, Annezin abrite une zone industrielle le long de la RD 943 reliant Béthune à Lillers. Le fabricant de pots catalytiques pour l'industrie automobile, fut pendant les dernières décennies le plus gros site industriel d'Annezin (386 salariés en ) jusqu'à sa liquidation judiciaire en . L'activité de distribution a été conservée. Les entreprises sur la commune sont nombreuses et actives dans des secteurs variés : mécanique, chaudronnerie, transformation plastique, agro-alimentaire, logistique et distribution (BTP et matériaux de construction, automobile, cuisines et salles de bains, parfumerie, matériel électrique, peintures, distribution postale, distribution de gaz…).
Culture locale et patrimoine
modifierLieux et monuments
modifier- L'église Saint-Martin, construite en 1872, de style néo-gothique.
- L'ancien moulin d'Annezin, au bout de la rue du Général-Leclerc, est en réalité sur le territoire de Béthune.
- Le marais d'Annezin, espace vert le long de la Lawe, où se déroule chaque année un spectacle Son et Lumière.
- Le monument aux morts[46].
- La maison du mineur, véritable maison de coron, réaménagée comme au temps des mines, rue Du Guesclin.
- Le musée de poche, près de la mairie, musée de la vie annezinoise.
-
L'église.
-
Le monument aux morts.
Personnalités liées à la commune
modifier- Le capitaine Alfred Coussette, héros de la résistance annezinoise lors de la Seconde Guerre mondiale. Il est fusillé par les Allemands dans les fossés de la citadelle d'Arras, le .
- Paul et François Vasseur, résistants annezinois.
- Robert Crammer, résistant annezinois[47].
Héraldique
modifierLes armes d'Annezin se blasonnent ainsi : Écartelé : au 1) et au 4) de gueules à la fasce d'argent accompagnée en chef de trois besants d'or et en pointe d'un lion léopardé du même, au 2) et 3) de gueules à la bande ondée d'argent chargée de trois étoiles de six rais de sable et accompagnée de deux étoiles de six rais aussi d'argent[48]. |
Pour approfondir
modifierBibliographie
modifierOuvrage consultable aux archives départementales du Pas-de-Calais[49] :
- P. Honoré, Raconte-moi Annezin, Annezin, Association Histoire et Culture en Béthunois, 1991.
Articles connexes
modifierLiens externes
modifier
- Site officiel
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative à plusieurs domaines :
- Dossier Insee relatif aux rattachements de la commune, [lire en ligne]
- La commune sur le site des archives départementales du Pas-de-Calais, [lire en ligne]
- La commune sur Remonter le temps, sur le site de l’IGN, [lire en ligne][Note 9]
- « Annezin » sur Géoportail.
Notes et références
modifierNotes
modifier- Les ruisseaux intermittents sont représentés en traits pointillés.
- Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
- Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
- Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite de banlieue lorsqu'elle n'est pas ville-centre, à savoir que sa population est inférieure à 50 % de la population de l’agglomération ou de la commune la plus peuplée. L'unité urbaine de Béthune comprend deux villes-centres (Béthune et Bruay-la-Buissière) et 92 communes de banlieue.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Liste du maire sortant ou de la maire sortante
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
- Définition de l'unité de consommation selon l'INSEE : pour comparer les niveaux de vie de ménages de taille ou de composition différente, on divise le revenu par le nombre d’unités de consommation (UC). Celles-ci sont généralement calculées de la façon suivante : 1 UC pour le premier adulte du ménage, 0,5 UC pour les autres personnes de 14 ans ou plus, 0,3 UC pour les enfants de moins de 14 ans. Cette échelle d’équivalence (dite de l’OCE) tient compte des économies d’échelle au sein du ménage. En effet, les besoins d'un ménage ne s'accroissent pas en stricte proportion de sa taille. Lorsque plusieurs personnes vivent ensemble, il n'est pas nécessaire de multiplier tous les biens de consommation (en particulier, les biens de consommation durables) par le nombre de personnes pour garder le même niveau de vie.
- "Remonter le temps" est un outil de comparaison de l’évolution de l’occupation des sols dans le temps sous forme de cartes ou photos aériennes : carte de Cassini (XVIIIe siècle), carte d'état-major (1820-1866) et période actuelle (1950 à aujourd'hui). Pour comparer deux autres cartes, sélectionner les cartes en haut de la page.
Cartes
modifier- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
Références
modifier- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- « Données de la commune », sur le site du service d'administration nationale des données et référentiels sur l'eau (Sandre) (consulté le ).
- Sandre, « Fiche cours d'eau - Lawe (E3660600 ) » (consulté le )
- Sandre, « Fiche cours d'eau - canal d'Aire à la Bassée (E35-0282 ) » (consulté le )
- Sandre, « Fiche cours d'eau - Fossé Turbeauté (E3660730) » (consulté le )
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Annezin et Lillers », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France « Lillers » (commune de Lillers) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Station Météo-France « Lillers » (commune de Lillers) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
- « ZNIEFF 310013743 - Bois du Féru », sur Le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- « Unité urbaine 2020 de Béthune », sur le site de l'Insee (consulté le ).
- Insee, « Métadonnées de la commune ».
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Béthune », sur le site de l'Insee (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- Toponymie générale de la France: Tome 2, Formations non-romanes - Ernest Nègre.
- P. Honoré, Raconte-moi Annezin, consulté en 2001.
- Section III de l'article L. 5210-1-1 du code général des collectivités territoriales, sur Légifrance
- Jeanne Blanquart, AFP, « Annezin : face au score du FN, le maire traite ses administrés de “connards” et veut démissionner : « Je ne veux pas consacrer ma vie à des connards » : le maire d'Annezin dans le Pas-de-Calais a insulté ses administrés qui ont majoritairement voté pour Marine Le Pen dimanche et compte démissionner », France 3 Hauts-de-France, (lire en ligne, consulté le ).
- Haydée Sabéran, « Electeurs « connards » : le maire d'Annezin reste en place : L'édile de cette commune du Pas-de-Calais avait piqué une colère dimanche au vu des 38% réalisés par Marine Le Pen dans sa ville, affirmant qu'il songeait à démissionner. Finalement il n'en fera rien », Libération, (lire en ligne, consulté le ) « Daniel Delomez a été réélu avec 68 % des voix en 2014. Ce socialiste, fils de socialiste, ancien secrétaire de la section d’Annezin, a été encarté deux ans au Parti communiste, « en 1988, quand Mitterrand a choisi Bernard Tapie comme ministre. J’étais jeune, j’avais encore des illusions ». À Annezin, quand on lui demande de quoi il est fier, il évoque son relais d’assistantes maternelles, qui accueille 20 à 30 enfants, un restaurant scolaire qui sort de terre, une vieille ferme réhabilitée pour en faire les ateliers techniques municipaux. ».
- Frédéric Guillout, « Annezin : la soirée où le conseil municipal a implosé », L'Avenir de l'Artois, (lire en ligne, consulté le ).
- David Cierniak, « Pas de centre de loisirs et plus de conseil municipal : La majorité du conseil municipal a littéralement explosé, lundi soir. La délibération présentant l’organisation du centre de loisirs de printemps a été rejetée par 14 voix sur 25. Derrière, 12 démissions ont été présentées au maire. On va revoter avant la fin de l’année à Annezin », La Voix du Nord, (lire en ligne, consulté le ).
- Isabelle Mastin, « Pour les municipales, un nouveau groupe autour du maire sortant : La démission récente et à grand fracas de 14 élus, dont 5 adjoints, a fait exploser la mairie. Conséquence : les près de 6 000 habitants vont devoir élire un nouveau maire les 17 et 24 juin. Daniel Delomez, sortant, repart en tête de liste, avec pas mal de nouvelles têtes », La Voix du Nord, (lire en ligne, consulté le ).
- Isabelle Mastin, « Marie-France Deleflie « relève le gant » pour les municipales : L’explosion de la majorité en place oblige à des élections municipales avant terme. Ce sera pour les 17 et 24 juin. Après le sortant Daniel Delomez, c’est l’ancienne maire Marie-France Deleflie qui a déposé sa liste mardi après-midi à la sous-préfecture », La Voix du Nord, (lire en ligne, consulté le ).
- « Annezin: Daniel Delomez reste maire : Pas de deuxième tour pour ces municipales partielles », L'Avenir de l'Artois, édition de Béthune, (Pas de deuxième tour pour ces municipales partielles, consulté le ).
- « Elections municipales 2020 », sur elections.interieur.gouv.fr (consulté le ).
- « - Grégory Debas, soutenu par Daniel Delomez, candidat aux municipales pour Annezin Fidèle », La Voix du Nord, (lire en ligne, consulté le ).
- https://maitron.fr/spip.php?article1371, notice BOURGEOIS Rémy par Yves Le Maner, version mise en ligne le 30 juin 2008, dernière modification le 30 juin 2008.
- Réélu après les élections de 2014 : J.-P. Rivière (CLP), « Annezin : Daniel Delomez, réélu, déclare «Je serai un guide, un père… pas un père Noël mais imper… turbable» », La Voix du Nord, (lire en ligne, consulté le ).
- Réélu après les municipales partielles de 2018 : « Élection du maire et des adjoints »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sur mairie-annezin.fr, (consulté le ).
- Extrait de la fiche de M. Grégory DEBAS, sur lesbiographies.com
- « Répertoire national des maires » [txt], Répertoire national des élus, sur data.gouv.fr, (consulté le ).
- « Résultats des élections municipales et communautaires 2020 », sur Le site du Ministère de l'Intérieur (consulté le ).
- « Tribunaux dont la commune dépend », sur justice.fr (consulté le ).
- Roger Brunet, « France, le trésor des régions », sur tresordesregions.mgm.fr (consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
- Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Commune d'Annezin (62035) », (consulté le ).
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- « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2019 de la commune », sur Institut national de la statistique et des études économiques (INSEE) (consulté le ).
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- « Le monument aux morts », sur monuments-aux-morts.fr (consulté le ).
- « Les plaques des fusillés annezinois en piteux état à la citadelle d'Arras »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), Nord Éclair, (consulté le ).
- Banque du Blason.
- « La commune d'Annezin », sur archives départementales du Pas-de-Calais (consulté le ).