Andrea Riccardi, né le à Rome, est une personnalité religieuse et politique italienne.

Andrea Riccardi
Illustration.
Andrea Riccardi en 2009.
Fonctions
Ministre italien pour la Coopération internationale et l'Intégration

(1 an, 4 mois et 10 jours)
Président du Conseil Mario Monti
Gouvernement Monti
Prédécesseur Fonction créée
Successeur Cécile Kyenge
Biographie
Date de naissance (74 ans)
Lieu de naissance Rome (Italie)
Nationalité Italienne
Parti politique Choix civique
Diplômé de Université de Rome III
Profession Historien
Religion Catholicisme

Il est entre autres l'un des fondateurs de la Communauté de Sant'Egidio, fondée en 1968. Il est aussi, dans le gouvernement Monti, ministre de la Coopération internationale et de l'Intégration de 2011 à 2013.

Biographie

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Jeunesse

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Né à Rome, dans une famille de la bourgeoisie intellectuelle, il fait ses études au lycée Virgilio de Rome[1].

Fondation de Sant'Egidio

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En , avec d'autres jeunes Italiens, il crée la Communauté de Sant'Egidio dans l'église Sant'Egidio de Rome, communauté chrétienne vouée initialement à l'aide aux plus pauvres, notamment par la distribution de repas et l'alphabétisation, qui s'ouvre également assez vite à l'hébergement de sans-abris[1],[2].

En plus d'un engagement au service des pauvres, Andrea Riccardi est engagé avec la communauté Sant'Egidio dans le dialogue interreligieux et le travail pour la paix. Tous les ans, depuis 1987, il organise des rencontres interreligieuses à la suite et dans l'esprit de la rencontre d'Assise de 1986.

Action internationale de Sant'Egidio pour la paix

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Dès les années 1980, la communauté s'engage pour des actions diplomatiques et pacifistes dans des régions touchées par des conflits. La première action menée, en 1980, est une négociation avec les Druzes qui encerclent le village de Deir-el-Qamar, dans le Chouf[3].

De nombreuses autres actions internationales suivent : en Albanie afin d'encourager le déroulement démocratique des élections de 1987, au Mozambique durant deux années entre 1990 et 1992, permettant le la signature du traité de paix mettant fin à la guerre, mise en place le de la « plate-forme de Sant'Egidio » (réunion des partis politiques de l’opposition algérienne afin de trouver une solution politique et pacifique à la guerre civile algérienne), négociations ente 1996 et 1998 avec le pouvoir serbe pour la réouverture des écoles et facultés kosovares, négociations entre la guérilla et le pouvoir au Guatemala, participation aux négociations ayant amené à la signature des accords d'Arusha au Burundi, etc.[4].

Travail d'historien

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Andrea Riccardi est professeur universitaire d'histoire, spécialisé dans l'histoire du christianisme et des religions. Il a notamment enseigné à Université de Bari, l'université La Sapienza de Rome et l'université de Rome III[5],[6].

Acitivité politique

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Le , il est nommé ministre de la Coopération internationale et de l'Intégration, le seul ministère nouvellement créé, dans le nouveau gouvernement formé par Mario Monti[7],[8].

Il est également titulaire des portefeuilles de la lutte contre la drogue, de la politique familiale, de la jeunesse et du service civil[9].

En tant que ministre, il est notamment à l'origine d'une initiative de travail commun entre l'Office des Nations unies contre la drogue et le crime et les services de police italiens, lancée en [10],[11].

De janvier à , il est enfin président de Choix civique pour l'Italie, un parti créé par Mario Monti.

En , son nom figure dans la liste des candidats possibles à la présidence de la République italienne.

Récompenses et distinctions

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Andrea Riccardi est Docteur honoris causa de plusieurs universités : Fribourg[12], Lyon-III[13], Louvain, Cardinal Herrera, Georgetown, Augsbourg[14], Université européenne des humanités[15].

Il a été fait citoyen d'honneur des villes de Rimini[16] et Gênes[17].

En 2001, il a reçu le prix international de la Catalogne pour son travail en faveur du dialogue inter-religieux[18].

L'université Notre-Dame d'Indiana lui a remis le prix Notre-Dame (de) le [19].

En 2009, il est lauréat du Prix International Charlemagne.

La France a remis à Andrea Riccardi les insignes de Commandeur de la Légion d'honneur le [20]. Il est fait commandeur de l'ordre du Mono à l'occasion d'une visite au Togo en 2017[21].

Œuvres

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Notes et références

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  1. a et b Marc Semo, « Andrea Riccardi, 47 ans, dirige Sant'Egidio, communauté religieuse médiatrice dans le conflit algérien et au Burundi. Pax romana. »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur liberation.fr, Libération, (consulté le ).
  2. Élisabeth Fiat, « La communauté de Sant'Egidio »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur eleves.ens.fr, Aumônerie de l'École normale supérieure (consulté le ).
  3. Martine de Sauto, « Réunis à Rome par Sant’Egidio, des dissidents syriens lancent un appel à abandonner les armes », sur la-croix.com, La Croix, (consulté le ).
  4. Christine Leffort, « Les actions internationales de la communauté de Sant’Egidio pour la résolution des conflits », sur irenees.net, <Irenees.net>, (consulté le )
  5. Laurent Grzybowski, « Une âme pour l'Europe »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur La Vie, (consulté le ).
  6. (it) Presidenza del Consiglio dei Ministri, « Biografia di Andrea Riccardi »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur governo.it, Governo Italiano, (consulté le ).
  7. G.D., « Andrea Riccardi, le vaticaniste », sur lesechos.fr, Les Échos, (consulté le ).
  8. Pascal Airault, « Italie : Andrea Riccardi, le fondateur de Sant'Egidio devient ministre de la Coopération », sur jeuneafrique.com, Jeune Afrique, (consulté le ).
  9. (it) Presidenza del Consiglio dei Ministri, « Dipartimenti e uffici affidati a Ministri senza portafoglio e Sottosegretari »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur governo.it, Governo Italiano (consulté le ).
  10. (en) UNODC, « UNODC and Italy launch initiative to promote international standards on drug use prevention », sur unodc.org, UNODC, (consulté le ).
  11. MAP, « Naissance à Rome d'un "Consortium de solidarité internationale" contre la drogue », sur menara.ma, Menara, (consulté le ).
  12. Faculté de Théologie, « Docteurs Honoris Causa »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur unifr.ch, Université de Fribourg (consulté le ).
  13. Guy Lavorel, « Andrea Riccardi à l’honneur », sur univ-lyon3.fr, Université Lyon-III, (consulté le ).
  14. Collège des Bernardins, « Andrea Riccardi - Président de la chaire du Collège des Bernardins en 2012-2014 »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur collegedesbernardins.fr, Collège des Bernardins, (consulté le ).
  15. (en) « Honorary Doctors », sur Université européenne des humanités (consulté le ).
  16. (it) Alberto Ravaioli, « Il Comune di Rimini ha conferito la cittadinanza onoraria al Prof. Andrea Riccardi », sur santegidio.org, Communauté de Sant'Egidio, (consulté le ).
  17. (it) Alberto Ravaioli, « Genova - Cittadinanza Onoraria ad Andrea Riccardi », sur santegidio.org, Communauté de Sant'Egidio, (consulté le ).
  18. (es) « Los fundamentalismos en tiempos de globalización, según Andrea Riccardi »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur zenit.org, ZENIT, (consulté le ).
  19. (en) Michael O. Garvey, « Riccardi to receive ND Award in Hesburgh Center ceremony », sur nd.edu, Université Notre-Dame, (consulté le ).
  20. Bruno Joubert, « Remise des insignes de Commandeur de la Légion d’Honneur au Professeur Andrea Riccardi, Ministre italien de la Coopération internationale et de l’Intégration »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur france-vatican.org, Ambassade de France près le Saint-Siège, (consulté le ).
  21. « Décret n°2017-055/PR du 31/03/17 Portant nomination à titre étranger dans l'Ordre du Mono », Journal officiel de la République togolaise, no 12,‎ , p. 21 (lire en ligne [PDF]).
  22. https://archive.wikiwix.com/cache/20130607135012/http://www.prix-litteraires.net/detail_prix_auteur.php?auteur=2862_Andrea_Riccardi.

Voir aussi

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Articles connexes

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Liens externes

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