Ancerviller
Ancerviller [ɑ̃sɛʁvile] est une commune française située dans le département de Meurthe-et-Moselle, en région Grand Est.
Ancerviller | |||||
Sortie des vaches. | |||||
Héraldique |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Grand Est | ||||
Département | Meurthe-et-Moselle | ||||
Arrondissement | Lunéville | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes de Vezouze en Piémont | ||||
Maire Mandat |
Philippe Colin 2020-2026 |
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Code postal | 54450 | ||||
Code commune | 54014 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Ancervillerois | ||||
Population municipale |
252 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 20 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 48° 31′ 59″ nord, 6° 50′ 09″ est | ||||
Altitude | Min. 277 m Max. 335 m |
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Superficie | 12,34 km2 | ||||
Type | Commune rurale à habitat dispersé | ||||
Unité urbaine | Hors unité urbaine | ||||
Aire d'attraction | Hors attraction des villes | ||||
Élections | |||||
Départementales | Canton de Baccarat | ||||
Législatives | Quatrième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Meurthe-et-Moselle
Géolocalisation sur la carte : Grand Est
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Géographie
modifierLieux-dits et écarts
modifierÉcarts : chapelle de Sainte-Agathe à 3 km entre Neuviller-lès-Badonviller et Saint-Maurice-aux-Forges, Le Hameau à 1 500 m[1].
Hydrographie
modifierLa commune est dans le bassin versant du Rhin, au sein du bassin Rhin-Meuse. Elle est drainée par le ruisseau Gue de Gouvey et le ruisseau la Breme[2],[Carte 1].
Climat
modifierEn 2010, le climat de la commune est de type climat des marges montargnardes, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[3]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat semi-continental et est dans la région climatique Vosges, caractérisée par une pluviométrie très élevée (1 500 à 2 000 mm/an) en toutes saisons et un hiver rude (moins de 1 °C)[4].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 9,3 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 16,8 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 962 mm, avec 12,4 jours de précipitations en janvier et 9,9 jours en juillet[3]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « St Maurice », sur la commune de Saint-Maurice-aux-Forges à 3 km à vol d'oiseau[5], est de 10,5 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 837,4 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 39,2 °C, atteinte le ; la température minimale est de −19,9 °C, atteinte le [Note 2],[6],[7].
Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[8]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[9].
Urbanisme
modifierTypologie
modifierAu , Ancerviller est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[10]. Elle est située hors unité urbaine[11] et hors attraction des villes[12],[13].
Occupation des sols
modifierL'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (64,9 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (65,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (57,4 %), forêts (32,6 %), prairies (7,4 %), zones urbanisées (2,5 %)[14]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].
Toponymie
modifier- Ancerville (1272), Anserville (1282), Encerviller (1292), Ancerviller (1793).
Histoire
modifier- Présences gallo-romaine et franque : au XIXe siècle sont trouvés sur le territoire de la commune des débris de tuiles plates à rebords, des fragments de poteries rougeâtre et des médailles. Furent aussi découverts à l'est des cercueils en pierre calcaire, sans ornements et groupés.
- En juin 1840, des ouvriers occupés à l'ouverture d'une tranchée dans un jardin entre Couvey et Josain, ont découvert un vase de terre contenant environ 2000 pièces d'argent des XIIe et XIIIe siècles. Elles appartenaient au long règne de Ferry III, duc de Lorraine.
- Dommages au cours de la guerre 1914-1918 : près de 60 % du village est détruit dont l'église Saint-Martin, l'actuelle rue de la Treille prend le nom de rue Brulée.
- Ancien village de vanniers ; on y cultivait et y travaillait l'osier.
En 1910, maire, Fiel, adjoint, Dieudonné J-B., conseillers municipaux, Thirion, Duhaut, Cuny, Masson, Hovasse C., Colin, Hovasse E., Noël, Pierron et Leclerc.
- Curé, Lefebvre
- Instituteur, Gény
- Institutrice, Hollard dlle.
- Directrice de l'école maternelle facultative, Glasener dlle.
- Garde champêtre, Colin...
- Garde forestier, Loizier.
- Appariteur, Troché.
- Gérant du téléphone, Hovasse Albert.
- Aubergistes, Colin-Duvic, Cotel, Devot j., Hovasse A., Louis, Magron, Chausson, Barbier.
- Boucher, Colin Adolphe.
- Boulangers, Cotel, Vigneron.
- Broderies, Clément veuve, Lartisant dlle., Louis dame.
- Buraliste, Hovasse A.
- Charron, Masson.
- Coiffeurs, Gérard P, Magron I., Magron F.
- Cordonniers, Maire, Thirion.
- Couturières, Bouvard, Grandclaude, Gérard-Otin, Loizier dames.
- Couvreur, Jacquot J-B.
- Cultivateurs, Barbier A., Barbier F., Blaise veuve, Blaise E., Bernard, Colin P., Dieudonné E., Dieudonné Ch., Duhaut A., Durand C., Hachon C., Hachon L., Hovasse E., Hovasse C., Masson H., Munier Ch., Munier E., Thirion F., Gérard V.
- Découpe de velours, Bechmann et cie de Blâmont.
- Entrepreneur de travaux public, Cuny E.
- Epiciers merciers, Chausson, Dieudonné H., Hovasse E.
- Laveuses, Duhaut veuve, Hachon Elisa.
- Lingères, Charpentier J-B dame.
- Maçons, Colin-Duvic, Colin J-A., Colin P., Cézard I., Duhaut E., Jacquot J., Jacquot E.
- Marchand de bois, Fiel A.
- Marchand de fourrage, Hovasse A.
- Marchand de semences, Colin Th.
- Marchands de vins en gros, Masson, Noël.
- Maréchaux ferrants, Martin J-B., Martin T., Paulus.
- Menuisiers, Martin F., Otin.
- Plâtrier, Denis G.
- Sage femme, Jacques dlle.
- Selliers, Hovasse, Martin.
- Tailleur d'habits, Devot, Vouriot.
- Teinturier, Verrelle.
- Vanniers, Agelot, Charpentier père et fils, Calba, Colin A., Colin I.B.C., Colin I., Coudray, Barbier Ch., Denis J., Denis N., Demange, Gérard H., Gérard P., Gérard F., Klein Ch., Leclerc, Lignon, Louis Ed., Malo H., Mabs C., Martin C., Martin J., Marchal E., Marchal J., Magron F., Magron J., Pierrat, Pierron, Troché, Clément A., Cézard Ch. et fils.
Politique et administration
modifierPopulation et société
modifierDémographie
modifierL'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[17]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[18].
En 2021, la commune comptait 252 habitants[Note 3], en évolution de −7,69 % par rapport à 2015 (Meurthe-et-Moselle : −0,26 %, France hors Mayotte : 1,84 %).
Économie
modifierCulture locale et patrimoine
modifierLieux et monuments
modifier- L'ancienne église Saint-Martin fut totalement détruite par un bombardement en 1915. Après la guerre, une très modeste construction faite de planches et de toiles permit de célébrer le culte le temps de la reconstruction.
La nouvelle église Saint-Martin fut bâtie de 1921 à 1923, sur une petite butte, d'après les plans d'Henri Deville. Son emplacement diffère de quelques dizaines de mètres avec l'ancienne église. Elle fut consacrée le par, du fait que c'était la première église de France reconstruite après la grande guerre, le nonce apostolique Mgr Cenetti en présence de nombreuses personnalités. Ses magnifiques vitraux sont l'œuvre du célèbre verrier Jacques Grüber. L'ameublement intérieur est principalement dû à Eugène Vallin (bancs, confessionnaux) et Jules Cayette (lustres, maître-autel).
- La chapelle Sainte-Agathe.
L'un des curés les plus connus reste l'abbé Cuny, personnalité du village, grand amateur de livres et d'art.
-
Fontaine au centre du village, devant l'école.
-
Chapelle Saint- Agathe (bois de Sainte-Agathe).
Personnalités liées à la commune
modifier- Chanoine Paul Fiel (1879-1939), cousin du cardinal François-Désiré Mathieu. Secrétaire de la Coopérative de reconstruction des églises après la Première Guerre mondiale, il mit toute son énergie dans ses tâches. Ce n'est sans doute pas un hasard si Ancerviller, village dont il était natif, fut la première église reconstruite après le conflit, église dans laquelle il fut inhumée.
Héraldique, logotype et devise
modifierBlason | D'azur à la bande d'argent accompagnée de onze billettes d'or posées en bande et ordonnées 2 et 4 en chef et 4 et 1 en pointe. |
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Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
Voir aussi
modifierBibliographie
modifierArticles connexes
modifierLiens externes
modifier
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative à plusieurs domaines :
- Ancerviller sur le site de l'Institut géographique national
- Ancerviller sur le site de l'Insee
- « Ancerviller », Monographies communales de Meurthe-et-Moselle réalisées pour l'exposition universelle de 1889 et conservées par les Bibliothèques de Nancy, sur galeries.limedia.fr
Notes et références
modifierNotes
modifier- Les ruisseaux intermittents sont représentés en traits pointillés.
- Les records sont établis sur la période du au .
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
Cartes
modifier- « Réseau hydrographique d'Ancerviller » sur Géoportail (consulté le 4 juin 2024).
- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
Références
modifier- [1]
- « Fiche communale d'Ancerviller », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines Rhin-Meuse (consulté le ).
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Ancerviller et Saint-Maurice-aux-Forges », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France « St Maurice », sur la commune de Saint-Maurice-aux-Forges - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Station Météo-France « St Maurice », sur la commune de Saint-Maurice-aux-Forges - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Les nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. », sur drias-climat.fr (consulté le ).
- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.com, (consulté le ).
- « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- Insee, « Métadonnées de la commune ».
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- « Résultats des élections municipales 2020 - Maire sortant », sur le site du Télégramme de Brest (consulté le ).
- « Répertoire national des élus (RNE) - version du 24 juillet 2020 », sur le portail des données publiques de l'État (consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.