Alfred de Vergnette de Lamotte

homme politique français

Gérard Élisabeth Alfred de Vergnette de Lamotte, né le à Beaune (Côte-d'Or) - où il est mort le , est un agronome, œnologue et homme politique français.

Alfred de Vergnette de Lamotte
Titre de noblesse
Comte romain
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 79 ans)
Nationalité
Formation
Activité
Autres informations
Distinction

Alfred de Vergnette de Lamotte est surtout connu par ses travaux sur le vin. En reprenant la découverte de Nicolas Appert, il propose le chauffage du vin pour éviter une perte de qualité.

Louis Pasteur le rencontre et prend connaissance de ses travaux ; il minimise cependant l'apport de ses recherches et son expérience. Ainsi, quand il publie ses travaux sur les moyens de conservation du vin, Pasteur s’attribue dans un premier temps l’antériorité de la découverte du chauffage du vin, puis rendit justice à Nicolas Appert.

Gérard Élisabeth Alfred de Vergnette de Lamotte naît le 5 juillet 1806 à Beaune[7]. Il est le fils d’Hubert de Vergnette de Lamotte et d’Élisabeth Bizouard de Montille.

Alfred de Vergnette de Lamotte fait ses études au collège Monge de Beaune, puis à Paris, au collège Charlemagne et à l'institution Massin, à partir de 1822. En novembre 1826, il entre à l’École Polytechnique, le premier de sa promotion. Il y reçoit l’enseignement de professeurs prestigieux : François Arago comme professeur d’analyse appliquée à la géométrie, de géodésie et d’arithmétique sociale, Augustin Louis Cauchy comme professeur d’analyse et de mécanique ainsi que Louis Joseph Gay-Lussac comme professeur de chimie.

Pendant son séjour à Paris, de 1826 à 1832, il fréquente les salons de la comtesse de Narbonne et celui du baron de Ballainvilliers[8]. Ensuite, il sort de l’Ecole des Mines avec le diplôme d’ingénieur.

En 1828, il est déclaré admissible dans les services publics et il choisit le service des Mines.

En 1832, il est nommé ingénieur ordinaire. Il renonce au service d’Etat en 1834 pour se consacrer à l’agronomie[9]. Il quitte Paris pour rejoindre sa Bourgogne natale, où il épouse Henriette Nodot, riche héritière qui lui apporte en dot un domaine à Savigny lès Beaune. Il se retrouve à la tête d’un important domaine viticole à Pommard, en étant propriétaire de 36 ha de vignes de première classe, mais aussi à Meursault, Volnay et Beaune dont il possède le « Clos des mouches ». Ses caves de Pommard ont servi de modèle à bien des caves de la Côte.

En 1847, il entre au conseil municipal de Beaune et se déclare sans étiquette politique.

En 1851, il devient maire de Beaune, mais il démissionne après le coup d’État de Louis-Napoléon Bonaparte, en 1852.

En 1855, avec le concours de l’ingénieur Ritter, il introduit le drainage dans l’arrondissement de Beaune et préconise l’emploi du sulfatage des échalas[10]. L’établissement de fontaines dans sa ville natale de Beaune et dans les communes voisines (Meursault, Savigny, Pommard), dont il capte les sources et dirige les travaux, contribue puissamment à établir sa réputation[11].

Propriétaire viticole, passionné d’agronomie, de viticulture et d’œnologie, il mène des études sur le terroir des vignobles bourguignons et leurs différents cépages.

Il publie des ouvrages consacrés à la géologie, la topographie et la climatologie dans la région beaunoise, à l’application des observations météorologiques à l’étude de la viticulture. Il s’intéresse également à la vendange puis aux maladies de la vigne, à l’emploi du tanin dans le collage des vins, à la congélation du vin, au chauffage du vin.

Son apport de loin le plus important est la technique du chauffage du vin (voir plus loin les travaux).

Le baron Thénard fait un résumé de ses travaux à l’Académie, qui le nomme par la suite membre correspondant de l’Institut en 1865.

En 1866, Vergnette publie son ouvrage célèbre « Le Vin », qui connaît un grand succès, à la suite duquel, l’année suivante, il publie une deuxième édition du livre.

Il fait également de nombreuses communications à l’Académie des Sciences (voir notes en références).

Vergnette prend également une part active dans la révision[12] du traité de commerce conclu en 1860 avec l’Angleterre en ce qui concerne le degré alcoolique des vins pouvant entrer sans surtaxe dans ce pays[13].

Il encourage également par l’intermédiaire de l’Association Vinicole Commerciale la création de la Chambre de Commerce de Beaune.

Vergnette se consacre aussi au Comité d’Agriculture et de Viticulture de Beaune dont il est un temps président.

De 1874 à 1886, il est président de la Société d’Archéologie, d’Histoire et de Littérature de Beaune.

En 1886, il décède le à Beaune à l’âge de 80 ans. À son décès, il était domicilié à Vignolles et époux de Henriette Naudot.

Depuis 2001, il existe un prix Alfred de Vergnette de Lamotte qui récompense des travaux récents relatifs à l'histoire de la vigne et du vin et des vignerons en Bourgogne.

Titres et distinctions[14]

modifier

- Chevalier de la Légion d'honneur ()
- Maire de Beaune (1851-1852)
- Président du Comité d’Agriculture et de Viticulture de Beaune
- Président de la Commission départementale d’étude et de vigilance contre le phylloxéra - Vice-président du Conseil d’hygiène de l’arrondissement de Beaune - Président de la Société d’Archéologie, d’histoire et de littérature de Beaune (1874-1886)
- Correspondant de l’Académie des sciences (section économie rurale) ( )
- Correspondant de l’Institut de France[15]
- Correspondant de la Société centrale d’agriculture
- Correspondant de l’Académie de Dijon (section des sciences)
- Correspondant des Sociétés d’agriculture de Lyon, Turin, Lisbonne, Dijon, Chalon-sur-Saône, Angers, etc.
- Rapport pour l’arrondissement de Beaune de la commission administrative de l’Enquête agricole de 1866
- Comte romain de la création de Pie IX
- Lauréat de la prime d’honneur de la Côte d’Or
- Lauréat de la prime d’honneur au Concours régional de Dijon (mai 1870)
- Membre du jury de l’Exposition universelle de Paris de 1878 (voir Expositions universelles de Paris)
- Membre du jury des Primes d’honneur et des concours régionaux
- Membre de la Commission administrative des hospices de Beaune
- Membre du comité de surveillance de l’Ecole de viticulture de Beaune
- Membre honoraire de l’association vinicole commerciale de l’arrondissement de Beaune
- Membre de la Société Eduenne
- Chevalier de l'ordre du Christ (Portugal) (1865)
- Médaille d’or pour ses travaux relatifs à la conservation des vins par la chaleur lors de l’exposition de Porto (1865)

L’apport et l’œuvre d'Alfred de Vergnette de Lamotte

modifier

On peut dire que l’apport de loin le plus important d'Alfred de Vergnette de Lamotte est sa contribution sur le vin et ses procédés de conservation (chauffage et congélation).

La technique du chauffage du vin était connue depuis l’Antiquité : Columelle en parle déjà dans son traité de viticulture, le « De re rustica » (vers 42 avant Jésus-Christ).

D’après Alfred de Vergnette[16], les Romains chauffaient leur vin, non pas dans le but de le conserver, mais pour concentrer et augmenter la richesse en saccharine des moûts.

En 1827, A. Gervais publie une brochure sur l’application de la chaleur à la conservation des vins, Mémoire sur les effets de l’appareil épurateur pour l’amélioration et la conservation des vins [17] ; il met sa méthode sous le patronage du gouvernement et les ministres de l’intérieur et du commerce qui acceptent la dédicace de son ouvrage [17]. Sa méthode consiste en un transvasement du vin d’un tonneau à un autre en passant dans un appareil chauffé au bain-marie. Par ce procédé, le vin a une plus longue conservation et est propre au transport[18].

Alfred de Vergnette rapporte que, dans le mémoire de Gervais[19] « le ferment était la cause des maladies dont les vins sont susceptibles ».

Plus proche d'Alfred de Vergnette, Nicolas Appert mis au point en 1795 le procédé de conservation des aliments par le chauffage[20]. Il reçut du gouvernement de l'Empire une récompense de 12000 francs avec obligation de publier sa découverte. Nicolas Appert accepte en 1810, de laisser sa méthode tomber dans le domaine public en publiant « L’art de conserver pendant plusieurs années toutes les substances animales ou végétales ». En 1841, Appert meurt pauvre et ruiné.

L’apport d’Alfred de Vergnette de Lamotte de loin le plus important est la technique de conservation du vin par chauffage et congélation.

Connaissant les travaux de Nicolas Appert et de Jean-Antoine Gervais, dès 1840, il reprend les expériences d’Appert [21],[22].

Dans son mémoire sur le chauffage du vin, Vergnette fait une importante remarque [23] : en 1846, il chauffe un vin de 1840 et constate qu’il est merveilleusement conservé, tandis que le même vin non chauffé s’est altéré[24].

Pasteur connaissait Alfred de Vergnette : il était venu chez lui pour s’instruire sur le vin en général. Au départ une collaboration s’installe mais très vite, Pasteur décide de jouer cavalier seul et, dans ses communications, il balayera toute antériorité des travaux du chauffage du vin de Vergnette. Une polémique s’ensuivra entre les deux protagonistes (voir plus loin).

La première trace écrite sur les travaux de Vergnette sur le chauffage du vin date de 1846, soit vingt ans avant Louis Pasteur et 36 ans après la publication d'Appert [25],[26]. On y lit que « La chaleur rendait les ferments moins organisés.». D’après L. de Montille[23], « la chaleur rendait les ferments moins organisés », cela signifie que « la chaleur atténuait les ferments », formule qui a servi de base à tous les travaux de Louis Pasteur.

Cette année-là, il publie également un mémoire sur la viticulture et l’œnologie de la Côte-d’Or [27],[28],[29]. de Vergnette parle de congélation artificielle pour conserver les vins. D’après de nombreux historiens, il est le premier à avoir utilisé la congélation pour conserver du vin[30].

En 1847, il s’intéresse aux insectes nuisibles à la vigne[31] ainsi que de l’emploi du tannin dans le collage des vins[32].

En 1848, il publie un texte sur l’exportation des vins de Bourgogne dans les pays chauds[33] ainsi qu’un texte sur l’impôt sur les boissons[34].

En 1850, il publie un mémoire sur ses expériences et ses résultats dans les annales de la Société centrale d’agriculture de Paris (ce mémoire fut republié dans le journal de Beaune en 1865 et inséré dans son livre « Le vin » en 1866) [35],[36],[37]. Signalons au passage que Pasteur prétend n’en avoir pris connaissance qu’en 1865[38].

Citons la communication publiée par Alfred de Vergnette : « En 1840 des vins de cette récolte avaient été mis en bouteille au décuvage. Après avoir été bouchées ficelées et exposées au bain-marie à une température de 70 degrés, elles furent descendues à la cave et oubliées. En 1846 (alors que la plupart des vins de 1840 dont les raisins furent grêlés, avaient subi une maladie à laquelle plusieurs succombèrent) quelques bouteilles de ce vin se trouvèrent sous ma main avec leur étiquette et je constatai avec une remarquable satisfaction qu’ils étaient dans le meilleur état de conservation. Nous avons répété cette expérience sur d’autres vins à l’époque de leur mise en bouteille et nous avons réussi, en faisant varier la température du bain-marie de 50 à 75 degrés, à préserver les vins de qualité soumis à ces essais de toute altération ultérieure. Nous ne terminerons pas cette notice sans conseiller aussi pour les vins qui doivent être expédiés en bouteille, un essai dont la réussite a été complète pour les vins blancs. On soumet les bouteilles bouchées et ficelées à la chaleur d’un bain-marie en ayant soin d’éteindre le feu dès que la température atteint 70 degrés. Quand cette eau est descendue au degré de la température ambiante, on les en retire et on les goudronne. J’ai soumis à mes essais de grands vins blancs de Bourgogne qui après avoir subi ce traitement avaient fait deux fois le trajet des Antilles sans subir la moindre altération » [39].

« J’ai observé, il y a quelques années, un fait assez important. Souvent obligé, dans le moment de la récolte, de conserver par la méthode Appert, des moûts destinés à des expériences qui ne pouvaient être faites que plus tard, j’ai aussi appliqué ce procédé à des vins de différentes qualités »[40],[41].

Le , Pasteur écrit à l’Académie des sciences[42]

Cette année-là, Alfred de Vergnette rédige un travail sur les vignes et la vinification dans la Côte-d’Or [43].

Le , Pasteur écrit aux CR[44]

Le , il adresse une lettre à Pasteur, à la suite de sa publication sur la maladie de l’amertume des grands vins de bourgogne[45].

Le comité central de Sologne, dans sa séance d’automne de 1864, avait, sur la proposition de son président, M. le sénateur Boinvilliers, voté une médaille d’or de 1000 francs « à l’inventeur d’un procédé qui serait rendu public, et qui permettrait aux vins de France les transports de terre et de mer, et le séjour prolongé, en tous pays, sans que leur goût ou leur parfum en fût altéré » [46]. Rappelons toutefois que Alfred de Vergnette de Lamotte a déjà publié un procédé en 1848 sur l'exportation des vins de Bourgogne dans les pays chauds (voir plus haut).

Le , il présente sa candidature à l’Académie des Sciences dans la Section d’Économie rurale, à la suite du décès de Monsieur Parade[47].

Le , il est élu comme membre correspondant dans la Section d’Économie rurale et obtient 48 suffrages sur 57[48].

Le , Pasteur dépose un brevet d’invention dans le but de pouvoir suivre à son aise toutes ses expériences et correspondre avec un grand nombre de personnes, sans craindre qu'on le devance par quelque publication ou brevet[49], alors que les travaux de Vergnette lui sont antérieurs et que Louis Pasteur a eu ce dernier comme source d'informations et de savoir-faire.

Le , Vergnette fait une communication sur les effets de la chaleur pour la conservation et l’amélioration des vins aux Comptes rendus de l’Académie des Sciences[50] : faire un résumé.

Le même jour, Pasteur fait également une communication à l'Académie des sciences[51].

Le 13 ou , Vergnette republie son mémoire de 1850 sur ses expériences de chauffage et sur ses résultats[52]

Afin d’asseoir toute antériorité de ses travaux sur Vergnette, Pasteur s’empresse de faire connaître les travaux de Nicolas Appert dans une note insérée aux Comptes-rendus de l’Académie des sciences de [53],. En parlant d’Appert, il y écrit que « C’est néanmoins cet habile industriel qui, le premier, a nettement indiqué la possibilité de conserver le vin par l’application préalable de la chaleur. Pourtant il est juste de faire remarquer que le fait sur lequel Appert s’appuyait ne prouvait pas du tout que sa méthode fût réellement bonne pour le vin. »[53].

Le , Pasteur…[54]

Le , Pasteur publie… [55]

Le , Pasteur adresse une lettre au rédacteur en chef du Moniteur vinicole (Sur le procédé de conservation des vins par le chauffage préalable)[56]. Il affirme que jamais un négociant du Midi n’a fait chauffer du vin dans le but de le conserver. Si les négociants en vin le font chauffer, c’est afin de « vieillir » le vin mais jamais dans un but de conservation. Il fait référence[57] à ses notes publiées à l’Académie le [54] et [55]. Il reconnaît, dans le même article envoyé au rédacteur, que la personne qui a le plus approché son procédé de conservation est M. de Vergnette-Lamotte[58]. Mais il insiste pour faire remarquer que le procédé proposé par M. de Vergnette le n’a que des analogies avec le sien[49]. De même, Pasteur indique qu’il ne connaissait pas les expériences d’Appert lorsqu’il adresse la lettre au rédacteur en chef[49].

Pasteur affirme dans sa lettre au Moniteur vinicole qu’il prend pour la première fois connaissance de la note de Vergnette, publiée la première fois en 1850 et qui vient d’être republiée le , dans le Journal de Beaune[59].

Pasteur reconnaît que Vergnette a observé avant lui que du vin chauffé au bain-marie par le procédé d’Appert peut se conserver ensuite[60] mais fait la nuance suivante : il termine en disant « Il n’en est pas moins vrai que M. de Vergnette est la personne qui a le plus approché du procédé de conservation que j’ai fait connaître, et c’est son travail, ainsi que la méthode d’Appert, et non les pratiques de Mèze et de Cette, que la vérité historique doit placer avant le mien »[61]. Indirectement, il reconnaît un peu l’antériorité des travaux d’Appert et de Vergnette.

Le , Pasteur cite les travaux d’Appert[62]. expérience de transport de vin

Cette année-là, Vergnette publie son livre le plus connu « Le vin »[63] qui sera réédité l’année suivante.

Notes et références

modifier
  1. L. de Montille, Vicomte A. de Vergnette de Lamotte, Notice biographique lue à la séance du 5 mai 1887, Mémoire de la Société d’Histoire et d’Archéologie de Beaune, 1886, pp. 166-194
  2. Article sur Alfred de Vergnette de Lamotte sur le site de la ville de Beaune (il avait été maire de la ville)
  3. Sonia Dollinger, Vergnette de la Motte, un savant au service du vin, Bulletin trimestriel du Centre d'histoire de la vigne et du vin, n° 4, septembre 2001, p. 4.
  4. http://www.chvv.org/prixvergnette.html Vergnette de Lamotte : un savant au service du vin, Sonia Dollinger, directrice des archives municipales de Beaune.
  5. Jean Salat, Alfred Vergnette de Lamotte à l’Ecole Royale Polytechnique 1826-1828, Recueil des travaux du Centre beaunois d’études historiques, 2004, tome 22, pp. 109-122
  6. Marc Sorlot, Présentation et analyse d’Alfred de Vergnette de Lamotte in Vignes et vignification en Côte d’Or, éd. Lacour, 2006, pp. 8-16 (ISBN 2-7504-1269-2).
  7. Registre d'état-civil de la ville de Beaune (an XIV - 27 avril 1807), cote 5 MI 5 R 58 (Acte de naissance de Gérard Élisabeth Alfred de Vergnette de Lamotte), Archives départementales de la Côte-d'Or, 742 p. (lire en ligne), p. 283
  8. L. de Montille, Vicomte A. de Vergnette de Lamotte, Notice biographique (lue à la séance du 5 mai 1887), Mémoire de la Société d’Histoire et d’Archéologie de Beaune, 1886, p. 171
  9. L. de Montille, Vicomte A. de Vergnette de Lamotte, Notice biographique (lue à la séance du 5 mai 1887), Mémoire de la Société d’Histoire et d’Archéologie de Beaune, 1886, p. 172
  10. L. de Montille, Vicomte A. de Vergnette de Lamotte, Notice biographique (lue à la séance du 5 mai 1887), Mémoire de la Société d’Histoire et d’Archéologie de Beaune, 1886, p. 173
  11. L. de Montille, Vicomte A. de Vergnette de Lamotte, Notice biographique lue à la séance du 5 mai 1887, Mémoire de la Société d’Histoire et d’Archéologie de Beaune, 1886, p. 183
  12. L. de Montille, Vicomte A. de Vergnette de Lamotte, Notice biographique lue à la séance du 5 mai 1887, Mémoire de la Société d’Histoire et d’Archéologie de Beaune, 1886, pp. 186-187
  13. Le 23 janvier 1860, la France et l'Angleterre signent un traité de libre-échange destiné à abolir les taxes douanières sur les matières premières et la majorité des produits alimentaires. Une taxe de 30 % est fixée pour les produits manufacturés. L'accord est négocié par les Français Rouher et Michel Chevalier et le Britannique Richard Gobden. Ce rapprochement franco-britannique voulu par la reine Victoria et par Napoléon III, confirme la volonté d'alliance et de coopération entre les pays.
  14. L. de Montille, Vicomte A. de Vergnette de Lamotte, Notice biographique lue à la séance du 5 mai 1887, Mémoire de la Société d’Histoire et d’Archéologie de Beaune, 1886, pp. 178-179
  15. Liste des membres, des associés et des correspondants de l’Institut
  16. Alfred de Vergnette de Lamotte, Le vin, 1865, pp. 248-249
  17. a et b Alfred de Vergnette de Lamotte, Le vin, 1865, p. 251
  18. Alfred de Vergnette de Lamotte, Le vin, 1865, p. 253
  19. Gervais, Mémoire sur les effets de l’appareil épurateur pour l’amélioration et la conservation des vins, page 8, in Alfred de Vergnette de Lamotte, Le vin, 1865, p. 253
  20. Nicolas Appert, Le livre de tous les ménages, ou l’art de conserver, pendant plusieurs années, les substances animales et végétales, Paris, 1810 L'Art de conserver pendant plusieurs années, toutes les substances animales et végétales sur Gallica
  21. de Vergnette, Conservation des vins par l’emploi de la chaleur, Comptes-rendus de l’Académie des sciences, 1866, tome 62, pp. 596-602
  22. de Vergnette, Le vin, 1865, p. 254
  23. a et b L. de Montille, Vicomte A. de Vergnette de Lamotte, Notice biographique (lue à la séance du 5 mai 1887), Mémoire de la Société d’Histoire et d’Archéologie de Beaune, 1886, p. 177
  24. Alfred de Vergnette de Lamotte, Le vin, 1865, p. 254.
  25. Alfred de Vergnette de Lamotte, le Journal de Beaune, 1846
  26. Pierre-Yves Laurioz, Louis Pasteur, la réalité après la légende, éd. De Paris (2003), p. 114
  27. Alfred de Vergnette de Lamotte, Mémoires sur la viticulture et l'œnologie de la Côte-d'Or, Impr. de Douillier, 1846
  28. de Vergnette parle de son mémoire dans une lettre qu’il adresse à Pasteur le 27 avril 1864 : on peut supposer que Louis Pasteur l’a lu.
  29. Pasteur, Œuvres, tome 3, Etudes sur le vinaigre et le vin, p. 366
  30. (fr) [PDF] M.A. Joslyn et G.L. Marsh, Effect of cold and freezing storage on wine composition. De Vergnette est cité dans l’article comme la première personne à avoir fait de la conservation du vin par la congélation
  31. Alfred de Vergnette de Lamotte, Des Insectes nuisibles à la vigne dans les crus de la Côte-d'Or, 1847
  32. Alfred de Vergnette de Lamotte, De l'Emploi du tannin dans le collage des vins, 1847
  33. Alfred de Vergnette de Lamotte, De l'exportation des vins de Bourgogne dans les pays chauds, Société nationale et centrale d'agriculture, éd Impr. de Mme Ve Bouchard-Huzard (Paris), 1848
  34. Alfred de Vergnette de Lamotte, De l'Impôt sur les boissons, notice présentée au Comité d'agriculture de Beaune le 7 mai 1848
  35. Alfred de Vergnette de Lamotte, De l’exportation des vins de Bourgogne dans les pays chauds, Société nationale et centrale d’agriculture de Paris, 1850, pp. 513-524
  36. Alfred de Vergnette de Lamotte, Le vin, éd. Librairie agricole de la maison rustique, 1866, p. 256.
  37. Pierre-Yves Laurioz, Louis Pasteur, la réalité après la légende, éd. De Paris, 2003, p. 114
  38. Pasteur, Œuvres tome 3, Études sur le vinaigre et le vin, p. 353
  39. Pierre-Yves Laurioz, Louis Pasteur, la réalité après la légende, éd. De Paris (2003), pp. 114-115
  40. de Vergnette,
  41. Pasteur, Œuvres, tome 3, Études sur le vinaigre et le vin, p. 213
  42. Louis Pasteur, Études sur les vins. Première partie : De l’influence de l’oxygène de l’air dans la vinification, Comptes rendus de l’Académie des sciences, 1863, tome 57, pp. 936-942
  43. Alfred de Vergnette de Lamotte, Des vignes fines & de la vinification dans la Côte-d'Or, éd. V. Masson, 1864
  44. Louis Pasteur, Études sur les vins. Deuxième partie : des altérations spontanées ou maladies des vins, particulièrement dans le Jura, Comptes rendus de l’Académie des sciences, 1864, tome 58, pp. 142-150
  45. Pasteur, Œuvres, tome 3, Études sur le vinaigre et le vin, p. 363
  46. Pasteur, Œuvres, tome 3, Etudes sur le vinaigre et le vin, p. 372
  47. Comptes-rendus de l’Académie des sciences, 1865, tome 60, p. 343.
  48. Comptes rendus de l’Académie des sciences, 1865, tome 60, p. 397.
  49. a b et c Pasteur, Œuvres de Pasteur, tome 3 – Études sur le vinaigre et sur le vin, 1924, p. 352
  50. Alfred de Vergnette de Lamotte, Des effets de la chaleur pour la conservation et l’amélioration des vins, Comptes rendus de l’Académie des sciences, 1865, tome 60, p.p 895-899.
  51. Louis Pasteur, Comptes-rendus de l'Académie des sciences, 1865, p. 899-...
  52. Alfred de Vergnette de Lamotte, le Journal de Beaune, 15/5/1865 (reproduction du mémoire de 1850)
  53. a et b Pasteur, Œuvres de Pasteur, tome 3 – Études sur le vinaigre et sur le vin, 1924, p. 210
  54. a et b Pasteur, Notes sur les dépôts qui se forment dans les vins, Comptes-rendus de l’Académie des sciences, 1865, tome 60, p. 1109-1113
  55. a et b Pasteur, Nouvelles observations au sujet de la conservation des vins, Comptes-rendus de l’Académie des sciences, 1865, tome 61, pp. 274-278.
  56. Pasteur, Œuvres de Pasteur, tome 3 – Études sur le vinaigre et sur le vin, 1924, p. 343
  57. Pasteur, Œuvres de Pasteur, tome 3 – Études sur le vinaigre et sur le vin, 1924, p. 350
  58. Pasteur, Œuvres de Pasteur, tome 3 – Études sur le vinaigre et sur le vin, 1924, pp. 351-352
  59. Pasteur, Œuvres de Pasteur, tome 3 – Études sur le vinaigre et sur le vin, 1924, p. 353
  60. Pasteur, Œuvres,tome 3, Études sur le vinaigre et le vin, p. 353
  61. Pasteur, Œuvres tome 3, Études sur le vinaigre et le vin, p. 354.
  62. Pasteur, Comptes-rendus de l’Académie des sciences, 1865, tome 61, p. 979
  63. Alfred de Vergnette de Lamotte, Le vin, éd. Libraire agricole de la Maison rustique, 1865

Publications

modifier
  • Le Journal de Beaune, 1846
  • Mémoires sur la viticulture et l'œnologie de la Côte-d'Or, Impr. de Douillier, 1846
  • Des Insectes nuisibles à la vigne dans les crus de la Côte-d'Or, 1847
  • De l'Emploi du tannin dans le collage des vins, 1847
  • De l'exportation des vins de Bourgogne dans les pays chauds, Société nationale et centrale d'agriculture, éd. Impr. de Mme Ve Bouchard-Huzard (Paris), 1848
  • De l'Impôt sur les boissons, notice présentée au Comité d'agriculture de Beaune le
  • De l’exportation des vins de Bourgogne dans les pays chauds, Société centrale d’agriculture de Paris, 1850, in Le vin, p. 256
  • Des vignes fines & de la vinification dans la Côte-d'Or, éd. V. Masson, 1864
  • Le Journal de Beaune, 15/5/1865 (reproduction du mémoire de 1850)
  • Alcoolmétrie in Grand dictionnaire de Moll et Gayot
  • Le vin, éd. Libraire agricole de la Maison rustique, 1866
  • De la Vendange dans la Côte-d'Or
  • Sur les Cépages des vignes fines de la Côte-d'Or
  • Vignes et vinification en Côte d'Or, 2006 (réédition), présentation et analyse de Marc Sorlot, éd. Lacour (ISBN 2-7504-1269-2)

Bibliographie

modifier

Livres où Alfred de Vergnette est cité

modifier

Livres sur Vergnette de Lamotte et sa famille

modifier
  • ?, Nécrologie - M. le vicomte de Vergnette de Lamotte, Journal de Beaune, mardi . (Cette notice a été rédigée sans doute par Henri Lambert et a été éditée sous le titre Nécrologie - M. le vicomte A. de Vergnette de Lamotte, Beaune, Librairie Antonin Devis, 1886, 19 p.)
  • Jacques-Gabriel Bulliot, Notice nécrologique de M. le vicomte de Vergnette de la Motte - séance du , Mémoires de la Société éduenne, nouvelle série, t. 15, 1887, pp. 508-511.
  • Joseph Carlet, Eloge funèbre de M. le vicomte de Vergnette-Lamotte - séance du , Mémoires de la Société d'histoire, d'archéologie et de littérature de l'arrondissement de Beaune, t. XI, Année 1886, 1887, pp. 29-30.
  • Sonia Dollinger, Esquisse d'une histoire de la Maison de Montille, Recueil des travaux du Centre beaunois d'études historiques, t. 18, 2000, pp. 83-95.
  • Sonia Dollinger, de Vergnette de la Motte, un savant au service du vin, Bulletin trimestriel du Centre d'histoire de la vigne et du vin, n° 4, , p. 4.
  • Sonia Dollinger, de Vergnette de la Motte : un érudit au service de Beaune, Bulletin trimestriel du Centre beaunois d'études historiques, n° 77, , pp. 6-7.
  • Pierre Joigneaux, M. A. de Vergnette-Lamotte, Journal de Beaune, mardi .
  • Léonce de Montille, Vicomte A. de Vergnette de Lamotte 1806-1886, notice biographique lue à la séance du , Mémoires de la Société d'histoire et d'archéologie et de littérature de l'arrondissement de Beaune, tome 11, 1886, 1887, pp. 166-194.
  • Jean Salat, Alfred de Vergnette de Lamotte à l'école royale polytechnique 1826-1828, Recueil des travaux [du Centre beaunois d'études historiques], t.22, 2004, pp. 108-122.
  • Paul Serre, Notice nécrologique d'Alfred de Vergnette de Lamotte - séance du , Bulletin mensuel du Comité d'agriculture de l'arrondissement de Beaune et de viticulture du département de la Côte-d'Or, n° 5, , pp. 70-74.
  • Jean Salat, Alfred Vergnette de Lamotte à l’Ecole royale polytechnique 1826-1828, Recueil des travaux du Centre beaunois d’études historiques, t. 22, 2004, pp. 108-122.
  • Hubert de Vergnette de Lamotte, Histoire des Vergnette de la Motte et de Lamotte, 1989, 119 f°.

Livres sur le contexte social, politique, scientifique et technique

modifier
  • Annie Bleton-Ruget, Pierre Joigneaux, précurseur beaunois de l'enseignement agricole, Recueil des travaux du Centre beaunois d'études historiques, t. 17, 1999, pp. 78-84.
  • Jean-Marc Bourgeon, Les résistances aux traitements administratifs dans le vignoble côte-d'orient au début de la crise du phylloxéra (1879), Cahiers d'histoire de la vigne et du vin, n° 3, 2003, pp. 193-206.
  • Claude Chapuis, La vie passionnée du Docteur Jules Guyot, Pays de Bourgogne, n° 203, , pp. 11-30.
  • Gérard Michaud, Louis Pasteur, la Bourgogne et les Bourguignons, Mémoires de l'Académie des Sciences, Arts et Belles Lettres de Dijon, t. 135, Années 1995-1996, 1997, pp. 325-340.
  • Nicolas Pulh, Les municipalités beaunoises de 1846 à 1852 : étude socio-politique, Recueil des travaux du Centre beaunois d'études historiques, t. 20, 2002, pp. 115-164.

Sources des textes

modifier

Voir aussi

modifier

Articles connexes

modifier

Liens externes

modifier