Albert Ricot
Albert Augustin Ricot ( à Paris - à Dampierre-lès-Conflans) est un maître de forges et homme politique français.
Député de la Haute-Saône | |
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Vice-président Conseil général de la Haute-Saône (d) |
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Biographie
modifierFils de Jean Ricot, armateur à Saint-Valéry-sur-Somme puis inspecteur des haras, et petit-fils d'Antoine-Augustin Renouard, il entre à l'École polytechnique en 1844 et en sort dans les ponts et chaussées.
Donnant sa démission en 1864 pour s'établir maître de forges à Varigney, il crée la société des usines de Varigney et devient président de la Société des houillères de Ronchamp.
Il est marié à Nelly Patret, la fille du maître de forges Jérôme Patret et de Noémie Lormont-Brocard.
Membre du Conseil général de la Haute-Saône pour le canton de Vauvillers depuis 1863, réélu le et vice-président depuis cette époque, il s'était présenté sans succès à la députation, comme candidat indépendant, le , dans la 2e circonscription de la Haute-Saône.
Le , il fut élu représentant de la Haute-Saône à l'Assemblée nationale et prit place au centre droit. Réélu, le , comme candidat constitutionnel, député de la 2e circonscription de Lure, il reprit sa place au centre droit et soutint le ministère de Broglie contre les 363.
Son mandat lui fut renouvelé, le , mais cette élection ayant été invalidée par la nouvelle Chambre, Ricot échoua, le .
Notes et références
modifierVoir aussi
modifierBibliographie
modifier- « Albert Ricot », dans Adolphe Robert et Gaston Cougny, Dictionnaire des parlementaires français, Edgar Bourloton, 1889-1891 [détail de l’édition]
Articles connexes
modifierLiens externes
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- Ressource relative à la vie publique :