Alan McLeod McCulloch
Alan McLeod McCulloch, né le à Saint-Kilda (Victoria) et mort le à Kew (Victoria), est l'un des principaux critiques d'art australiens pendant plus de 60 ans[1], historien de l'art et directeur de galerie, cartoonist[2] et peintre.
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Biographie
modifierJeunesse
modifierAlan McLeod McCulloch est né d'Annie (née Mcleod) et d'Alexander le à St Kilda à Melbourne et grandit à Mosman, Sydney. Son père l'incite à considérer « les arts comme la chose la plus importante dans la vie »[3] et Alan développe donc un vif intérêt pour l'art dès son enfance. La famille retourne à Melbourne après la mort de son père et lorsque qu'Alan a dix ans, il vit au 341 Malvern Rd. Malvern East. Il fréquente le Scotch College de 1920 à 1922, puis travaille pour subvenir aux besoins de la famille[4]. Il occupe un poste d'employé de bureau chez BHP à Melbourne, puis travaille comme caissier à la Commonwealth Bank pendant dix-huit ans. Inspiré en 1925 par le discours du caricaturiste Will Dyson (en) sur la satire politique et par la visite de son atelier[5], il s'inscrit à des cours du soir au Working Men's College, puis à la National Gallery School (1926-1935)[5].
Carrière
modifierAprès avoir écrit une critique de The Billy Boy de William Dobell en 1943 pour l'Argus, McCulloch a été engagé comme critique d'art de 1944 à 1947[6], et après la Seconde Guerre mondiale, au cours de laquelle son frère Wilfred, artiste, est tué lors de la bataille de Singapour, Alan devient rédacteur artistique, sous la direction de George H. Johnston, d'un nouveau magazine national hebdomadaire Argus, Picture Post, pour lequel il est également recruté comme cartoonist[7].
Texte anglais à traduire :
Aspiring to the quality and status of the German cosmopolitan magazine Simplissimuss they published major Australian writers and commissioned illustrations from the 'Dunera boys' Frederick Schonbach, Erwin Fabian (de) and Klaus Friedeberger, and other artists including Albert Tucker and Noel Counihan[8], but after three years were laid off for their even-handedness in ignoring directives requiring a bias against left-wing artists[5], when it became the Australasian Post with a very different ethos[9].
Traduction du texte anglais :
proposition de traduction
Il rappele;
« Suddenly I was on top of the world. I started writing about all the people I thought were going to be good in the future. I published a lot of such as Arthur Boyd and Albert Tucker's drawings. It lasted three years. The Argus hated the things I wrote, regarding them as far too left-wing. I was regarded as a dangerous character[10]. »
« Soudain, j'étais au sommet du monde. J'ai commencé à écrire sur toutes les personnes qui, selon moi, allaient être bonnes à l'avenir. J'ai publié beaucoup de dessins, comme ceux d'Arthur Boyd et d'Albert Tucker. Cela a duré trois ans. L'Argus détestait ce que j'écrivais, le jugeant beaucoup trop à gauche. J'étais considéré comme un personnage dangereux. »
George H. Johnston part pour la Grèce, et Alan McLeod McCulloch pour les États-Unis depuis Sydney sur le SS Marine Phoenix, accompagné de sa mère Annie et d'un ami, Gavin Casey[11]. Arrivé à San Francisco le avec seulement 1 000 livres sterling, il se rend à pied à Los Angeles. Là, en 1948, il épouse Ellen Bromley Moscovitz (1908-1991), actrice, femme d'affaires et citoyenne américaine née en Australie. Ils resteront ensemble jusqu'à la mort de cette dernière en 1991.
Jusqu'en 1949, sa femme et lui parcourent l'Amérique, rencontrant Marcel Duchamp et d'autres surréalistes, et McCullloch consigne leurs voyages dans Highway Forty[12] tout en écrivant des articles pour des magazines. Le couple parcourt l'Europe en tandem, de Paris à Positano en Italie, et rend visite à Georges Braque à Paris, où il est attiré par l'École de Paris[1], aventures qu'il relate dans Trial by Tandem[13]. Ils quittent l'Angleterre pour l'Australie à bord du RMS Strathmore (en) le [14].
De retour en Australie en 1951, il devient rédacteur en chef adjoint de Meanjin (jusqu'en 1963) et est invité par Keith Murdoch à devenir critique d'art au Melbourne Herald, de 1952 à 1982[15].
Notes et références
modifier- (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Alan McLeod McCulloch » (voir la liste des auteurs).
- (en) Christopher Heathcote, « Obituary : Alan McCulloch, 1907–1992 : An art critic who fostered a generation », The Age, , p. 14
- (en) Vane Lindesay, The inked-in image : a social and historical survey of Australian comic art, Hutchinson of Australia, , nouvelle éd.
- (en) Geraldine O'Brien, « Stand by for edition two of the most stolen book in Australia », The Sydney Morning Herald, , p. 10
- (en) Geoff Maslen, « McCulloch collection a personal memorial », The Age, , p. 14
- (en) Vane Lindesay, « Alan McCulloch: cartoonist of distinction », La Trobe Journal, vol. 93–94, , p. 175 (lire en ligne)
- (en) Alan McCulloch, « Art Exhibition : review », The Argus, Melbourne, , p. 9 (lire en ligne, consulté le )
- (en) « Drawings For National Gallery », The Argus, Melbourne, , p. 2 (lire en ligne, consulté le )
- Joan Kerr, « Alan McLeod McCulloch b. 1907 », sur Design & Art Australia Online,
- Kevin Childs, « McCulloch, art historian, dies », The Age, , p. 6
- Rebecca Lancashire, « Interview : Drawing on a life in art », The Age, , p. 15
- California, U.S., Arriving Passenger and Crew Lists, 1882–1959 M1410 – San Francisco
- (en) McCulloch Alan, Highway Forty, F. W. Cheshire, (OCLC 2956451)
- Alan McCulloch, Trial by tandem, London, Allen & Unwin, , 2nd éd. (OCLC 11348802)
- UK and Ireland, Outward Passenger Lists, 1890-1960
- (en) Alan McCulloch, « Art Review : Only one outstanding work last year », {{Article}} : paramètre «
périodique
» manquant, , p. 6 (lire en ligne, consulté le ).
Liens externes
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- Ressources relatives aux beaux-arts :
- Notice dans un dictionnaire ou une encyclopédie généraliste :