Aiguilhe

commune française du département de la Haute-Loire

Aiguilhe (/e.gɥij/) est une commune française située dans le département de la Haute-Loire, en région Auvergne-Rhône-Alpes.

Aiguilhe
Aiguilhe
Aiguilhe - chapelle Saint-Michel.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Département Haute-Loire
Arrondissement Le Puy-en-Velay
Intercommunalité Communauté d'agglomération du Puy-en-Velay
Maire
Mandat
Daniel Joubert
2020-2026
Code postal 43000
Code commune 43002
Démographie
Gentilé Aiguilhais(es)
Population
municipale
1 469 hab. (2021 en évolution de −5,29 % par rapport à 2015)
Densité 1 335 hab./km2
Population
agglomération
38 047 hab. (2021)
Géographie
Coordonnées 45° 03′ 06″ nord, 3° 53′ 08″ est
Altitude Min. 609 m
Max. 751 m
Superficie 1,1 km2
Type Ceinture urbaine
Unité urbaine Le Puy-en-Velay
(banlieue)
Aire d'attraction Le Puy-en-Velay
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton du Puy-en-Velay-2
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
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Aiguilhe
Liens
Site web aiguilhe.fr

Géographie

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Situation

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Le territoire du village varie en altitude de 609 à 751 m, et jouxte au nord la ville du Puy-en-Velay. On y trouve le piton volcanique surmonté de l'église Saint-Michel d'Aiguilhe.

La commune est traversée par la via Podiensis, le chemin pour Saint-Jacques-de-Compostelle qui part du Puy.

Aiguilhe possède deux exclaves séparées du reste de la commune par la commune du Puy-en Velay. La première exclave est entourée par les communes du Puy-en-Velay et de Polignac. La seconde est entourée par les communes du Puy-en-Velay, d'Espaly-Saint-Marcel et de Polignac.

Localisation

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Carte de la commune avec localisation de la mairie.

La commune d'Aiguilhe se trouve dans le département de la Haute-Loire, en région Auvergne-Rhône-Alpes[I 1].

Elle se situe à 1,5 km par la route[Note 1] du Puy-en-Velay[1], préfecture du département.

Les communes les plus proches[Note 2] sont[2] : Le Puy-en-Velay (0,8 km), Espaly-Saint-Marcel (2,1 km), Chadrac (2,2 km), Vals-près-le-Puy (2,6 km), Le Monteil (2,9 km), Polignac (2,9 km), Brives-Charensac (3,3 km), Ceyssac (4,1 km).

Communes limitrophes d’Aiguilhe
Polignac Chadrac
 
Espaly-Saint-Marcel Le Puy-en-Velay

Géologie et relief

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La superficie de la commune est de 1,1 km2 ; son altitude varie de 609 à 751 mètres[3]

Géologie de la commune d'Aiguilhe selon l'échelle des temps géologiques.
Ères Périodes Époques géologiques
(Âge en Ma)
Nature des sols
Cénozoïque Quaternaire Holocène
(0.0117)
  Fy-z : Formations alluviales - alluvions anciennes et modernes indifférenciées
  Cc : Formations de versants - colluvions sablo-argileuses, parfois marneuses, de matériaux sédimentaires tertiaires
  C : Formations de versants - colluvions et épandages indifférenciées
  Bβ1 : Formations volcaniques pyroclastiques pléistocènes - brèches basanitiques
  β3 : Formations volcaniques laviques pléistocènes - basaltes et basanites indifférenciés
Pléistocène
(0.0117 - 2.58)
Néogène Pliocène
(2.58 - 5.333)
non présent.
Miocène
(5.333 - 23.03)
non présent.
Paléogène Oligocène
(23.03 - 33.9)
  e-gM : Formations continentales tertiaires - marnes et calcaires avec gypse accessoire de Ronzon: Oligocène inférieur et moyen (Oligocène inférieur - Sannoisien)
Éocène
(33.9 - 56.0)
non présent.
Paléocène
(56.0 - 66.0)
non présent.

Hydrographie

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Elle est traversée par la rivière Borne, affluent de la Loire, qu'elle rejoint à moins de 3 km.

En 2010, le climat de la commune est de type climat des marges montargnardes, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[4]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne ou de marges de montagne et est dans la région climatique Sud-est du Massif Central, caractérisée par une pluviométrie annuelle de 1 000 à 1 500 mm, minimale en été, maximale en automne[5].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 9,7 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 16,4 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 727 mm, avec 6 jours de précipitations en janvier et 6,1 jours en juillet[4]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Le Puy-Chadrac », sur la commune de Chadrac à 2 km à vol d'oiseau[6], est de 10,4 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 632,0 mm[7],[8]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[9].

Urbanisme

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Typologie

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Au , Aiguilhe est catégorisée ceinture urbaine, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[10]. Elle appartient à l'unité urbaine du Puy-en-Velay[Note 3], une agglomération intra-départementale regroupant neuf communes, dont elle est une commune de la banlieue[Note 4],[11],[I 1]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction du Puy-en-Velay, dont elle est une commune de la couronne[Note 5],[I 1]. Cette aire, qui regroupe 59 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[12],[13].

Occupation des sols

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L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires artificialisés (99,6 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (96,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones urbanisées (80,1 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (19,5 %), prairies (0,3 %), zones agricoles hétérogènes (0,2 %)[14]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Habitat et logement

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En 2018, le nombre total de logements dans la commune était de 869, alors qu'il était de 865 en 2013 et de 802 en 2008[I 2].

Parmi ces logements, 87,1 % étaient des résidences principales, 3,7 % des résidences secondaires et 9,2 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 69,1 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 30,9 % des appartements[I 3].

Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Aiguilhe en 2018 en comparaison avec celle de la Haute-Loire et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (3,7 %) inférieure à celle du département (16,1 %) mais supérieure à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 68,8 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (73,5 % en 2013), contre 70 % pour la Haute-Loire et 57,5 pour la France entière[I 4].

Le logement à Aiguilhe en 2018.
Typologie Aiguilhe[I 2] Haute-Loire[I 5] France entière[I 6]
Résidences principales (en %) 87,1 71,5 82,1
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) 3,7 16,1 9,7
Logements vacants (en %) 9,2 12,4 8,2

Toponymie

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Anciens noms de la commune d'Aiguilhe : Aculea en 1175[15], Hospitale Sant Nicolae de Aculea en 1212, Eguilhe en 1793 et Equilhe en 1801.

Vient de l'occitan « agulha », signifiant « aiguille », c'est-à-dire une « hauteur pointue »[16], un sommet, qui désigne la fine masse rocheuse qui domine le territoire communal, et sur laquelle se trouve l'église saint Michel.

Histoire

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Voir paragraphe « Culture locale et patrimoine - Lieux et monuments » ci-dessous.

Politique et administration

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Découpage territorial

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La commune d'Aiguilhe est membre de la communauté d'agglomération du Puy-en-Velay[réf. nécessaire], un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le dont le siège est à Le Puy-en-Velay. Ce dernier est par ailleurs membre d'autres groupements intercommunaux[17].

Sur le plan administratif, elle est rattachée à l'arrondissement du Puy-en-Velay, au département de la Haute-Loire, en tant que circonscription administrative de l'État, et à la région Auvergne-Rhône-Alpes[I 1].

Sur le plan électoral, elle dépend du canton du Puy-en-Velay-2 pour l'élection des conseillers départementaux, depuis le redécoupage cantonal de 2014 entré en vigueur en 2015[réf. nécessaire], et de la deuxième circonscription de la Haute-Loire pour les élections législatives, depuis le redécoupage électoral de 1986[18].

Élections municipales et communautaires

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Élections de 2020

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Le conseil municipal d'Aiguilhe, commune de plus de 1 000 habitants, est élu au scrutin proportionnel de liste à deux tours (sans aucune modification possible de la liste)[19], pour un mandat de six ans renouvelable[20]. Compte tenu de la population communale, le nombre de sièges à pourvoir lors des élections municipales de 2020 est de 19[21]. Les dix-neuf conseillers municipaux sont élus au premier tour avec un taux de participation de 31,7 %, issus de la seule liste candidate, conduite par Daniel Joubert[22]. Daniel Joubert est élu nouveau maire de la commune le [23].

Le siège attribué à la commune au sein du conseil communautaire de la communauté d'agglomération du Puy-en-Velay est alloué également à la liste de Daniel Joubert[22].

Liste des maires

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Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
? juin 1941 M. Chambonnet ? révoqué par le Gouvernement de Vichy[24]
mars 1989 mars 2008 Jean-Louis Clavelier DVD  
mars 2008 2020 Michel Roussel[25]    
2020 En cours Daniel Joubert    

Jumelage

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Aiguilhe est jumelée depuis 1985 avec la commune de L'Éguille (Charente-Maritime)[26],[27].

Population et société

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Démographie

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Évolution démographique

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[28]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[29].

En 2021, la commune comptait 1 469 habitants[Note 6], en évolution de −5,29 % par rapport à 2015 (Haute-Loire : 0,11 %, France hors Mayotte : 1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
350411381315330439493514540
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
485580578863657605624588611
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
616642658595635693675812885
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
1 0161 1371 3041 3761 4521 5551 5951 6011 569
2017 2021 - - - - - - -
1 5111 469-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[30] puis Insee à partir de 2006[31].)
Histogramme de l'évolution démographique

Pyramide des âges

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La population de la commune est relativement âgée. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 24,6 %, soit en dessous de la moyenne départementale (31 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 40,3 % la même année, alors qu'il est de 31,1 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait 704 hommes pour 787 femmes, soit un taux de 52,78 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (50,87 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[I 7]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,9 
90 ou
1,9 
12,5 
75-89 ans
15,4 
23,0 
60-74 ans
26,4 
23,0 
45-59 ans
21,6 
13,2 
30-44 ans
12,5 
14,2 
15-29 ans
12,8 
13,3 
0-14 ans
9,4 
Pyramide des âges du département de la Haute-Loire en 2021 en pourcentage[I 8]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,9 
90 ou
2,5 
8,4 
75-89 ans
11,7 
20,4 
60-74 ans
20,5 
21,3 
45-59 ans
20,3 
16,8 
30-44 ans
16,3 
15,2 
15-29 ans
13,2 
17 
0-14 ans
15,6 

Économie

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Revenus

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En 2018, la commune compte 713 ménages fiscaux[Note 7], regroupant 1 499 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 24 310 [I 9] (20 800  dans le département[I 10]).

Taux de chômage
Division 2008 2013 2018
Commune[I 11] 6,3 % 5,1 % 7,3 %
Département[I 12] 6,3 % 7,7 % 7,7 %
France entière[I 13] 8,3 % 10 % 10 %

En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 864 personnes, parmi lesquelles on compte 72,3 % d'actifs (65 % ayant un emploi et 7,3 % de chômeurs) et 27,7 % d'inactifs[Note 8],[I 11]. En 2018, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui de la France et département, alors qu'en 2008 il était supérieur à celui du département et inférieur à celui de la France.

La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction du Puy-en-Velay, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle[Carte 2],[I 14]. Elle compte 358 emplois en 2018, contre 390 en 2013 et 348 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 571, soit un indicateur de concentration d'emploi de 62,6 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 47,9 %[I 15].

Sur ces 571 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 62 travaillent dans la commune, soit 11 % des habitants[I 16]. Pour se rendre au travail, 76,9 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 2,1 % les transports en commun, 19,2 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 1,7 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 17].

Activités hors agriculture

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91 établissements[Note 9] sont implantés à Aiguilhe au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 10],[I 18].

Secteur d'activité Commune Département
Nombre % %
Ensemble 91 100 % (100 %)
Industrie manufacturière,
industries extractives et autres
3 3,3 % (14,2 %)
Construction 12 13,2 % (13,9 %)
Commerce de gros et de détail,
transports, hébergement et restauration
22 24,2 % (28,8 %)
Information et communication 1 1,1 % (1,9 %)
Activités financières et d'assurance 2 2,2 % (4,4 %)
Activités immobilières 8 8,8 % (3,9 %)
Activités spécialisées, scientifiques et techniques
et activités de services administratifs et de soutien
11 12,1 % (11,6 %)
Administration publique, enseignement,
santé humaine et action sociale
24 26,4 % (13,3 %)
Autres activités de services 8 8,8 % (8 %)

Le secteur de l'administration publique, l'enseignement, la santé humaine et l'action sociale est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 26,4 % du nombre total d'établissements de la commune (24 sur les 91 entreprises implantées à Aiguilhe), contre 13,3 % au niveau départemental[I 19]. Les cinq entreprises ayant leur siège social sur le territoire communal qui génèrent le plus de chiffre d'affaires en 2020 sont[32] :

  • Aiguilhe Distribution, hypermarchés (31 103 k€)
  • Aiguilhe Carburants, commerce de détail de carburants en magasin spécialisé (7 256 k€)
  • Allamand Schindler, autres travaux d'installation n.c.a. (1 550 k€)
  • Asapa Fleurs, commerce de détail de fleurs, plantes, graines, engrais, animaux de compagnie et aliments pour ces animaux en magasin spécialisé (422 k€)
  • SARL Societe Vellave De Prise D'interets - Vpi, travaux de peinture et vitrerie (118 k€)

Agriculture

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La commune fait partie de la petite région agricole dénommée « Bassin du Puy »[33]. En 2010, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 11] sur la commune est la polyculture et le polyélevage[34].

1988 2000 2010
Exploitations 4 s[Note 12] s
Superficie agricole utilisée (ha) s s s

Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 4 en 1988 à un nombre inférieur au secret statistique en 2010[35]. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 43 % de ses exploitations[36]. La surface agricole utilisée sur la commune a également diminué.

Culture locale et patrimoine

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Lieux et monuments

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Le rocher

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L'origine géologique du rocher Aiguilhe n'est bien comprise que depuis l'étude détaillée de l'éruption du volcan Surtsey en Islande en 1963. L'eau qui recouvrait anciennement le bassin du Puy sur une profondeur probable de 40 à 200 mètres a offert au volcanisme situé sous ce bassin, par interaction du magma et de l'eau, les conditions propices à la création de structures basaltiques palagonitisées, dont le rocher Aighuille fait partie. Le rocher matérialise l'ancienne cheminée du volcan, actif probablement entre -5 et -0,3 millions d'années et aujourd'hui éteint[37].

La forme en aiguille du rocher de 82 mètres de haut a donné son nom à la localité blottie à son pied.

L'église Saint-Michel

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Flanc méridional de l'église.

L'église[38] est réputée pour son architecture. Construite au sommet du rocher de 82 mètres de haut[37], on y accède au bout d’un cheminement comportant 268 marches (une dizaine de minutes environ).

Lieu sacré dès la préhistoire, les vestiges d'un dolmen semblent avoir été utilisés pour les fondations d'un temple Romain dédié à Mercure[réf. nécessaire][39].

Au Xe siècle, Gothescalk, évêque du Puy, fit ériger la chapelle dédiée à saint Michel au retour d'un pèlerinage à Saint-Jacques-de-Compostelle, pour accomplir un vœu. Inaugurée en 972, elle consistait, à l'origine, en un bâtiment quadrangulaire doté de trois absidioles. Au milieu du XIe siècle, l'édifice fut agrandi par l'ajout à l'ouest d’un clocher, inspiré de celui de la cathédrale du Puy, et d'une nef. À la fin du XIe siècle, l'absidiole sud fut démolie pour, d'une part, faire place à une construction à l'usage du prêtre desservant, et d'autre part, réunir, en un édifice d'un seul tenant, la chapelle quadrangulaire primitive et la nef nouvellement ajoutée.

L'église possède à l'Est un portail orné d'un arc polylobé d'influence mozarabe. La façade faite d'une mosaïque de pierre noire, grise, rouge et blanche date du XIXe siècle pour le bas et du XIIe siècle pour le haut. On peut y admirer saint Jean, la Vierge Marie, le Christ, l'archange saint Michel et saint Pierre, sculptés dans la pierre au-dessus du portail trilobé.

Le porche situé derrière ce portail, et couvrant sept marches supplémentaires, conduit à une façon de déambulatoire semi-elliptique, qui, s'appuyant sur des colonnes monolithiques, entoure un petit vaisseau central voûté en berceau. Quant à l'oratoire carré primitif, il se présente, à droite du porche, comme un étroit réduit carré surmonté d'une voûte en arc de cloître et orné de fresques du Xe siècle, restaurées en 2004, dont un Christ en majesté au haut de la voûte et une série de figures auréolées en contrebas. Protégé par une grille se trouve un trésor, découvert lors de travaux de restauration en 1955, comprenant un christ reliquaire, un coffret en ivoire byzantin du XIIe siècle, un second reliquaire du XIIIe siècle. Les vitraux furent remplacés lors de ces travaux.

L'église est entourée d'un chemin de ronde qui permet une jolie vue sur la ville du Puy et sa cathédrale Notre-Dame, et sur le vieux pont à redents franchissant la Borne.

Un fragment de l'inscription SATOR retrouvé dans la chapelle Saint-Michel d'Aiguilhe[40], est conservé au musée Crozatier (au Puy-en-Velay).

À proximité et au bas du rocher, sur la place du Temple-de-Diane, se trouvait là dans l'antiquité un temple dédié à cette déesse, qui fut remplacé à la fin du XIe siècle par la chapelle funéraire Saint-Clair, de l'hôpital Saint-Nicolas qui se trouvait là.

La chapelle Saint-Clair

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Sur la place Saint-Clair s'élève la chapelle Saint-Clair, petit édifice de la fin du XIe siècle, de plan octogonal, comportant une absidiole. Cette chapelle funéraire fut bâtie à l'emplacement d'un temple dédié à la déesse Diane, et desservait l'hôpital Saint-Nicolas, qui fut construit en même temps[41], et qui se trouvait là[42].

Se dresse également sur cette placette une monumentale croix de pierre du XVe siècle, historiée sur les deux faces. Signalons enfin, à droite de la chapelle Saint-Clair, une fontaine moderne du XIXe siècle, d'imitation gothique (inscription aux monuments historiques 1889[43]).

 
De gauche à droite : ancienne mairie, croix du XVe siècle, chapelle Saint-Clair, fontaine néogothique.

Le pont d'Estroulhas

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Le pont d'Estroulhas, long de plus de 200 mètres et large de cinq mètres, franchit à quelque distance en amont du bourg d'Aiguilhe la rivière la Borne, où celle-ci forme la limite entre Aiguilhe et la commune limitrophe d'Espaly-Saint-Marcel. Le nom du pont, qui est mentionné pour la première fois en 1264, pourrait référer à une somme de trois liards qu'il fallait autrefois payer en guise d'octroi. De la quinzaine d'arches que compte le pont, seules deux enjambent la rivière proprement dite, les autres travées ne se déployant qu’au-dessus de terres naguère cultivées, en principe toujours à sec, mais appartenant sans doute jadis également au lit de la rivière ; deux de ces arches, aujourd'hui enfouies, font même fonction de caves. Les travées les plus au nord présentent un appareillage d'un caractère fort ancien, laissant à supposer qu'elles pourraient remonter à une époque préromane (inscription aux monuments historiques 1964[44]).

Autres édifices

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Personnalités liées à la commune

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Voir aussi

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Bibliographie

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  • Jean Mourier, « Le domaine de La Boriette, ses propriétaires et sa gestion (XVIe siècleXXe siècle) », Cahiers de la Haute-Loire, Le Puy-en-Velay,‎
  • Christelle Brindel, Le jardin du château de la Boriette, entre ville et campagne : in Trésors en Haute-Loire - les jardins, Vals-près-le-Puy, Hauteur d'Homme, , 184 p. (ISBN 979-1090634428), p. 32-37

Articles connexes

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Liens externes

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Notes et références

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Notes et cartes

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  • Notes
  1. La distance est mesurée entre chefs-lieux de communes par la voie routière et évaluée à l'aide d'un calculateur d'itinéraires.
  2. Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes à vol d'oiseau.
  3. Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
  4. Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite de banlieue lorsqu'elle n'est pas ville-centre, à savoir que sa population est inférieure à 50 % de la population de l’agglomération ou de la commune la plus peuplée. Dans le cas de l'unité urbaine du Puy-en-Velay, il y a une ville-centre et huit communes de banlieue.
  5. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  6. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  7. Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
  8. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
  9. L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
  10. Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
  11. L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
  12. La valeur est inférieure au secret statistique.
  • Cartes
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
  2. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).

Références

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Site de l'Insee

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Autres sources

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  39. Il n'est pas certain que ce fut un temple dédié à Mercure. Il fut peut-être dédié à Apollon, dieu Soleil, car en bas du rocher se trouve la chapelle Saint-Clair, réutilisation possible d'un temple antique dédié à Diane, sœur d'Apollon, et déesse Lune.
  40. Le lien communal Bulletin municipal de la mairie d'Aighuille, 1997, page 16.
  41. Certaines sources disent que l'hôpital fut fondé en 1088, et la chapelle au début du XIIe siècle. D'autres sources disent qu'ils furent bâtis tous deux à la fin du XIe siècle.
  42. Site internet lieuxsacres.canablog.com __ "Lieux sacrés, le temple de Diane, chapelle Saint-Clair".
  43. Notice no PA00092564, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  44. Notice no PA00092567, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  45. Jean Mourier, « Le domaine de La Boriette, ses propriétaires et sa gestion (XVIe siècleXXe siècle) », Cahiers de la Haute-Loire, Le Puy-en-Velay,‎
  46. Christelle Brindel, Le jardin du château de la Boriette, entre ville et campagne : in Trésors en Haute-Loire - les jardins, Vals-près-le-Puy, Hauteur d'Homme, , 184 p. (ISBN 979-1090634428), p. 32-37