Abbaye Saint-Jacques de Joucou
L’abbaye de Saint-Jacques, nommée plus tard Saint-Jacques de Joucou, fut un monastère et une abbaye documentée depuis le VIIIe siècle, située près du Rébenty, au Pays de Sault, qui faisait alors partie du comté de Razès, aujourd'hui dans la commune de Joucou.
Abbaye Saint-Jacques de Joucou | ||||
Ruines de l'abbatiale Saint-Jacques. | ||||
Ordre | Bénédictins | |||
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Fondation | IXe siècle | |||
Fermeture | ? | |||
Diocèse | Narbonne (jusqu'en 1318) Alet (après 1318) |
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Localisation | ||||
Pays | France | |||
Région | Occitanie | |||
Département | Aude | |||
Commune | Joucou | |||
Coordonnées | 42° 49′ 34,561″ nord, 2° 05′ 16,836″ est | |||
Géolocalisation sur la carte : Aude
Géolocalisation sur la carte : Languedoc-Roussillon
Géolocalisation sur la carte : France
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Histoire
modifierFondée au VIIIe siècle, l'abbaye est mentionnée en 873 lorsque Sigebode[1], archevêque de Narbonne, consacre le l'église Notre-Dame de Formiguères, en comté de Razès (aujourd'hui en Capcir), que les comtes Miron le Vieux et son frère Guifré le Velu, les comtes Oliba II de Carcassonne et son frère Acfred Ier de Razès avaient fait construire. L'église fut alors donnée avec son territoire au monastère de Saint-Jacques et à son abbé Gulfaric, présent à la cérémonie.
Le prieuré de Notre-Dame de Formiguères dépend donc de l'abbaye, au moins jusqu'à la fin du XIe siècle. L'abbaye possédait des dépendances en Donezan et en Capcir : outre Notre-Dame de Formiguères, Saint-Salvador des Angles aussi en Capcir, et les paroisses de la vallée du Rébenty en Pays de Sault : Marsa, Gébets, Mérial, Niort, La Fajolle, Mazuby, Galinagues, Aunat, Bessède-de-Sault…
En 1228, l'église collégiale Saint-Pierre de Niort est sous la juridiction de l'archidiacre de Fenouillet Arnaud, qui en est le chapelain. Il en est de même pour Gébetz, Galinagues, Rodome, preuve du délitement du patrimoine de l'ancienne abbaye en faveur de l'archevêque de Narbonne.
Le monastère suivit la règle bénédictine jusqu'en 1317 lorsque le pape Jean XXII l'unit au nouvellement créé évêché d'Alet, sur le territoire de l'archevêché de Narbonne. En 1459, déjà sur le déclin, il fut uni à la collégiale de Saint-Paul de Fenouillet. On compte, depuis 873, 21 abbés.
Il ne demeure actuellement que les ruines de l'abside de l'église abbatiale. Le logis du monastère se trouvait entre cette église et la rivière Rébenty[2].
Notes et références
modifier- Histoire générale de Languedoc, Toulouse, , 855 p. (lire en ligne).
- André Bonnery, « Deux églises abbatiales des Pyrénées audoises : Saint-Martin-Lys, Saint-Jacques de Joucou », MAASC, 5e série, t. III, 1989-1990, p. 133-144.
Annexes
modifierBibliographie
modifier- Claude Devic et Joseph Vaissette, Histoire générale de Languedoc, Toulouse, Édouard Privat, 1872.