43e régiment d'infanterie de marine
Le 43e régiment d'infanterie de marine est une unité de l'armée française.
43e régiment d’infanterie de marine | ||
Insigne régimentaire du 43e régiment d’infanterie coloniale | ||
Insigne régimentaire du 43e bataillon d’infanterie coloniale | ||
Insigne régimentaire du 43e régiment blindé d'infanterie de marine | ||
Insigne régimentaire du 43e régiment d'infanterie de marine | ||
Création | ||
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Dissolution | ||
Pays | France | |
Branche | Armée de terre Troupes de marine |
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Rôle | Infanterie | |
Garnison | Offenbourg | |
Ancienne dénomination | 43e RIC (-) 43e BIC 43e RBIMa |
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Couleurs | Rouge et bleu | |
Devise | En avant ensemble | |
Guerres | Première Guerre mondiale Seconde Guerre mondiale Guerre d'Indochine |
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Fourragères | Aux couleurs du ruban de la Légion d'honneur deux olives aux couleurs du ruban de la Croix de guerre - et Croix de Guerre - |
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Décorations | Légion d'honneur Croix de guerre - sept palmes Croix de guerre 1939-1945 une palme Croix de guerre des Théâtres d'opérations extérieurs une palme |
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C'est un régiment colonial créé en sous le nom de 43e régiment d'infanterie coloniale et rattaché au 23e régiment d'infanterie coloniale. Renommé en , le 43e bataillon d'infanterie de marine, stationné à Port-Bouët au sud-est d'Abidjan (Côte d'Ivoire), il fait partie des TFCI (troupes françaises stationnées en Côte d'Ivoire).
Création et différentes dénominations
modifier- : création du 43e RIC
- : Dissolution.
- : recréation du 43e RIC
- - : il fait partie de l'armée d'armistice.
- - : recréation 43e RIC (18e RTS)
- : il devient le 43e BIC, à Philippeville, en Algérie.
- : il devient le 43e BIMa, puis sera dissous en .
- : création à Offenbourg en Allemagne (FFA) du 43e régiment blindé d'infanterie de marine. À savoir que le 43e BIMa soit toujours en Afrique du Nord.
- : il devient le 43e RIMa.
- Début : il est à nouveau dissous.
- : il redevient le 43e BIMa, il est stationné à Port-Bouet près d'Abidjan en Côte d'Ivoire. Il sera dissous le .
Chefs de corps
modifier43e régiment d'infanterie coloniale
- - : Lieutenant-colonel Tardiu
- - : Lieutenant-colonel Porte
- - : Lieutenant-colonel Calisti
43e régiment d'infanterie coloniale
- - : Colonel Ditte
- - : Chef de bataillon de Saizieu
- - : Lieutenant-colonel Pinault
- - : Chef de bataillon Raynier
- - : Colonel Penard
3e bataillon du 43e RIC
- - : Chef de Bataillon Michel
43e régiment d'infanterie coloniale
- - : Colonel Boucher
- - : Colonel Bourgeois
- - : Lieutenant-colonel Azais
- - : Colonel Lacroix
43e régiment d'infanterie coloniale
- - : Colonel Cluzet
- - : Lieutenant-colonel Le Nulzec
- - : Lieutenant-colonel des Essars
Bataillon de marche du 43e régiment d'infanterie coloniale
- - : Capitaine Lagarde
- - : Chef de bataillon Selignat
- - : Chef de bataillon Muller
43e régiment d'infanterie coloniale
- - : Lieutenant-colonel Lavergne
2e bataillon du 43e régiment d'infanterie coloniale
- - : Chef de bataillon Sciou
43e bataillon d'infanterie coloniale
- - : Chef de bataillon Bestouil
- - : Chef de bataillon de Penguern
- - : Chef de bataillon Le Bras
- - : Chef de bataillon Lescure
43e bataillon d'infanterie de marine
- - : Chef de bataillon Lescure
- - : Chef de bataillon Sichel
- - chef de bataillon Villemin
43e régiment blindé d'infanterie de marine
- - : Colonel Morel
- - : Colonel Aillerie
- - : Colonel Revault d'Allonnes
- - : Colonel Lescure
- - : Colonel Muller
43e régiment d'infanterie de marine
- - : Colonel Muller
- - : Colonel Ardaillon
- - - Colonel Godfroy
- - : Colonel Jacques Le Seigneur
- - : Colonel Martin
- - : Colonel Lemoine
43e bataillon d'infanterie de marine
- - : Colonel Delmas
- - : Lieutenant-colonel Gauvin
- - : Lieutenant-colonel Auffret
- - : Colonel Capdeville
- - : Colonel Capodanno
- - - Colonel Guillou
- - : Colonel Nichon
- - : Lieutenant-colonel Blache
- - (décédé) : Lieutenant-colonel Saboret
- - : Colonel Gonnet
- - : Lieutenant-colonel Cucquel
- - : Lieutenant-colonel Esposi
- - : Colonel Paulus
- - : Lieutenant-colonel Sioc'han de Kersabiec
- - : Lieutenant-colonel du Perron de Revel
- - : Lieutenant-colonel de Vathaire
- - : Lieutenant-colonel Facon
- - : Lieutenant-colonel David
- - : Lieutenant-colonel Curtaz
Historique
modifierPremière Guerre mondiale
modifierAffectations :
1914
modifier- Bataille de Morhange
- Victoires de Lorraine :
1915
modifier1916
modifierRattachement au 2e division d'infanterie coloniale : -
1917
modifier1918
modifier1919
modifier- Dissolution du 43e RIC
- Le 43e régiment d’infanterie coloniale reçut la croix de la Légion d'honneur le .
La Seconde Guerre mondiale
modifier- : recréation du 43e RIC :
Le 43e régiment d'infanterie coloniale est mobilisé en 1939 au CMI no 59 d'Asnières les Bourges et intégré à la 6e DIC.
La division fraîchement formée est placée en réserve de la 3e Armée du général Charles Condé[1].
- - : il fait partie de l'armée d'armistice.
- En deux bataillons sont basés à Bizerte. Le 3e bataillon avec ses 4 compagnies est caserné à Tunis. En le régiment est désarmé par les Italiens puis rapatrié en France à bord des Torpilleurs Ardito et Ardente vers l'Italie puis par rail vers Marseille. L’ensemble de ses effectifs est démobilisé à compter d’. En cas de rappel de mobilisation le nouveau lieu d’affectation est défini: le 21e RIC à Agen.
De 1945 à nos jours
modifier- En , quand il est recréé à partir du 18e régiment de tirailleurs sénégalais (18e RTS), il reprend le même insigne et y ajoute une palme gagnée durant la bataille de France de - (8 palmes).
- À partir de , il gagne une autre palme en Indochine. De à , il participe à la pacification du sud et gagne la croix de guerre TOE (1 palme) qu'il fera figurer sur le ruban de sa Croix de guerre (9 palmes).
- En , il devient le 43e bataillon d'infanterie coloniale (43e BIC) en Algérie à Phillippeville.
- Recréé le à Offenbourg (Allemagne), quartier Commandant-Montalègre , qu'il partage avec le 11e régiment d'artillerie blindée (11e RAB). Tout d'abord 43e régiment blindé d'infanterie de marine (43e RBIMa), il sera constitué d'un escadron de commandement et de soutien, ainsi que de quatre escadrons de trois pelotons de cinq chars AMX 13 90 mm, (une partie du régiment était stationné en même temps à Djibouti) auxquels viendront s'ajouter plus tard un escadron de trois pelotons de quatre AMX-13 75 mm SS11, le commandant du régiment en et était le colonel Paul Lescure (il deviendra au début des années 70 le général commandant les forces françaises de Djibouti) puis un groupement d'instruction dénommé 11e escadron. Le 43e RBIMa est l'héritier direct du 43e RIC.
Le , le 43e RBIMa devient le 43e régiment d'infanterie de marine (43e RIMa). Il comprend alors, un escadron de commandement et de soutien, deux compagnies d'infanterie, la 1re et la 4e, à trois sections de quatre AMX-13 VTT (véhicule transport de troupe), deux escadrons, le 2e et le 3e à quatre pelotons de trois chars AMX-13 90 mm F1 et un peloton de quatre AMX-13 75 mm SS11, ainsi que d'un groupement d'instruction, le 11e escadron, composé de trois pelotons d'instruction et d'un peloton hors-rang comprenant les personnels permanents du 11e escadron. - Ce régiment fut celui où Jean-Philippe Smet, alias Johnny Hallyday, effectua son service militaire en -. Johnny servit comme sergent au 43e RBIMa et l'armée profita du passage dans ses rangs de cette très célèbre recrue pour faire un peu de relation publique à l'attention de la jeunesse.
- Il laisse place dans ses quartiers de Montalègre au 42e RI dont les futurs cadres métropolitains commencent à être mutés au 43e RIMa dès le dernier trimestre de l'année . Tout au long de son stationnement à Offenbourg, les unités du 43e RIMa font de nombreuses relèves à Berlin au sein du 46e RI et du 11e régiment de chasseurs à cheval, participant activement aux missions confiées aux FFA (Forces françaises en Allemagne).
- À nouveau dissous, il est reconstitué le sous le nom de 43e BIMA à Abidjan (Côte d'Ivoire).
- De nouveau dissous le , ou l'unité devient une composante de la force Licorne (BSIA 43).
Insigne du 43e RIC
modifierAncre encâblée avec 43 sur la trabe et RIC sur le diamant Légion d’honneur sur fond rouge palmes et bandes rouges sur fond vert.
Drapeau du régiment
modifieril porte, cousues en lettres d'or dans ses plis, les inscriptions suivantes[2],[3]:
- Il est décoré de la Légion d'honneur le [4], de la Croix de guerre - avec 7 palmes, de la Croix de guerre 1939-1945 (1 palme), de la croix de guerre TOE (1 palme), qu'il fera figurer sur le ruban de sa Croix de guerre (9 palmes).
- Il porte la fourragère à la couleur du ruban de la Légion d'honneur avec olives aux couleurs du ruban de la Croix de guerre - et de la Croix de guerre -.
Devise
modifierTraditions
modifier- La fête des troupes de marine
- Elle est célébrée à l'occasion de l'anniversaire des combats de Bazeilles. Ce village qui a été 4 fois repris et abandonné sur ordres, les et le .
- « Et au Nom de Dieu, vive la coloniale »
- Les Marsouins et les Bigors ont pour saint patron Dieu lui-même. Ce cri de guerre termine les cérémonies intimes qui font partie de la vie des régiments.
Personnages célèbres ayant servi au 43e régiment d'infanterie coloniale
modifier- Lucien Blanvillain (-), le soldat sourd, Mort pour la France à Vimy le [5].
- David Magnan dit «Lili des Bellons» (-), le célèbre ami d'enfance de Marcel Pagnol, Mort pour la France à Vrigny près de Reims le [6].
- Jean Cavaillès (-), lieutenant de réserve, mobilisé en au 43e RIC (4e DIC), ancien élève de l’E.N.S., enseignant à l'E.N.S., professeur de philosophie en lycée, maître de conférences à la faculté des lettres de l’université de Strasbourg, en repli en à Clermont-Ferrand, puis professeur de philosophie à titre temporaire à la Sorbonne où il est nommé en , résistant, interlocuteur du général de Gaulle à Londres, fusillé à Arras, aux environs du , Compagnon de la Libération[7], inhumé en dans la crypte de la chapelle de la Sorbonne, sur la demande de Charles de Gaulle. Sa figure a été transposée dans L‘Armée des ombres, , de Jean-Pierre Melville, sous le nom de Luc Jardy (interprété par Paul Meurisse).
- Jean-Gabriel Revault d'Allonnes (-), général français, Compagnon de la Libération, chef de corps du régiment de à .
- Albert Chareyre (-), Compagnon de la Libération, officier du régiment tué en Indochine.
- Guy Le Coniac de La Longrays (-), Compagnon de la Libération, capitaine commandant la 12e compagnie du 43e RIC en Indochine, en - ; puis de nouveau au régiment en - comme lieutenant-colonel commandant en second le 43e RBIMa[8].
- Johnny Hallyday, chanteur français (-).
Sources, bibliographie
modifier- Erwan Bergot, La Coloniale du Rif au Tchad -, imprimé en France : , n° d'éditeur 7576, n° d'imprimeur 31129, sur les presses de l'imprimerie Hérissey.
- Mémoire -. (Raphaël Pécoil) compte d’auteur - Médiathèque Vezin le Coquet
- Historique du 43e régiment d'infanterie coloniale pendant la guerre -, Nancy, Berger-Levrault, 52 p., lire en ligne sur Gallica.
Notes et références
modifier- (petit extrait de la revue no 30 de la 2e GUERRE MONDIALE : Témoignage Un colonial dans l'enfer par AIMÈ THIERRY)
- Décision no 12 350/SGA/DPMA/SHD/DAT du relative aux inscriptions de noms de batailles sur les drapeaux et étendards des corps de troupe de l'armée de terre, du service de santé des armées et du service des essences des armées, Bulletin officiel des armées, no 27,
- Arrêté relatif à l'attribution de l'inscription AFN - sur les drapeaux et étendards des formations des armées et services, du (A) NORDEF0452926A Michèle Alliot-Marie
- Collectivité décorées de la Légion d’honneur, 43e régiment d'infanterie coloniale - Ordre de la Légion d’honneur, France-Phaleristique.com
- « Fiche sur le site "Mémoire des Hommes" »
- « Fiche sur le site "Mémoire des Hommes" »
- « Jean Cavaillès », sur ordredelaliberation.fr, (consulté le )
- « Guy Le Coniac de La Longrays », sur ordredelaliberation.fr, Ordre de la Libération (consulté le ).