À nos amours
À nos amours est un film français réalisé par Maurice Pialat et sorti en 1983.
Réalisation | Maurice Pialat |
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Scénario |
Arlette Langmann Maurice Pialat |
Acteurs principaux | |
Sociétés de production | Gaumont |
Pays de production | France |
Genre | Drame |
Durée | 102 min |
Sortie | 1983 |
Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution.
Synopsis
modifierSuzanne a seize ans. En vacances sur la Côte d'Azur, elle repousse Luc, le jeune homme qui est amoureux d'elle, puis se donne à un Américain inconnu sur la plage.
De retour à Paris, elle multiplie les aventures amoureuses. Ses parents se séparent. Son père quitte la maison.
Fiche technique
modifier- Titre : À nos amours
- Réalisation : Maurice Pialat
- Assistants réalisateurs : Cyril Collard et Florence Quentin
- Scénario : Arlette Langmann, Maurice Pialat
- Producteur : Daniel Toscan du Plantier pour Gaumont, France 3 Cinéma et Les Films du Livradois
- Photographie : Jacques Loiseleux
- Musique : Henry Purcell
- Bande originale : Klaus Nomi
- Musique additionnelle: Michel Mathieu
- Décoration : Arlette Langmann, Jean-Paul Camail
- Montage : Yann Dedet, Sophie Coussein, Valérie Condroyer
- Date de sortie : France :
- Durée : 102 min[1]
- Genre : cinéma
Distribution
modifier- Sandrine Bonnaire : Suzanne
- Évelyne Ker : la mère
- Dominique Besnehard : Robert
- Pierre-Loup Rajot : Bernard
- Cyril Collard : Jean-Pierre
- Maurice Pialat : le père
- Anne-Sophie Maillé : Anne
- Maïté Maillé : Martine
- Christophe Odent : Michel
- Cyr Boitard : Luc
- Jacques Fieschi : Jacques
- Éric Viellard : Henri
Genèse du film
modifierChoix des interprètes
modifierSandrine Bonnaire a présenté sa candidature en pensant faire de la figuration, comme elle l'avait fait dans La Boum, pour un projet de film intitulé Meurtrières[Note 1]. Maurice Pialat a souhaité lui proposer le rôle principal et a adapté le scénario pour donner un plus grand rôle à son personnage[2],[3].
Pour le rôle du frère de Suzanne, Robert, le directeur de casting Dominique Besnehard a d'abord pensé à Robin Renucci mais Pialat a finalement proposé que ce soit lui (D. Besnehard), qui tienne le rôle[4].
Tournage
modifierDans le scénario initial, le père devait mourir et il n'était pas prévu qu'il revînt au moment de la scène du repas. Maurice Pialat a débarqué dans la scène et a laissé les acteurs improviser dans une situation qu'ils n'avaient pas prévue[4].
La scène de la fossette devait être la dernière scène entre Suzanne et son père. Lorsque Suzanne s'inquiète de l'œil jaune de son père, cela devait être un indice de la mort prochaine du père[3].
Distinctions
modifier- 1983 : Prix Louis-Delluc
- 1984 : César du meilleur film
- 1984 : César du meilleur espoir féminin pour Sandrine Bonnaire
Autour du film
modifierLa bande originale du film est signée Klaus Nomi, reprenant notamment son succès The Cold Song.
On remarque dans la distribution la présence du réalisateur Maurice Pialat lui-même, ainsi que celle du directeur de casting Dominique Besnehard.
Cyril Collard y fait sa première apparition en tant qu'acteur (on le reverra à l'écran dans Les Nuits fauves qu'il a réalisé), on remarque également la présence du scénariste Jacques Fieschi.
C'est le film qui révéla Sandrine Bonnaire, ce qui lui valut le César du meilleur espoir féminin en 1984. Elle avait fait jusqu'ici de la figuration dans La Boum (1980) et Les Sous-doués en vacances (1982). Le réalisateur Maurice Pialat, fidèle à sa méthode improvise avec son actrice plusieurs scènes[5]. Sandrine Bonnaire et Maurice Pialat travailleront de nouveau ensemble dans Police (1985) et Sous le soleil de Satan (1987).
Notes et références
modifier- Projet finalement abandonné par Maurice Pialat. Le projet fut repris 22 ans plus tard par le réalisateur Patrick Grandperret et la productrice Sylvie Pialat (veuve de Pialat) dans le film Meurtrières
- « A nos amours », sur Premiere.fr (consulté le ).
- Alain Philippon, « La Débutante : Rencontre avec Sandrine Bonnaire », Cahiers du cinéma, no 399, (lire en ligne).
- Sandrine Bonnaire, « Tiens, pour une fois qu'on a bien parlé... », Cahiers du cinéma, no 576, , p. 39-42.
- Dominique Besnehard, « Il détournait les relations réelles au profit du film », Cahiers du cinéma, no 576, , p. 39.
- « Ciné-club - A nos amours de Maurice Pialat », sur cineclubdecaen.com (consulté le ).
Liens externes
modifier- Ressources relatives à l'audiovisuel :
- Dossier pédagogique sur cndp.fr
- Documentaire Il était une fois : À nos amours, de Maurice Pialat