🌍 Début juillet, le Washington Post a lancé "Climate Answers", une plateforme qui utilise l'IA générative pour fournir des réponses précises et pertinentes aux questions environnementales. Que vous cherchiez à savoir quelle crème solaire utiliser sans abîmer les coraux ou comment recycler vos cartons de pizza, cet outil vous donne accès à des informations fiables provenant des articles du Washington Post depuis 2016.
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Mieux manger pour préserver notre santé et l'environnement On peut vous aider avec nos ateliers nutrition : https://lnkd.in/drfgpZcZ
On a à peu près tous l’intuition que les aliments ultra-transformés sont mauvais pour la santé. On soupçonne un peu moins qu’ils ont un impact sur notre agriculture. Et que les grands responsables ne sont ni les consommateurs ni les agriculteurs mais bel et bien l’industrie agroalimentaire. Déjà, connaissez-vous la différence entre un aliment transformé et un aliment ultra-transformé ? Comme nous le rappelons régulièrement dans nos ateliers/conférences nutrition en entreprise, un aliment transformé est fabriqué à partir de produits frais ou peu transformés, en ajoutant des produits de base en cuisine, tels que du sucre, de l’huile, etc. Dans un aliment ultra-transformé, on retrouve plein de substances bizarres que vous n’auriez pas l’idée de mettre dans vos petits plats maison : des conservateurs, des exhausteurs de goût, des colorants et autres additifs. Ces produits sont ultra-gras, ultra sucrés et à l’origine de nombreux risques pour notre santé. Le problème, c’est que nous ne diminuons pas leur consommation : elle constitue près d’un tiers des calories que nous consommons chaque jour en tant qu’adulte. L’autre problème, moins visible, c’est que cette industrie de l’AUT (Aliment Ultra-Transformée) est vorace en certains produits : huile de palme, sucre (betterave, canne à sucre), fromages industriels, préparation à base d’œuf, de viande (pour les fastfoods) … Elle oriente donc les grandes tendances agricoles : "Sur les 6 000 espèces végétales cultivées à des fins alimentaires, 9 d’entre elles représentent 66 % de la production agricole totale." Bien sûr, ces besoins ne sont guère compatibles avec des pratiques agro-écologiques vertueuses mais favorisent l’agriculture et l’élevage intensifs. Tout ça est très bien expliqué dans cet excellent article de WEDEMAIN https://lnkd.in/diTucph3 Ce n’est pas très réjouissant mais nous connaissons la solution : apprendre à manger mieux, c’est préserver notre santé ET l’environnement. Alors ne cédons pas aux sirènes du marketing mais (ré)apprenons à choisir de bons produits et à les cuisiner nous-mêmes.
WE DEMAIN, le média pour changer d’époque
wedemain.fr
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🍽️ A quoi ressembleront nos assiettes en 2050 ?🍽️ Face au défi du monde de demain, un monde où l'eau douce, les terres cultivables et la biodiversité auront un tout autre visage, grandement altérées sous l'effet du changement climatique, nous nous sommes posé la question suivante : 🤔 Comment nourrir une population mondiale en expansion tout en préservant notre planète ? En nous basant sur les travaux de l'Organisation des Nations Unis pour l'alimentation et l'agriculture, nous avons dessiné l'assiette du futur. 👉 Voici les 3 grandes tendances que nous avons identifiées : 🦗 Transition vers des protéines alternatives : les protéines d'origine animale, en particulier la viande rouge, ayant un impact environnemental élevé seront remplacées par les protéines végétales ou les insectes. 🌾 Une alimentation plus végétale : les régimes alimentaires à base de plantes seront essentiels pour réduire la pression sur les ressources naturelles. On devra alors favoriser les fruits, les légumes, les céréales complètes et les légumineuses. 🌿 Les algues, déjà très populaires en asie pour leurs vertus nutritionnelles, se feront également une place de choix dans nos assiettes. Et avec plus de 150 espèces comestibles connues, il devrait y en avoir pour tous les palais ! De quoi nous inspirer pour nos futures cartes 😋 Et vous, ça vous inspire ? #biodiversité #alimentation #adaptation
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📌 [PODCAST SOCIETAL ANGELS] LES PIEDS DANS LE PLAT – Épisode 4 #4 ÉLISA JOURDE est co-fondatrice de Food Print, l’entreprise qui calcule l’empreinte carbone de nos repas (en collectivités) pour nous aider à limiter notre impact sur le climat. Premier « client » test de l’entreprise, le CROUS de Grenoble (restaurant DIDEROT) a ouvert la voie. Tout comme le restaurant de l’école d’ingénieurs INP Grenoble à l’origine de l’idée de ce calcul d’empreinte alimentaire qui génère 22% des gaz à effet de serre en France. Grâce à l’affichage coloré des plats en fonction de leur empreinte carbone, le consommateur est informé et peut orienter s’il le souhaite le choix de son repas. Aujourd’hui, cette information a permis dans deux restaurants d’entreprises clientes (VEOLIA et TECHNIP) d’augmenter de 18% la prise des repas les moins carbonés. Le calcul de l’empreinte carbone est réalisé grâce au croisement de bases de données dont celle de l’ADEME Agribalyse qui calcule l’impact des produits agro alimentaires. Foodprint poursuit son développement en France avec pour objectifs d’augmenter le nombre d’informations pratiques et utiles aux consommateurs dans une logique de gamification plutôt que de stigmatisation de comportements, et de créer une application smartphone. Les pieds dans le plat - Épisode 4 Foodprint : https://www.foodprint.eco Décarboner vos menus pour une meilleure santé publique, environnementale et économique. #Podcast #LesPiedsDansLePlat #SocietalAngels #FoodPrint #TransitionAlimentaire #SantéPublique #Environnement #Économie #Décarbonnervosmenus
#4 ÉLISA JOURDE est co-fondatrice de Food Print, l’entreprise qui calcule l’empreinte carbone de nos repas.
smartlink.ausha.co
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La rédaction de mes posts n'engage que moi. Leur réception n'engage que la sagacité de celles et ceux qui me lisent.
À lire : le boeuf aux hormones dans la pièce. Ce vendredi, cet essai très mordant arrive en librairies. Sa lecture devrait être obligatoire pour nombre de responsables politiques qui cherchent à répondre à la crise agricole. Tous les acteurs du secteur avancent que le climat les met au pied du mur : réchauffement, épuisement des sols, raréfaction de la ressource en eau, les agriculteur.ices sont en première ligne de ces changements et y répondent différemment. Fuite en avant avant plus de pesticides de synthèse et plus de mégabassines ou conversions sur une agriculture bio meilleure pour les sols, la biodiversité et moins gourmande en eau. Mais alors, pourquoi tout le monde ne va-t-il pas vers le bio qui a toutes les vertus environnementales et sanitaires ? Moins de cancers, d'infertilité, de pollution des eaux, ça vaut le coup quand même ! Et bien parce que les rendements inférieurs du bio (au global, il existe des contre exemples sur des micro fermes intensives, évidemment) nous empêcherait de "nourrir la planète" et c'est là que le livre de Jean-Marc GANCILLE est si précieux. Car outre les aspects éthiques primordiaux qui devraient nous réveiller collectivement (une vidéo de L214 suffit), Jean-Marc s'attarde sur nos mythologies contemporaines comme "le bon éleveur du coin" pour montrer à quel point ce paravent comme celui du "flexitarisme" nous empêchent de voir les ordres de grandeur : les 2/3 des terres arables en Europe servent à faire pousser de la nourriture animale... Les 2/3 ! Une débauche de CO2 (les grandes cultures sont ultra mécanisées), de pesticides et d'eau pour produire de la viande qui nous bouche les artères... Le coût social, sanitaire et environnemental de notre consommation de viande est intenable. Juste avant l'ouverture du Salon de l'Agriculture, une étude d'action climat disait que diviser par deux permettrait à la France de tenir ses objectifs climatiques. On se permettra de pointer que ça reste très inférieur à ce que nous dit le Plan Nutrition Santé 4 qui recommande 500g de viande par semaine quand nous sommes à 1,5kg (83kg par an). Pour des raisons de santé humaine, nous devrions diviser par 3 notre consommation de viande et cela serait encore plus salutaire pour la santé planétaire. C'est limpide et indiscutable. Las ! Gabriel Attal a annoncé un plan pour l'élevage et d'amélioration de l'image des métiers... Diminuer la viande est tabou, on continue à importer en France des viandes élevées aux farines animales que nous avons interdit chez nous depuis la vache folle... On marche sur la tête comme disent les séides d'extrême-droite, eux mêmes influenceurs viande comme le détaille une minutieuse enquête de Zoé Neboit pour Vert, le média qui annonce la couleur. Baptiste Marchais, champion de développé couché, proche de Zemmour, se filme avec des politiques en mangeant des kilos de barbaque... Trump et Bolsonaro ont été élu avec l'argent des producteurs de viande aussi. Retrouvez la vue, lisez Jean-Marc !
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