En direct des Rencontres Économiques d’Aix-en-Provence, Sophie Ferreira (Le Morvan), Déléguée générale de la Fondation APRIL participe à la table ronde : « Santé publique : prévenir plutôt que guérir ». « La prévention est restée dans l’angle mort des politiques de santé, La Fondation APRIL a pour mission de promouvoir une santé tournée vers la valorisation des comportements préventifs comme alternative au « tout soin ». « La Fondation a élargit sa mission en questionnant la mise en œuvre durable du passage de l’intention à l’action en matière de santé. Parce que la question des changements de comportement est centrale dans la prévention et la promotion de la santé, elle s’appuie sur les sciences comportementales (neurosciences, psychologie positive, sciences cognitives, anthropologie…). Elle soutient la recherche en sciences comportementales et santé, elle propose et imagine les dispositifs expérimentaux associés. Elle apporte son aide et son expertise aux porteurs de projets innovants et elle diffuse les connaissances et les bonnes pratiques en « open source »». Concernant la publication récente de son étude : « Les jeunes et leur santé » : “Cette étude met en lumière un enjeu majeur et prioritaire de notre système de santé : la prévention au service de tous. A l’heure où l’on sait que plus d’un tiers des 18-25 ans ont dû renoncer à une consultation médicale en 2023, notamment par manque de moyen financier ou de temps, il est indispensable de repenser la politique de prévention, pour que chacun puisse devenir autonome dans la prise en charge de sa santé physique et mentale” “Comprendre la manière dont les 18-25 ans conçoivent leur santé n’est pas une mince affaire, nous le constatons avec notre étude, et ce en partie parce leur définition de la santé est mouvante. Alors qu’une majorité des jeunes interrogés se déclare en bonne santé, ils sont quand même nombreux à se dire concernés par certains troubles physiques ou psychiques, ce qui montre à quel point, bien qu’abreuvés de contenus digitaux en lien avec le développement personnel et le bien-être, leurs connaissances en matière de santé sont encore à améliorer.” Une session pilotée par Mireille Weinberg coordonnée par Pierre-Yves Geoffard avec Thibault Desmarest, Thierry Hulot, Maud Mercier-Pain, Signe Riisalo. Pour aller plus loin, rendez-vous sur le site de la Fondation : www.fondation-april.org #REAIX #FondationAPRIL #Prevention
Post de APRIL
Plus de posts pertinents
-
BIEN COMPRENDRE LES ENJEUX AUTOUR DE LA FIN DE VIE A l’heure où le sujet fait débat, une théologienne, accompagnatrice en soins palliatifs, apporte un éclairage anthropologique et chrétien sur le sujet. Une formation en 5 modules de 20mn qui apporte des éléments et repères fondamentaux sur le sens, les enjeux et les risques sociétaux que cette loi engendre. Que comprendre ? Quels en sont les enjeux ? Cette formation, loin d'être partisane, veut aider à poser un discernement personnel en apportant une réflexion structurée ! Une formation de Marie-Dominique Trébuchet Docteur en théologie, maître de conférence. Spécialisée en théologie morale fondamentale, et en bioéthique. Elle est membre du Conseil scientifique de la SFAP (Société française d’Accompagnement et de Soins Palliatifs). Le contenu : 1. Fin de vie, une question qui fait débat 2. Fin de vie, sens et enjeux (d’une expression récente) 3. Fin de vie, mort et souffrance (histoire d’une évolution médicale et sociale) 4. Fin de vie ou vie jusqu’à la fin ? (enjeux de reconnaissance de la personne fragile et vulnérable) 5. Fin de vie, quel accompagnement ? https://lnkd.in/eWQtisqW #findevie hashtag #soinspalliatifs hashtag #spiritualité hashtag #dignité hashtag #tableronde hashtag #icp hashtag #santé
Identifiez-vous pour afficher ou ajouter un commentaire
-
🔍 𝐏𝐨𝐮𝐫𝐪𝐮𝐨𝐢 𝐬𝐨𝐦𝐦𝐞𝐬-𝐧𝐨𝐮𝐬 𝐝𝐞𝐯𝐞𝐧𝐮𝐬 𝐥’𝐮𝐧 𝐝𝐞𝐬 𝐩𝐫𝐞𝐦𝐢𝐞𝐫𝐬 𝐦𝐞́𝐝𝐢𝐚𝐬 𝐝𝐞 𝐬𝐚𝐧𝐭𝐞́ 𝐞𝐧 𝐅𝐫𝐚𝐧𝐜𝐞 ? Avec 7 millions de visiteurs par an et plus de 500 000 visiteurs uniques chaque mois, LA CLINIQUE E-SANTÉ s'est hissée en seulement 3 ans au niveau de médias tels que Psychologie magazine et Cerveau & Psycho. Pourquoi ? Car nous sommes convaincus que pour fournir une approche thérapeutique innovante, à 360°, la première étape est de mettre à disposition une information de santé fiable, efficace et accessible à tous. 🧠 𝐔𝐧 𝐦𝐞́𝐝𝐢𝐚 𝐝'𝐢𝐦𝐩𝐚𝐜𝐭 𝐪𝐮𝐢 𝐟𝐚𝐢𝐭 𝐥𝐞 𝐩𝐫𝐞𝐦𝐢𝐞𝐫 𝐩𝐚𝐬 ! Le manque d'information et de connaissance est le premier frein au démarrage des soins de santé mentale. En 2021, lorsque nous avons lancé notre blog, notre objectif était clair : éduquer, informer et sensibiliser un maximum de personnes sur la santé mentale. 🌱 𝐃𝐞́𝐦𝐲𝐬𝐭𝐢𝐟𝐢𝐞𝐫 𝐞𝐭 𝐥𝐞𝐯𝐞𝐫 𝐥𝐞𝐬 𝐭𝐚𝐛𝐨𝐮𝐬 ! Notre défi ? Proposer des contenus de haute qualité, utiles, accessibles et compréhensibles pour tous, répondant aux besoins réels de chaque individu, à chaque étape de sa vie. 𝐔𝐧 𝐝𝐞́𝐟𝐢 𝐫𝐞𝐥𝐞𝐯𝐞́ 𝐡𝐚𝐮𝐭 𝐥𝐚 𝐦𝐚𝐢𝐧 : - Près de 400 articles publiés à ce jour - Plus de 7 millions de visiteurs en 2023 - 700 000 visiteurs chaque mois - 1,2 millions de diagnostics réalisés - Une communauté de près de 10 000 abonnés sur les réseaux sociaux, renforcée par la communauté de Christèle Albaret (près de 400 000 abonnés cumulés sur l’ensemble de ses réseaux) 🙌 𝐔𝐧 𝐠𝐫𝐚𝐧𝐝 𝐦𝐞𝐫𝐜𝐢 ! Aujourd’hui, nous remercions ceux qui ont rendu cela possible : - Christèle Albaret, fondatrice de La Clinique E-Santé, qui a permis à nos lecteurs de voir la psychologie sous un angle nouveau - Les #psychologues de La Clinique E-Santé, impliqués dans la création de nos contenus - Les équipes #éditoriales , qui ont permis à notre contenu d’être vu par le plus grand nombre 🚀 𝐑𝐞𝐣𝐨𝐢𝐠𝐧𝐞𝐳-𝐧𝐨𝐮𝐬 𝐝𝐚𝐧𝐬 𝐜𝐞𝐭𝐭𝐞 𝐚𝐯𝐞𝐧𝐭𝐮𝐫𝐞 !! Vous aussi, vous pouvez nous aider à poursuivre ce défi ! La Clinique E-Santé entame la dernière phase de sa levée de fonds participative avec Tudigo. Il ne vous reste plus que #11 jours pour devenir #actionnaire et vous engager à nos côtés ! Il ne manque plus que vous 👍 💼 Retrouvez toutes les informations relatives à notre projet dans le lien en commentaires. #mediasante #santementale #leveedefonds #psychologie #investir
Identifiez-vous pour afficher ou ajouter un commentaire
-
Interpellé par Denis Mongin sur ma venue à Saintes. Ma réponse : "Cher Denis Mongin, je regrette la publicité donnée à cet évènement et le CNRS n'est certainement pas impliqué là-dedans. Je n'avais pas saisi l'ampleur du truc. Je suis en total désaccord avec beaucoup de participants. Je ne m'y rendrais d'ailleurs pas vu le contexte (je préserve ma santé désormais). Si vous lisez attentivement le papier du Diplo, vous pouvez comprendre la raison de ma venue pour présenter ma recherche sur les soignants suspendus (paragraphe sur Becker). Cela s'appelle de l'ethnographie. Toujours ce souci de comprendre et non de diaboliser : pourquoi ces engagements aussi coûteux et infamants pendant la pandémie ? Cf. mon papier sur Raoult. Cela rejoint des questionnements de la littérature sociologique sur les engagements à haut risque. Un sociologue comme Laurent Muchielli, qui est un sociologue reconnu, y a perdu sa réputation et a traversé un calvaire personnel. Eminent sociologue de la délinquance (il a dirigé le CESDIP), il s'indigne depuis longtemps de la passivité de notre société face à la "délinquance en col blanc" (et préfère se focaliser sur le voleur de mobylettes), et, en l'occurence, de l'emprise de l'industrie sur les blouses blanches les plus en vue... Est-ce qu'il est normal qu'un professeur de médecine parisien touche trois millions en 8 ans de l'industrie pharmaceutique alors qu'il est censé enseigner aux futurs médecins le "bien prescrire" ? Ce cas n'est certainement pas isolé (voir le site euro for docs). C'est donc sa sensibilité au traitement différentiel des formes de la délinquance – dur avec les faibles et faible avec les forts – qui l'a amené à ses prises de position. Est-ce que cela en fait un démon ? Je ne suis pas d'accord. Est-ce du complotisme ? Non plus. C'est un fait, signalé dans les rapports de l'IGAS. Il a eu les prises de position qui sont les siennes et qui ne sont pas les miennes. Je ne venais pas en tant que chercheur au CNRS, mais en tant que sociologue attentif à comprendre comment la gestion de la pandémie a fait naître un monde où mes enquêtés ont trouvé un refuge et un réconfort. S'il y a une leçon à retirer de mon travail c'est que la gestion opaque (cf. le conseil de défense), émaillée de mensonges et de volte-face jamais expliquées, répressive, autoritaire crée elle-même ses propres déviants. C'est la leçon du grand sociologue chicagoan Howard Becker C'est cela qu'il ne faut plus reproduire. Il faut faire confiance à la raison et la responsabilité des citoyens. Il faut expliquer et convaincre. Il faut discuter et ne pas injurier, insulter, diaboliser, excommunier. C'est contre-productif. Personne ne changera d'avis si vous l'insultez. J'espère avoir été clair. Cf. ce papier sociologique sur les "engagements à haut risque" : https://lnkd.in/eBSHi7Cu La question du sociologue est depuis la création de la discipline : "pourquoi les individus font ce qu'ils font ?" FP
Identifiez-vous pour afficher ou ajouter un commentaire
53 338 abonnés