Post de Alptis Prévoyance et Santé

8 jours de carence pour réduire le déficit de la sécurité sociale lié aux arrêts maladies. Du point de vue de la métaphore systémique et de saison🌧️ , cela revient à gérer le risque d’inondation en distribuant des sacs de sable. Les actions les plus visibles, les plus faciles et rapides à mettre en œuvre sont aussi celles qui généralement, produisent le moins de rétroactions négatives dans un système. Ces actions (globalement insignifiantes si on les considère seules et indépendamment du système), on les appelle des « paramètres ». C’est ce que Donnella Meadows théorise dans le cadre de ses travaux sur les leviers d’actions (ici : https://lnkd.in/eiKgWM5G). L’allongement des jours de carence est un paramètre. Considérée seule, cette action n’a aucun sens, si ce n’est provoquer une relative forme d’indignation. Elle est de fait, factrice d’une boucle de rétroaction positive. Si la Cour des Comptes avait réellement voulu proposer quelque chose d’intelligent, susceptible d’avoir un réel impact sur l’état des finances de notre système de santé, elle aurait plutôt entrevu d’agir sur les « paradigmes » du travail et sur le sens de ce qu’est et de ce que représente aujourd’hui ce dernier. Pourquoi y a-t-il autant d’arrêts ? La proposition de la Cour des Comptes nous amène à penser que c’est parce que le système est trop permissif. Il est évident, que c’est autre chose. Donnez à quelqu’un des sacs de sables pour protéger ses biens d’une inondation. Vous verrez que cela ne résoudra rien, à court ou à long termes, de ses problèmes. https://lnkd.in/e7_zgnSk