Villes Vivantes

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Activités d’architecture

Bordeaux, Nouvelle-Aquitaine 24 229 abonnés

Vivifier nos villages 🌞 faire grandir nos villes 💚 et vibrer nos métropoles 🌱

À propos

Quel est le but de Villes Vivantes ? Honorer la planète en orchestrant la production des plus belles villes du 21e siècle ! Comment ? En inventant des opérations d’urbanisme d’un genre nouveau : * BIMBY ! * BAMBA ! * BUNTI ! * BRAMBLE ! Des innovations de rupture qui vont permettre à chacun de construire là où il a besoin de construire, de vivre là où il souhaite vivre, dans une forme d’habitat et dans un environnement qui correspondent à ses désirs. Leur point commun ? Prendre comme matière première la multitude de projets portés par les habitants eux-mêmes pour produire, en circuit court, une offre de terrains et de logements sur mesure, abordables, bien situés… et de nouvelles et lumineuses façons de devenir voisins ! Qui sommes-nous ? Une équipe qui a jugé bon de tourner la page de l’urbanisme et de l’architecture modernes. Une équipe qui a décidé de réinventer, de refonder les métiers d’architecte et d’urbaniste. Une équipe qui a décidé d’en faire les prototypes des futurs « jobs de rêve du 21e siècle » ! Comment ? En commençant par se mettre entièrement au service des habitants et de la collectivité. En décidant de pratiquer ces métiers, ensuite, sous la forme d’un sport collectif. En s’imposant enfin une créativité vigoureuse, un engagement fort sur le résultat ainsi qu’un patient travail de recherche & développement. Notre savoir-faire ? Toucher au cœur chaque habitant, faire émerger des milliers de projets, faire circuler les énergies, féconder l’intérêt général par l’intérêt individuel, donner du sens et de la puissance aux projets particuliers en les faisant résonner et retentir les uns avec les autres… jusqu’à la découverte. Quelle découverte ? La découverte des modèles, des patterns, des métiers, des configurations de jeu par lesquelles nous pouvons dès maintenant disrupter la chaîne de valeur de l’immobilier pour vivifier nos villages, faire grandir nos villes et vibrer nos métropoles !

Site web
http://www.vivantes.fr
Secteur
Activités d’architecture
Taille de l’entreprise
11-50 employés
Siège social
Bordeaux, Nouvelle-Aquitaine
Type
Société civile/Société commerciale/Autres types de sociétés
Fondée en
2013
Domaines
BIMBY, BUNTI, BAMBA, BRAMBLE, Vibrant Cities, Urban Planing et Architecture

Lieux

Employés chez Villes Vivantes

Nouvelles

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    Co-founder & CEO Villes Vivantes, Urbanist, PhD in architecture

    Entre l'informel et l'hyperformel : l'urbanisme #organique. J'ai eu l'honneur d'intervenir lors de la conférence organisée par l'Association Internationale des Maires Francophones sur le #réenchantement des villes. Aux côté de Vo Lê Nhat, maire de #Hué 🇻🇳, Grégoire Junod, maire de #Lausanne 🇨🇭, Arnaud Ngatcha adjoint à Paris, FRANCOISE NTHEPE, Franck Boutté et Ingrid NAPPI, j'ai proposé un axe de travail en 3 volets. 1/ Le concept d'#intensification_stratégique nous invite à envisager le développement de nos territoires habités comme un réseaux de noeuds denses et connectés les uns aux autres : c’est aujourd’hui notre meilleur guide pour dessiner le plan de nos villes. On observe pourtant aujourd'hui, en Europe, de nombreux maires qui se félicitent de parvenir à faire baisser drastiquement les volumes de constructions dans des villes qui, pourtant, continuent de bénéficier d'investissements importants dans des transports en commun puissants et efficaces. Nous avons donc un chantier devant nous de reconstruction d'un consensus fort autour des bénéfices de la #densité urbaine. Malmenée depuis la crise sanitaire, la densité est pourtant un ingrédient fondamental : * de la préservation des terres naturelles et agricoles (#land_sparing), * du développement des mobilités douces et actives (et donc de la #décarbonation de nos modes de vie), * d'un modèle économique soutenable pour nos infrastructures, nos équipements services et espaces publics. Nous devons démontrer à nouveau, par l'histoire des villes et nos projets contemporains, que l'augmentation de la densité humaine, de la densité bâtie, peut aller de pair avec le retour du #végétal et de l'#eau en ville. Ceux qui cherchent à opposer ces actions le font pour des raisons que le maire de Lausanne a rappelées : invoquer la nature pour ne pas densifier c'est, en réalité, chercher un prétexte pour ne pas accueillir là où l'on vit soi-même. 2/ Entre l'#informel, qui domine dans les régions en très forte croissance démographique, et l'#hyperformel (grandes opérations de promotion immobilière hyper réglementations qui figent l’existant), existe la voie de l'#urbanisme_organique : * la puissance publique investit dans des infrastructures, des équipements et des espaces publics sur le long terme, * une partie significative des bâtiments, notamment résidentiels, se fait à maîtrise d'ouvrage habitante. On réduit les coûts, la granularité du tissu urbain s'affine, la mixité sociale augmente et la ville devient un grand processus collectif de transformation et d'intensification progressive, stratégique, urbanistiquement piloté. 3/ Nous gagnerons enfin à créer les conditions pour qu'émane à nouveau une #beauté puissante, vibrante et populaire du développement urbain. Le rôle des habitants est, ici aussi, fondamental, comme le montrent les réussites à la fois extraordinaires et banales des tissus urbains évolutifs et adaptatifs de certaines villes asiatiques qui nous montrent la voie.

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    #ORGANIC_CITIES : LE TAILLEUR DE LOTS SUR MESURE 💡 Quels nouveaux métiers pour la ville organique ? Est-ce que coller à la demande des particuliers en leur proposant du sur mesure permet de consommer moins de foncier in fine ? C'est la démonstration réalisée par Yannick Neveu, urbaniste développeur chez Villes Vivantes, grâce au retour d'expérience de l'opération d'aménagement bottom-up #BAMBA menée en partenariat avec la Ville de Clermont-Ferrand, et premier démonstrateur de la ville durable 2030 de la Groupe Caisse des Dépôts. 👉 Retrouvez l’ensemble des pitchs de la soirée des nouveaux métiers de la ville organique, du ZAN, de la construction et de la rénovation et des nouveaux services urbains ici : https://lnkd.in/epM8th8Z #ORGANIC_CITIES #VillesVivantes #densification_douce #logement #vegetalisation #metropoles #urbanisme #architecture #métiers #amenagement #bottomup #BAMBA #ZAN Sciences Po OFCE Xavier Timbeau Pierre Leroy

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    Co-founder & CEO Villes Vivantes, Urbanist, PhD in architecture

    Voici un 1er principe de l'#urbanisme_organique : ne pas empêcher les habitants de prendre des décisions d'#adaptation vertueuses. Par exemple, de vivre dans les lieux #denses, praticables à pied, en vélo et en transport en commun. La carte ci-dessous est issue d'un travail de modélisation des mobilités quotidiennes (tous motifs) des quelques 200 000 habitants du territoire du SCOT La Rochelle Aunis, réalisé en 2023 par Villes Vivantes et l'OFCE (Xavier Timbeau) [1]. Elle montre que, selon le lieu où l'on réside, les km parcourus chaque année en voiture, et donc les émissions carbone liées aux mobilités du quotidien, peuvent varier d'un facteur 4 ! Rien de contre-intuitif, donc, mais une finesse de localisation (le carreau 200m x 200m) et une quantification précise rendue possible par des données et des modèles sophistiqués. Que doit-on en conclure ? Cette carte montre-t-elle : > d'une part des habitants "vertueux" : ceux qui habitent le coeur de l'agglomération, qui regroupe emplois, services, équipements et transports en commun ? > et d'autre part des habitants aux mobilités "peu vertueuses" : ceux qui, pour trouver l'espace dont ils avaient besoin pour vivre, notamment avec leurs enfants, ont du s'éloigner, en raison du manque d'offre et des prix prohibitifs du coeur de l'agglomération ? Evidemment non ! Les éléments quantifiés que cette carte porte à notre connaissance ont deux conséquences pratiques, #asymétriques dans leur logique : 1/ Nous #ne devrions #pas #imposer aux habitants du territoire d'habiter dans les territoires où l'on émet peu pour se déplacer, évidemment. Personne ne peut être forcé à déménager sur la base d'un bilan carbone. Par contre, nous #ne devrions #pas #empêcher les personnes qui, ayant bien réfléchi, souhaiteraient aller en vélo au travail, faire monter leurs enfants dans un bus pour aller à l'école, ou tout simplement réduire drastiquement leur budget essence, de pouvoir le faire, en s'installant dans le coeur d'agglomération. Ces communes ont donc la responsabilité de #ne #pas #interdire ces stratégies d'adaptation, elles ont la responsabilité de les rendre faisables, en libérant une offre jusqu'à ce que la demande de logement bies situés soit satisfaite (dans un territoire comme celui de l'aire d'attraction de La Rochelle qui gagne 1600 habitants chaque année, cette demande n'est pas infinie). 2/ Nous devons constater que certains territoires éloignés ont des contraintes de mobilité fortes, qui pèsent sur les émissions du territoire mais aussi sur le budget des ménages et leur "reste à vivre". Des politiques publiques complémentaires doivent être imaginées pour rendre le quotidien de ces personnes plus aimable, y compris pour celles qui se sont éloignées par choix. 👉🏼 Pour autant, ce n'est #pas en #ne #permettant #pas aux ménages qui le souhaitent de s'installer dans le coeur d'agglomération (1) que ces ménages éloignés seront aidés et (2) que les émissions globales du territoires baisseront.

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    Pour “transiter” il nous faudra réinventer nos métiers : comment ? “Plus on veut aller vers des solutions subtiles, plus on veut aller vers des solutions durables, plus il faut intensifier les connaissances, les compétences, et les savoir-faire de mise en oeuvre.” “Travailler avec des solutions passives demande une augmentation des connaissances en amont qui est colossale…” Ce sont les constats auxquels aboutit Impact Living, un “accompagnateur en transition énergétique et écologique” basé à Yverdon-Les-Bains, une commune suisse du Canton de Vaud. Après 7 années passées à développer des méthodes visant à réduire la consommation d’énergie des bâtiments, les émissions de CO2, en utilisant essentiellement des matériaux bio-sourcés, et à restituer de l’espace à la nature… l’équipe battante dirigée par Marc Muller, aujourd’hui constituée d’une quinzaine de personnes, en arrive à la formule suivante : “Transiter, c’est avant tout réinventer des métiers”. Cela pourrait être également, mot pour mot, la conclusion des 10 premières années de recherche et développement des équipes de Villes Vivantes et de tous ses partenaires collectivités territoriales… 10 années d’expérimentation à la recherche des méthodes, des patterns, et par conséquent des nouveaux métiers qui nous permettront de mobiliser, avec leurs propriétaires actuels, le parc bâti et les jardins privés afin d’organiser l’accueil des nouveaux habitants au sein des villes et villages existants, grâce à la densification douce et la croissance organique des tissus urbains. L’alternative à l’ultra-normalisation, d’un côté, et aux outils de l’intelligence artificielle, de l’autre, c’est l’hyper développement de nos compétences humaines, de nos connaissances, de notre intelligence, de notre art, de notre faculté de conception, de co-conception et de réalisation sur le terrain, parcelle par parcelle, projet par projet. La suite ici, dans le guide des villes vivantes, Bonne lecture ☕ https://lnkd.in/eCkP4H5B

    Pour transiter, il nous faudra réinventer nos métiers : comment ?

    Pour transiter, il nous faudra réinventer nos métiers : comment ?

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    Après #Perigueux, VV poursuit sa conquête du #Périgord 💚 Transformer et magnifier l'habitat existant : c'est le défi que nous allons relever aux côtés des élus et des partenaires de la Communauté d'Agglomération Bergeracoise. Ce magnifique territoire réunissant plus de 62 000 habitants à l'échelle de 38 communes va ainsi pouvoir bénéficier d'un dispositif intercommunal de soutien à l'amélioration de l'habitat à l'interface entre ses enjeux et besoins spécifiques et le déploiement du Service Public de la Rénovation Energétique au niveau départemental. Dans le prolongement de l'opération OPAH-RU en cours et en lien avec le calendrier de l'opération cœur de ville prévue pour le début 2025, nous animerons un dialogue pré-opérationnel avec l'ensemble des partenaires pour offrir un service fluide aux habitants et concevoir des dispositifs opérants visant tout particulièrement l'habitat indigne, la dégradation et la vacance. Notre objectif ? Proposer des actions réellement efficaces sur la question de la réoccupation et de la reconfiguration des logements et immeubles anciens pour répondre à la politique volontariste en matière d'accueil et de création d'une offre immobilière répondant aux besoins du territoire. Nos leviers ? Mettre à profit les toutes dernières évolutions des règles de financement nationales pour proposer à la CAB des redéploiements budgétaires optimisés permettant de renforcer l'efficacité des dispositifs sur les thématiques prioritaires, soigner l'articulation entre les différents services pour une équité dans l'attention et les solutions proposées à l'ensemble des habitants et proposer une stratégie crédible et bien dimensionnée en matière de recours aux outils coercitifs à composante de maîtrise foncière. Notre méthode ? Une démarche au contact auprès des élus, acteurs du territoire, partenaires et habitants à travers des modalités participatives qui permettent de prendre le pouls des attentes mais également d’évaluer les capacités de mobilisation de chacun... dans un calendrier qui implique un exploit collectif. Villes Vivantes, c'est une équipe avec une expérience pré-opérationnelle, au fait du nouveau contexte réglementaire grâce à la rédaction de nombreux Pactes Territoriaux dans des contextes variés, mais aussi une expérience d'opérateur, utilisatrice et conceptrice des outils conventionnels ainsi que d’outils avancés de lutte contre la vacance et de création de logements locatifs en cœur de ville. Merci aux élus de la CAB pour leur confiance et pour cette mission enthousiasmante et décisive. #BIMBY #BUNTI #foncier #logement #habitat #intensité #Bergerac #Dordogne #urbanisme #France #Bergeracoise #ville #vacance #rénovation Denis CARAIRE Séverine Genneret

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    Co-founder & CEO Villes Vivantes, Urbanist, PhD in architecture

    🏡 La #crise du logement est consommée. 🏃♀️ La #mobilisation générale doit être décrétée. ✅ Les #permis de construire valides doivent être défendus, accélérés et accordés. Ne soyons ni lâches, ni hypocrites, et prenons nos responsabilités, y compris sur le terrain, dans nos territoires : nous ne pouvons pas tout attendre de l'Etat. Commençons par faire en sorte que le droit local de l’urbanisme soit appliqué et non pas dévoyé. #urbanistes #architectes #citoyens #constructeurs #promoteurs #bailleurs L'Union sociale pour l'habitat Pôle Habitat FFB FFB - Fédération Française du Bâtiment FPI FRANCE - Fédération des Promoteurs Immobiliers de France Fondation Abbé Pierre Association des maires de France et des présidents d'intercommunalité Fondation pour la Nature et l'Homme Fnau

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    Cofounder & directeur de l'impact social de Villes Vivantes, Urbanist, Président de l’Office Professionnel de Qualification des Urbanistes

    EXTRA LEGAL Quand des salariés dorment dans leur voiture lors de leur prise de poste, quand des étudiants renoncent à des formations faute de logement, où les "pendulaires" subissent coûts et kilomètres, quand les employeurs ne peuvent recruter faute de capacité de leurs salariés à se loger, devons-nous, comme citoyens ou comme urbanistes, accepter que soient entravés la construction de #logements et le respect des documents d'#urbanisme qui la prévoient ? "Le terme « extra légal » renvoie à des pratiques de la part de l’autorité détentrice du pouvoir d’autoriser de construire, qui ne reposent sur aucun fondement légal, et qui ajoutent des prescriptions d’urbanisme, voire qui contreviennent aux documents d’urbanisme légalement opposables." Ces mots sont ceux de la Cour des comptes, placés en exergue d'un rapport sur la délivrance des #permis_de_construire rendu public la semaine dernière. Dans ce rapport, la Cour décrit des "stratégies de contournement" et un "respect parfois relatif de la norme applicable" de la part d'une série de collectivités, parmi lesquelles les communes de Bordeaux Métropole ou encore la Ville de Grenoble figurent en bonne place. Le rapport reconnaît "la légitimé des élus à avoir des exigences en matière de qualité des constructions dans leur commune", mais rappelle aussi que ces exigences "doivent rester conformes au code de l’urbanisme et figurer dans le règlement du PLU(i), et non dans des documents complémentaires sans valeur normative", ou encore dans des "des demandes additionnelles, parfois en décalage avec le droit opposable et souvent sans base légale, qui complexifient la démarche, accroissent l’incertitude quant à son issue et nourrissent le contentieux". La Cour des Comptes prend, notamment, l'exemple de la métropole Bordelaise pour illustrer les pratiques et documents extra légaux : A Lormont, un « cahier de la qualité résidentielle » et des « fiches de lot » sont destinés à "négocier à la baisse" les "droits pourtant ouverts dans le PLUi". Après une énumération des chartes et des labels : « bien construire à Bordeaux_Métropole », « charte urbaine, architecturale et paysagère » à Pessac, « se loger et vivre à Bègles », « charte paysagère et esthétique urbaine » à Blanquefort, « charte de l’urbanisme et de la qualité de la ville » à Mérignac, « charte architecturale, urbaine et paysagère » à Bruges et Le Taillan Médoc, « Label urbanisme résilient » à Floirac ou « bâtiment frugal bordelais » à Bordeaux, la Cour des Comptes énonce la conclusion suivante : "Les volontés et souhaits identifiés ne sont pas des règles opposables", et "si elles doivent subsister, ces contraintes, hors code de l’urbanisme, devraient reposer sur une base juridique avérée". La "Commission métropolitaine des avants projets" est également citée comme "une procédure locale qui n’est adossée à aucun texte juridique opposable", facteur "d'enlisement des demandes".

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    Cofounder & directeur de l'impact social de Villes Vivantes, Urbanist, Président de l’Office Professionnel de Qualification des Urbanistes

    EXTRA LEGAL Quand des salariés dorment dans leur voiture lors de leur prise de poste, quand des étudiants renoncent à des formations faute de logement, où les "pendulaires" subissent coûts et kilomètres, quand les employeurs ne peuvent recruter faute de capacité de leurs salariés à se loger, devons-nous, comme citoyens ou comme urbanistes, accepter que soient entravés la construction de #logements et le respect des documents d'#urbanisme qui la prévoient ? "Le terme « extra légal » renvoie à des pratiques de la part de l’autorité détentrice du pouvoir d’autoriser de construire, qui ne reposent sur aucun fondement légal, et qui ajoutent des prescriptions d’urbanisme, voire qui contreviennent aux documents d’urbanisme légalement opposables." Ces mots sont ceux de la Cour des comptes, placés en exergue d'un rapport sur la délivrance des #permis_de_construire rendu public la semaine dernière. Dans ce rapport, la Cour décrit des "stratégies de contournement" et un "respect parfois relatif de la norme applicable" de la part d'une série de collectivités, parmi lesquelles les communes de Bordeaux Métropole ou encore la Ville de Grenoble figurent en bonne place. Le rapport reconnaît "la légitimé des élus à avoir des exigences en matière de qualité des constructions dans leur commune", mais rappelle aussi que ces exigences "doivent rester conformes au code de l’urbanisme et figurer dans le règlement du PLU(i), et non dans des documents complémentaires sans valeur normative", ou encore dans des "des demandes additionnelles, parfois en décalage avec le droit opposable et souvent sans base légale, qui complexifient la démarche, accroissent l’incertitude quant à son issue et nourrissent le contentieux". La Cour des Comptes prend, notamment, l'exemple de la métropole Bordelaise pour illustrer les pratiques et documents extra légaux : A Lormont, un « cahier de la qualité résidentielle » et des « fiches de lot » sont destinés à "négocier à la baisse" les "droits pourtant ouverts dans le PLUi". Après une énumération des chartes et des labels : « bien construire à Bordeaux_Métropole », « charte urbaine, architecturale et paysagère » à Pessac, « se loger et vivre à Bègles », « charte paysagère et esthétique urbaine » à Blanquefort, « charte de l’urbanisme et de la qualité de la ville » à Mérignac, « charte architecturale, urbaine et paysagère » à Bruges et Le Taillan Médoc, « Label urbanisme résilient » à Floirac ou « bâtiment frugal bordelais » à Bordeaux, la Cour des Comptes énonce la conclusion suivante : "Les volontés et souhaits identifiés ne sont pas des règles opposables", et "si elles doivent subsister, ces contraintes, hors code de l’urbanisme, devraient reposer sur une base juridique avérée". La "Commission métropolitaine des avants projets" est également citée comme "une procédure locale qui n’est adossée à aucun texte juridique opposable", facteur "d'enlisement des demandes".

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    🏡 Anjou Bleu Communauté lance son opération #BIMBY #BUNTI !! Les propriétaires et futurs propriétaires des 11 communes d’Anjou Bleu Communauté ont désormais, et pour les 5 ans à venir, accès à un #service #sur_mesure pour coconcevoir, avec les équipes de Villes Vivantes, des options et scénarios d'évolution de leurs biens, et être accompagné dans la concrétisation des projets de leur choix. L’opération BIMBY BUNTI s’inscrit dans l’ensemble des actions intercommunales au service de l’habitat et du cadre de vie, en complément de l’#OPAH lancée en 2023 par Anjou Bleu Communauté, avec le soutien de l’Anah. Les objectifs : 🌱 #Adapter le parc de logements aux besoins des habitants, 🌱 #Améliorer le parcours résidentiel de ses habitants, 🌱 #Renforcer l’attractivité des communes, 🌱 #Accueillir tout en réalisant le Zéro Artificialisation Nette. 💡 Les #options BIMBY visent à #densifier les espaces bâtis de manière douce en construisant de nouveaux logements sur les terrains déjà bâtis, sans étalement urbain et en valorisant les infrastructures existantes. 💡  Les #options BUNTI permettent de #rénover et #reconfigurer le parc d’habitat ancien grâce à une ingénierie de projet innovante, afin d'adapter les logements à la demande contemporaine : lumière, espaces extérieurs, isolation, accès, réorganisation des plans, extensions, surélévations… Tous les habitants et propriétaires (actuels et futurs) peuvent bénéficier du service BIMBY BUNTI, gratuitement, sans conditions de ressources et sans engagement. Pour en savoir plus sur l’opération, c’est ici : 👉🏼 https://lnkd.in/eNjUj3-c #urbanisme_organique #logement_pour_tous #densification_douce #zan

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    Co-founder & CEO Villes Vivantes, Urbanist, PhD in architecture

    « Qu’ils aillent se loger ailleurs ! » Nouvelle victoire du #NIMBY : 66% de logements en moins ! Ainsi, à Rosny-sous-Bois, qui s’apprête à accueillir une gare du Grand Paris Express en 2030, on célèbre la #sobriété immobilière, sur les panneaux publicitaires de la ville, en pleine "crise du logement" : Moins c'est mieux, enfin surtout "à côté de chez moi" ... Nous sommes en zone A (au sens du zonage PINEL) c'est-à-dire en zone tendue (env. 4000€/m2 dans l'ancien), le PS a fait 48% au 1er tour des dernières législatives puis 73% au second tour, et le maire élu est divers droite. Autrefois réservé aux communes les plus huppées, voici donc que le phénomène NIMBY [1] est désormais complètement #généralisé et #décomplexé dans notre beau pays, progressant à une vitesse fulgurante dans tous les secteurs #tendus du territoire national quelle que soit leur couleur politique. Le SDES révélait d'ailleurs, il y a quelques jours, que l'efficacité foncière progressait partout en France sauf dans ces territoires tendus [2]... C’est donc à l’échelon municipal que cet égoïsme territorial du NIMBY se déploie en toute quiétude, dissimulé dans un cheval de Troie à 3 têtes : * une #écologie #superficielle : planter des arbres [3] plutôt que construire de nouveaux logements, plus de nature et moins de béton - comme si ces politiques étaient contradictoires ; * un #urbanisme de la #sobriété (construire moins c’est mieux) qui procède, à y regarder de près, à un immense dévoiement des outils du code de l’urbanisme pour servir les intérêts particuliers des personnes qui sont « déjà là », des « bien logés » pour reprendre le mot d’Emmanuelle COSSE, qui ont intérêt, pour la valorisation patrimoniale de leurs biens, à ce que l’on construise moins et que l’on renforce la pénurie [4]. * un #aménagement du territoire dans le #doute : la réthorique récurrente des logements vacants disponibles ailleurs dans le pays, dans les territoires en décroissance, dédouane trop facilement les territoires tendus, et a fortiori ceux dans lesquels des efforts significatifs sont réalisés en matière de transport en commun, de leur devoir de répondre aux besoins légitimes qui s’expriment chez eux [5]. C’est presque toute la France des secteurs « tendus », finalement, qui nous dit, à l’échelle de chaque commune : « Allez vous loger ailleurs ! » Or cette France tendue est aussi celle des #emplois, des services, des transports en commun efficace, de l'accès à la culture, aux équipements. On entend bien sûr des gens nous expliquer qu'avec une "vraie" politique d'aménagement du territoire toutes ces aménités que recherchent les habitants pourraient être mieux réparties sur le territoire. Mais, vous remarquerez, la plupart des personnes qui s'expriment ainsi ont, elles-mêmes déjà, une place au soleil dans ces zones tendues, avec 1 voire 2 logements dans les endroits stratégiques du territoire. Étonnamment, aucune d'elles n'est prête à laisser sa place. Et vous ?

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    Rénovation énergétique des logements : quand on consomme plus après travaux La simple rénovation des passoires énergétiques est très loin d’entraîner automatiquement une réduction des émissions de GES et des coûts supportés par l’occupant. Une étude de Cristina Peñasco et Laura Diaz Anadon de University of Cambridge sur la situation des logements post rénovation thermique tend à démontrer que les économies d’énergie disparaissent la quatrième année après une rénovation. J’avais pour ma part montré cet effet rebond en 2008 lors d’une recherche pour le PUCA par une enquête auprès de ménages en précarité énergétique révélant que les consommations d’énergie réelles dans un logement sont largement decorrélées de son étiquette énergétique. Dans le parc ancien, nous avions pu observer des sous consommations ou des surconsommations fortes par rapport à l’étiquette énergétique, une conséquence des usages de l’occupant, mais aussi de l’inadaptation des DPE aux caractéristiques réelles des logements anciens, bâtis avec des matériaux non normés. A ces décalages s’ajoutaient un “effet de soulagement” associé à l’occupation d’un logement performant, mais surtout le fait que les consommations étaient directement fonction des capacités économiques des ménages plutôt que des caractéristiques du logement. Nous avions montré que dans une approche globale du budget des ménages modestes, il était souvent plus efficace d’agir sur les abonnements (énergie, communications), sur les tarifs de l’eau, particulièrement inégalitaires. La recherche avait également détaillé le poids très élevé de l’automobile dans la précarité énergétique des ménages périurbains et ruraux contraints à des déplacements importants. Alors faut-il se désoler que des consommations réelles et des émissions réelles fortes puissent être constatées dans des logements “performants”, notamment quant il s’agit de passoires énergétiques rénovées grâce à des budgets publics? La suite ici, dans le guide des villes vivantes, Bonne lecture ☕ https://lnkd.in/e8_QVhhZ

    Rénovation énergétique : quand on consomme plus après travaux

    Rénovation énergétique : quand on consomme plus après travaux

    https://vv.guide

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