Réseau Action Climat

🌍 Ouverture de la COP29 aujourd’hui à Bakou : les pays du Nord doivent honorer leur dette climatique ! 💰 Le nouvel objectif collectif quantifié (NCQG) sera au cœur des négociations de cette nouvelle COP : il désigne les ressources financières que les pays développés doivent fournir pour soutenir les pays les plus impactés par le réchauffement climatique. 🤝 La définition de ce montant doit permettre de rétablir la confiance Nord/Sud, tout en honorant enfin la dette climatique. Ce sont effectivement les pays historiquement les moins émetteurs de gaz à effet de serre qui subissent aujourd’hui les pires effets du réchauffement climatique, avec le moins de ressources pour y faire face. Il s’agit d’une occasion historique de renforcer la solidarité internationale. Merci à Datagora pour les visuels 🤝

🌍 Ouverture de la COP29 aujourd’hui à Bakou : les pays du Nord doivent honorer leur dette climatique ! 💰 Le nouvel objectif collectif quantifié (NCQG) sera au cœur des négociations de cette nouvelle COP : il désigne les ressources financières que les pays développés doivent fournir pour soutenir les pays les plus impactés par le réchauffement climatique. 🤝 La définition de ce montant doit permettre de rétablir la confiance Nord/Sud, tout en honorant enfin la dette climatique. Ce sont effectivement les pays historiquement les moins émetteurs de gaz à effet de serre qui subissent aujourd’hui les pires effets du réchauffement climatique, avec le moins de ressources pour y faire face. Il s’agit d’une occasion historique de renforcer la solidarité internationale. Merci à Datagora pour les visuels 🤝

🚨 La COP29 s’ouvre lundi ! Régulièrement pointées du doigt pour leur inefficacité, les COP ne se résument pourtant pas à quelques semaines de discussions intenses en fin d’année. Elles constituent depuis près de trente ans le seul espace de négociations ouvert à tous les États de la planète pour faire face au plus grand défi de l’humanité : le changement climatique. Face à la présence grandissante des lobbyistes de l’industrie fossile, nous, ONG, refusons de baisser les bras et de laisser ces intérêts particuliers orienter l'agenda politique. Sur la scène internationale, les COP demeurent des rendez-vous essentiels pour la diplomatie climatique, la justice sociale et environnementale, ainsi que d’autres luttes sociales comme celle de l’égalité de genre. Découvrez nos attentes pour cette COP29 👇 350.org ACTION CONTRE LA FAIM WECF France

La revue scientifique The Lancet a publié son dernier rapport concernant les conséquences du changement climatique sur la santé. Parmi les chiffres alarmants de cette publication, le nombre de décès liés à la chaleur est en explosion : 167% chez les de 65 ans dans le monde en 2023, soit plus du double de ce à quoi on aurait pu s'attendre en l'absence de changement climatique. Chaleur, maladies infectieuses, pollution de l'air, sécheresse… la France est loin d'être épargnée. Le résumé du rapport : https://lnkd.in/gQ6gGwzT Le zoom du Lancet sur la France : https://lnkd.in/gBKaE52j

Le Gouvernement va soumettre aujourd'hui sa stratégie nationale énergie-climat. La trajectoire qu’elle trace aura des impacts massifs sur le quotidien des Françaises et des Français, influençant notre mode de vie à court et long terme et notre pouvoir d’achat mais aussi notre souveraineté énergétique et industrielle. Notre position 👇 https://lnkd.in/e4XY4D3V

🌡 Les températures anormalement hautes observées dans la mer Méditerranée, du fait du réchauffement climatique, risquent fortement d’aggraver les épisodes de pluie torrentielles. Associé à une urbanisation et une bétonisation des territoires, le réchauffement climatique occasionnera des dommages plus importants sur les personnes et les biens. Pour limiter la casse, il est urgent de réduire drastiquement nos émissions de gaz à effet de serre, tout en adaptant les territoires aux effets déjà irrémédiables. Retrouvez l'intervention de Anne Bringault sur LCI : https://lnkd.in/e7q45jWH

On entend tout et surtout n’importe quoi sur les éoliennes, une source d’énergie pourtant indispensable selon tous les experts et scientifiques. Dans un monde qui se dirige vers un réchauffement de 3,1°C, la sortie des énergies carbonées est une urgence absolue. Les éoliennes sont aujourd’hui capables de produire beaucoup d’énergie, avec un rendement énergétique qui ne cesse de croître. Souvent présentée comme un obstacle, la variabilité des conditions météorologiques est pourtant aujourd’hui une contrainte pour laquelle de nombreuses solutions existent et sont déjà utilisées (stockage, énergie alternative, etc.). Pour sortir des énergies fossiles, sujet sur lequel la communauté internationale s’est engagée lors de la COP28, il serait dangereux de ne pas investir dans l’énergie éolienne, qui constitue une alternative fiable, efficace, et la moins chère aujourd’hui.

A quoi joue le gouvernement avec les aides à l'électrification des véhicules ? En 2024, l’enveloppe allouée aux différentes aides (Bonus écologique, prime à la conversion et leasing social) s’élevait à 1,5 milliards d’euros. Après une première baisse de 500 millions d’euros, le gouvernement souhaite encore réduire cette aide de 300 millions d’euros. On passerait donc de 1,5 milliards à 700 millions d’euros pour accompagner les ménages vers le véhicule électrique. C’est dangereux, à beaucoup d’égards. Socialement, on est dans un cas typique d’injonctions contradictoires, qui alimentent la frustration et la polarisation sur les enjeux écologiques. D’un côté, on demande aux ménages d’abandonner leur véhicule thermique au profit d’un véhicule électrique. De l’autre, on laisse les constructeurs proposer des véhicules électriques très chers et on réduit brusquement les aides à l'électrification, supposées compenser l’écart de prix entre une voiture à essence ou diesel et une voiture électrique. Autrement dit, on demande aux français de changer, et on leur supprime les moyens pour le faire. D’un point de vue industriel, si les difficultés des constructeurs à vendre leurs véhicules électriques sont avant tout liées à leurs mauvais choix stratégiques (comme expliqué ici avec les syndicats : https://lnkd.in/efZbbw2h), raboter les aides c’est aussi abîmer leur compétitivité pour les prochaines années. Enfin d’un point de vue environnemental, ralentir l'électrification du parc automobile, c’est ralentir la décarbonation du premier secteur émetteur, en France et en Europe. Alors oui, les aides peuvent être plus efficaces, notamment le leasing social : https://lnkd.in/e9sbQRjF Aussi, l’enjeu n’est pas de remplacer tous les véhicules thermiques par des véhicules électriques. La place de la voiture dans nos mobilités doit impérativement évoluer. Mais rendre plus difficile l’accès au véhicule électrique, alors que les voitures sont de plus en plus chères, que les prix du carburant explosent et que la dépendance à la voiture augmente, c’est ne rien comprendre à l’urgence qui pèse aujourd’hui sur la mobilité. Pour beaucoup, cette dernière n’est plus synonyme de liberté, mais de précarité. Léo Larivière Marie C. Thomas Uthayakumar Aurélien Bigo Jean-philippe Hermine Sebastien Bailleul Mélinda Rolo Thomas Matagne Alexis Chailloux Laurent PERRON Daphné Chamard - Teirlinck Anne Bringault

♨️ Inondations, tempêtes, incendies, sécheresses... Déjà tristement fidèle à ses prédécesseures, la 29ème conférence mondiale sur les changements climatiques, la COP29  aura lieu à nouveau cette année dans un contexte d'ébullition climatique. L’année dernière, la COP28 de Dubai a marqué un tournant décisif pour la fin des énergies fossiles, mais l’engagement n’a pas été suivi par des politiques concrètes. Un an après, la COP29 à Bakou est donc l’occasion d’envoyer un signal fort avec les premières annonces des principaux pollueurs sur leur plan de sortie des énergies fossiles. 💰 La question du financement de la transition écologique et de l’adaptation au changement climatique, en particulier celle des pays du Sud, sera également au cœur des négociations. Ce sont les plus exposés au changement climatique, alors même qu'ils ont le moins de ressources pour y faire face. ♀️ Les inégalités de genre doivent aussi faire l’objet d’un plan d’action spécifique. Cette année, nous avons le potentiel d’agir concrètement pour mener à bien une politique climatique véritablement efficace et juste, via la prise en compte des considérations de genre. Le 6e rapport d’évaluation du GIEC est clair là-dessus : les inégalités structurelles aggravent les conséquences néfastes de la crise climatique pour les groupes en situation de marginalisation ou de vulnérabilité, dont les femmes. Si les COP s’enchaînent alors que la crise climatique s’accélère, il peut être tentant de baisser les bras et de regarder ailleurs. Pourtant, plus de 2400 lobbyistes de l’industrie fossile étaient présents lors de la COP précédente, un chiffre qui s’envole chaque année. Être présent lors des COP, c’est refuser de céder le terrain aux intérêts de l'industrie pétro-gazière. Ceux-là même qui pesaient numériquement plus lourd que les délégations des dix pays les plus vulnérables réunies (1 509 personnes) lors de la dernière COP. Le Réseau Action Climat ainsi que ses associations membres suivront les négociations du 11 au 22 novembre, plus d’infos 👉 https://lnkd.in/ephD3tms

On se dirige tout droit vers un monde à 3,1 °C. Un monde à 3,1°C, c'est plus de 4°C de réchauffement en France, c'est un monde dans lequel l'été record de 2022 est un été froid, un monde avec toujours plus d'inondations, d'incendies, de conflits pour le partage de l'eau... On s'y dirige tout droit avec les politiques actuelles selon un nouveau rapport du PNUE : https://lnkd.in/eN68Wmwp On ne pourra pas s'adapter à un monde si chaud : il est plus que jamais urgent de réduire drastiquement nos émissions de gaz à effet de serre.