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🔥🔥🔥 vaches et moutons dans nos territoires, pires ennemis du #climat : vraiment ? Et bien non. Pourtant, depuis une décennie les #ruminants sont accusés, notamment en #France, de contribuer fortement au #réchauffement climatique. #Vaches, #moutons, et donc #viandes rouges et #fromages sont devenus les cibles prioritaires des plans de #décarbonation dans l’#agroalimentaire. Pourquoi ? Selon les méthodes comptables actuelles, essentiellement parce qu’en digérant l’herbe… les ruminants rotent du #méthane. ✅ En France, les chiffres couramment cités pour l’impact de l’élevage via le méthane #CH4 font état de 45% des #GES du secteur #agricole ( 42% pour le protoxyde d’azote #N2O et 13% pour le #CO2). Ainsi comptabilisées, ces GES du secteur agricole constitueraient 19% des GES nationales. Le tout étant comptabilisés en « équivalents-CO2 » via une métrique appelée le #PRG100 (Potentiel Réchauffant Global à 100 ans). Et c’est là que (notamment) le bât blesse. Car ces gaz ont des caractéristiques très différentes : N20 et CO2 ont des durées de vie > au siècle et sont hautement cumulatifs, le CH4 a un fort pouvoir radiatif mais une très faible durée de vie ~12 ans (non cumulatif). 🌀 Que dit le GIEC ? ✅ Il existe 2 types de méthodes pour comptabiliser les GES en ‘équivalents-CO2’ : le #PRG100, et le #PRG* (PRG=GWP en anglais). Les deux ont été conçues par des équipes de climatologues du GIEC libres de tout conflit, à la recherche des outils les plus pertinents pour étayer les politiques publiques climatiques. ✅ Dans son Summary for Policymakers (2021), le GIEC indique : “New emission metric approaches such as #GWP* are designed to relate emission changes in short-lived #greenhouse gases to emissions of CO2 as they better account for the different physical behaviors of short and long-lived gases. Using these new approaches can improve the quantification of the contribution of emissions to global #warming, compared to approaches that aggregate emissions of GHGs using standard CO2-equivalent emission metrics [#GWP100].” 🎯 Pour compter ce qui compte, càd l’impact des émissions sur l’élévation des #températures, le PRG* est plus pertinent que le PRG100. ✅ Que disent les calculs ? Avec le PRG*, dans le contexte que nous connaissons en #Europe de cheptels ruminants stables (et même légèrement décroissants depuis 3 décennies), l’impact actuel réel des éructations de méthane de ces animaux sur l’élévation des T° est de… 0.0°C. Avec les dynamiques récentes d’accélération de la baisse des cheptels, l’effet est même refroidissant. ✅ Le CGAAER précise : « Dans la situation FR, les ruminants ne sont pas responsables de l’augmentation du méthane présent dans l’atmosphère. » ➡ Alors, pour ne pas décarboner idiot, si on arrêtait de faire porter le bonnet sans nuance aux vaches & aux moutons dans les bilans #carbone #scope3 ? Si on mettait réellement en place le 'moins mais mieux' de produits issus de l’#élevage, pour une meilleure #santé #planétaire ?
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