Retrouvez l'interview de Patrick Martin dans Les Echos : "Certains slogans de campagne peuvent être séduisants. Mais la page de l'élection est tournée, on doit revenir à la vraie vie." 👇 Upe 13 UPE06 UDE 04 UPV - Union Patronale du Var UPE 05 MEDEF Vaucluse Jean-Louis Maurizi Violaine Richard Pascaline IVALDI-LANTERI Yves Altobelli Marc-Antoine Moché Emma Durand Aurélie LECAUDEY-BLANC Carole COLOMBO-SEIPELT
Retrouvez mon interview dans Les Echos du jour : "Certains slogans de campagne peuvent être séduisants. Mais la page de l'élection est tournée, on doit revenir à la vraie vie. Chez nos adhérents, il y a une immense inquiétude, avec des #défaillances d'entreprises qui touchent dorénavant des grosses PME et des ETI dans tous les secteurs dont l'industrie. Depuis l'annonce de la dissolution, l'#attentisme est très marqué partout, sur les décisions d'investissements, les embauches. Cela survient alors que l'investissement était déjà en baisse de 1,7 % depuis le début de l'année et alors qu'il faudrait au moins 10 % par an pour tenir la trajectoire de la neutralité carbone. Je suis extrêmement choqué que pendant la campagne, personne n'ait parlé d'innovation, de croissance, de formation ou de productivité qui reste le principal levier des hausses de salaires. On a l'impression que le débat politique s'est affranchi des réalités économiques. Or, la réalité nous rattrape toujours. Le projet du NFP fait complètement abstraction des contraintes budgétaires et de compétition internationale. C'est très grave. La quasi-totalité des mesures irait à l'encontre de la performance globale de notre économie. Il faut sortir des postures et des provocations vis-à-vis des acteurs économiques. L'annulation de la réforme des #retraites serait un signal terrible à l'égard des marchés financiers, mais surtout pour la pérennité de notre système par répartition. Il est extraordinaire que l'on parle de réforme des retraites depuis maintenant 43 ans, suite à une décision totalement inappropriée de retraite à 60 ans en 1981. Sur l'#AssuranceChômage. Nous restons fondamentalement convaincus qu'il faut augmenter le taux d'emploi dans notre pays. C'est la bonne réponse à beaucoup de nos problèmes. Si ce décret n'est pas pris, il faudra rétablir l'accord signé en novembre , qui correspondait à la lettre de cadrage reçue du gouvernement. Dans ce paysage politique fragmenté, il faut des contre-pouvoirs et les #PartenairesSociaux sont un facteur de stabilité. Il y a urgence à ce que le pays s'appuie sur la démocratie sociale, plus apaisée et souvent plus constructive que l'actuel débat politique."