Carbone 4

La semaine dernière, IF Initiative a eu le plaisir de présenter ses travaux lors d'une rencontre organisée par le Collège des Directeurs du Développement Durable (C3D). Ce fut l’occasion d’échanger sur les défis stratégiques que rencontrent les entreprises face aux bouleversements environnementaux et à l’incertitude croissante. 🔎 L'intervention s’est concentrée sur : ➡️ La démarche méthodologique conçue pour aider les entreprises à anticiper les transformations majeures de leur environnement d’affaires à partir de scénarios prospectifs fondés sur des flux physiques. ➡️ Un cas concret pour illustrer comment intégrer les limites planétaires dans la prise de décision stratégique, et ainsi bâtir des modèles plus résilients. 💬 La table ronde qui a suivie, animée par Thomas Gauthier a réuni Marc Irubetagoyena, Michael Haddad et Augustin Wirz, tous trois sponsors de IF Initiative qui ont partagé leurs enjeux sur l'usage de scénarios et les bénéfices concrets qu’ils retirent de leur participation. Un grand merci à eux pour leur engagement et leur confiance ! 👏 Félicitations au C3D pour l’organisation de cette soirée et pour avoir permis des échanges si riches sur l’avenir de la stratégie d’entreprise durable. --- ❓C'est quoi déjà la IF Initiative ? Porté par Carbone 4, c'est un projet qui se fixe pour objectif d’aider les entreprises à mieux appréhender les transformations de leurs activités confrontées aux limites planétaires, et ainsi à mieux maîtriser leur destin face à ces bouleversements pour relever les défis de la transition écologique. Vous souhaitez en savoir plus sur notre démarche et nos travaux ? 👉 Visitez notre site internet www.ifinitiative.com et contactez-nous pour explorer comment réinventer la stratégie d'entreprise confrontées aux limites planétaires ! #Stratégie #Sustainability #DéveloppementDurable #Prospective #TransitionÉcologique #IFInitiative #C3D

🌲 Le vrai du faux sur les bioénergies et le climat 👀 Lorsqu’on parle d’énergie et de climat, on est confronté à un florilège d’idées reçues qui suscitent souvent des réponses contradictoires. Carbone 4 revient avec son format FAQ, cette fois-ci centrée sur les bioénergies, pour éclairer le débat et démêler le vrai du faux en proposant une approche scientifique et chiffrée pour chaque idée reçue/questions. ❓ Les bioénergies ça n’émet pas de gaz à effet de serre ? ❓ Convertir les centrales électriques au charbon à la biomasse, c’est l’avenir ? ❓ Chauffer nos bâtiments avec du bois est une bonne idée pour le climat ?  ❓ Les bioénergies peuvent remplacer les énergies fossiles ? ❓ Il y aura des bioénergies pour tout le monde ? Vraiment ? Pour tout savoir, cliquez ici 👇 https://lnkd.in/dxHGrfJs

🛰 Les data centers dans l’espace sont-ils un levier pour décarboner le secteur digital ? https://lnkd.in/eSeUNqWq ❓ C’est quoi un space data center ?  ❓ Est-ce que des centres de données placés en orbite autour de la Terre et alimentés par des panneaux photovoltaïques pourrait décarbonater le secteur digital ? Le secteur du numérique est aujourd’hui responsable d’environ 3% des émissions globales, et, en l’absence de mesures de sobriété et de solutions de décarbonation, pourrait selon l’Arcep, augmenter de 45% à horizon 2030, et tripler à horizon 2050. Dans ce contexte, le secteur doit trouver des solutions rapidement. Mandaté par la Commission Européenne dans le cadre du projet ASCEND qui a réuni un consortium d’acteur sous le leadership de Thales Alenia Space, Carbone 4 a mené une étude de faisabilité ayant pour objectif de déterminer sous quelles conditions techniques le scénario “data center dans l’espace” pouvait être moins émissif d’un point de vue carbone que l'option “data center terrestre”. 👉 Découvrez en quelques mots les résultats de notre étude, ainsi que notre positionnement : un tel projet ne doit pas occulter un principe cardinal dans la bonne marche de la transition : celui de la sobriété. Analyse signée Sami Labat Tahri ⬇️

[Décryptage transport] Voici les 3 actualités qui ont retenu notre attention cette semaine et dont certaines feront l’objet d’une analyse pour les abonné·e·s à la newsletter transport. 🚗 Réduire la place de la voiture en ville : une analyse des perceptions sociales favorables 👉 https://lnkd.in/dDfucjcf 🛑 Crise climatique : Porsche, impacté par des inondations, annonce des pénuries 👉 https://lnkd.in/g5z6U2zB 🙌 Bonne nouvelle pour la voiture électrique en 2025 : les modèles abordables arrivent enfin 👉 https://lnkd.in/d_2yUsRH Pour recevoir nos décryptages transport, n’oubliez pas de vous inscrire  👉 https://lnkd.in/deJmBjt

🙄 “L’été fut doux, il pleut, il fait froid, c’est bien la preuve que…” Vous avez peut-être entendu ce type de phrase cet été et en cette rentrée. La pluie et le temps morose deviennent l’argument principal du climatoscepticisme. 😶 Mais même si l’Ouest de l’Europe comme la France a connu des températures moins élevées que les précédentes années, l’été 2024 est le plus chaud jamais enregistré dans le monde selon le service européen Copernicus. Et il n’est pas nécessaire de trop élargir sa vision : si la partie Ouest est plus chanceuse, l'Europe centrale et méridionale a été touchée par des vagues de chaleur à 40°C. Dans cette carte synthèse, le journal le Monde recense les événements climatiques extrêmes qui ont touché la planète ces trois derniers mois. 🇵🇰🇮🇳 Vagues de chaleur mortelles de plus de 40°C au Pakistan et en Inde. 🇨🇦 Plus 400 feux de forêts déclarés hors de contrôle au Canada. 🇺🇲 Les alertes à la canicule ont concerné plus de 70 millions de personnes aux États-Unis. 🇫🇮🇳🇴 Record de températures dans le nord de la Norvège et en Laponie finlandaise. La liste est longue : inondations amplifiées par le phénomène El Niño au Kenya, l’ouragan Béryl est le plus précoce à frapper les côtes américaines en 10 ans, 1300 morts pendant le pèlerinage de La Mecque où le thermomètre a dépassé les 50°C, fonte exceptionnelle de la banquise antarctique, chaleur extrême dans l’Atlantique.… Ces événements sont tous causés et aggravés par le dérèglement climatique d’origine humaine. Et comme nous continuons à déforester et à brûler des énergies fossiles, il est plus que probable que nous allons connaître davantage d'événements extrêmes chaque année. Le tout sans y être suffisamment préparé. Si l’Agence américaine d’observation océanique et atmosphérique estime à 66 % la probabilité de survenue de La Niña entre septembre et novembre, permettant d’abaisser les températures, 2024 sera visiblement l’année la plus chaude. Août 2024 fut le quinzième mois à battre son propre record et le treizième mois sur une période de quatorze mois d’affilée à dépasser de 1,5 °C les moyennes de l’ère préindustrielle, soit la limite à ne pas franchir la plus ambitieuse de l’accord de Paris. Ne nous mentons pas, il n’a jamais fait aussi chaud et il nous faut continuer les efforts pour limiter ce changement.

H-24 avant notre nouveau webinaire NZI La Net Zero Initiative est de retour avec une nouvelle publication pour le secteur de l'#energie : Guidance on the carbon accounting of renewable electricity purchases. Pour cette occasion, Carbone 4 a le plaisir de vous convier à un webinaire d’introduction qui se tiendra : 🗓 Demain 🕛 De 16h à 17h 🇬🇧 En anglais Ce guide propose de clarifier la position de NZI concernant la comptabilisation carbone des achats d'électricité renouvelable, à la fois dans le pilier A (émissions induites) et dans le pilier B (émissions évitées) de la matrice NZI. Et également d'établir une méthodologie plus précise pour évaluer l'impact réel sur le climat des différents contrats d'achat. Pour vous inscrire, cliquez ici 👉 https://lnkd.in/dXnxZ9Yi Et pour découvrir notre publication, cliquez ici 👉https://lnkd.in/dWhZKesY

✈️ Première destination touristique mondiale, la France attire chaque année des millions de touristes. Sur le territoire, le secteur touristique représente près de 4 % du PIB et pas moins de 2 millions d’emplois directs et indirects. ⚠️ Mais dans le même temps, le secteur génère de nombreuses pressions sur l’environnement, et en particulier sur le climat et la biodiversité, qu’il s’agisse des transports des touristes que de leur hébergement, leur alimentation, ou leur consommation de biens et de loisirs. En 2018, Carbone 4 et l ‘ADEME faisaient le premier bilan des émissions de gaz à effet de serre du secteur du tourisme en France. 👉 Comment ces émissions ont-elles évolué depuis ? 👉 Les habitudes touristiques en France ont-elles changé depuis la pandémie de COVID-19 ? 👉 Le secteur du tourisme en France est-il en bonne voie pour atteindre les objectifs climatiques ? 🗓 Pour en savoir plus sur l’évolution des émissions de GES liées au tourisme en France depuis 2018, rendez-vous ce vendredi 27 septembre à 10h au webinaire “Nouvelle édition : Bilan des émissions de gaz à effet de serre du secteur du tourisme en France” organisé par l’ADEME, et au cours duquel interviendront Juliette Sorret, Eugénie Prego Cauchet de Carbone 4. Inscriptions : https://lnkd.in/euXK7Nce

[ 🆕 Publication] Certificats biodiversité : risques et opportunités Lien du rapport : https://lnkd.in/djQwrByD 🔔 "Les Nations unies et la Commission européenne travaillent déjà à la définition d’une norme mondiale pour les crédits nature. Il doit s’agir de véritables crédits nature, sans écoblanchiment." C’est ce qu’a déclaré Ursula von der Leyen, la Présidente de la European Commission, lors d’un discours prononcé à l’occasion de la "DLD Nature Conference" le 13 septembre à Munich. Comme le rappellent également les rapports de l’IPBES, il est urgent d’agir pour inverser le déclin de la biodiversité. Le cadre mondial, issu de la COP15 de Kunming-Montréal, pose des objectifs globaux pour cette action, et les institutions financières et les autorités publiques ont un rôle important à jouer dans l’atteinte de ces objectifs. 🌱 La question de la biodiversité prenant une importance croissante pour les organisations, celles-ci cherchent des outils pour mettre en œuvre leur contribution aux objectifs mondiaux, et les certificats/crédits biodiversité peuvent constituer une partie de la solution. Ils peuvent être utilisés par exemple dans le cadre de stratégies RSE, pour la finance durable, ou encore pour les politiques publiques de préservation de la biodiversité. Les certificats/crédits représentent des opportunités importantes, pour la nature comme pour les organisations, mais également des risques.  👉 L’analyse des risques est indispensable pour éviter les effets pervers et concevoir un mécanisme qui soit réellement favorable à la biodiversité.  👉 L’analyse des opportunités est incontournable pour en dégager le potentiel, et concevoir un mécanisme qui suscite l’intérêt des différents acteurs. Dans ce contexte, et dans le cadre du projet « certificats pour la biodiversité », le Muséum national d'Histoire naturelle, Carbone 4 et la FRB | Fondation pour la recherche sur la biodiversité publient une analyse complète des risques et des opportunités liés aux certificats/crédits biodiversité ⬇️

⚡ Nouveau guide NZI sur la comptabilisation carbone des achats d'électricité renouvelable La Net Zero Initiative vise depuis sa création à accompagner les entreprises dans leur contribution à la neutralité carbone collective de manière ambitieuse, et compatible avec la science du climat. Pour ce faire, l’initiative vise à structurer le cadre de mesures, d’objectifs et d’actions climat selon trois piliers distincts : les émissions induites (pilier A), les émissions évitées (pilier B), et les émissions séquestrées (pilier C). La décarbonation du secteur de l’électricité joue un rôle clef dans la décarbonation de l’énergie en général, et conséquemment de nombreux secteurs qui en dépendent comme l’industrie ou le transport. De plus, les entreprises sont attendues sur leur capacité à se décarboner, et donc décarboner les émissions d’électricité dont elles dépendent, comptabilisées usuellement dans le scope 2 de leur empreinte carbone.   De nombreux systèmes de contrats d’achat d’électricité ont été développés à travers le monde ces dernières années afin que les entreprises puissent « choisir » le type électricité qu’elles achètent. Étant donné que les réseaux d’électricité sont connectés au niveau régional ou national, il est rare que ces contrats d’achat reflètent un lien physique entre le producteur et le consommateur. Ce guide (en anglais) propose de clarifier la position de NZI concernant les règles de comptabilité climatique pour ces situations, à la fois dans le pilier A (émissions induites) et dans le pilier B (émissions évitées) de la matrice NZI. Et également d'établir une méthodologie plus précise pour évaluer l'impact réel sur le climat des différents contrats d'achat. Un webinaire de présentation aura lieu le 26 novembre à 16h. Pour en savoir plus et vous inscrire, cliquez ici 👉 https://lnkd.in/dXnxZ9Yi Merci à Gabriel Follin-Arbelet, Louis Biddulph, Rodrigo Baranna Fernandes, Julien Avinée, Alexandre Joly, César Dugast et Alain Grandjean pour leur travail.

[Mcfly et Carlito mesurent leur empreinte carbone avec Jean-Marc Jancovici et MyCO2 par Carbone 4] En juillet dernier, l'équipe de MyCO2 par Carbone 4 et Jean-Marc Jancovici sont allés voir les deux youtubeurs à plus de 7 millions d’abonné·es dans leur studio à Colombe et à leur demande. La raison ? Pour calculer leur empreinte carbone personnelle dans une de leurs vidéos, avec Jean-Marc Jancovici et Roman Ledoux, Directeur de MyCO2 en guest stars. Pourquoi c’est une initiative à saluer ? ✅ Car ils ont joué le jeu en découvrant leur empreinte carbone le jour J, sans test en amont. ✅ Sans compensation financière de part et d’autre. ✅ Car ils ont identifié les leviers prioritaires à mettre en place et des engagements de réduction pour l'année à venir. ✅ Mais surtout car ils ont invité leur communauté à faire de même via le calculateur MyCO2 ! Mais de plus : À l’heure où des Youtubeurs·ses et influenceurs·ses valorisent souvent un mode de vie consumériste et impactant (quand d'autres ne versent pas dans le climatoscepticimse) ou à contrario se vêtissent d’une fausse morale verte, cette démarche est courageuse. Car ils ont décidé d’aller à contre-courant, de ne pas se mentir et de produire une vidéo sincère quant à leur impact sur le climat. Surtout, ils permettent ainsi de rendre l’empreinte carbone ludique et déculpabilisante par l’humour tout en invitant les autres influenceurs·ses et leurs communautés à suivre cette démarche. Ces personnalités ont un pouvoir d’influence conséquent, les voir se conscientiser sur la question climatique peut engager le plus grand nombre dans la transition en mettant en avant les moyens de réduire son empreinte carbone et en encourageant des modes de vie plus responsables. 🙌 Alors, chapeaux Mcfly et Carlito !