Collectif Atypique

L'intelligence émotionnelle...

La vraie intelligence...

Le concept de Haut Potentiel Intellectuel (HPI) intrigue et suscite de nombreuses questions. Souvent associé à l'excellence et à des capacités hors normes, il est fréquemment méconnu ou mal interprété. https://lnkd.in/gFUcDM2A

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Une idée reçue courante est que les personnes qui présentent une intelligence plus élevée que la moyenne en sont conscientes. En réalité, beaucoup de personnes présentant un haut potentiel intellectuel #HPI ignorent tout de leurs fonctionnements particuliers. Beaucoup doutent aussi d’eux-mêmes et pourront remettre en cause leur intelligence, même après avoir été détecté ! Il faut dire que les représentations populaires des « surdoués », comme on les appelait encore récemment, n’aident pas à se faire une idée juste... https://lnkd.in/e7reWGhz #NeuroAtypique #NeuroDivergent #CollectifAtypique

Lucy est une pianiste aveugle et neurodivergente exceptionnellement talentueuse. Selon son professeur de piano, « elle pourrait faire toutes sortes de choses musicales, que même les musiciens professionnels s’efforcent toujours d’essayer de faire ». https://lnkd.in/eTVRbdsE #NeuroAtypique #NeuroDivergent #CollectifAtypique

Les enjeux de neurodiversité sont de plus en plus présents dans le monde du travail, à mesure que les profils atypiques sont mieux pris en compte. Les personnes autistes, TDAH ou encore dyslexiques possèdent en effet souvent des compétences uniques, qui peuvent être valorisées par les entreprises. Comment alors repérer ces profils et s’assurer qu’ils disposent d’aménagements suffisants ? Quels sont les avantages d’employer des profils neurodivergents ? https://lnkd.in/et9ieu6r #NeuroAtypique #NeuroDivergent #CollectifAtypique

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L'étude intitulée "High intelligence: A risk factor for psychological and physiological overexcitabilities" examine les liens entre une intelligence élevée et les risques accrus de troubles psychologiques et physiologiques. ➡️ Contexte et Objectifs Les personnes ayant une intelligence supérieure sont souvent associées à des résultats positifs comme la réussite scolaire et un niveau de revenu élevé. Cependant, cette étude explore les difficultés auxquelles ces individus peuvent être confrontés, notamment les troubles psychologiques et les conditions physiologiques telles que des réponses immunitaires et inflammatoires altérées. ➡️ Méthodologie et Résultats L'étude a utilisé un échantillon de membres de Mensa (n = 3715), une organisation regroupant des individus ayant un QI supérieur au 98e centile. L'étude a révélé que les individus ayant une intelligence élevée présentaient des taux significativement plus élevés de tous les troubles examinés par rapport aux moyennes nationales. Les principales conclusions sont : - Troubles de l'humeur et de l'anxiété : Les individus à haute intelligence ont une probabilité trois fois plus élevée de souffrir de troubles de l'humeur et d'anxiété. - TDAH : Le risque est 1,8 fois plus élevé que la moyenne nationale. - TSA : La prévalence est légèrement plus élevée, mais le risque combiné (incluant les auto-diagnostiqués) est six fois plus élevé. - Allergies et maladies auto-immunes : Les taux sont également beaucoup plus élevés, avec des risques accrus de 2 à 4 fois. ➡️ Conclusions L'étude supporte l'hypothèse d'une association entre des capacités intellectuelles élevées et une sensibilité accrue à divers troubles psychologiques et physiologiques. Cependant, il est important de reconnaître les possibles biais d'échantillonnage qui peuvent limiter la généralisation de ces résultats. Les membres de Mensa, bien qu'ayant un QI élevé, peuvent ne pas représenter l'ensemble de la population des individus à haut QI. ➡️ Voir l'étude : https://lnkd.in/eDSBbKKP #NeuroAtypique #NeuroDivergent #CollectifAtypique

Le terme « Neuroatypique » fait son entrée dans Le Petit Robert 2025 ! Comme on le voit, la définition proposée par le dictionnaire est particulièrement vaste. Et pour cause : la neuroatypie caractérise une forme de divergence cognitive commune à de nombreuses pathologies, qui tendent désormais à être pensées aussi comme autant de manières différentes d’être au monde. Sans escamoter les difficultés nombreuses et spécifiques de chacune d’entre elles, le terme « neuroatypie » permet de regrouper toute une nébuleuse clinique. L’étiquette recouvre aussi bien le spectre autistique que les troubles du langage et des apprentissages, également nommés « troubles dys », tels que la dyslexie, la dysphasie et la dyspraxie. De la même manière, les personnes diagnostiquées haut potentiel intellectuel ou souffrant d’un déficit de l’attention, avec ou sans hyperactivité, sont aussi considérées comme neuroatypiques. Pour l’heure, « neuroatypique » et « neurotypique », ainsi que leurs substantifs respectifs, « neuroatypie » et « neurotypie », font donc seuls leur entrée dans le dictionnaire, étant les plus fréquents, les plus pérennes et les plus diffusés au sein de discours de registres variés. Géraldine Moinard explique : « Nous avions déjà envisagé d’intégrer “neuroatypique” au dictionnaire il y a quelques années, mais il était alors trop restreint dans ses usages, tandis qu’aujourd’hui on l’entend partout. » Son emploi attesté depuis une quinzaine d’années, le voilà donc consacré par l’ouvrage. Source : « Neuroatypique » : des divergences cognitives comme autant de manières différentes d’être au monde - Le Monde #NeuroAtypique #NeuroDivergent #CollectifAtypique