APICIL Investment Solutions

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Services financiers

Boulogne-Billancourt, Île-de-France 1 167 abonnés

Le partenaire de référence des placements sur-mesure pour les personnes morales

À propos

Filiale du Groupe APICIL, APICIL INVESTMENT SOLUTIONS (APICIL IS) est l'acteur de référence des produits de placement sur-mesure à destination des personnes morales (entreprises, associations, fondations et institutionnels). L'entreprise dispose, depuis 2013, d’un agrément de PSI (Prestataire de services d'investissements) délivré par l’ACPR (Autorité de Contrôle Prudentiel et de Résolution). Le Groupe APICIL est le 3ème groupe français de protection sociale. Paritaire et mutualiste, le Groupe a été créé PAR et POUR les entreprises et les salariés. Gouverné par ses clients, le Groupe est, comme eux, ancré dans la vie économique. APICIL les connaît, partage et comprend leurs enjeux, leurs priorités et leurs contraintes. Plus de 2 100 collaborateurs accompagnent ainsi 2,2 millions d'assurés en leur proposant des solutions pérennes, performantes et adaptées pour les protéger tout au long de leur vie en santé, prévoyance, épargne, services financiers et retraite.

Site web
http://www.apicil-is.com
Secteur
Services financiers
Taille de l’entreprise
11-50 employés
Siège social
Boulogne-Billancourt, Île-de-France
Type
Société civile/Société commerciale/Autres types de sociétés
Fondée en
2007
Domaines
investissement, produit structuré, fonds, compte à terme, obligation, placement, finance, action, dérivés et equities

Lieux

Employés chez APICIL Investment Solutions

Nouvelles

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    𝗔𝗣𝗜𝗖𝗜𝗟 𝗜𝗦 | 𝗿𝗲𝘃𝘂𝗲 𝗵𝗲𝗯𝗱𝗼 𝗱𝘂 𝟮𝟮/𝟬𝟳/𝟮𝟬𝟮𝟰 : Biden lâche l’affaire… Donald Trump, déjà élu ?  #inflation #Fed Aux États-Unis, la perspective d'une réélection de Trump avait déjà pris de l'ampleur suite à la piètre performance de Biden lors du premier débat de campagne et, plus encore, à la tentative d'assassinat visant le candidat républicain. L’abandon de J. Biden pourrait bien donner à l’hypothèse d’une victoire de D. Trump un nouveau coup de pouce. Si la cause n’est pas totalement perdue, il sera, a priori, compliqué aux Démocrates de remonter la pente à ce point de la campagne, alors que le nouveau candidat ne devrait pas être nommé avant la convention du parti du 19 au 22 août. Avant même l’annonce de ce dimanche, les marchés financiers semblaient déjà commencer à soupeser les effets d’un retour aux commandes de D. Trump. Son programme est encore très flou mais le ton est donné et l’ère Trump 2.0 promet d’être plus radicale que la première, que ce soit sur le front économique et fiscal, environnemental ou géopolitique, avec, en point de mire, un net renforcement des lignes de conflit avec la Chine. Si ses promesses de baisses d’impôts des entreprises, ou plus encore, de suppression de l’impôt sur le revenu, jouent en faveur d’une repentification de la courbe des taux, les propositions protectionnistes en échange, notamment à l’égard de l’Empire du Milieu, font trembler la planète technologique. Compliqué d’imaginer, en effet, que la discrimination à l’égard des produits chinois pour lesquels le candidat républicain envisage des droits de douanes à 60%, n’entraîne pas des mesures de rétorsions contre les entreprises américaines les plus sensibles, massivement concentrées dans la technologie. Le Nasdaq n’apprécie guère. Le caractère éminemment inflationniste du programme de Trump préoccupe également. Le contexte inflationniste a bien changé en effet depuis la première mandature et les mesures protectionnistes assorties à ce qui s’apparente à de la relance fiscale interrogent tout à la fois sur leurs conséquences inflationnistes et sur les marges de manœuvre de la Fed dans un tel cas de figure. La perspective d’une réélection de D. Trump brouille déjà les pistes sur celle des taux d’intérêt. Au-delà, le retour de D. Trump aux commandes soulève de nombreuses interrogations sur ses conséquences géopolitiques et sur les risques d’une marginalisation accrue de l’Europe, sans parler de celui qu’elle soit prise à revers sur sa stratégie dans le conflit russo-ukrainien, sujet sur lequel les dernières élections européennes compliquent déjà largement la donne. A priori bienvenue pour les marchés, la perspective d’une nouvelle mandature de D. Trump semble, pour l’instant, plus une source d’instabilité et de fragilité des marchés que tout autre chose, comme l’ont marqué les évolutions des bourses la semaine dernière après la tentative d’assassinat du candidat. Véronique Riches-Flores Stéphane EUSTACHE Audrey Mas Amine YACOUBI

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    𝗣𝗼𝘀𝘁 𝗕𝗖𝗘 𝟭𝟴/𝟬𝟳/𝟮𝟬𝟮𝟰 : 𝘀𝘁𝗮𝘁𝘂 𝗾𝘂𝗼, 𝗿𝗲𝗻𝗱𝗲𝘇-𝘃𝗼𝘂𝘀 𝗲𝗻 𝘀𝗲𝗽𝘁𝗲𝗺𝗯𝗿𝗲 ! #BCE #Fed #taux Comme attendu, 𝗹𝗮 𝗕𝗮𝗻𝗾𝘂𝗲 𝗖𝗲𝗻𝘁𝗿𝗮𝗹𝗲 𝗘𝘂𝗿𝗼𝗽𝗲́𝗲𝗻𝗻𝗲 𝗮 𝗼𝗽𝘁𝗲́ 𝗽𝗼𝘂𝗿 𝗹𝗲 𝘀𝘁𝗮𝘁𝘂 𝗾𝘂𝗼 𝗹𝗼𝗿𝘀 𝗱𝗲 𝘀𝗮 𝗱𝗲𝗿𝗻𝗶𝗲̀𝗿𝗲 𝗿𝗲́𝘂𝗻𝗶𝗼𝗻 𝗱𝗲 𝗽𝗼𝗹𝗶𝘁𝗶𝗾𝘂𝗲 𝗺𝗼𝗻𝗲́𝘁𝗮𝗶𝗿𝗲, 𝘁𝗼𝘂𝘁 𝗲𝗻 𝘀𝗲 𝗴𝗮𝗿𝗱𝗮𝗻𝘁 𝗱𝗲𝘀 𝗺𝗮𝗿𝗴𝗲𝘀 𝗱𝗲 𝗺𝗮𝗻œ𝘂𝘃𝗿𝗲 𝗽𝗼𝘂𝗿 𝗹𝗮 𝘀𝘂𝗶𝘁𝗲 : « En ce qui concerne septembre, et ce que nous pourrions alors faire, la question reste pleinement ouverte », a affirmé Christine Lagarde. Le taux d’intérêt des opérations principales de refinancement ainsi que ceux de la facilité de prêt marginal et de la facilité de dépôt demeurent inchangés, à respectivement 4,25%, 4,50% et 3,75%. Autrement dit, rien n'est acté, et la BCE « 𝗴𝗮𝗿𝗱𝗲𝗿𝗮 𝘂𝗻𝗲 𝗮𝗽𝗽𝗿𝗼𝗰𝗵𝗲 𝗱𝗲́𝗽𝗲𝗻𝗱𝗮𝗻𝘁𝗲 𝗱𝗲𝘀 𝗱𝗼𝗻𝗻𝗲́𝗲𝘀 𝗲𝘁 𝗱𝗲́𝗰𝗶𝗱𝗲𝗿𝗮 𝗿𝗲́𝘂𝗻𝗶𝗼𝗻 𝗽𝗮𝗿 𝗿𝗲́𝘂𝗻𝗶𝗼𝗻 » du niveau approprié de ses taux directeurs. La décision de la BCE de temporiser n'est pas une surprise : après l'annonce de sa première baisse de taux en juin dernier, Christine Lagarde avait prévenu que la vitesse et la durée des futures baisses resteraient « très incertaines » en raison des fluctuations de l'inflation, évoquant le chemin « cahoteux » de la courbe des prix. En effet, l'inflation reflue lentement (cette dernière est passée de 2,6% en mai à 2,5% en juin) et « devrait continuer à fluctuer autour de ses niveaux actuels cette année », selon Christine Lagarde. Le rythme de croissance des salaires devrait, quant à lui, ralentir en 2025 et 2026, et 𝗹'𝗶𝗻𝗳𝗹𝗮𝘁𝗶𝗼𝗻 𝘁𝗼𝘁𝗮𝗹𝗲 𝗱𝗲𝘃𝗿𝗮𝗶𝘁 𝗱𝗼𝗻𝗰 𝗿𝗲𝘃𝗲𝗻𝗶𝗿 𝘃𝗲𝗿𝘀 𝘀𝗮 𝗰𝗶𝗯𝗹𝗲 𝗱𝗲 𝟮% 𝗮𝘂 𝗱𝗲𝘂𝘅𝗶𝗲̀𝗺𝗲 𝘀𝗲𝗺𝗲𝘀𝘁𝗿𝗲 𝟮𝟬𝟮𝟱, a-t-elle aussi estimé. Rendez-vous donc en septembre, quand les données d’inflation pour les mois de juillet et d’août auront été publiées, afin d’y voir plus clair. D’ici là, les anticipations sur la politique monétaire de la Fed auront sans doute également évolué. Pour rappel, la Réserve Fédérale Américaine, qui se réunira les 30 et 31 juillet prochain, n'a pas encore procédé à une baisse de taux de ses Fed Funds. Néanmoins, les derniers commentaires de ses responsables, dont son président Jerome Powell, ont alimenté les attentes d'une possible réduction en septembre, largement anticipée par les marchés (à près de 99%). La BCE pourrait être alors tentée d’emboîter le pas à la Fed. Les marchés anticipent de leur côté 𝗱𝗲𝘂𝘅 𝗯𝗮𝗶𝘀𝘀𝗲𝘀 𝘀𝘂𝗽𝗽𝗹𝗲́𝗺𝗲𝗻𝘁𝗮𝗶𝗿𝗲𝘀 𝗱𝗲 𝘁𝗮𝘂𝘅 𝗰𝗲𝘁𝘁𝗲 𝗮𝗻𝗻𝗲́𝗲, 𝗱𝗲 𝗹𝗮 𝗽𝗮𝗿𝘁 𝗱𝗲 𝗹𝗮 𝗕𝗖𝗘, 𝗲𝘁 𝘂𝗻 𝗽𝗲𝘂 𝗽𝗹𝘂𝘀 𝗱𝗲 𝗰𝗶𝗻𝗾 𝗯𝗮𝗶𝘀𝘀𝗲𝘀 𝗱'𝗶𝗰𝗶 𝗹𝗮 𝗳𝗶𝗻 𝗱𝗲 𝗹'𝗮𝗻𝗻𝗲́𝗲 𝗽𝗿𝗼𝗰𝗵𝗮𝗶𝗻𝗲. Dans la foulée de la décision monétaire de la BCE, le CAC 40 progressait à 1,40%, l’euro stagnait à 1,09$ et le taux de swap euro à 10 ans restait stable autour de 2,70%. Stéphane EUSTACHE Audrey Mas Amine YACOUBI

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    𝗔𝗣𝗜𝗖𝗜𝗟 𝗜𝗦 | 𝗿𝗲𝘃𝘂𝗲 𝗵𝗲𝗯𝗱𝗼 𝗱𝘂 𝟭𝟱/𝟬𝟳/𝟮𝟬𝟮𝟰 : 𝗣𝗶𝘃𝗼𝘁 ! #Fed #BCE #OAT 𝗢𝘂𝗯𝗹𝗶𝗲́𝗲 𝗹𝗮 𝗽𝗼𝗹𝗶𝘁𝗶𝗾𝘂𝗲, 𝗹𝗲𝘀 𝗽𝗲𝗿𝘀𝗽𝗲𝗰𝘁𝗶𝘃𝗲𝘀 𝗺𝗼𝗻𝗲́𝘁𝗮𝗶𝗿𝗲𝘀 𝗿𝗲𝗽𝗿𝗲𝗻𝗻𝗲𝗻𝘁 𝗹𝗮 𝗺𝗮𝗶𝗻 𝗲𝘁 𝗹𝗲𝘀 𝘁𝗮𝘂𝘅 𝗳𝗿𝗮𝗻𝗰̧𝗮𝗶𝘀 𝗿𝗲𝗳𝗹𝘂𝗲𝗻𝘁. Après un repli de 9 points de base au cours de la semaine du 8 juillet, le rendement de l’OAT à 10 ans a perdu 5 points supplémentaires la semaine dernière, pour terminer à 3,12%, contre 2,48% pour le Bund. Le spread franco-allemand, qui s’était élargi jusqu’à 78 pb aux lendemains des élections européennes et du premier tour des législatives, est retombé à 64 points. Éclaircie politique et budgétaire en France ? Que nenni. Sur ce front, la situation s’enlise et les chances de voir la formation d’un gouvernement se concrétiser d’ici la rentrée se réduisent de jour en jour. Retour donc au sujet de prédilection des marchés, celui des taux d’intérêt et, de ce côté-ci, les choses bougent vite. 𝗖𝗼𝗻𝘁𝗿𝗲 𝗝. 𝗣𝗼𝘄𝗲𝗹𝗹, 𝗹’𝗮𝗰𝗰𝗲́𝗹𝗲́𝗿𝗮𝘁𝗶𝗼𝗻 𝗱𝗲 𝗹𝗮 𝗱𝗲́𝘀𝗶𝗻𝗳𝗹𝗮𝘁𝗶𝗼𝗻 𝗮𝗺𝗲́𝗿𝗶𝗰𝗮𝗶𝗻𝗲 𝗮 𝗹𝗮𝗿𝗴𝗲𝗺𝗲𝗻𝘁 𝗰𝗼𝗻𝗳𝗼𝗿𝘁𝗲́ 𝗹𝗲𝘀 𝗺𝗮𝗿𝗰𝗵𝗲́𝘀 𝗱𝗮𝗻𝘀 𝗹𝗲𝘂𝗿 𝗮𝗻𝘁𝗶𝗰𝗶𝗽𝗮𝘁𝗶𝗼𝗻 𝗱𝗲 𝗯𝗮𝗶𝘀𝘀𝗲𝘀 𝗱𝗲𝘀 𝘁𝗮𝘂𝘅 𝗻𝗲𝘁𝘁𝗲𝗺𝗲𝗻𝘁 𝗽𝗹𝘂𝘀 𝗽𝗿𝗲́𝗰𝗼𝗰𝗲𝘀 𝗲𝘁 𝘀𝗶𝗴𝗻𝗶𝗳𝗶𝗰𝗮𝘁𝗶𝘃𝗲𝘀 𝗾𝘂𝗲 𝗰𝗲𝗹𝗹𝗲𝘀 𝗲𝗻𝘃𝗶𝘀𝗮𝗴𝗲́𝗲𝘀 𝗽𝗮𝗿 𝗹𝗮 𝗙𝗲𝗱. Les derniers chiffres d’inflation ont propulsé à près de 90% la probabilité d’une première baisse des Fed Funds en septembre et augmenté à plus de 30% celles de quatre baisses consécutives d’ici au printemps 2025, soit un assouplissement total de 100 pb au lieu des 25 envisagés par les membres de la Fed dans leurs dernières projections de début juin. Les marchés jouent dur et pourraient encore voir plus loin en cas de nouvelles déceptions sur la conjoncture américaine cette semaine au cours de laquelle les ventes de détail mais, plus encore, les mises en chantier et l’indice NAHB pourraient donner un caractère plus urgent à la perspective d’un assouplissement monétaire.   𝗗𝗮𝗻𝘀 𝘂𝗻 𝘁𝗲𝗹 𝗰𝗼𝗻𝘁𝗲𝘅𝘁𝗲, 𝗹𝗲𝘀 𝗿𝗲𝘁𝗲𝗻𝘂𝗲𝘀 𝗱𝗲 𝗹𝗮 𝗕𝗖𝗘 𝗽𝗮𝘀𝘀𝗲𝗻𝘁 𝗮𝘂 𝘀𝗲𝗰𝗼𝗻𝗱 𝗽𝗹𝗮𝗻, la perspective d’un pivot de la Fed faisant jusqu’à présent les anticipations sur la BCE. Les marchés continuent à prévoir que la première suivra la seconde, d’autant plus facilement que l’euro flirte avec les 1,09$. La BCE n’a probablement pas l’intention, pourtant, de jouer ce jeu, tout au moins à ce stade. Jusqu’où poussera-t-elle la contre argumentation alors que l’inflation sous-jacente n’est pas là où elle l’attend et que les hausses de salaires trainent à se normaliser ? C’est toute la question. Réponse jeudi avec un risque de coup de froid, au moins temporaire, avant des résultats possiblement plus probants sur la désinflation dans le courant de l’été. Véronique Riches-Flores Stéphane EUSTACHE Audrey Mas Amine YACOUBI

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    𝗔𝗣𝗜𝗖𝗜𝗟 𝗜𝗦 | 𝗽𝗼𝗶𝗻𝘁 𝗱𝗲 𝗺𝗮𝗿𝗰𝗵𝗲́ 𝗱𝘂 𝟬𝟴/𝟬𝟳/𝟮𝟬𝟮𝟰 : 𝗿𝗶𝘀𝗾𝘂𝗲𝘀 𝗲𝘅𝘁𝗿𝗲̂𝗺𝗲𝘀 𝗲́𝗰𝗮𝗿𝘁𝗲́𝘀. 𝗘𝘁 𝗺𝗮𝗶𝗻𝘁𝗲𝗻𝗮𝗻𝘁 ? #elections #taux #actions Il va falloir à nos politiques et à nos élus beaucoup, beaucoup d’imagination pour, peut-être, enfin, réussir ce qui n’a (presque) jamais fonctionné en France : gouverner par compromis et en coalition. Si ces pratiques sont monnaie courante chez bon nombre de nos voisins et au niveau européen, ce cas de figure est historique en France et soulève de nombreuses incertitudes, tant sur ses acteurs éventuels et leur représentation dans un hypothétique futur gouvernement, que sur les priorités du programme sur lequel ils pourraient s’accorder, ou sur le temps nécessaire pour que d’éventuelles négociations aboutissent.   Les observateurs internationaux peuvent voir d’un bon œil cette perspective plutôt que celle qui se présentait jusqu’à vendredi soir, comme l’ont notamment exprimé certains dirigeants allemands ou européens. En revanche, la capacité des politiques français à jouer ce jeu est largement inconnue et le risque d’échec ne peut être exclu. De fait, 𝗻𝘂𝗹 𝗻𝗲 𝘀𝗮𝗶𝘁 𝗱𝗶𝗿𝗲 𝗮̀ 𝗰𝗲 𝘀𝘁𝗮𝗱𝗲 𝘀𝗶 𝗹𝗮 𝗽𝗲𝗿𝘀𝗽𝗲𝗰𝘁𝗶𝘃𝗲 𝗱’𝘂𝗻 𝗴𝗼𝘂𝘃𝗲𝗿𝗻𝗲𝗺𝗲𝗻𝘁 formé d’ici la fin de l’été, voire plus tard, est raisonnable ou totalement illusoire. Dans de telles circonstances, sans doute faut-il envisager, a minima, une période d’attentisme des consommateurs et des entreprises qui ne viendra pas aider une économie française déjà bien languissante. De même, si, pour les marchés, la perspective d’un gouvernement de coalition peut être perçue comme la garantie de compromis, donc la meilleure des solutions, les doutes sur son caractère crédible pourraient faire toute la différence.   Sans coalition, c’est une France ingouvernable qui se profilerait, un scénario équivalent à une paralysie du pays jusqu’à de prochaines législatives après douze mois, particulièrement malvenu dans le contexte en présence, aux conséquences et à l’issue imprévisibles tant que le plan économique, social, que politique. 𝗘𝗻 𝗯𝗿𝗲𝗳 𝘂𝗻𝗲 𝗰𝗼𝗻𝗳𝗶𝗴𝘂𝗿𝗮𝘁𝗶𝗼𝗻 𝗾𝘂𝗶 𝗿𝗲́𝗽𝘂𝗴𝗻𝗲 𝗮𝘂𝘅 𝗺𝗮𝗿𝗰𝗵𝗲́𝘀, face à laquelle, même la perspective de plus en plus vraisemblable de baisses des taux de la FED et de la BCE en septembre, pourrait n’être que de bien peu d’aide. Le spread France-Allemagne reste pour le moment contenu (ci-dessous), signe que les marchés attendent : pour combien de temps ?? On en oublierait presque que les travaillistes anglais ont mis les conservateurs dehors après 14 ans de pouvoir, avec un niveau rarement vu. Seul parallèle à faire avec la France, voire avec d’autres élections récentes : la volonté de changement qui emporte tout sur son passage. Véronique Riches-Flores Stéphane EUSTACHE Audrey Mas Amine YACOUBI

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    𝗔𝗣𝗜𝗖𝗜𝗟 𝗜𝗦 | 𝗽𝗼𝗶𝗻𝘁 𝗱𝗲 𝗺𝗮𝗿𝗰𝗵𝗲́ 𝗱𝘂 𝟬𝟭/𝟬𝟳/𝟮𝟬𝟮𝟰 : 𝗰𝗵𝗮𝗺𝗯𝗼𝘂𝗹𝗲-𝘁𝗼𝘂𝘁 #elections #taux #cac40 Les résultats du premier tour des législatives 𝗼𝘂𝘃𝗿𝗲𝗻𝘁 𝗹𝗮 𝘃𝗼𝗶𝗲 𝗮̀ 𝘂𝗻𝗲 𝗽𝗲́𝗿𝗶𝗼𝗱𝗲 𝗱’𝗶𝗻𝗰𝗲𝗿𝘁𝗶𝘁𝘂𝗱𝗲𝘀 𝗾𝘂𝗶 𝗻𝗲 𝗽𝗿𝗲𝗻𝗱𝗿𝗮 𝘃𝗿𝗮𝗶𝘀𝗲𝗺𝗯𝗹𝗮𝗯𝗹𝗲𝗺𝗲𝗻𝘁 𝗽𝗮𝘀 𝗳𝗶𝗻 𝗹𝗲 𝟳 𝗷𝘂𝗶𝗹𝗹𝗲𝘁.   Avec un nombre record de triangulaires, compris entre 285 et 315 (contre 8 aux dernières législatives), avant « négociations » et autres, l’assurance d’une majorité absolue du RN à l’Assemblée nationale au lendemain du second tour est en suspens, ce qui, le cas échéant, pourrait aboutir à son refus de prendre la tête d’un gouvernement, conformément à son engagement.   𝗨𝗻𝗲 𝘁𝗲𝗹𝗹𝗲 𝗶𝘀𝘀𝘂𝗲 𝗮𝘂𝗴𝗺𝗲𝗻𝘁𝗲 𝗹𝗮 𝗽𝗿𝗼𝗯𝗮𝗯𝗶𝗹𝗶𝘁𝗲́ 𝗱’𝘂𝗻 𝘀𝗰𝗲́𝗻𝗮𝗿𝗶𝗼 𝗱𝗲 𝗰𝗿𝗶𝘀𝗲 𝗶𝗻𝘀𝘁𝗶𝘁𝘂𝘁𝗶𝗼𝗻𝗻𝗲𝗹𝗹𝗲 aux contours particulièrement incertains sur l’avenir politique et économique français, que ce soit sur les choix du Président de la République (avec son éventuelle démission à la clé ?) ou ce qu’impliquerait une situation de blocage jusqu’à la tenue de prochaines élections législatives qui ne pourraient être convoquées qu’après une période de douze mois.   𝗟’𝗮𝗯𝘀𝗲𝗻𝗰𝗲 𝗱𝗲 𝗺𝗮𝗷𝗼𝗿𝗶𝘁𝗲́ (𝗲𝘁 𝗱𝗼𝗻𝗰 𝗹𝗮 𝗺𝗶𝘀𝗲 𝗲𝗻 𝗽𝗹𝗮𝗰𝗲 𝗱'𝘂𝗻 « 𝗴𝗼𝘂𝘃𝗲𝗿𝗻𝗲𝗺𝗲𝗻𝘁 𝘁𝗲𝗰𝗵𝗻𝗶𝗾𝘂𝗲 », 𝗽𝗮𝘀 𝘃𝘂 𝗱𝗲 𝘁𝗼𝘂𝘁𝗲 𝗹’𝗵𝗶𝘀𝘁𝗼𝗶𝗿𝗲 𝗱𝗲 𝗹𝗮 𝗩𝗲̀𝗺𝗲 𝗥𝗲́𝗽𝘂𝗯𝗹𝗶𝗾𝘂𝗲) 𝗱𝗲𝘃𝗶𝗲𝗻𝘁 𝗹𝗲 𝘀𝗰𝗲́𝗻𝗮𝗿𝗶𝗼 𝗰𝗲𝗻𝘁𝗿𝗮𝗹. Instabilités et incertitudes seraient donc là pour durer, avec des répercussions assez largement imprévisibles pour les marchés financiers dont on sait qu’ils ont horreur du vide.   En ce sens, si la situation peut faire penser à l’expérience de la Belgique, la France n’est pas la Belgique et son effacement, de facto, de la scène politique européenne constituerait un sujet d’une toute autre dimension pour l’Europe et, peut-être davantage, à terme, pour la place de la France dans cette dernière.   Le risque de tensions sur les taux d’intérêt français est-il mécaniquement accru par une telle configuration ou l’inverse ? La réponse à cette question est très incertaine à ce stade. Si la moindre probabilité d’un gouvernement RN éloigne celle de déficits accrus que son programme promettait, les risques d’une instabilité politique prolongée aux débouchés inconnus ont, à l’évidence, plus de chances d’éloigner les investisseurs de la dette et de ses entreprises françaises que l’inverse.   ➡️ Dans le document complet, disponible sur demande, retrouvez notre analyse spécifique sur le marché actions français, ainsi qu’un point sur les OAT, bien aidées par la position de la FED sur les taux d’intérêts. Véronique Riches-Flores Stéphane EUSTACHE Audrey Mas Amine YACOUBI

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    Retrouvez une série de posts décryptant les produits structurés pour les entreprises. 1er numéro ci dessous !

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    Structured Products Financial Engineer | APICIL IS

    ❓ 𝗖𝗼𝗺𝗽𝗿𝗲𝗻𝗱𝗿𝗲 𝗹𝗲𝘀 𝗽𝗿𝗼𝗱𝘂𝗶𝘁𝘀 𝘀𝘁𝗿𝘂𝗰𝘁𝘂𝗿𝗲́𝘀 𝗽𝗼𝘂𝗿 𝗲𝗻 𝗳𝗮𝗶𝗿𝗲 𝘂𝗻 𝗮𝗹𝗹𝗶𝗲́ 𝗱𝗲 𝗹𝗮 𝗴𝗲𝘀𝘁𝗶𝗼𝗻 𝗱𝗲 𝘃𝗼𝘁𝗿𝗲 𝘁𝗿𝗲́𝘀𝗼𝗿𝗲𝗿𝗶𝗲 𝗱'𝗲𝗻𝘁𝗿𝗲𝗽𝗿𝗶𝘀𝗲 👉 𝙋𝙤𝙪𝙧𝙦𝙪𝙤𝙞 𝙡𝙚𝙨 𝙥𝙧𝙤𝙙𝙪𝙞𝙩𝙨 𝙨𝙩𝙧𝙪𝙘𝙩𝙪𝙧𝙚́𝙨 𝙨𝙤𝙣𝙩-𝙞𝙡𝙨 𝙟𝙪𝙜𝙚́𝙨 𝙙𝙚 𝙥𝙡𝙪𝙨 𝙚𝙣 𝙥𝙡𝙪𝙨 𝙥𝙚𝙧𝙩𝙞𝙣𝙚𝙣𝙩𝙨 𝙥𝙤𝙪𝙧 𝙣𝙤𝙢𝙗𝙧𝙚 𝙙𝙚 𝙥𝙚𝙧𝙨𝙤𝙣𝙣𝙚𝙨 𝙢𝙤𝙧𝙖𝙡𝙚𝙨 ? Parce que ce sont des supports permettant à l’investisseur de réaliser un placement adapté à son cahier des charges, en investissant sur une action ou un indice boursier. En tant que "contrats" établis à l’avance entre l’investisseur et la banque émettrice, ils sont donc conçus sur mesure afin d'ajuster le niveau de risque à la rentabilité souhaitée. ➡️ Tout l'intérêt est que l'investisseur - 𝘋𝘪𝘳𝘪𝘨𝘦𝘢𝘯𝘵, 𝘋𝘈𝘍, 𝘛𝘳𝘦́𝘴𝘰𝘳𝘪𝘦𝘳 - intègre ses objectifs en termes de liquidité, diversification, maîtrise du risque, rentabilité pour choisir : - La 𝗰𝗹𝗮𝘀𝘀𝗲 𝗱’𝗮𝗰𝘁𝗶𝗳 sur laquelle il souhaite être exposé (action, obligation, crédit, change, matières premières, etc.) - La 𝗱𝘂𝗿𝗲́𝗲 de vie du placement - Le niveau de 𝗿𝗶𝘀𝗾𝘂𝗲 (100% capital garanti, capital à risque en partie ou en totalité) - Le 𝗿𝗲𝗻𝗱𝗲𝗺𝗲𝗻𝘁 souhaité ✅ 𝘼𝙫𝙖𝙣𝙩𝙖𝙜𝙚𝙨        Diversification du portefeuille           Gain potentiel défini à l’avance         Protection partielle ou totale du capital          ❌ 𝙄𝙣𝙘𝙤𝙣𝙫𝙚́𝙣𝙞𝙚𝙣𝙩𝙨 Risque sur la banque émettrice Gain en général plafonné #produitstructure #structuredproduct #finance #tresorerie APICIL Investment Solutions Stéphane EUSTACHE Audrey Mas

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    𝗥𝗲𝘃𝘂𝗲 𝗵𝗲𝗯𝗱𝗼 𝗱𝘂 𝟮𝟰/𝟬𝟲/𝟮𝟬𝟮𝟰 : 𝗶𝗻𝘁𝗲𝗿𝗺𝗲̀𝗱𝗲𝘀 #taux #elections #politique Les fronts d’incertitudes s’accumulent. 𝗟𝗲𝘀 𝘁𝗲𝗻𝘀𝗶𝗼𝗻𝘀 𝗮𝘂 𝗠𝗼𝘆𝗲𝗻-𝗢𝗿𝗶𝗲𝗻𝘁 𝗲𝘁 𝘀𝘂𝗿 𝗹𝗲 𝗳𝗿𝗼𝗻𝘁 𝗿𝘂𝘀𝘀𝗼-𝘂𝗸𝗿𝗮𝗶𝗻𝗶𝗲𝗻 ont ranimé les craintes d’approvisionnement pétrolier poussant les cours du pétrole à nouveau dans la région des 85$ le baril de Brent, niveau qu’ils n’avaient plus connu depuis la fin avril dans un contexte de baisse des perspectives de demande mondiale qui les avait fait flancher jusqu’à 77$ début juin. 𝗘𝗻 𝗙𝗿𝗮𝗻𝗰𝗲, le temps des chiffrages des différents programmes électoraux a succédé à celui de la recomposition du paysage politique de la première semaine post-scrutin du 9 juin, confrontant des vues diamétralement opposées de politique économique et la question du financement de ces programmes. C’est le moment choisi par la Commission européenne pour recommander une procédure de déficit excessif à la France en même temps que cinq autres États dont les déficits ont dépassé les 3% du PIB en 2023.   Les nouvelles en provenance des 𝗘́𝘁𝗮𝘁𝘀-𝗨𝗻𝗶𝘀 ont repris le pas sur le reste de l’actualité. Malgré les bons chiffres de production industrielle du mois de mai, validés par la bonne tenue des PMI, la défiance s’accroît sur l’état de santé de l’économie américaine. Les ventes de détail ont stagné pour le deuxième mois consécutif et, surtout, les retours en provenance de l’immobilier se détériorent plus rapidement. Résultat des courses, les marchés ont plus de justifications encore pour jouer contre la Fed et anticiper 2 à 3 baisses de ses taux d’ici décembre. Tombés à 4,20% la semaine dernière, les rendements des T-Notes ont réussi à conserver ce niveau et à préserver la zone euro de tensions additionnelles. Les taux à 10 ans de l’OAT se sont stabilisés dans la région de 3,15% malgré la légère remontée du rendement des Bunds de même échéance et les spreads italiens et espagnols se sont détendus à peu près d’autant. Dans ce contexte, 𝗹𝗲𝘀 𝗰𝗿𝗶𝘀𝗽𝗮𝘁𝗶𝗼𝗻𝘀 𝗯𝗼𝘂𝗿𝘀𝗶𝗲̀𝗿𝗲𝘀 𝘀𝗲 𝘀𝗼𝗻𝘁 𝗮𝗽𝗮𝗶𝘀𝗲́𝗲𝘀 𝗲𝗻 𝗘𝘂𝗿𝗼𝗽𝗲, où les indices ont rattrapé une partie du terrain perdu la semaine antérieure, avec un gain de 1,7% du CAC 40 à 7629 points et de 1,4% de l’Eurostoxx ralenti par les valeurs allemandes, à 4907 points tandis que le S&P500 américain terminait la semaine sur un nouveau record hebdomadaire, de 5465 points. 𝗟’𝗲𝘂𝗿𝗼-𝗱𝗼𝗹𝗹𝗮𝗿 a moins bien résisté. Impacté par les déceptions en provenance des PMI, dont les replis généralisés fragilisent les espoirs de reprise en zone euro, la devise européenne franchi à la baisse le niveau des 1,07$ pour la première fois depuis début mai. Véronique Riches-Flores Stéphane EUSTACHE Audrey Mas Amine YACOUBI

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    𝗥𝗲𝘃𝘂𝗲 𝗵𝗲𝗯𝗱𝗼 𝗱𝘂 𝟭𝟳/𝟬𝟲/𝟮𝟬𝟮𝟰 : 𝗹𝗮 𝗰𝗵𝘂𝘁𝗲 𝗱𝗲𝘀 𝘁𝗮𝘂𝘅 𝗮𝗺𝗲́𝗿𝗶𝗰𝗮𝗶𝗻𝘀 𝗻’𝗮𝘁𝘁𝗲́𝗻𝘂𝗲 𝗾𝘂’𝗲𝗻 𝘀𝘂𝗿𝗳𝗮𝗰𝗲 𝗹𝗲 𝗰𝗵𝗼𝗰 𝗽𝗼𝗹𝗶𝘁𝗶𝗾𝘂𝗲 𝗳𝗿𝗮𝗻𝗰̧𝗮𝗶𝘀 #taux #elections Le discours faucon de la Fed et la forte révision de ses prévisions de baisse des taux directeurs, lesquelles n’envisageant qu’un seul ajustement de 25 pb des Fed Funds d’ici décembre au lieu de trois jusqu’alors, sont restés lettre morte sur les marchés. L’ensemble s’est soldé par un repli généralisé des taux futurs tout au long de la semaine, avec une baisse de plus de 20 points de base des T-Notes à 2 et 10 ans, à 4,20% pour ces derniers. Le mouvement est arrivé à point nommé, pour éponger une partie des effets de la crise politique française qui a suivi l’annonce de la dissolution de l’Assemblée nationale dès les premiers résultats du scrutin européen le 9 juin. Les taux à 10 ans français ont terminé la semaine dernière sur une hausse de 2 points de base, seulement, en dépit des crispations intenses autour de la recomposition accélérée du paysage politique français et des inquiétudes sur la politique que mènera le futur gouvernement issu des législatives. C’est ailleurs néanmoins que la crise se mesure. ➡️ Alors que les taux à 10 ans allemands suivaient les américains, le spread franco-allemand s’est envolé de quasiment 30 points de base en une semaine, à 78 points vendredi, un record depuis 2017. ➡️ Le coût de l’assurance contre un défaut de la dette française (CDS à 5 ans) s’est, simultanément, renchéri de 530 points à 31. ➡️ L’indice CAC 40, enfin, est retombé à 7503 points, accusant une chute de plus de 6% sur la semaine pour ne plus conserver qu’une avance de 1% sur l’année. ➡️ Les effets de la crise française ne se limitent pas aux seuls marchés de l’Hexagone, cependant. Si les taux allemands ont tiré leur épingle du jeu avec un repli de près de 30pb, c’est au prix d’un écartement de l’ordre de 20 pb des spreads avec les pays du sud de la zone euro, Italie en tête où le CDS s’est renchéri au-delà de 70. De son côté, l’indice Eurostoxx a cédé plus de 4%, plombé, au-delà des valeurs françaises, par les italiennes en chute de 5,8%, les allemandes, en repli de 3% ou espagnoles. Seul l’indice AEX néerlandais a échappé à une correction. A deux semaines du premier tour de scrutin, 𝗹’𝗶𝗻𝗰𝗲𝗿𝘁𝗶𝘁𝘂𝗱𝗲 𝗮 𝗽𝗲𝘂 𝗱𝗲 𝗰𝗵𝗮𝗻𝗰𝗲 𝗱𝗲 𝗿𝗲𝘁𝗼𝗺𝗯𝗲𝗿 dans le contexte politique en présence dans lequel les rebondissements s’enchaînent au pas cadencé en France tandis que la montée de l’extrême droite en Europe fragilise l’ensemble de l’édifice européen. 𝗟𝗲𝘀 𝗿𝗶𝘀𝗾𝘂𝗲𝘀 𝗾𝘂𝗲 𝗹𝗲𝘀 𝗲́𝗰𝗮𝗿𝘁𝘀 𝗱𝗲 𝘁𝗮𝘂𝘅 𝗮̀ 𝟭𝟬 𝗮𝗻𝘀 𝗲𝗻𝘁𝗿𝗲 𝗹𝗮 𝗙𝗿𝗮𝗻𝗰𝗲 𝗲𝘁 𝗹’𝗔𝗹𝗹𝗲𝗺𝗮𝗴𝗻𝗲 𝗳𝗿𝗮𝗻𝗰𝗵𝗶𝘀𝘀𝗲𝗻𝘁 𝗹𝗲 𝘀𝗲𝘂𝗶𝗹 𝗱𝗲 𝟭𝟬𝟬 𝗽𝗯, souvent considéré comme critique, est incontestablement élevé face à la surenchère des programmes. Véronique Riches-Flores Stéphane EUSTACHE Audrey Mas Amine YACOUBI

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    Point d'actualité sur la folle semaine post élections ⤵️

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    Directeur général adjoint | APICIL IS | #placements #tresorerie produits structurés

    𝗦𝗽𝗲́𝗰𝗶𝗮𝗹 𝗲́𝗹𝗲𝗰𝘁𝗶𝗼𝗻𝘀 : 𝗣𝗮𝗿𝗶𝘀 𝘀𝗶𝗴𝗻𝗲 𝘀𝗮 𝗽𝗶𝗿𝗲 𝘀𝗲𝗺𝗮𝗶𝗻𝗲 𝗱𝗲𝗽𝘂𝗶𝘀 𝗺𝗮𝗿𝘀 𝟮𝟬𝟮𝟮, "𝗿𝗶𝘀𝗸 𝗼𝗳𝗳" #elections #legislatives La situation politique en France 𝗮 𝘁𝗼𝘂𝘁 𝗲́𝗰𝗹𝗶𝗽𝘀𝗲́ 𝗰𝗲𝘁𝘁𝗲 𝘀𝗲𝗺𝗮𝗶𝗻𝗲, 𝘆 𝗰𝗼𝗺𝗽𝗿𝗶𝘀 (𝗲𝘁 𝗰’𝗲𝘀𝘁 𝘂𝗻 𝘁𝗼𝘂𝗿 𝗱𝗲 𝗳𝗼𝗿𝗰𝗲) 𝗹𝗮 𝗿𝗲́𝘂𝗻𝗶𝗼𝗻 𝗱𝗲 𝗹𝗮 𝗙𝗘𝗗 (les seuls points saillants de cette réunion étant : maintien des taux à leur niveau actuel de 5.25%-5.50%, une seule baisse potentielle en 2024).   La tendance baissière des marchés actions, amorcée dès lundi, s’est amplifiée au long de la semaine pour atteindre son pic ce soir (-6.2% depuis le début de la semaine, -2.66% aujourd’hui). Le CAC efface en une seule semaine l’ensemble de ses gains de l’année et signe sa pire semaine depuis l’invasion de l’Ukraine par la Russie en mars 2022.   Signe qu’𝗶𝗹 𝘀’𝗮𝗴𝗶𝘁 𝗯𝗶𝗲𝗻 𝗱’𝘂𝗻 𝘀𝘂𝗷𝗲𝘁 𝗰𝗼𝗻𝗰𝗲𝗿𝗻𝗮𝗻𝘁 𝗽𝗿𝗶𝗻𝗰𝗶𝗽𝗮𝗹𝗲𝗺𝗲𝗻𝘁 𝗹𝗮 𝗙𝗿𝗮𝗻𝗰𝗲, les autres marchés, bien que baissiers en Europe, encaissent (un peu) mieux : - DAX : -2.88% sur la semaine - MIB : -5.76% - IBEX : -3.45% - Footsie : -1.19%   Et bien sûr, les marchés américains sont détachés de nos soucis : - S&P500 : 1.38% - NASDAQ : 3.00%   Au fur et à mesure que les programmes des partis potentiellement au pouvoir au soir du 7 juillet sont dévoilés, 𝗹𝗲𝘀 𝗺𝗮𝗿𝗰𝗵𝗲́𝘀 𝗮𝗻𝗮𝗹𝘆𝘀𝗲𝗻𝘁 𝗳𝗿𝗼𝗶𝗱𝗲𝗺𝗲𝗻𝘁 𝗹𝗲𝘀 𝗶𝗺𝗽𝗮𝗰𝘁𝘀 : hausse de la dette (et soutenabilité de celle-ci), politique fiscale, risque social, … Et les investisseurs réagissent à ces annonces en mettant en place les 𝗺𝗲́𝗰𝗮𝗻𝗶𝘀𝗺𝗲𝘀 « 𝗵𝗮𝗯𝗶𝘁𝘂𝗲𝗹𝘀 » 𝗱𝗮𝗻𝘀 𝗰𝗲𝘁 𝗲𝗻𝘃𝗶𝗿𝗼𝗻𝗻𝗲𝗺𝗲𝗻𝘁 𝗱𝗲 𝗱𝗲́𝗳𝗶𝗮𝗻𝗰𝗲, qui ont pour conséquence : ➡️ Repli majeur des banques, entités clés dans le paysage d’un pays, et donc les premières impactées (sur 1 semaine : SG -15%, BNP -12%, Crédit Agricole -11%) ➡️ Repli marqué des autres secteurs / titres les plus sensibles (construction et concessions, avec Vinci et Bouygues, utilities avec Engie et Veolia,…) ➡️ Baisse de l’euro, à 1.0695 ➡️ Baisse des rendements obligataires (fuite vers la qualité), spécialement sur les obligations souveraines allemandes, à 2.36% en repli de 13bp en quelques heures aujourd’hui ➡️ Poursuite de l’écartement du spread entre la dette française et la dette allemande : 48bp avant les élections, environ 80bp ce soir (graphique)   La semaine qui vient sera sans nul doute à nouveau chahutée au gré des prises de parole, alliances, contre-alliances, vidéos tiktok & co. APICIL Investment Solutions Audrey Mas Amine YACOUBI

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    Revue hebdo du 10/06/2024 : l'Europe vacille #elections #macron #taux Sans surprise, mais au-delà des projections, l’extrême droite européenne sort largement gagnante du scrutin européen de ce dimanche 9 juin avec, selon les résultats provisoires, près d’un quart du parlement de Strasbourg entre ses mains.   Difficile de dire, à ce stade, ce qui en ressortira pour les cinq années à venir en Europe mais on peut d’ores et déjà avancer sans grand risque de se tromper, un certain nombre d’évidences. ➡️ Les résultats de ce scrutin menacent bon nombre de gouvernements, souvent très fragilisés : En Allemagne où l’AfD est arrivée en deuxième place du scrutin avec 16% des voix, un record, contre 30% à la CDU/CSU, la coalition d’O. Scholz au pouvoir est plus menacée encore. En France la victoire du RN devrait faire grimper son nombre de sièges de 18 à 30 sur les 81 qu’elle compte au Parlement de Strasbourg. ➡️ La dissolution annoncée par le Président de la République, E. Macron, à la publication de ces résultats prend le monde politique de cours et a tout lieu de créer des ondes de choc, à ce stade, imprévisibles. Roulette russe, apprenti sorcier, les qualificatifs ne manquent pas ce matin. Cela se matérialise déjà ce matin à l’𝗼𝘂𝘃𝗲𝗿𝘁𝘂𝗿𝗲 𝗱𝗲𝘀 𝗺𝗮𝗿𝗰𝗵𝗲́𝘀, 𝗲𝗻 𝗿𝗼𝘂𝗴𝗲 𝘃𝗶𝗳, surtout pour 1/ les banques, très sensibles aux événements politiques et aux taux d’intérêts et 2/ le coût de la dette française, dont 𝗹𝗲 𝘀𝗽𝗿𝗲𝗮𝗱 𝗮𝘃𝗲𝗰 𝗹’𝗔𝗹𝗹𝗲𝗺𝗮𝗴𝗻𝗲 𝘀’𝗲́𝗰𝗮𝗿𝘁𝗲 𝗶𝗺𝗺𝗲́𝗱𝗶𝗮𝘁𝗲𝗺𝗲𝗻𝘁. Et ça n’est pas fini. Le risque de crises politiques, qui dépasse largement les deux principaux pays, est incontestablement accru au lendemain de ce scrutin.   ➡️ Au niveau européen, une grande confusion: La forte représentation de l’extrême droite au Parlement européen est à même, sinon de remettre en cause la coalition actuelle, du moins, très certainement, de la contraindre considérablement au cours du quinquennat à venir. Il fait, ainsi, peu de doute que les efforts d’intégration du quinquennat écoulé seront, au mieux, stoppés, au pire, détricotés, marquant de facto un terme à la poursuite de la construction européenne. Les relations entre les différents partis de droite et les extrêmes sont loin d’être uniformes. Certaines alliances verront sans doute le jour sans que l’on soit en mesure à ce stade de prédire lesquelles. Enfin, les dissensions entre les différents partis d’extrême droite sont considérables, tant dans le respect des règles démocratiques que sur des sujets-clés (dont Russie, immigration, politique commerciale, finances publiques,...) Ces élections constituent un tournant historique aux conséquences régionales et nationales d’ores et déjà majeures, dont on ne peut que redouter une perte de confiance à l’égard de la monnaie unique et plus d’instabilité en matière de taux d’intérêt, dont la France pourrait être l’une des premières victimes. Véronique Riches-Flores Stéphane EUSTACHE Audrey Mas Amine YACOUBI

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