Chant du départ
Chant du départ on vallankumouksellinen sotalaulu, jonka on sanoittanut Marie-Joseph Chénier ja säveltänyt Étienne Méhul vuonna 1794.[1] Se oli Ranskan ensimmäisen keisarikunnan virallinen kansallislaulu.
Sanat
muokkaaUn député du peuple
muokkaaLa victoire en chantant
Nous ouvre la barrière.
La liberté guide nos pas.
Et du nord au midi
La trompette guerrière
A sonné l’heure des combats.
Tremblez ennemis de la France
Rois ivres de sang et d’orgueil.
Le peuple souverain s’avance,
Tyrans descendez au cercueil.
Chant des guerriers (kertosäe)
muokkaaLa république nous appelle
Sachons vaincre ou sachons périr
Un français doit vivre pour elle
Pour elle un français doit mourir.
Une mère de famille
muokkaaDe nos yeux maternels ne craignez pas les larmes :
Loin de nous de lâches douleurs !
Nous devons triompher quand vous prenez les armes :
C’est aux rois à verser des pleurs.
Nous vous avons donné la vie,
Guerriers, elle n’est plus à vous ;
Tous vos jours sont à la patrie :
Elle est votre mère avant nous.
(kertosäe)
Deux vieillards
muokkaaQue le fer paternel arme la main des braves ;
Songez à nous au Champ de Mars ;
Consacrez dans le sang des rois et des esclaves
Le fer béni par vos vieillards ;
Et, rapportant sous la chaumière
Des blessures et des vertus,
Venez fermer notre paupière
Quand les tyrans ne seront plus.
(kertosäe)
Un enfant
muokkaaDe Barra, de Viala le sort nous fait envie ;
Ils sont morts, mais ils ont vaincu.
Le lâche accablé d’ans n’a point connu la vie :
Qui meurt pour le peuple a vécu.
Vous êtes vaillants, nous le sommes :
Guidez-nous contre les tyrans ;
Les républicains sont des hommes,
Les esclaves sont des enfants.
(kertosäe)
Une épouse
muokkaaPartez, vaillants époux ; les combats sont vos fêtes ;
Partez, modèles des guerriers ;
Nous cueillerons des fleurs pour en ceindre vos têtes :
Nos mains tresserons vos lauriers.
Et, si le temple de mémoire
S’ouvrait à vos mânes vainqueurs,
Nos voix chanterons votre gloire,
Nos flancs porteront vos vengeurs.
(kertosäe)
Une jeune fille
muokkaaEt nous, sœurs des héros, nous qui de l’hyménée
Ignorons les aimables nœuds ;
Si, pour s’unir un jour à notre destinée,
Les citoyens forment des vœux,
Qu’ils reviennent dans nos murailles
Beaux de gloire et de liberté,
Et que leur sang, dans les batailles,
Ait coulé pour l’égalité.
(kertosäe)
Trois guerriers
muokkaaSur le fer devant Dieu, nous jurons à nos pères,
À nos épouses, à nos sœurs,
À nos représentants, à nos fils, à nos mères,
D’anéantir les oppresseurs :
En tous lieux, dans la nuit profonde,
Plongeant l’infâme royauté,
Les français donneront au monde
Et la paix et la liberté.
(kertosäe)
Lähteet
muokkaa- ↑ Le chant du depart. Hymne de guerre [Juillet 1794 par Marie-Joseph de Chenier. H. De Marsan, Publisher, 54 Chatham Street, N. Y] Kongressin kirjasto. Viitattu 28.2.2019. (englanniksi)
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