Pandanstan
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Hymne : "Pendez les donc haut et court" | ||||
Devise : "Pandanstan kelajagi buyuk davlat" | ||||
Capitale | Aymbad | |||
Plus grande ville | Aymbad | |||
Langues officielles | Kotava, Russe | |||
Langues régionales | Breton, Wallon | |||
Monnaie | Sou Pandanstani | |||
Président | Xavier Tchernov | |||
Indépendance | 1991 | |||
Fuseau horaire | UTC 5 | |||
Religion | Zoroastrisme | |||
Population | 8 651 195 hab. |
La République Zoroastrienne du Pandanstan est un charmant pays d'Asie centrale et une destination de voyage prisée par ceux qui fuient le tourisme de masses.
Géographie
Le Pandanstan (Панданстан en Kotava) est un pays d'Asie centrale de 8,6 millions d'habitants, voisin du Kazakhstan, de l'Afghanistan et du Turkménistan. Ancienne république soviétique, le Pandanstan est indépendant depuis août 1991. Il s'étend des montagnes du Gépaltan à l'ouest jusqu'au désert de Zobi dans le sud-est. Sa capitale Aymbad, appelée Jacksonskoié à l'époque communiste, est le centre culturel et économique du pays et se trouve dans la vallée fertile de Fépassa.
Subdivisions
Le pays est divisé en cinq régions (jiom en kotava) portant le nom de leurs chef-lieu et un territoire d'outre-mer (ewala) :
Histoire
Le Pandanstan a connu d'importantes migrations au cours de son histoire, qui ont causé des modifications de son peuplement, suivant les montées et les chutes de dynasties et d'empires aussi puissants que variés.
Préhistoire
Des études génétiques récentes montrent que les hommes sont arrivés sur le territoire de l'actuel Pandanstan il y a environ 40 000 à 50 000 ans, cela en fait une des plus anciennes régions peuplées. Les preuves archéologiques de cette présence restent cependant parcellaires contrairement aux régions d'Afrique et d'Australie. Des études ont identifié la région comme la source des populations qui habiteront plus tard l'Europe, la Sibérie et l'Amérique du Nord. Cette région est aussi considérée comme la matrice des langues indo-européennes.
Antiquité
Alexandre le Grand conquit la Pandiane antique en 327 av. J.-C., alors qu'il menait campagne contre Darius III, et mit fin à la dynastie des Semensatides. Deux ans auparavant, en bordure du désert de Zobi, il fonda une ville qui porterait par la suite le nom de Pochol-na-Zobe, actuellement la ville la plus méridionale de l'Ouzbékistan.
S'étant établi à Maracanda (Samarcande), il y épousa Roxane, avant de prendre, sous une épaisse neige, la forteresse du Djebel Djiblou, réputée jusqu'alors imprenable. Ce mariage lui fut une aide précieuse pour mater la féroce résistance populaire en Pandiane, dirigée par Alceste, qui stoppait la progression de son armée. Après son mariage et avant d'entreprendre la campagne de l'Inde qui lui fut fatale, Alexandre quitte en 323 av. J.-C. son quartier général à Maracanda (Samarcande) pour conquérir la citadelle à la place de l'actuelle Keravon.
Suite à la mort d'Alexandre en 323 av. J.-C., le règne dans la partie nord-est de son empire passa au sergent-major Feintisti, fondateur de la brève dynastie des Feintistides.
L'âge des khanats
Au XVe siècle, les khanats voisins du Pandanstan tentèrent tour à tour de contrôler la zone s'étendant du désert de Zobi aux massifs du Gépaltan. En 1447, le khanat ouzbek de Tchaghataï envahit le Pandanstan et annexa également une partie du Turkménistan voisin. Vers 1534, les troupes du khanat de Boukhara s'emparèrent d'Aymbad avant d'être chassées deux ans plus tard par l'armée du Khan de Veracrouse.
Dans l'empire russe
Pendant près de 350 ans, le Pandanstan fit partie du Khanat de Veracrouse (d'où l'expression proverbiale « Pandanstan à Veracrouse »), jusqu'à la guerre avec la Russie en 1878, suscitée par le futur tsar Léon Tolstoï, avide de gloire militaire. Le général Pizdioukine ayant vaincu le Bey de Veracrouse lors de la bataille de Blyadabad, le Pandanstan a été rattaché au gouvernement de Soukino par le traité du même nom.
Le pays connu alors une période tranquille marquée par l'inauguration du chemin de fer (en 1907 à Aymbad) et un timide développement de l'agriculture avec l'arrivée de colons ukrainiens.
L'époque soviétique
Après la révolution, le Pandanstan connut une brève période d'indépendance sous la présidence de Ahmed Gémalauzov (1882 - 1922). En 1922, le Pandanstan devint la République Populiste du Pandanstan et les partisans de Gémalauzov furent victimes des premières purges staliniennes. Le Pandanstan subi une collectivisation forcée dans les années 1930, qui se traduisit par une grande famine et la mort d'environ 12 678 habitants.
Pendant la guerre, le Pandanstan servit de terre de repli pour l'industrie des régions occidentales de l'URSS. Après la mort de Staline, le plan quinquennal préconisa un retour vers une vocation agricole du Pandanstan et l'industrie fut transférée dans l'Oural. La production de coton et de maïs entra dans une phase intensive, avec les dégâts qu'on sait sur l'environnement.
Depuis l'indépendance
Actuellement la République Zoroastrienne du Pandanstan fait partie de la C.E.I. et de l'ONU.
Enfin, en 2005, par le Traité d'Argenteuil, dans un but de désenclavement, le Pandanstan a acheté à la France la petite île polynésienne de Maiao pour la modique somme de 10 millions d'euros. Il s'agit là de la première colonie outremer du Pandanstan. Il semblerait qu'un bagne destiné à y héberger confortablement les opposants politiques y soit en construction.
En novembre 2007, Juan Carlos Alfonso Víctor María de Borbón y Borbón-Dos Sicilias fit un triomphe à la maison de la culture de Aymbad lors de son concert unique en Asie centrale pour promouvoir son album ¿Por qué no te callas?. À cette occasion, les relations diplomatiques entre l'Espagne et le Pandanstan furent renouées.
Route de la Soif
La Route de la soif, aussi appelée Route Sainte-Anne dans les chroniques bretonnes, était un réseau de routes commerciales entre l'Asie et l'Europe allant de Chang'an (actuelle Xi'an) en Chine jusqu'à Gembloux, en Wallonie médiévale. Elle doit son nom à la plus précieuse marchandise qui y transitait : le Pèket, dont seuls les Chinois connaissaient le secret de fabrication.
Histoire
Les convois de caravanes partaient de Xi'an, Lanzhou ou Xining, contournaient par le nord ou le sud le désert de Zobi, qui est l'un des plus arides du monde, puis empruntaient la vallée de Fépassa en passant par Aymbad. À partir de Kashgar et Yarkand, les pistes rejoignaient la Perse, l'Inde ou la Wallonie à travers les hautes montagnes de l'Asie centrale, l'Europe centrale et les Ardennes. En fait, très rares étaient ceux qui parcoururent l'intégralité du trajet. Marco Polo, son père, sa mère, ses frères et ses sœurs furent de ceux-ci.
Les marchandises venues d'Orient ou d'Occident s'échangeaient dans les oasis, telles Keravon ou Pochol-na-Zobe, devenues d'importants comptoirs fréquentés par, outre les commerçants, des pèlerins, des soldats, des prostituées, des enseignants en lettres classiques et des espions. Cette région était sous la souveraineté théorique du Bey de Véracrouse, mais cette domination subissait de fréquentes éclipses dues à son grand éloignement et à la difficulté d'y maintenir des garnisons suffisantes.
Avec les débuts de la production industrielle de Pèket en Wallonie à partir de 1835, la route de la soif perd son importance stratégique. Entre 1860 et 1925, cette région fut explorée et souvent pillée par des explorateurs, des géologues et des savants occidentaux au profit des musées de Londres, Marseille, Paris ou Cardiff.
L'apogée de la Route de la soif correspond à l'époque de l'Empire byzantin à l'ouest et à celle qui va de la dynastie des Cinq Épices à la dynastie Yuan dans la zone chinoise à l'est. La Route durant son existence a enrichi de tous les points de vue ses villes-étapes telles que Aymbad, Veracrouse ou Argenteuil.
Réouverture du XXIe siècle
Le 6 juillet 2006, la Chine et l'Inde ont procédé à la réouverture officielle du col de Luth Kherusse, entre le Tibet et l'état indien du Sikkim. Ce col avait été fermé à la suite du conflit frontalier entre les deux pays en 1962, alors que 80 % du commerce sino-indien y transitait jusqu'au début du XXe siècle.
C'est donc la route de la soif que le chinois Qiangba Puncog (président de la Région autonome du Tibet), premier homme à arriver à pied par la Chine depuis un demi-siècle, et l'indien Pawan Kumar Chamling (chef du gouvernement régional de l'état du Sikkim) ont symboliquement réouvert ce jour-là.
Littérature
La Route de la Soif a depuis toujours constitué une source inépuisable d'inspiration (et d'aspiration) pour un grand nombre d'écrivains en phase de sevrage alcoolique. Parmi les plus inspirés, on trouve le regretté beat author Jack Kerouac et son célèbre roman On the road dans lequel il narre avec verve et verres sa quête inextinguible de la dive bouteille, quête condamnée par avance par l'impitoyable sècheresse régnant sur les zincs de la Route de la Soif.
Politique
La République Zoroastrienne du Pandanstan est une république de type présidentielle, dirigée depuis l'indépendance par le président Tchernov. Le conseil des administrateurs régionaux, élu au suffrage universel indirect tous les six ans, est chargé de relayer l'action du président dans les cinq régions du Pandanstan et ont le rang de ministres gouvernementaux.
Le parti dominant au Pandanstan est le Parti Zoroastrien du peuple Pandanstani (PZPP) formé par les anciens communistes wallons après la Guerre froide. Le principal parti d'opposition est le Premier Parti Populaire de la Population du Pandanstan (PPPPP). Afin que le développement du pays ne soit pas entravé par des crises politiques, ils ont décidé d'élaborer un programme commun et de former un gouvernement d'union nationale.
Culture
La fête de Ahura Mazda est le principal évènement du calendrier religieux zoroastrien du Pandanstan et marque le début de l'année lunaire. La principale célébration a lieu à Aymbad, la capitale du pays, autour du mausolée de Ahmed ben Mahis al Souye. Dès le matin, le Grand Prêtre Zoroastrien procède aux rituelles offrandes de pèket pour placer l'année débutante sous de bons auspices.
Vers 14:23 les courses d'éléphants commencent dans l'avenue du Gépaltan, principale artère d'Aymbad, et quand tous les éléphants ont finalement été rattrapés une bacchanale endiablée se déroule dans le parc municipal.
Le lendemain commence le mois dit de la xylocéphalie, premier mois lunaire du calendrier zoroastrien.
Les jours fériés fixes sont le jour de l'an (01/01), la journée de la femme (08/03), la journée de la victoire (09/05) célébrant la fin de la seconde guerre mondiale, le jour du Pandanstan (17/06), la fête de la capitale (29/06), le jour de la révolution (07/11) et la Saint-Nicolas (06/12).
Les principaux poètes du Pandanstan sont Ahmed ben Mahis al Souye (1435-1521), auteur de Ele tént on p'tit boutik padzo s'cindryî, et Weltikya Sabovna, l'actuelle ministre de la culture.
Population
La population du Pandanstan est d'environ huit millions. Les principaux groupes ethniques sont les Pandani (60% de la population), les Ouzbeks (15%) et les Wallons (10%). Deux tiers de la population est d'obédience zoroastrienne, les autres se répartissant entre musulmans, animistes et intégristes.
La langue officielle est le Kotava, mais comme la population ne le comprend pas, les gens sont obligés et communiquer en russe, en protoslave ou en breton.
La population est de plus en plus urbanisée, près de la moitié vivant dans la capitale et les centres provinciaux. La vie semi-nomade reste prédominante dans les campagnes où les familles vivent dans des villages durant le rude hiver et dans des gers durant l’été.
Économie
Les ressources naturelles du Pandanstan sont constituées par les minéraux (cuivre, molybdène, fluorine, tungstène) et les pierres précieuses et semi-précieuses, dont de l'or. On trouve aussi de la houille, ainsi que du cacao dans une moindre mesure, mais qui n'est pas exploité par manque d'infrastructure. Tous ces produits représentent, en valeur, les deux tiers des exportations pandanstanaises. Cette situation rend le Pandanstan vulnérable aux variations des cours des matières premières.
L'industrie textile intervient pour un quart des exportations, mais 85% des usines sont à capitaux étrangers (surtout kazakhs) ou mixtes. Elles utilisent des matériaux importés, comme la viscose ou le coton hydrophile.
Il existe une industrie laitière non négligeable, avec notamment la gigantesque laiterie d'Aymbad, exploitée par le roi du lait Carol Molokan sous capitaux wallons.
Malgré la pratique de l'élevage et la culture du blé, le Pandanstan ne peut pas subvenir à ses besoins alimentaires. Ceci contribue au déficit chronique de sa balance commerciale et à son endettement.
Après des décennies d'économie planifiée, ce pays a effectué une difficile transition vers l'économie de marché. L'inflation a atteint 325% en 1992, après l'effondrement du régime communiste, mais elle a par la suite été maîtrisée. En 1998, on estimait que le taux de chômage était de 15% de la population active et qu'il atteignait 30% en zone urbaine.
Le Pandanstan a rejoint l'Organisation Mondiale du Commerce en 1997.
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Symboles officiels
Drapeau
Le drapeau du Pandanstan est blanc, bordé d'un liseré rouge en haut et en bas. Au centre se trouvent les armes du Pandanstan, qui représentent un léopard des neiges devant les montagnes enneigées du Gépaltan septentrional et un coquelicot stylisé. Ce drapeau est officiel depuis 1992 et remplace l'ancien drapeau rouge à pal vert, frappé en haut à gauche de la faucille et du marteau soviétiques.
Hymne
Pendez-les donc haut et court est l'hymne national du Pandanstan, composé par Weltikya Sabovna. Il s'agirait d'une poétique allégorie évoquant le sort réservé à la tribu antique des Unfomaniak qui après avoir trahi Alexandre le Grand lors de la conquête de la Perse furent décimé par ce dernier.
La mélodie est celle de Savez-vous planter les choux ?.
Bibliographie
- Le Pandanstan par le Guide du Routard, Paris, 1997.
- Guide bleu du Pandanstan par Michelin, Paris, 2003.
- Voyage au Khanat de Véracrouse par Mikhail Stroganoff, Saint-Pétersbourg, 1848.
- Tradition and Society in Pandanstan : Gender, Oral Culture and Song par Carole Blackwell, Chicago, 2001.
- Панданстанский Социалистический Республик - марксизм в средней Азии (Pandanstanskij Socialističeskij Respublik - marxism v srednej Azii), Moscou, 1951.
- Luce Boulnois, la Route de la soif, Éditions Olizane, 3e édition, 1992, Genève. ISBN 2-88086-117-9
- Peter Hopkirk, Bouddhas et rôdeurs sur la route de la soif, Philippe Picquier, 1998. ISBN 2-87730-215-6
- Edith et François-Bernard Huyghe, La route de la soif ou les empires du mirage, Petite bibliothèque Payot, 2006, ISBN 2-228-90073-7
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